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06 octobre 2007

LE GENDARME BOURSIER ET L'EADS







LA REVELATION

3 octobre 2007 - LA REVELATION DE L’AMF (le gendarme boursier ) :

Un rapport préliminaire de l'Autorité des marchés financiers (AMF) soupçonne les dirigeants d'EADS de "délits d'initiés massifs" entre mai 2005 et juin 2006. Selon l’AMF le ministre de l'Economie de l'époque, Thierry Breton, était au courant dès décembre 2005 des difficultés qu'allait rencontrer Airbus, filiale d'EADS, pour la production de l'A380. Ces retards de production n'ont été rendus publics que le 13 juin 2006.

D'autre part, l'Autorité des marchés financiers, poursuit son enquête après avoir transmis son rapport préliminaire à la justice, sur les ventes suspectes de titres EADS par 21 dirigeants du groupe d'aéronautique et de défense, entre novembre 2005 et le printemps 2006, avant que ne soient dévoilés les difficultés d'Airbus concernant la livraison de l'A380.

La commission des Finances du Sénat "procédera prochainement à une série d'auditions concernant cette affaire", a annoncé le président du Sénat Christian Poncelet après la réponse du Premier ministre. "Nous avons décidé d'entendre un certain nombre de responsables afin de dissiper tous les soupçons", a déclaré son président, le centriste Jean Arthuis. AP

3 octobre 2007 - DECLARATIONS DU PREMIER MINISTRE - Son premier commentaire public sur le rapport préliminaire de (AMF) soupçonnant les dirigeants d'EADS de « délits d'initiés massifs»)

Le Premier ministre François Fillon a affirmé que l'Etat ne s'était prêté "en aucune façon" aux délits d'initiés supposés commis par les dirigeants d'EADS, lors des questions d’actualité au Sénat

"Il va de soi l'Etat ne s'est prêté en aucune façon à une manœuvre supposée, dont l'enquête prouvera ou non l'existence, sur la liquidation d'actions par des porteurs privés" ……. "Il y avait un pacte d'actionnaire curieux qui avait été négocié sous une autre majorité, qui privait l'Etat français et l'Etat allemand de tout droit d'intervention sur les affaires d'EADS" … "C'est justement parce que nous avons été choqués par ce pacte d'actionnaires que le président de la République et (Angela) Merkel ont souhaité modifier la gouvernance d'EADS pour qu'une situation comme celle-là ne se reproduise plus."

Réfutant l'expression "d'affaire d'Etat» lancée par le PS , M. FILLON a déclaré que "cette affaire privée ne doit pas conduire à jeter l'opprobre sur une grande entreprise européenne stratégique". " …'EADS, après une crise de croissance, est une entreprise en plein succès, qui enregistre en ce moment des commandes qui la ramènent au niveau de son concurrent américain", Boeing » … Les "succès" de l'A380 et de l'A350 "montrent que l'entreprise EADS est sur la bonne voie, qu'elle sort de cette crise de croissance et qu'elle doit être accompagnée par les pouvoirs publics". …….." les faits qui sont reprochés à certains dirigeants d'EADS sont très graves" …. " nous devons faire preuve de retenue dans nos commentaires et respecter les procédures judiciaires", ….. "Dans un Etat de droit, on attend les conclusions de la justice avant de commenter la culpabilité de tel ou de tel autre, sinon on n'est pas dans un Etat de droit"……..

LE SENAT :

A la suite des déclarations du Premier Ministre, Le Président du Sénat Monsieur Christian Poncelet a annoncé que l a commission des Finances du Sénat procéderait « à une série d'auditions concernant cette affaire » …..

De son côté, Monsieur Jean Arthuis, Président de la Commission des Finances du Sénat a annoncé : "Nous avons décidé d'entendre un certain nombre de responsables afin de dissiper tous les soupçons",

Jeudi 4 Octobre 2007 – Madame Laurence Parisot, Présidente du MEDEF a fait connaitre son appréciation nuancée :

La présidente du Medef indignée a déclaré sur RTL qu'elle n'aurait que du "mépris" pour les dirigeants du groupe d'aéronautique s'ils étaient reconnus coupables de malversations. "C'est tout sauf des patrons", s'est-elle exclamée.

Vendredi 5 0ctobre - Les déclarations de Monsieur Thierry BRETON, ancien Ministre de l’Economie et des Finances -

« L’Etat a été « irréprochable »

Devant la commission des finances du Sénat sur les soupçons de délits d'initiés massifs au sein du groupe EADS, Thierry Breton a déclaré souhaiter : …"apporter toute la transparence sur le rôle de l'Etat, du Ministère des finances", qui a été "irréprochable dans cette affaire".

M. Breton a également déclaré qu'il avait fait part de sa "très grande réserve" en novembre 2005, craignant des "répercussions négatives vis-à-vis des clients, des fournisseurs, des marchés", quant les coprésidents des actionnaires privés, Manfred Bischoff (DaimlerChrysler) et Arnaud Lagardère (groupe Lagardère), lui avaient appris leur "intention éventuelle de céder conjointement une partie de leur participation" dans EADS.

"Les modalités de sortie de Lagardère (d'EADS) n'ont pas été portées à ma connaissance et encore moins à une quelconque approbation de ma part", a-t-il toutefois précisé, rappelant que l'Etat n'avait, de toute façon, pas la possibilité de s'opposer à la sortie de Lagardère en vertu du pacte d'actionnaires signé en 2000.

Quant au rôle de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), qui s'est portée acheteuse de 2,25 % des actions dans le cadre de la cession de Lagardère pour un montant de 600 millions d'euros, L’ancien Ministre de l’Economie et des Finances a expliqué que la CDC ne l'avait "pas prévenu" et qu'il avait appris cet achat par la presse. …. et …"Vraiment mécontent" de ce geste il a ajouté : … "Cela pouvait donner le sentiment à la partie allemande que nous voulions contourner l'esprit du pacte interdisant à la France de monter au-dessus de sa participation indirecte de 15 % dans le capital »

Monsieur Thierry BRETON a précisé qu'il n'avait été informé du nouveau retard de livraison de l'A380 que la veille de l'annonce officielle, le 13 juin. Ce retard dans le programme de l'A380, conjugué au manque d'informations d'EADS, est au centre de l'affaire financière.

Monsieur Thierry Breton a aussi précisé que la CDC rend compte au Parlement et non au ministère de l'économie, et il a assuré qu'il n'avait "pas donné la moindre consigne". "La commission de surveillance de la CDC, (du Parlement) ne s'est pas réunie pour approuver la cession avant qu'elle ait lieu, c'est trois semaines après que la commission en a été informée".

