Comme nous vous en avions informé ces derniers jours notre site est en sommeil pour quelques temps par suite de l'état de santé de notre directrice de rédaction, mais nous sommes bien sûr en relation constante avec elle, pour évoquer les événements politiques qui marquent notre actualité, hier nous lui avons rendu visite et au cours de notre entretien elle nous a demandé d'ouvrir une parenthèse dans notre pause pour publier d'abord une excellente communication de Maître Elie Hatem, à laquelle nous adhérons sans réserve, et aussi les derniers communiqués de Jean-Marie Le Pen en relation avec la citation à comparaître devant le Bureau exécutif le 20 août en "formation disciplinaire" que son indigne fille lui a fit parvenir par huissier et dont les accusations qu'elles portent contre lui s'alignent lamentablement sur les arguties médiatiques de la meute de establishment politico-médiatique qui depuis des décennies s'acharnent sur Jean-Marie Le Pen, ce qui est une nouvelle preuve que Marine Le Pen baisse une fois de plus la culotte pour s'intégrer dans le système, et paraître une candidate comme les autres !
Grave erreur stratégique de sa part et en plus un parricide que personne ne lui pardonnera !
ooOoo
1/ communication de Maître Elie Hatem du 6 Août 2015 :
Elie Hatem
QUE PEUT – ON CONCLURE SUR LA CRISE DU FN ?
La crise au sein du Front National n'est pas l'expression d'un conflit familial, puisque c'est Jean-Marie Le Pen qui
a propulsé en politique aussi bien sa fille, Marine, que sa nièce,
Marion, qui ne désirait pas s'engager dans la vie politique.
Cette crise est la conséquence d'un virement idéologique, stratégique et politique de ce parti.
Jean-Marie Le Pen, que je connais depuis des décennies, est un homme
franc et libre. Il a toujours refusé la compromission et exprimé haut et
fort ses idées, au détriment de sa carrière politique. Certaines de ses
déclarations qui ont fait mouche démontrent son insoumission à ce qu'il
appelle « la dictature de la pensée unique, imposée par le système
(l'establishment) ».
C'est la raison pour laquelle il a été
empêché par « le système » d'arriver au pouvoir. Il a été diabolisé,
dénigré, diffamé voire monstrualisé. Les condamnations dont il a fait
l'objet ont été prononcées selon une interprétation que se réservent les
magistrats dans leur pouvoir souverain de libre appréciation et non pas
pour une violation de règles de droit où la compétence des juges est
liée.
Aussitôt devenue présidente du parti, Marine Le Pen a voulu
franchir les barrières qui ont empêché son père et les cadres du Front
National d'arriver au pouvoir. Elle a compris l'enjeu des médias et des
groupes de pression qui ont largement contribué à son ascension à la
tête du parti, faisant d'elle sa présidente avant le Congrès du Front
qui a consacré cet événement.
Dès lors, elle a entamé un
processus de « dédiabolisation » du Front National : les membres et
sympathisants de ce parti ayant été considérés comme des parias. Elle a
voulu intégrer le Front National dans le « système » (l'ensemble des
partis politiques, de droite comme de gauche, n'hésitaient pas à
s'allier pour empêcher les victoires électorales de candidats du FN dans
le cadre de ce qu'ils appelaient « le pacte républicain ») et faire de
lui un parti politique comme les autres (« respectable »).
En
effet, les partis politiques ont pour but la conquête, l'exercice et la
conservation du pouvoir au sein de la République. Pour arriver à cet
objectif, ils concèdent à l'opinion publique, composent avec elle pour
l'amadouer et gagner son soutien électoral. Or, l'opinion publique est
tributaire des médias qui la façonnent et qui servent de relais au
pouvoir républicain. C'est la raison pour laquelle il existe une
corrélation entre les médias et les partis politiques qui sont dans
l'obligation d'adopter un langage « politiquement correct », leur
permettant de profiter du vecteur médiatique pour promouvoir leur
démagogie. Par ailleurs, il est évident que les grands médias sont
tributaires des groupes de pression qui les orientent et les alimentent.
C'est ainsi que Marine Le Pen a adopté un langage « politiquement
correct », conforme au lexique politico-médiatique, sans heurter la
susceptibilité des groupes de pression qui détiennent les clés du
pouvoir médiatique (considéré comme le quatrième pouvoir au sein de la
République). Elle a aussi adopté un discours rassurant le « système »,
en prônant la laïcité et l'attachement du Front National aux « valeurs
républicaines ».
