Histoire du Petit Chaperon Rouge et des Bons Gentils Loups

Quel a été son rôle? Quel a été le rôle de la Suisse dans l’histoire du Petit Chaperon rouge et des Bons Gentils Loups ?

La Suisse a-t-elle trop frayé avec les FARC par l'intermédiaire de Jean-Pierre Gontard? Les accusations fusent dans le monde et en Suisse ……

Après la libération du petit chaperon rouge, la personnalité de Jean-Pierre Gontard, qui a tenté de favoriser le dialogue entre les FARC et la Colombie, interpelle les médias internationaux qui se demande quel rôle réel la suisse à joué ces dernières années en Colombie.

En Suisse même des personnalités politiques exigent que le Conseil Fédéral leur donne des explications claires et savoir si oui ou non Jean-Pierre Gontard, qui avait une mission officielle a transporté de l'argent pour une organisation …….. comme les FARC qui prennent des civils en otage.

le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a expliqué en réponse que Jean-Pierre Gontard n'avait joué que les «intermédiaires» pour libérer deux otages suisses d'une entreprise privée et qu’il n'aurait donc jamais transporté d'argent pour les FARC, et qu’ officiellement la Suisse n’aurait été qu’un état « facilitateur »

Une version confirmée par le patron de Novartis Daniel Vasella* sur les ondes de la RSR: «A ma connaissance, il n'a jamais transporté de l'argent pour les FARC. La somme avait déjà été transmise auparavant.»

(* puisque que le patron de Novartis semble « au parfum » dans cette affaire, voir en fin d’article une biographie très succincte de Daniel Vasella et une toute aussi succincte information sur les activités du groupe Novartis)

Je sais que nous avons en France , en notre belle Normandie, sur plusieurs hectares, un doux paysage champêtre au climat délicieux sous un ciel sans nuage, que nous nous plaisons en raison de sa ressemblance avec les paysages suisses à appeler « La Suisse Normande », mais cela ne justifie pas que la réponse du DFAE qui se voulait « claire » comme de l’eau de roche, s’apparente à « une réponse de normand », et c’est bien comme telle qu’elle a été ressentie en Suisse

Mais cette réponse n’a pas satisfait tout le monde, à commencer par les Colombiens. Selon la presse locale, de hauts responsables examinent actuellement le rôle de l'émissaire.

Le Président de la Colombie Alvaro Uribe a répondu clairement a la question précise qui lui était posée par les médias : « Est-ce Jean-Pierre Gontard qui est à l'origine de la fuite dans les médias suisses sur les 20 millions de dollars échangés contre Ingrid Betancourt? : «Je ne sais pas, mais il devra expliquer pourquoi il a transporté 500 000 dollars que nous avons ensuite saisis chez les FARC.»

Le gouvernement colombien ne cache pas qu’il détient un mail qui prouve cette accusation et qui a été retrouvé sur l'ordinateur de Raul Reyes, un des chefs de la guérilla abattu le 1er mars dernier.

En Suisse, les accusations continuent. La « Weltwoche » dans sa dernière édition, révèle qu’elle a réussi à se procurer certains mails de l'ordinateur du numéro 2 des FARC. L'un d'entre eux attribue à Jean-Pierre Gontard des «sympathies» pour la guérilla, et les Suisses donnent de la voix pour demander des explications claires.

On reproche au négociateur suisse d’avoir « joué » au conseiller stratégique des FARC en en leur suggérant qu'ils devaient exploiter l'amitié entre Dominique de Villepin et Ingrid Betancourt pour accroître le fossé entre les Etats-Unis et la Colombie. Il aurait aussi soutenu que les trois otages américains étaient «clairement des membres de la CIA» et qu'il y avait un intérêt à les garder vivants. Plus grave, l'émissaire suisse aurait transporté et remis 2000 dollars de la part de Raul Reyes à un responsable des FARC qui vit à Lausanne.