Vendredi 5 octobre - Confirmation de la Caisse des dépôts et consignations -

La Caisse des dépôts et consignations a confirmé avoir agi de façon "autonome" et sans instruction de la part de l'Etat lors de l'achat de 2,25% du capital d'EADS en mars 2006,en expliquant « qu'elle a agi dans cette opération en qualité d'investisseur de long terme, aux côtés d'autres institutions financières. » …. « que le prix d'achat des titres EADS, de 32,60 euros par action, était alors inférieur à l'estimation de nombreux analystes financiers et se situait en dessous des titres des principaux concurrents d'EADS, s'agissant des principaux ratios d'évaluation boursière ».La CDC a aussi précisé détenir désormais 1,33% du capital d'EADS.

La CDC a aussi déclaré qu'elle se joindrait à la procédure qui serait engagée à l'issue de l'enquête en cours menée par l'Autorité des marchés financiers (AMF) s'il apparaissait que des agissements aient pu lui nuire en tant qu'actionnaire. AP

Vendredi 5 octobre 2007

Interrogé par les journalistes au cours de son point de presse hebdomadaire, Monsieur David Martinon porte- parole de Monsieur Nicolas Sarkozy a annoncé que Le Président de la République (actuel) n'était pas au courant des difficultés d'Airbus lorsqu'il était ministre de l'Intérieur du gouvernement Villepin.

« La gauche, qui parle d'une "affaire d'Etat", a-t-il dit, reproche au gouvernement de l'époque de n'avoir rien fait et demande des explications à Nicolas Sarkozy » …

« Si les faits sont avérés, c'est très grave »

Monsieur David Martinon a jugé que l'audition de Thierry Breton vendredi par la commission des Finances du Sénat "va dans le bon sens" et « pour ce qui est des questions sur le rôle du gouvernement précédent, on ne peut que souhaiter que toutes les explications soient apportées » …. « Sur une affaire aussi importante, l'exigence de transparence est très forte » et pour le reste a renvoyé la presse sur le ministre de l'Economie Christine Lagarde et sur la Caisse des dépôts et consignations.

Il a précisé aussi n'avoir "pas connaissance" de la demande de l'Association des petits porteurs actifs (Appac) d'une intervention de Nicolas Sarkozy sur le sujet.

Samedi 6 Octobre 2007 - Sous toutes réserves, d’après différentes dépêches de presse : (extraits)

« La ministre de l'Economie et des Finances Christine Lagarde a ordonné vendredi 5 octobre une enquête interne sur l'action des services du ministère concernant EADS entre fin 2005 et juin 2006.

(la veille vendredi, l'actuel directeur général de l'APE, Bruno Bézard, avait reconnu que l'agence avait, dans une note du 20 janvier 2006, recommandé la cession d'une partie des actions de l'Etat, qui détient depuis la création d'EADS 15% du capital. Cette suggestion n'avait pas été suivie par le gouvernement)

……

Cette mission "devra se pencher notamment sur les conditions dans lesquelles l'APE (Agence des participations de l'Etat, NDLR) a exercé ses fonctions pendant cette période, ainsi que sur les relations entre les services du ministère de l'Economie et des Finances et la Caisse des Dépôts et Consignations" (CDC).

Ndlr : (La CDC a racheté une partie des actions vendues en avril 2006 par le groupe Lagardère, actionnaire français de référence d'EADS, ce qui aurait fait « plonger le titre » )

Vendredi 5 Octobre 2007 - BERLIN - Déclaration du Gouvernement Allemand -

Extrait de presse :

Selon le porte-parole du gouvernement allemand, Monsieur Thomas Steg dans sa déclaration à la presse :

« Le gouvernement allemand a déclaré qu'il n'avait pas connaissance d'éventuels délits d'initiés dans le cadre de la cession d'actions EADS avant l'annonce par Airbus, la filiale du groupe, de retards dans son programme A380.

"Nous n'avons aucunement connaissance que des institutions ou des individus soient impliqués. Nous n'avons pas non plus d'aperçu sur les documents d'enquête jusqu'à présent ni sur les conclusions des autorités françaises"

Il a ajouté que le gouvernement allemand ne commentait pas les enquêtes en cours.

Samedi 6 octobre 2007 - toujours selon certaines dépêches de presse :

« Le ministère des finances aurait bien eu connaissance du projet de rachat des titres EADS par la Caisse des dépôts (CDC) et l'aurait même approuvé, selon le quotidien Le Monde daté de dimanche, qui affirme détenir un procès verbal d'une réunion de la CDC de juillet 2006. »

……..

"Dans le cadre des dispositions prévues par le pacte d'actionnaires (d'EADS, ndlr), l'Etat a autorisé la Caisse des dépôts à procéder à cette acquisition" notifierait le procès-verbal d'une réunion de la commission de surveillance de la CDC en date du 12 juillet 2006, organe de contrôle de la CDC, cette commission réunit parlementaires et représentants de l'Etat.

……………………

« Le procès-verbal préciserait toutefois, que "l'Etat n'a à aucun moment demandé à la Caisse des dépôts de se porter acquéreur des titres concernés (...), la Caisse des dépôts a fait part de son intérêt pour l'opération sur la base de critères purement financiers (...) »

« Interrogé par Le Monde, M. Breton a souligné qu'il a "de lui même porté à l'attention du Parlement vendredi le procès verbal concerné". Il affirme qu'"il s'agit d'une erreur d'interprétation juridique. Certains pensent que l'Etat devait donner son aval à l'opération dans le cadre du pacte d'actionnaires d'EADS, ce qui est juridiquement faux".


Pour conclure, un rappel en vrac de « l’agitation » de la presse, des remous,des polémiques politiques et déclarations provoqués par cette nouvelle affaire :

La presse française :

- titre et émaille ses articles avec des expressions écrites très stylisées : « Coup dur …. " Affaire d'Etat ", ….. " Scandale " …. " Révoltant alors que des milliers d'emplois doivent être supprimés, …. Pose le "problème moral des stock-options"

- et accuse « Ils se sont rendus coupables d'un délit d'initiés massif »,… « L’Etat français connaissait la situation »… .. "Le ministère des Finances informé des difficultés à venir, a pourtant donné à l'époque son feu vert à la vente des actions détenues par Lagardère »

- et juge ce dossier "accablant pour les groupes Lagardère, DaimlerChrysler, actionnaires d'EADS, ainsi que pour les principaux dirigeants du groupe européen et de sa filiale Airbus"……

Les partis politique dénoncent et demandent : le PS dénonce une "nouvelle French connexion au plus haut niveau de l'Etat». Le PCF demande une commission d'enquête parlementaire.

