Les médias et les politiques font bien trop d’honneur aux tergiversations politiques qui secouent l’UMP à Neuilly , certains dénoncent une « politique de cour », d’autres « un psychodrame », en réalité il s’agit d’un règlement de compte, ouvert en premier lieu par le sondage publié Samedi matin en défaveur de Monsieur Martinon par le Figaro, ensuite accentué par l’Elysée et enfin par l’UMP et le putsch déclenché à coups de tirs de mitraillettes verbales par ses colistiers et Jean Sarkozy son ancien soutien, contre l’infortuné parachuté.
Monsieur Martinon a commit quelques maladresses de campagne, on lui a reproché d’être trop distant, de ne pas savoir ouvrir le dialogue avec les électeurs, de ne pas acheter des poissons le marché de Neuilly, haut lieu décentralisé de l’UMP, d’avoir refusé d’acheter du vin à la kermesse, et surtout on ne lui pardonne pas de faire 5 % de moins dans les sondages que le concurrent divers droite Monsieur Fromentin.
C’était une défaite inadmissible aux yeux du Pouvoir et des pontes de l’UMP.
Ainsi à ses dépens Monsieur David MARTINON a pu se rendre compte qu’il ne suffit pas d’être un haut fonctionnaire distingué pour plaire à ces Messieurs, accessoirement aux électeurs.
Non ce qu’il fallait à Neuilly c’était devenir un politique de terrain, en jeter plein la vue, sillonner le marché le marché avec son panier au bras, le remplir, acheter de la piquette, peut-être même s’afficher avec une compagne en jouant les m’as-tu vu, abandonner son costume pour des jeans, faire play boy genre caïd des beaux quartiers et le tour eut été joué !
Mais fidèle à lui-même cet homme par trop distingué et discret s’est fait descendre par la meute qui depuis quelques temps préparait sa défaite.
J’apprends ce jour que la meute pressent un autre limier dissident divers droite Monsieur Fromentin pour conduire une liste de rassemblement qui ne portera pas l’étiquette de l’UMP, selon Monsieur Fromentin.
Monsieur Sarkozy et ses ministres en voyage en Guyane se refuse à tout commentaire sur cet incident de parcours et cet échec, de même sur la chute vertigineuse du Chef de l’Etat, une nouvelle décote de 10 points à faire passer dans la trappe avant que de nouvelles promesses fumantes ou nouveau scandale viennent faire
Les 3 colistiers putschistes se sont montrés honteusement moins discrets à Neuilly et je ne retiendrai qu’une de leur déclaration qui est tombé comme un couperet de la gouaille de Jean Sarkozy sur le cou accablé de Monsieur Martinon désavoué en public :
« …. C’est une ville (Neuilly) qui a une personnalité très forte, une identité très forte, c’est la raison pour laquelle elle demande des gens qui sont attachés profondément attachés, dans lesquels elle peut faire confiance …. »
(Rappelons ici que la décote de confiance selon le sondage publié par le figaro n’était que de 5 % par rapport au score de son adversaire divers droite Monsieur Fromentin, et que la décote du Chef de l’Etat s’est enfoncée de – 10 point au plan national depuis Janvier. Une cote de confiance en chute libre qui rejaillit sur l’UMP, à un mois du premier tour des municipales, le 9 mars.)
Les putschistes Jean Sarkozy, Arnaud Teullé et Marie-Cécile Ménard, avait quitté la permanence avant la brève allocution de Monsieur Martinon. "Nous prenons nos responsabilités" ont-ils déclarés, et tous les trois ont annoncé la présentation "dans les tout prochains jours d’une liste composée de Neuilléennes et de Neuilléens".
La question n’est pas encore tout à fait tranchée : M. Devedjian a exclu Jean Sarkozy pour la conduite d’une hypothétique liste UMP en déclarant avec tous les ménagements dus au fils du père :
"Jean Sarkozy a beaucoup de talent, c'est un garçon intelligent, sensible, qui adore la politique, et qui a des dispositions. Mais il a 22 ans, son temps n'est pas venu", …… en République les places s'acquièrent par le mérite, par le travail, pas par l'héritage".
Pressentit ce matin Mardi par les dirigeants de l’UMP pour conduire une liste Monsieur Fromentin a déclaré à l’AFP
"Je leur laisse la possibilité de me soutenir, parce que la dynamique est de mon côté " …. Je leur tends la main, je reste tête de liste", a-t-il ajouté, faisant état d'un "certain nombre de contacts informels" avec le parti présidentiel. "Ce ne sera pas une liste UMP", a-t-il averti. "S'ils me demandent de prendre une carte UMP, je ne la prendrai pas", assurant qu'il conserverait les numéros deux et trois de sa liste.
Pour conclure Monsieur Devedjian (pour une fois conciliant) à déclaré « M. Fromantin n'appartient pas à l'UMP, mais je pense que l'UMP serait très largement représentée (sur sa liste) dans cette hypothèse. Ce qui nous importe c'est le rassemblement".
Le mot de la fin ?
Conclusion : pour l’UMP les carottes sont cuites !
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