Jean-Pierre Gontard s’est s'expliqué devant le DFAE qui lui a renouvelé sa confiance.

«Un Gontard ne fait pas les basses besognes comme transporter des valises avec des billets a renchéri anonymement un « proche » du dossier au DFAE. Pour ça, il y a d'autres personnes.»

Tiens « d’autres personnes » on aimerait bien savoir …….qui, où, quand, comment ….

Le DFAE défend Jean Pierre Gontard de l’accusation d’avoir « sympathisé » avec les FARC: ….. «Bien sûr qu'il a de l'empathie pour eux. Il a passé des heures à discuter avec eux et il a lu toute leur littérature. Mais cela ne prouve pas qu'il soit à la solde de cette organisation de narcotrafiquants. Jean-Pierre Gontard dure depuis des années... Il avait déjà des mandats pour Joseph Deiss. C'est la preuve qu'il fait bien son travail. Sinon, il perdrait toute crédibilité auprès des autres parties. Il serait grillé.»

Ainsi pour le DFAE les Farc serait une organisation de « narcotrafiquants et tenant compte de ses explications j’apprends qu’ils ont « toute une littérature » …. De quoi m’instruire ……. On en apprend tous les jours et c’est pourquoi « la vieille elle ne voulait pas mourir » selon un proverbe espagnol.

On a appris aussi d’Ingrid Betancourt interrogée hier par la TSR, qu’elle accorde toujours sa confiance à l'émissaire suisse: «Je ne crois rien à tout ça. Il ne s'agit que de stratégies sordides.» Elle a d'ailleurs remercié la Suisse pour son rôle.*

*Le petit chaperon rouge sait tout mais elle ne dira rien, elle n’a pas de temps à perdre, elle doit être reçue à l’Assemblée Nationale, au Sénat …. assister au 14 juillet, recevoir la Légion d’honneur des mains de Nicolas Sarkozy l’un de ses valeureux chevalier sauveur, sans peur et sans reproche, devant Dieu la Vierge et les autres, partir avec ses enfants, famille et proches à Lourdes, revenir pour poursuive son action en France pour la libération des otages au nombres d’environ 700, détenus encore par les gentils loups, s’adresser encore en direct aux otages des FARC comme elle déjà fait Lundi sur la radio colombienne Caracol, depuis l'hôtel Raphaël à Paris où elle séjourne avec sa famille, durant l'émission « Las voces del secuestro » (« Les voix des otages ») diffusée de minuit à 5 h du matin."Je sais que la liberté est pour très bientôt", leur a-t-elle lancé

Elle doit se rendre aussi dans les villes et villages français qui l’ont faite, à l’instar de Paris citoyenne d’honneur de leur commune, enfin elle doit se rendre à des réceptions et des conférences, se montrer, discourir, se rendre en Italie recevoir les hommages des dirigeants et personnalités italiens qui l’ont invitée et se rapprocher du Bon Dieu et de la Vierge, par l’intermédiaire de leur serviteur le Pape en personne, qui l’attend au Vatican pour remplir son noble office.

Dans le monde on parle pour elle du Prix Nobel de la Paix, de fidèles amis s’emploient à la faire nommer, on fait d’elle le « Nelson Mandela de la Colombie » ou elle a annoncé qu’elle différait de rentrer pour le moment par crainte d’attentats, sans doute se trouvaient-elle en sécurité dans la jungle ?

Couronnée « Citoyenne du monde »peut être un jour ? Elle surpassera sa maman qui elle n’avait été couronnée que reine de beauté du département de Cundinamarca. En attendant , Ingrid Betancourt s'est dite prête lundi à jouer un rôle d'émissaire entre les présidents vénézuélien Hugo Chavez et colombien Alvaro Uribe pour tenter de régler la crise des otages. "J'espère que je peux aider, faire quelque chose pour rétablir l'amitié, la confiance", a déclaré l'ex-otage sur RFI. Et tout en saluant, dans un accès de condescendance , l'adresse d'Alvaro Uribe, elle l'a encouragé à "rectifier certaines choses", et lui a demandé de "changer ce vocabulaire radical, extrémiste, de haine" qu’elle lui prête pour HUGO Chavez (ce doux jésus) et pour les FARC ( ces doux agneaux ). On peut penser qu’elle eut préférée que ses libérateurs fussent Chavez et Sarkozy, que le mérite en revienne à Alvaro Uribe jette une ombre sur sa joie et elle ne peut s’empêcher de le faire sentir,.