Les syndicats en France évoquent : un "écœurement", une "colère», une "inquiétude" face au risque d'une "nouvelle déstabilisation". Le syndicat Allemand IG Metall demande que "l'affaire soit éclaircie rapidement" car « les responsables incriminés exercent encore des responsabilités »

Les réactions des victimes :

la victime présumée "si au cas ou" : La CDC insiste sur son rôle de victime présumée qui s'avèrerait si le délit d'initiés est prouvée et entendrait dans cette hypothèse porter plainte à double titre ( défaut d'information financières et techniques à son encontre et quelques 190 millions de pertes de capitaux dans cette affaire)

les vrais victimes :Les petits porteurs de l'APPAC ont indiqué qu'ils allaient exiger la démission des dirigeants mis en cause par l'AMF et qu'ils souhaitent l'annulation du pacte d'actionnaires liant l'Etat à Lagardère et Daimler.

Les réactions des présumés coupables :

Daimler se refuse à commenter alors que le groupe Lagardère annonce une action en justice contre un quotidien, pour obtenir "réparation" après des "accusations infondées"

Enfin pour terminer

- l’avis de Monsieur Louis Gallois

Au-dessus de tout soupçon d'initié, car arrivé à la Présidence du Groupe EADS en juillet 2006, Monsieur Gallois a déclaré qu'il n'y avait « rien de surprenant » à l'existence d'un rapport de l'AMF.

NDLR : on parle de vérité de La Palice lorsqu'une chose est tellement évidente qu'elle en est risible.

- et ses recommandations au personnel :

Enfin, pour noyer le poisson et diriger autrement son projecteur sur l'actualité , Monsieur Louis Gallois, a responsabilisé le personnel du groupe EADS (qui n'y peut mais dans toute les magouilles supposées ou vraies des hauts dirigeants) en les appelant à l'Union face à la crise médiatique autant que juridique, ouverte par les soupçons de délits d'initiés contre ses princiapaux cadres dirigeants", et pour mieux évacuer la question il s’est subitement prononcé par la suite contre la distribution de stocks options qu’il entend supprimer, pour les remplacer par des distributions d’actions et autres récompenses.

Un moyen comme un autre de rassurer et de soustraire ses hauts dirigeants, requins aux dents longues, à un éventuel assujettissement aux cotisations sociales sur leurs stocks option (dont le pouvoir étudie l’opportunité).

Pour le moins Monsieur Gallois ne perd pas de vue l’intérêt de ses chouchous les Cadres de hauts niveaux de son entreprise et les siens propres ; moralité : dans le monde du libéralisme sauvage on n’est jamais si bien servi que par soit- même.

Pour le plus , en ce qui nous concerne nous attendons de constater les succès commerciaux et financiers qu'il annonce pour son Groupe et pour l'A380.

L' image de l'EADS a reçu ces derniers jours de violentes attaques médiatiques "au vitriol" et il appartient en partie à Monsieur GAULOIS de panser ses blessures et de la redorer, un véritable challenge : au boulot !

Mon commentaire : Je sais qu’il y a des choses plus agréables à lire, mais je me suis efforcée en résumant chronologiquement l’ouverture de cette épineuse affaire, de ne pas me noyer dans la suite du concert cacophonique qui ne manquera pas de faire la une de ces quinzaines suivantes en auditions et enquêtes diverses, mais qui finira par prendre au fil du temps son rythme de croisière, comme l’affaire Clearstream dont le lent déroulement commence à m’ennuyer !

(je vais laisser passer un peu de temps et vous ferai part des rebondissements au prochain numéro)


La France, Bernie, Nicolas "La Fièvre du Rugby"









... ou "la nouvelle Fièvre de ce samedi soir"(quelquefois la fièvre annonce la coqueluche) ... faut pas "tousser" BERNIE, ce soir il faudra faire mouiller les maillots et votre costume pour remporter la Victoire et entrer dans la Gloire avant d'entrer dans le Gouvernement : Un beau challenge ! Vous allez mettre le paquet !

Par Lucienne Magalie PONS


Certains commentateurs en Europe prétendent que la France Entière est saisi de la fièvre du Rugby

Le Président SARKOZY était-il lui aussi saisi de la même fièvre lorsqu’il a déclaré lors de son récent voyage à Sofia devant les étudiants, en évoquant « son » intervention dans la libération par la Lybie des infirmières bulgares….. .

"Si j'avais attendu, aujourd'hui on parlerait encore de leur emprisonnement …. » …… « C'est vrai, les Allemands avaient bien travaillé. Barroso aussi, les Italiens, tout le monde ! » ….

…… « Mais à un certain moment, il faut quelqu'un pour mouiller le costume." ….. « Il faut jouer collectif, mais de temps en temps, il faut marquer un but. Mais les ballons dans la vie, il faut aller les chercher. Et moi, les ballons, on ne me les a jamais donnés, j'ai toujours été les chercher »

Mon commentaire : Monsieur Bernard Laporte, ce soir, alors que l’Equipe de France affrontera les redoutables Alls Blacks, en échange courtois de bon procédé, n’auriez vous pas un rôle à faire jouer dans votre équipe à notre super sportif Président ? Une première en quelque sorte, succès médiatique garanti !

D’après David Rayrat du Figaro, la France et Bernard Laporte ont besoin d’un coup d’éclat pour finir ce soir en Beauté face aux Alls Blaks et je rejoins sont point de vue.

Mais de grâce je vous en supplie Bernie soyez diplomate en vue de vos prochaines fonctions de notre Gouvernement, contentez vous de faire mouiller les maillots et surtout n’utilisez pas ce soir à l’adresse d’un public étranger la célèbre et inoubliable formule que vous aviez lancé à l’adresse du public du Stade de France en 2006 … » « … Bourgeois de m…. ! » Dans la bouche d’un futur membre du Gouvernement, ceci déclencherait un incident diplomatique qui entacherait la gloire d’une victoire souhaitée et qui reste à acquérir.

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05 octobre 2007

REPONSE A FOPADEK







Merci pour votre commentaire sous l'article "Gâteau aux noix"

Tout de même il ne faut pas pousser Grand Mère PN dans les orties ! La mouna est le gâteau traditionnel de Pâques et je me proposais en cheminant à mon pas de ne publier sa recette qu'après les Rameaux.

Vous me demandez la recette de la Mouna Oranaise je suppose, à moins que ne soit celle de l'Algéroise, de la Bônoise ou Constantinoise ? Avec votre accent vous devez l'avoir déjà cette recette non ?

