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28 février 2008

Shoah : Comment faire mieux que ce qui est déjà très bien fait ?

Nous venons d’apprendre hier soir que le parrainage d'une victime par un élève ou par une classe était réorienté vers d’autres pistes de recherche. « L'idée » de Nicolas Sarkozy de faire parrainer par des CM2 chaque enfant juif de France victime de la Shoah a laissé place à d'autres pistes de réflexion, ont déclaré mercredi plusieurs participants à la réunion d’ouverture de la Mission pédagogique, chargés de plancher sur cette pomme de discorde, jetée ces récents jours dans la tête du Mammouth par le Cornark en Chef et ses assistants.

Que l’on ne s’illusionne pas pour Monsieur Sarkozy, Monsieur Darcos, les membres du Gouvernement et leurs partisans « sarkozystes » « l’idée », « l’intuition », le souhait » « l’émotion » n’est pas enterrée. Comme je le disais elle navigue dans les abîmes de l’océan politicien « sarkozystes et apparentés » en attendant de ressurgir au bon moment pour envenimer l’atmosphère de l’enseignement laïque.

Pour Monsieur Claude Lanzmann, historien et cinéaste, qui faisait partie de la réunion pédagogique, le parrainage "enterré avant même qu'on se réunisse, ce n'était pas praticable car il y a 11.500 enfants juifs de France et 600.000 élèves en CM2".

Ndlr : Bigre ! Personne n’y avait pensé ! Il n’y aurait eu que 11 500 écoliers expiatoires, le compte n’était pas bon, ce n’était pas suffisant il en manquait plus de 500.000 qui auraient échappés à cet endoctrinement rituel, car il s’agissait bien d’imposer à chaque petit écolier un rituel psychologique traumatisant et culpabilisant à mon sens.

Monsieur Claude Lanzmann, a ajouté que l'idée de tels parrainages était "partie d'une sincère émotion du président" (sic) et a affirmé que "la proposition de Nicolas Sarkozy est toujours valable, elle va être rendue praticable".

Ndlr : rendue praticable ? Il ne suffit pas d’enfourcher , comme on enfourche un petit vélo, une idée, une intuition, un souhait, une sincère émotion … pour rendre praticable une "proposition "amalguamée" émotive ( j'allais écrire "émoticone ! je me suis retenue) .Cette pratique, cette greffe macabre et douloureuse sur neurones d’enfant n’aura pas lieu ! Avec une caméra ou en écrivant un livre vous pouvez tout faire Monsieur Lanzmann, mais on peut aller voir le film , lire le livre ou préférer rester dans une bibliothèque en lisant des livres d’histoires sur la seconde Guerre Mondiale pour s’informer et étudier correctement sans avoir recours à l’émotionnel et le compassionnel, le devoir de mémoire, l’identification et le deuil perpétuel individualisé comme passage obligé.

Pour Mme Waysbord-Loing, chargée de faire des propositions d'ici deux mois, s’est exprimé sans ambiguïté : «il ne faut pas faire de la commémoration, du rituel, parce que l'école n'est pas le lieu de cela. L'école est le lieu où l'on construit un savoir, où l'on apprend aux élèves à rechercher, à enquêter".

"Ce qui va y avoir de nouveau, c'est la mise à disposition de documents de référence et d'un inventaire de toutes les sources disponibles pour faciliter le travail des enseignants", a-t-elle précisé. ».

Interrogée sur les parrainages, Mme Hélène Waysbord-Loing, chargée de la mission pédagogique a répondu : "Il n'en a pas été question ce matin"

D’après la déclaration de Monsieur Lanzmann, il semblerait que oui. A moins qu’il n’ait débordé du sujet pour donner son avis personnel, ce qui est tout à fait légitime mais tout de même un peu révélateur.

Ndlr : si je comprends bien le choix des « instruments » pédagogiques : documents de référence, et inventaire des sources disponibles pour « faciliter le travail des enseignants » se ra mis à leur disposition. Il nous reste à exiger que « ces instruments » pédagogiques reçoivent l’exéquatur du Conseil Supérieur de l’Education National après avoir été soigneusement vérifiés par des Historiens et de Psychiatres commis à cet effet en raison de leur impartialité en la matière.

Concernant les « pistes de réflexion » Mme Veil a plaidé pour "autoriser, inciter à faire des travaux qui permettent aux enfants de se grouper dans une classe non pas vers un enfant en particulier mais vers telle situation dans telle ville".

"Il n'y a rien de très précis de décidé, mais la volonté de tous d'arriver à améliorer ce qui est déjà très bien fait par les professeurs" qui enseignent cette partie de l'Histoire depuis 2002 en primaire, a reconnu Mme Veil.

Ndlr : Comment faire mieux que ce qui est déjà très bien fait ?

Il nous reste à suivre l’évolution des réflexions de la Mission Pédagogique qui nous concerne tous.

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