Je commence à comprendre pourquoi avec tous ces talents multiples Madame Ingrid Betancourt a un projet qui lui tient particulièrement à cœur, elle se propose d’écrire une pièce de théâtre pour raconter les souffrances et les joies de sa vie, ce sera un grand succès impérialiste n’en doutons pas, puisque les répétitions sont déjà commencées sur la scène française, et que nous pouvons observer que chacun des acteurs se voient impérativement assigné un rôle par l’auteur metteur en scène.

On ne peut qu’admirer ces titanesques entreprises et les projets fabuleux qui attestent de l’énergie et la pêche extraordinaire qui animent Ingrid Betancourt. Nous n’avons qu’un seul exemple d’un tel phénomène en France et bien entendu vous savez qu’il s’agit de notre unique et irremplaçable messie national à vocation internationale. Mais pour lui « la pêche » ça se comprend, il n’a jamais été l’otage que des dorures des palais municipaux et nationaux, choyé, chéri, adulé par ses semblables politiques, mais pour notre pauvre petit chaperon rouge qui était encore il y a quelques petites semaines en agonie pré mortelle , qui a fait pleuré tant de larmes de pitié dans les chaumières françaises, sur le sort duquel nous nous sommes douloureusement attendri de tout notre cœur compatissant , le spectacle de cette résurrection spectaculaire tient du miracle et force notre admiration, mais soyons bons prince et à son exemple évacuons et laissons derrière nous les six années dramatiques de captivité morale qu’elle nous a fait endurer par procuration, et laissons là enfin sur sa lancée accomplir l’œuvre en trois points , politique, diplomatique et humaniste qu’elle s’est assignée, dès la première seconde de sa libération, avec une détermination qui dépasse l’entendement et qui rejoint l’obstination constante du frénétique Président Français, surtout très doué pour courir à la vitesse nucléaire pour rattraper son ombre.

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En attendant depuis que la Radio suisse romande (RSR) a affirmé que des membres des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) avaient touché quelque 20 millions de dollars pour libérer les otages la polémique s’aggrave et fait monter la mayonnaise des médias internationaux. Bogota maintient sa version et dément le versement d'une rançon à la guérilla, Washington confirme les déclarations d’Alvaro URIBE. La France qui pour le moment n'a pas été mise en cause, se sent obligée de prendre les devants et pousse un fier Kouchner à jeter son cocorico pour démentir aussi en redressant sa crête rouge de sang : : « Il n'y a pas eu d'argent français en contrepartie de la libération d'Ingrid Betancourt, a déclaré dans un entretien au « Journal du dimanche » le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner et le petit chaperon rouge confirmé , de son côté, ne pas croire à la possibilité d'une mise en scène.

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Il n’est pas indifférent pour la bonne compréhension des polémiques qui se déchaînent de noter que la Suisse, pacifiste d’arrière et d’avant garde, a indiqué qu'elle poursuivra son travail de médiation auprès des FARC malgré la tension régnant actuellement entre Berne et Bogota.

Mais en Suisse un seul mot d’ordre prévaut « Tout est clair ! Il faut se taire dans ce genre d’affaires et dans les milieux autorisés on s’efforce de répéter : Tout est clair ! Affaire classée ! Mais oui, mais oui, «Tout est clair» puisque le DFAE a donné des explications claires …. Et on fuit en avant en répétant : « la question primordiale est de s'occuper des otages qui restent. Le seul pays qui en ce moment ne dit rien, c'est l'Espagne, et elle a bien raison. Dans ce genre d'affaires, il faut savoir se taire.»