Bon, pour vous être agréable, d'ici quelques jours la recette de l'Algéroise figurera sur mon blog ! le temps de la retrouver. Elle ne représentera pas avec exactitude la recette ancienne traditionnelle des anciens espagnols d'Oran qui au début de la conquête et après devenus Français "comme Nouzôtres" se réunissaient sur la colline de la "Mona" au dessus d'Oran ( d'ou le dérivé Mouna) pour déguster après la messe ce fameux gâteau au parfum de fleurs d'oranger. Ma recette actuelle qui n'a pas résisté au rapatriement, plus moderne, moins élaborée, m'a été transmise par une de mes amies qui l'avait reçue d'une de ses amies et ainsi de suite, de fil en aiguille, mais je peux vous assurer qu'en prenant soin de l'exécuter au mieux, le résultat est acceptable !

En attendant please reportez vous, si ce n'est déjà fait, aux archives du mois d'août de mon présent blog et vous aurez un aperçu des mes convictions sur la question de "nouzôtres" - Malheureusement en dépit de mon ascendance de 6 générations de défricheurs de marais et bâtisseurs de la Mitidja, même "la- bas" je n'ai jamais eu l'accent ! mais j'ai les recettes et la répartie! En attendant cordialement et faut pas dek !

5 octobre 2007

Mon Baromètre indique une Baisse de confiance !




Mon Baromètre personnel d'opinion, que j'ai baptisé OPG "Opinion Publique Privée" indique depuis un certain temps déjà l'accentuation d' UNE BAISSE DE CONFIANCE qui chute de jour en jour , opinion confirmée par mes "sondés": un vigilant réseau de nombreux amis et connaissances de tous sexes , jeunes et moins jeunes, composant un panel de différentes catégories sociales ( salariés de toutes catégories, retraités chômeurs, Rmistes, sdf , commerçants de mon quartiers etc.... ( à noter que depuis que je suis en retraite (13 ans déjà) je n'ai plus dans mon panel de représentants des grands groupes industriels et financiers).

Soucieuse, comme à mon habitude , contrairement à un chanteur connu, de ne pas "allumer le feu" avant qu'une opinion ne se manifeste au grand jour par la voix des organes officiels, je me taisais en serrant mes freins, peut être un peu moins efficaces que ceux des "Vélib", pour contenir cet élan incorrigible qui me pousse parfois à jouer les cassandres.

Mais la très officielle INSEE vient de confirmer indirectement les résultats de mon OPG (dont elle ignore l'existence bien entendu) en publiant les résultats résumés de son Indicateur d'opinion et par conséquent déliée de ma réserve, je suis à même d'ajouter son "grain de sel" pour assaisonner les résultats de mon "OPG".

Les médias "presses-audiovisuels-économistes" au vu des résultats Insee sur la question ont unanimement retenu que :

- Le moral des ménages français a nettement baissé en septembre avec une chute de 6 points, l'indicateur qui le mesure s'établissant à -21 contre -15 en juillet, en données corrigées des variations saisonnières ( ndlr :l'Insee n'a pas communiqué de chiffres en août)

- une baisse notable de l'opinion des ménages sur les perspectives d'évolution du niveau de vie en France se dégrade fortement (-26 contre -11 en juillet).

- l'opinion sur l'évolution passée du niveau de vie se détériore également(-50 contre -46) et le solde sur l'évolution passée de la situation financière évolue peu.

- les ménages sont pessimistes sur leur situation financière future. L'opportunité de faire des achats importants passe de -3 à -8 entre juillet et septembre.

- l'opinion des ménages concernant l'évolution du chômage se dégrade très nettement, précise l'Insee. Ils sont également plus pessimistes à propos de leur capacité future à épargner.

- leur sentiment concernant l'inflation passée et future se détériore sensiblement, comme en juillet.

En conclusion générale :

- une baisse de confiance des ménages qui s'analyse en inquiétudes sur le pouvoir d'achat, inquiétudes sur l'aggravation du chômage, pessimismes sur les perspectives d'évolution du niveau de vie.

mon commentaire : Ces sentiments qui peu à peu s'installaient dans l'opinion, ont été momentanément masqués en été par l'euphorie des vacances, mais ils ont ressurgis en force à la rentrée toujours coûteuse ( frais de rentrée scolaires, impôts à prévoir) et avec sur les étiquettes des prix en hausse.
Quand le panier des ménages ne peut plus se remplir qu'à moitié et que son portefeuille se trouve vide avant la fin du mois, quand le Pouvoir lance dans des shows successifs et à répétition des réformes dans tous les azimuts pour accréditer sa politique de Rupture et met sous le boisseau la question du pouvoir d'achat et de l'augmentation des salaires, ça commence à devenir "chaud" et les réactions n'en doutons pas se faire attendre.

Si l'on ajoute que la croissance est "en berne" malgré le Jogging effrené des membres du Pouvoirs pour la rattraper et la booster au derrière, le tableau est complet !

J'ose espérer de meilleures nouvelles pour remonter le moral de la FRANCE ! En attendant "tout va très bien", Madame la Marquise !

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Le Point sur les STOCKS OPTION

Rappel de la question :

Le rapport annuel de la Cour des comptes sur la Sécurité sociale est pour une part consacré aux mécanismes d'intéressement (stock-options, participation, indemnités de départ, etc.), souvent exonérés de cotisations sociales, qui réduisent l'assiette des prélèvements sociaux.

Ces exonérations ont occasionné un manque à gagner d'environ 6 à 8,3 milliards d'euros de recettes à la Sécurité sociale en 2005, dont 3 milliards pour les seules stock-options, selon le dernier rapport de la Cour des comptes.

A maintes reprises, l’opposition et les syndicats ont demandé au gouvernement de soumettre les stock-options aux cotisations sociales, sans être entendus (pratique de «l’oreille de bois » assez répandue dans le monde du Pouvoir sur les questions épineuses !)

Miracle ! Cette « oreille de bois » s’est mise soudain à entendre la voix grave de basse de Monsieur Philippe SEGUIN qui doit savoir certainement que lorsqu’on s’adresse à un « mal entendant » il faut baisser le ton, ce qui est scientifiquement prouvé

Evolution politique et économique de la question de la Taxation des stocks option :

Le 18 septembre : Monsieur Philippe Séguin, Président de la Cour des comptes, a préconisé que ces exonérations disparaissent à l'avenir

. (L’opposition et les syndicats avaient aussi demandés à maintes reprises au gouvernement de soumettre les stock-options aux cotisations sociales.)

(Madame PARISOT à cette occasion avait déclaré que la Cour des comptes et son Président n’étaient pas dans « leur rôle » pour faire des propositions sur la taxation des stocks option.)

