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21 juillet 2008

Monsieur Badinter a des arguments au-dessus de tout soupçon !



Je vous invite à visionner la vidéo dont adresse ci-dessous (à copier/coller dans votre fenêtre de recherche)

http://www.dailymotion.com/video/x655iw_robert-badinter-invite-de-rtl-16-ju_news

- vous pourrez ainsi prendre connaissance des arguments justifiés par lesquels Monsieur BADINTER s'oppose à la sacralisation du "régime présidentiel" souhaité par Nicolas Sarkozy, une grande majorité de parlementaires UMP et des partis "franchisés UMP" attachés à la queue leur carosse.

Présentation RTL: "Robert Badinter, sénateur socialiste et ancien président du Conseil Constitutionnel, était l'invité de RTL à l'occasion de l'examen en seconde lecture de la réforme de la Constitution au Sénat. Il a réaffirmé son opposition à ce projet qui ancre selon lui le Sénat à Droite et donne plus de pouvoir au président en devenant physiquement le chef de la majorité. Si le président peut s'exprimer devant le Congrès, on assistera à un "président entrant en majesté". "Les avancées les plus importantes font défaut" estime Robert Badinter. Selon lui, Nicolas Sarkozy veut mettre en place une "monocratie".

note de lucienne magalie : si la réforme est votée la France s'engagera dans un processus de dictature de Parti majoritaire, processus enclenché depuis l'élection de Nicolas Sarkozy .

Voici reprise ci-dessous la dépêche de l'AFP commentant cette interview :

AFP - Mercredi 16 juillet, 10h47

PARIS (AFP) - Le sénateur PS Robert Badinter a refusé mercredi un "sacre à Versailles" du président de la République, en dénonçant le droit d'adresse devant le Congrès qui lui est accordé par le projet de réforme des institutions.

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"Si la révision est rejetée- ce que nul à cet instant ne peut dire- ce n'est certainement pas de la faute de l'opposition", a-t-il dit sur RTL. La réforme doit être soumise aux parlementaires lors d'un congrès à Versailles le 21 juillet. Une majorité des 3/5èmes y sera requise.

"C'est tout simplement à cause" du "maintien par le président et l'accroissement de ses pouvoirs" et de "l'obstination incroyable de la majorité sénatoriale qui entend garder un système absolument antidémocratique", a-t-il jugé, en évoquant le mode de scrutin au Sénat.

L'ancien ministre de la Justice a critiqué le droit d'adresse du président devant le Congrès. "Imaginez la scène: ce sera le président entrant en majesté devant le Congrès, on se lèvera. Il prononcera le message sur l'état de l'union, ça veut dire: louer son bilan et surtout annoncer le programme de l'année à venir".

"Toute sa majorité se lèvera dans une immense ovation à la fin. Le public verra le président de la République physiquement en chef de la majorité. Que devient le Premier ministre dans ce cas-là, tout petit sur son banc parmi les ministres, silencieux?", a lancé M. Badinter, refusant "cette espèce de sacre à Versailles".

Nicolas Sarkozy "tient le gouvernement" et "il tient aussi le Parlement, le législatif, parce qu'il est le chef de la majorité présidentielle", a-t-il affirmé. "C'est la "monocratie"," le pouvoir d'un seul".



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