Le silence de l’Espagne est donné en exemple, c’est nouveau ça comme argument original !

Mais pour le vice-président de l'UDC suisse Monsieur Yvan Perrin tout n’est pas tout à fit clair : « rien n’est tout noir ou tout blanc » remarque-t-il et partant de cette supputation il s’empêtre les pieds dans le fromage suisse en découvrant que : «L'essentiel est qu'Ingrid Betancourt soit libre. Dans ce genre d'affaires, rien n'est tout blanc ou tout noir. Plusieurs pays ont joué des rôles flous. Espérons que la Suisse l'ait fait intelligemment et on n'en saura rien. Sinon, taisons-nous ou on va encore être ridicules.»

Bah ! Cher monsieur, ne craignez pas le ridicule je peux vous rassurer : nous savons depuis belle lurette en France que le ridicule ne tue pas les dirigeants politiques et leurs émissaires qui ne font pas les choses intelligemment, sinon tous nos gouvernants seraient déjà morts ou au moins agonisants, et il suffit d’ouvrir les yeux pour les voir superbes, orgueilleux et festoyant même quand ils plusieurs casseroles attachées à leur queues.

Se taire ? Motus et bouche cousue ? Les médias ne l’entendent pas ainsi et quand ils s’y mettent ils rongent les affaires jusqu’à l’os, jusqu'à s’en casser les mâchoires !

Mais puisque les dirigeant suisses vous disent que «Tout est clair» pourquoi vous obstinez vous jusqu’à la censure ?

En France on dit peut-être quelque chose , mais les échos de la Grande Boum et des fiestas organisées par nos dirigeants nationaux et communaux, sénateurs, députés, et autres exhibitionnistes politiques pour célébrer en maintes réjouissances la libération du petit chaperon Rouge et lui assurer une audience politique internationale sans condition , étouffent tous les bruits et murmures d’interrogations.

Allez dire après ça qu’elle n’est pas belle la vie en France !

A l’appel de notre président les otages libérés et les Farc repentis ne manqueront de se précipiter en France pour gouter les joies de l’immigration choisie et tous ensemble ils apprendront chez nous la carmagnole aux frais de la République devant les ambassades vénézuélienne et colombienne.

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- Daniel Lucius Vasella, est une grande pointure du monde des affaires, né en 1953 à Fribourg en Suisse, Vasella dans son enfance fréquente les bancs d'une école de tendance marxiste-léniniste, le Cercle Grachus. A 13 ans il se retrouve orphelin, son père était professeur d'histoire à l'Université de Fribourg. Vasella étudie ensuite la médecine à l'Université de Berne et travaillera comme médecin chef à l'Inselspital.En 1978, il se marie avec la nièce de Marc Moret, Président de l'ancienne entreprise pharmaceutique Sandoz.

En 1988 il se dirige vers l'industrie et travaillera durant quatre années aux États-Unis pour la firme Sandoz pour devenir ensuite PDG de Sandoz Pharma jusqu'en 1996.

Daniel Lucius Vasella est actuellement Président et Administrateur délégué du groupe pharmaceutique suisse Novartis.

Novartis : 3e groupe pharmaceutique au monde, 2e producteur de médicaments génériques

Novartis est un groupe pharmaceutique suisse créé en 1996 par fusion de Ciba-Geigy et Sandoz , son siège social est à Bâle, en Suisse.

Sandoz est connu pour avoir mis au point en 1938 le LSD, drogue de synthèse, commercialisé en tant que médicament psychiatrique de 1947 au début des années 1960, sous le nom de Delysid.

Depuis 1996, la structure Novartis a changé pour être exclusivement consacré à la santé et de nombreux fabricants de médicaments ont été intégrés, dont : Durascan, Sabex, Hexal, Eon Labs Lek, Lagap et Chiron.