Le 1 octobre : Monsieur FILLON rejoint l’opinion de Monsieur SEGUIN :

Le Premier ministre français a estimé le 1 octobre matin sur RTL pertinent « de taxer les stocks options » et rejoint ainsi la proposition du 18 septembre de Philippe Séguin, président de la Cour des comptes , et il a précisé :"Mais je pense personnellement que tous les revenus devraient participer au financement de la protection sociale pour laquelle j'ai confié au Conseil économique et social la mission de réfléchir et de donner un avis sur l'élargissement de l'assiette des cotisations sociales"

Le 30 septembre Monsieur Eric WOERTH, Ministre du Budget, emboitant le pas à Monsieur FILLON, s’est dit favorable à une réflexion sur la taxation des stock-options. "Je suis favorable à une réflexion sur la taxation des stocks option parce que « les stock-options sont en réalité des revenus extra-salariaux", a déclaré Eric Woerth dimanche 30 septembre.»Il y a aussi les distributions gratuites d'actions, il y a d'autres revenus extra-salariaux", a-t-il précisé («grand rendez-vous » Europe 1-Le Parisien-TV5 Monde. )

Le 3 octobre : Lors de la réception du Mercredi 3 octobre à l’Elysées des parlementaires UMP, le président Nicolas Sarkozy a laissé entendre au passage au cours de son intervention que la fiscalité sur les stock-options pourraient être réformée pour contribuer au financement de la protection sociale.

"La réforme, pour moi, ce n'est pas que la réforme des régimes spéciaux (de retraite), c'est aussi une certaine contribution des stocks options au financement de la protection sociale", a déclaré Nicolas Sarkozy.

Dont acte !

Mon commentaire : espérons que ces propositions, réflexions et annonces ne resteront pas lettre morte et ne tomberont pas dans le caveau des oubliettes et promesses non tenues ! Qu’en pense la Présidente du MEDEF, va-t-elle encore oser prétendre comme elle l’a fait pour Monsieur SEGUIN que les Ministres et Le Président sont sortis de leur rôle respectif ?

Au passage signalons que les réflexions et propositions sur les stocks option ne sont pas du domaine réservé du MEDEF et que nos Ministres et notre Président ne sont pas à notre connaissance les Ministres et le Président du MEDEFF mais de l’ETAT FRANÇAIS, ce que Madame Parisot a parfois tendance à oublier !

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04 octobre 2007

Monsieur CHEREQUE a du BON SENS !


François CHEREQUE , Secrétaire général de la CFDT

sa récente mise en garde à l'adresse du Pouvoir :

"SI ON ME CHERCHE ON ME TROUVERA"!




(auteur de l'article : lucienne magalie PONS)

Monsieur CHEREQUE a du bon sens et ne se fait pas d’illusions.Il sait qu'il devra jouer serré ! Secrétaire Général de la CFDT, il dénonce souvent les annonces alarmistes du pouvoir qui tendent à installer un climat d'inquiétudes sociales pour faire passer des mesures de rigueur.

J’ai choisi de citer les réactions et les déclarations de la CFDT en la personne de Monsieur CHEREQUE, face à un Pouvoir qui entend imposer unilatéralement des mesures sociales et mettre les syndicats en difficulté, en les pressant au pas de course à accepter des décisions gouvernementales, que certains considèrent comme dictatoriales, déjà pratiquement décidées et ficelées.

Sur la question des retraites du Régime général : la CFDT a dénoncé par la voix de son secrétaire général, François Chérèque, « une provocation » :

Rappel des faits : Au cours du mois septembre, François Fillon a appelé à redéfinir le dispositif sur les "carrières longues".

Ce dispositif est à l'origine de l'accord du syndicat sur la réforme des retraites en 2003. (Cette disposition, de la loi de 2003, permet aux salariés ayant commencé à travailler entre 14 et 16 ans de partir en retraite avant l'âge légal de 60 ans.)

D’après Monsieur FILLION : … "Le coût de cette mesure est important, puisqu'il explique presque la moitié du déficit du régime général constaté en 2007", qui devrait s'élever à environ 4,6 milliards d'euros, contre 1,9 md EUR en 2006. Toujours .d’après M. Fillon, le "rendez-vous" de 2008 sur les retraites doit conduire à une "révision" de ce dispositif. « Sans doute y a-t-il des ajustements à faire pour mieux cadrer cette procédure »notant que "derrière ce coût, il y a un geste d'authentique justice sociale"

Les explications à double sens de Monsieur FILLON n'ont pas calmé la colère de la CFDT qui a dénoncé par la voix de son secrétaire général, François Chérèque, ce qu’elle considère comme une « Provocation »

"Que se passe-t-il au gouvernement ? Nicolas Sarkozy nous fait des gentillesses pour nous amadouer, et le Premier ministre durcit le ton", a poursuivi Monsieur CHEREQUE, qui avait accepté le "compromis" de 2003 en raison de la mise en place de ce dispositif : « Soit, ils sont d'accord entre eux, et il faut qu'ils fassent très attention, soit ils sont en désaccord et ils doivent mettre de l'ordre dans la maison", a prévenu M. Chérèque, pour qui "il n'est pas question de remettre en cause" ce dispositif.

(Le coût de cette mesure, sous-estimé en 2003, est pourtant régulièrement pointé par la Commission des comptes de la Sécurité sociale (CCSS) et la Cour des comptes. La présidente (CFE-CGC) de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav), Danièle Karniewicz ,a estimé qu'il est "légitime de poser la question d'un réajustement des durées d'activité, en fonction de l'âge auquel les salariés ont commencé à travailler". Elle a en vue le mode d'attestation - jugé trop laxiste - prouvant qu'un assuré peut prétendre au dispositif "carrières longues".)

La CFDT de plus n’a pas apprécié les déclarations de M. Fillon laissant supposer qu'un allongement de la durée de cotisation de 40 à 41 ans entre 2009 et 2012 était d'ores et déjà "acté".

Monsieur CHEREQUE a donc justement souligné …"Le chef du gouvernement est en train de transgresser sa propre loi puisque l'augmentation de la durée de cotisation à 41 ans doit faire l'objet d'un examen par le Conseil d'orientation des retraites, avant que le gouvernement et le Parlement ne la transcrivent éventuellement dans un décret".

Ndlr : En effet, l'article 5 de la loi de 2003 stipule en fait qu'"à compter de 2009, la durée d'assurance pour bénéficier d'une pension de retraite au taux plein" est majorée "d'un trimestre par année pour atteindre 41 annuités en 2012", sauf si (...) un décret pris après avis, rendus publics, de la Commission de garantie des retraites et du Conseil d'orientation des retraites ajuste le calendrier.