Cette démarche semble légitime eu égard à la
logique et aux objectifs des partis politiques. Elle est néanmoins
diamétralement opposée au comportement politique de Jean-Marie Le Pen
pour qui la liberté d'expression et de pensée mais aussi l'intérêt
national absolu sont au-dessus de toute considération. Il est évident
qu'à 87 ans et à l'issue d'une longue carrière, il ne peut ni revenir
sur ses convictions politiques et idéologiques ni mettre en cause ses
engagements pour lesquels il s'est battu tout au long de sa vie.
Il était plus convenable, pour sortir de ce dilemme, que Marine Le Pen
et son équipe fondent un nouveau parti avec les nouvelles idées qu'ils
prônent, aussi bien par respect au fondateur du Front National et à ses
idées que pour marquer une rupture avec ces dernières et s'approcher
d'une manière plus claire du « système ».
En conclusion, la crise
du Front National met surtout en exergue l'existence d'une ligne rouge
que les politiques, en France, ne doivent pas franchir s'ils comptent
accéder au pouvoir. Cela confirme l'existence de groupes de pression qui
façonnent et maîtrisent le pouvoir politique au sein de la République
que Charles Maurras avait longuement évoqués et analysés dans un
mémoire, « Pour réveiller le grand juge », rédigé dans sa prison de
Clairvaux où il a été détenu entre 1947 et 1952.
Fin de la communication de Maître Elie Hatem
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2 / Communiqué de Jean-Marie Le Pen du 4 août 2015
* note : le communiqué de Jean-Marie Len Pen étant publié en PDF, il convient pour le lire de cliquer sur le lien ci-dessous :
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_ suite de notre éditorial :
De très nombreux proches et amis de Jean-Marie Le Pen se sont élevés contre cette initiative lamentable de Marine Le Pen et de sa nouvelle direction "néo-FN" et se sont élevés contre l'affirmation de Marine Le Pen qui traitent les amis de son père de "parias", passons sur les injures de Philippot qui ne sent plus péter, pour riposte Jean-Marie Le Pen a répondu que Marine Le Pen scie la branche sur laquelle elle est assise.
De toute façon il se défendra avec tous les moyens de droit comme il se doit, contre ces nouveaux "Fouquier-Tinville et Saint-Just " qui se sont emparés de la direction du FN et se servent du Bureau exécutif de leur parti comme d'un Comité de Salut Public d'un nouveau genre, ce qui n'incite plus leur adhérents à leur faire confiance.
La nouvelle direction néo-FN ne tardera pas à s'en mordre les doigts.
Un ami fidèle de Jean-Marie Le Pen, et que nous pouvons nomer un homme de paroles et d'honneur, Bruno
Gollnisch, député européen FN, a souhaité dans un entretien publié jeudi par Le
Figaro.fr que Marion Maréchal-Le Pen devrait "prendre une initiative"
pour dénouer la crise entre la présidente Marine Le Pen et son père
Jean-Marie Le Pen , il estime que Marion Maréchal Le Pen devrait avoir le courage de
prendre une initiative en faveur d'un nouveau modus vivendi.
D'après Bruno Gollnich, elle n'est pas la
seule à pouvoir agir, dans l'intérêt de toutes les parties..."
"Sacrifier celui qui a porté le mouvement pendant tant
d'années, enduré des épreuves innombrables et qui est le symbole du refus du
politiquement correct serait très grave", estime aussi à ce sujet,
Bruno Gollnich.
"Tant
que l'irréparable n'a pas eu lieu, l'espoir demeure", a-t-il fait
savoir, avant d'appeler une nouvelle fois les parties à "s'asseoir autour
d'une table".
Interrogé pour savoir ce qu'il ferait si Jean-Marie Le Pen
était "exclu" du FN, Bruno Golnisch a répondu : "Je ne resterais pas sans
réaction."
* Complément d'Informations - REVUE DE PRESSE :
Bruno Gollnisch dans le JDD: savoir raison garder
Bruno
Gollnisch a accordé un entretien au JDD, paru ce dimanche, sur
"l'affaire Jean-Marie Le Pen" que nous publions ici in extenso. Il y
réitère ses appels à l'apaisement et à la conciliation, au nom de ce
qu'il estime être l'intérêt supérieur … [Lire la suite...]
Le Figaro - Il y a 16 heures
LeLab Europe1 - Il y a 31 minutes
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