Sur le pouvoir d'achat :

Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque, Secrétaire général de la CFDT, en matière de croissance et de "cadeaux fiscaux" renvoie le gouvernement à ses responsabilités :

…. "La seule façon d'augmenter le pouvoir d'achat est de créer de la croissance. Le gouvernement a préféré des cadeaux fiscaux à un investissement sur la recherche, l'innovation, la formation. C'est une erreur de stratégie"…….

Il expose qu’« une entreprise "n'a pas intérêt à augmenter les bas salaires parce qu'elle perd les aides" et il propose de "sortir de ce cercle vicieux", tout en constatant que la question est plus large ….. « ….. pour donner du pouvoir d'achat, il faut aussi s'attaquer aux problèmes du logement, de la protection sociale complémentaire et du transport" … « il faut oser prendre des mesures de blocage des prix des loyers »

Sur les 35 heures : en rappelant que sur lesquelles "beaucoup d'assouplissements existent", Monsieur CHEREQUE déclare que la dénonciation systématique de cette disposition "masque l'échec du travailler plus pour gagner plus car on a oublié que, pour augmenter le volume horaire dans notre pays, il faut d'abord relancer la production".

Sur la détaxation des heures supplémentaires : qui entrera en vigueur le 1er octobre, il rappelle que "la majorité des salariés est exclue de ce nouveau dispositif: « ….. Les temps partiels imposés, les salariés qui ont un temps de travail annualisé ou sont au forfait jour".

"Aujourd'hui, beaucoup d'entreprises commencent à nous dire que les heures sup ne sont pas si rentables financièrement et qu'elles vont désorganiser le travail"

Ndlr : syndiquée ou pas c’est ce que la majorité des salariés pense, avec en plus la crainte de voir les entreprises licencier du personnel ou ne pas remplacer les partants en imposant des heures supplémentaires au restants, ce qui aggraverait le chômage –

Mon commentaire : Il est certain que La CFDT, son Secrétaire Général Monsieur CHEREQUE et généralement tous les Syndicats ont actuellement du pain sur la "planche sociale" à pétrir et doivent garder aiguisée toute leur vigilance pour défendre les intérêts salariaux et sociaux des salariés Ils ont aussi à dénoncer, pour le porter à la connaissance du public, lorsque le cas se présente, du « non-respect » par le Pouvoir des procédures qui ont été prévues pour modifier telles ou telles dispositions, en vue d'en imposer d'autres "en douce" ( in the baba" dans le langage vulgaire) sans concertation préalable avec les partenaires sociaux.

avertissement : les publicités figurant sur mon blog sont publiées directement par mon hébergeur de site Google blogger et ne présument en rien parfois de mes choix et opinions.

LE MEPRIS DES LOUPS POUR LES AGNEAUX











(écrit par lucienne magalie Pons)

J'ai récemment publié dans le présent blog un article intitulé Idolâtrie et Déni d'impuissance (à rechercher dans le titre Septembre du blog) par lequel j'attirais l'attention sur l'indifférence d'une partie de la population à l'encontre des défavorisés SdF
Désirant porter ma réflexion à la connaissance des politiques et personnalités du monde social et artistique qui claironnent souvent sur ces questions en public ou par presse et sur nos écrans TV, je leur ai envoyé il y a quelques jours par e mail mon article : aucun ne s'est donné la peine de me répondre ( y compris Monsieur Augustin LEGRAND, "don Quichotte" des temps moderne )

Ceci me conforte dans l'opinion que j'ai pu constater à maintes reprises qu'il y a une FRANCE D'EN HAUT,
- composée d'individus (LES LOUPS) regroupés en diverses "intelligentsia" politique, sociale, financière, religieuse, associative, culturelle, artistique , philosophique, littéraire, journalistique, , audiovisuelle, tous peoples et VIP de luxe et chacun en son genre loup déguisé en agneau -

qui ne communique à l'adresse d'une FRANCE D'EN BAS (LES AGNEAUX) que par l'intermédiaire d'une presse et d'un audio visuel qui leur est prioritairement ouvert, acquis, et principalement asservi, mais qui ne daigne pas répondre individuellement à un individu isolé, sauf à inonder sa boîte aux lettres de publicité diverses et de demandes d'aides caritatives ou d'appel aux votes.

Je vous invite à ne répondre qu'à bon escient à ces solliciteurs divers , après avoir pu juger des résultats de leurs actions, et en ce qui concerne les SdF isolés je vous invite à les aider directement chacun selon vos moyens ( nourriture, vêtements, aide administrative ou morale ) et pour que ce problème ne soit pas atermoyé par le Pouvoir je vous invite à "assiéger " périodiquement, dans leur luxueuse ou relativement modeste permanence, vos élus locaux en leur demandant de faire une pression constante sur le pouvoir, afin que des solutions et structures à dimension morale et matérielles vraiment humaines soient mises très vite en place pour les SdF, au-delà des discours dithyrambiques et sociaux des politiques et consorts qui en font leur morceau de bravoure pour la forme ET POUR LA FORME SEULEMENT, hélas.

Je dénonce ici le Mépris et le silence des LOUPS de la FRANCE D'EN HAUT à l'encontre des AGNEAUX de la FRANCE D'EN BAS !

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03 octobre 2007

Le "Livre Blanc" de la Fonction Publique






Après le "Livre Blanc" dont les pages restent à écrire, un Statut ou une Loi pour la Fonction Publique ? Vaste débat en perspective !

L’ouverture du débat :

Le Secrétaire d'Etat à la Fonction publique André SANTINI a déclaré "Nous lançons un appel à toutes les contributions autour d'une question simple « quelle fonction publique pour demain », tout en rappelant qu'un "livre blanc" fixerait ensuite les grandes orientations.

"C'est ce statut qu'il nous faut respecter, approfondir, refonder", a appuyé le ministre du Budget et de la Fonction publique Eric WOERTH, qui précédemment s’était prononcé pour une loi le réformant.

Une conférence permanente et un site internet (www.ensemblefonctionpublique.org) doivent permettre aux usagers, syndicats, employeurs, personnalités qualifiées, et agents d'exposer leur conception du service public.

La colère des Syndicats :

La semaine dernière, huit fédérations de fonctionnaires (CGT, CFDT, FSU, FO, CFTC, CFE-CGC, Unsa) ont « claqué » la porte lors d'une réunion sur les heures supplémentaires, déplorant le manque de concertation du gouvernement.

Elles envisagent de se réunir pour s'entendre sur une action commune ; la CGT, et FSU et Solidaires sont prêts à appeler à une grève, les autres syndicats pour le moment sont plus réservés préférant se donner du temps pour se concerter.

L’ouverture du débat suffira-t-elle à calmer la « colère » des syndicats, qui regrettent l’absence de négociations salariales en 2007 et sont contre les 22 900 suppressions de postes ?

ma conclusion : Ca promet "grave", pour employer une expression "à la mode" !

02 octobre 2007

L'URGENCE NATIONALE de François FILLON !


Permettez moi de vous présenter les "artisans" de l'Urgence Nationale :

Monsieur François FILLON, Monsieur André SANTINI,
Monsieur Eric WOERTH



Revue de Presse de lucienne Magalie PONS sur
"L’ urgence nationale" de Monsieur FILLON"

Alors que certains syndicats envisagent d’appeler à la grève, "Ma conviction est nette, la rénovation de notre fonction publique est une urgence nationale", a déclaré le Premier ministre, en ouverture de la conférence sur les valeurs et les missions de la fonction publique, prélude à un débat national ouvert à tous, jusqu'au mois d'avril 2008.

Il prévient contre des "décalages" par rapport aux valeurs des 5,2 millions d'agents de la fonction publique.

"Nous sommes en décalage quand d'un côté, la Nation fait de la fonction publique son premier poste de dépenses et, de l'autre les agents ont le sentiment d'être mal-aimés et insuffisamment valorisés par la société", devant des fonctionnaires, représentants de l'Etat-employeur et Syndicalistes.

Se faisant comme habituellement l'écho de Monsieur Nicolas Sarkozy, François Fillon a renouvelé l’appel à une "révolution culturelle", qui permette aux nouveaux entrants de "choisir entre le statut de fonctionnaire et un contrat de gré à gré".

"C'est ce statut qu'il nous faut respecter, approfondir, refonder", a appuyé en deuxième écho le ministre du Budget et de la Fonction publique Eric Woerth, qui s'était déjà prononcé pour une loi le réformant.

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Les prolongements :

Plusieurs syndicalistes se sont inquiétés de l'introduction de méthodes du secteur privé dans la Fonction publique.

"On ne souhaite pas que l'usager-citoyen devienne un client", a déclaré Gérard Noguès (FO)

Jean-Marc Canon (CGT) a regretté que "les termes de rentabilité, productivité, performances" reviennent "plusieurs fois dans le débat", dénonçant une "volonté d'introduire des normes privées".

Rappel des réactions syndicales suite au discours de Monsieur Sarkozy sur la "Révolution culturelle" de la Fonction Publique"
( extrait de presse) :

Rappel :19 Septembre :Les syndicats dénoncent une "disparition programmée" du statut de la fonction publique

Les réformes de la fonction publique annoncées, mercredi 19 septembre, par Nicolas Sarkozy à Nantes ont suscité de vives réactions de la part des syndicats de la fonction publique.

Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, parle d'un discours "très rétrograde qui ne contient aucun des vrais leviers pour la réforme", notamment la formation, "parent pauvre" de l'allocution qui n'a été citée qu'une fois. "Il va falloir qu'on mobilise et il faudra débattre de la question de la grève (...). Je ressens beaucoup de mécontentement. Cela va à l'encontre de tout ce qu'on pouvait souhaiter pour la fonction publique", a-t-il ajouté.

A l'UNSA Education, on estime que les annonces de Nicolas Sarkozy s'apparentent à une disparition "programmée" et à la création d'une "nouvelle fonction publique à deux vitesses".

Pour Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de Force ouvrière, "on rentre dans un système qui est une amorce de privatisation de la fonction publique". "On a franchi un cran supplémentaire très fort dans l'attaque frontale contre la fonction publique, et pour la CGT il y a là un casus belli", a déclaré Jean-Marc Canon, de la CGT-Fonctionnaires.

UNE STRATÉGIE COMMUNE

La rédaction est plus mesurée du côté de la CFDT. Pour Eric Fritsch, de la CFDT-Fonctionnaires, le président de la République «prend soin de ne pas agresser les fonctionnaires mais on a à la fois du chaud et du froid dans les annonces". "On n'a pas de tabou sur la situation des salariés. Ce qu'il faut c'est préserver l'intérêt des personnels, il ne faudrait pas qu'on bascule vers la privatisation", ajoute-t-il.

Les huit fédérations syndicales de la fonction publique ont prévu de se retrouver vendredi pour arrêter une stratégie commune, juste après une réunion avec le ministre Eric Woerth, au sujet des conférences sociales sur la fonction publique qui s'ouvrent au mois d'octobre.

Les partis de gauche ont également dénoncé les déclarations du président de la République. Pour Christian Martin, secrétaire national du Parti socialiste à la fonction publique, les propositions de Nicolas Sarkozy équivalent au "démantèlement progressif du statut de la fonction publique". Au Parti communiste, on dénonce "une frénésie liquidatrice".

ndlr : certains syndicats de la fonction publiques se sont prononcés pour une grève, d'autres se concertent pour en décider ou non ( attendre et voir !)

Ce que disent les sondages :

Ipsos : 94% des fonctionnaires sont "fiers de leur métier"

77% "comprennent la nécessité du changement dans l'administration"

52% seulement sont "optimistes" quant à leur avenir professionnel

Sofres : 2/3 des Français jugent "urgent de réformer la fonction publique"

et les 3/4 d'entre eux ont "une bonne opinion" des fonctionnaires


Mes sondages "a contrario" :

6 % des Fonctionnaires ne sont pas fiers de leur métier ("profil bas" ou "dissimulation" du genre "pour vivre heureux vivons cachés " ? )
23 % ne comprennent pas la nécessité d'un changement dans l'administration (leur devise :
"pouvu que ca dure" avec un certain accent )
1/3 des Français ne jugent pas urgent de réformer la Fonction publique (ils ont en vue des questions sociétales plus urgentes à régler, justement ! )
1/4 des Français n' ont pas une bonne opinion des Fonctionnaires

mon opinion personnelle : la stabilité du statut des fonctionnaires désole les salariés du secteur privé soumis aux fluctuations écoomiques et souvent aux licenciements abusifs, ce qui les rend parfois ingrats envers les fonctionnaires , je n'irai pas jusqu'à dire injustes et jaloux. La mauvaise réputation des fonctionnaires est surfaite, en ma qualité d'usager des services publics je suis dans l'ensemble satisfaite, à part quelques petites impatiences égoïstes en attente devant certains guichets publics , vite réprimées par esprit patriotique (tiens un mot oublié ! ) et quand je me dis que je ne suis pas la seule, l'unique, l'irremplacable à servir dans une prétendue urgence qui bien souvent ne se justifie que par un trop plein de mauvaise humeur à déverser sur le dos du premier venu. Or qu'on se le dise un Fonctionnaire Français depuis Napoléon n'est pas un premier venu , à lui seul il est la Fonction publique toute entière , composante indissociable de l'Etat francais et en tant que tel inviolable, intouchable, et respectable par tous les Français et les étrangers installés ou de passage chez nous, y compris par les membres du Pouvoirs en place actuellement. Qu'on se le dise ! Les Gouvernements passent et trépassent, la Fonction Publique demeure ! J'ajouterai que je n'ai jamais été fonctionnaire sauf une très ancienne période d'un an et quelques mois dans une lointaine contrée anciennement "colonisée"; j'ai quitté cette fonction modeste de rédactrice pendant un court temps pour m'occuper des mes jeunes bébés, j'ai ressurgie ensuite principalement dans le secteur privé où régnent en entreprises la "loi de la jungle".J'ai ainsi pu faire la différence entre l'atmosphère feutrée de l'administration et la courtoisie de ses membres, et les mauvaises conditions de travail qui se sont instaurés de plus en plus dans le secteur privé, prétentions des chefs et des sous-chefs à un commandement qui se rapprochent du harcèlement moral, sournoiserie de certains collègues , j'en passe et des meilleures. Mais ne vous inquiétez pas j'avais du répondant !

Actuellement la Révolution Culturelle de la Fonction Publique proposée par le Pouvoir risque de faire basculer la Fonction publique dans un climat de tension comparable à celui du secteur privé c'est à mon sens regrettable. Introduire dans le Fonction publique un choix à l'embauche entre le concours et le contrat de droit privé (agent contractuel) c'est introduire dans le cénacle deux catégories de personnels qui n'ont pas les mêmes objectifs de carrière, les uns misent sur la stabilité de la fonction , les autres sur une durée compatibles à leurs intérêts personnels, d'ou des entrées et des sorties, qui mettront en péril la continuité, l'organisation et la compétence des services.Enfin du point de vue mentalité un fonctionnaire au service de l'Etat est UN conservateur des méthodes et usages administratifs quitte à les faire évoluer dans le bon sens du terme, alors que les contractuels sont plûtot individualistes et moins impliqués dans l'avenir de l'administration, pour le fonctionnaire c'est une fonction, pour le contractuel de droit privé introduit dans l'administration c'est un job comme un autre.



Le Catéchisme du Pouvoir











Moulins à Prières ou Moulin à vent ?


Le catéchisme du Pouvoir
(Table des prières)


L'omniprésence médiatique permanente
La rupture
la Croissance
Travailler plus pour gagner plus
Le nouveau Contrat Social
Les Réformes au pas de course
La Révolution culturelle
L'Efficacité
Le mérite
La mobilité
Le Budget 2008
Le discours " chaud et froid"
La Faillite
La Rigueur
L'intervention tous azimuths
Mettre le "paquet"

ndlr: résultat une agitation permanente qui tourne sur elle même pour masquer une croissance en berne

01 octobre 2007

APPEL A LA REVOLUTION CULTURELLE !






Appel à la Révolution Culturelle dans la fonction publique du Mercredi 19 septembre 2007

A la suite de la présentation d'un "nouveau contrat social" pour la France, mardi 18 septembre notre hyper mobile Président a appelé les fonctionnaires à une « Révolution culturelle » mercredi 19 septembre à Nantes.


Sous l’autorité de Monsieur Fillon, Messieurs Eric Woerth et André Santini, seront les responsables d’études et de propositions de ce chantier dénommé « service public 2001 » qui devrait aboutir à l'issue du mandat présidentiel à "un nouveau pacte entre fonctionnaires et citoyens".

A l’ordre du jour de ce chantier :

- le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partants à la retraite (Le président à prévenu que pour 2008 l’Etat s’en est tenu au non remplacement d’un fonctionnaire sur trois et qu’il faudra aller plus loin. « Nous irons plus loin » a-t-il insisté ;

Ndlr : Si on va plus loin que 1 sur 2 ** jusqu'ou Monsieur le Président ? Envisageriez vous pour faire tourner la machine de l’état de privatiser tous les services publics, tous les Ministères ce qui permettrait au Président ou à son successeur et au Gouvernement de subsister seuls seul à la tête de l’Etat ? Est-ce bien raisonnable ? en ma modeste qualité d’ancienne élève de divers établissements d’enseignements primaires et supérieurs, et non encore affligée de la maladie d’ALZHEIMER, je calcule qu’ "aller plus loin" de la suppression d’1 fonctionnaire sur 2 c’est en supprimer 2 sur 2, et sur cette lancée c’est à la longue aboutir à une baisse considérable des effectifs . Il est facile, si l’on supprime 2 sur 2 fonctionnaires au-delà de 2008, de promettre au presque 0 restant une hausse des rémunérations. ( bien sur j'exagère un peu pour le plaisir, mais tout de même !)

Pour réaliser le souhait exprimé du Président d’une fonction publique moins nombreuse, mieux payée avec de meilleures perspectives de carrière, il faudrait à mon sens s’en tenir à ne pas remplacer 1 sur 2 partants ce qui garantirait au moins le maintient d’un certains nombre de fonctionnaires en place, rescapés d’une coupe radicale, aptes à réclamer l’exécution des promesses actuelles. Je doute fort que les "nouveaux entrants" osent le faire ! Pour Eric Fritsch, de la CFDT-Fonctionnaires, ".... on a à la fois du chaud et du froid dans les annonces". "On n'a pas de tabou sur la situation des salariés. Ce qu'il faut c'est préserver l'intérêt des personnels, il ne faudrait pas qu'on bascule vers la privatisation"


Autres réformes envisagées par le Pouvoir :

"Réorganisation territoriale de l'Etat" :

- en priorité la réforme de la carte hospitalière,

- la réforme de la carte judiciaire


Dans un même ordre d’idée le Président dénonce « une gestion cloisonnée » et veut inciter les fonctionnaires à plus de mobilité. Souhaitant se placer en opposition à "notre gestion par corps, à notre gestion cloisonnée", M. Sarkozy a demandé la mise en place d’un "droit à la mobilité reconnu pour chaque fonctionnaire de France". Et dans la foulée une intensification de l'individualisation des carrières, l'accès à la formation continue.

Pour les nouveaux entrants ils pourraient être autorisés à choisir "entre le statut de fonctionnaire ou un contrat de droit privé négocié de gré à gré".

D’après le Président : "Cela donnerait de la souplesse et du sang neuf».

Tout en développant sa volonté d’économie, il plaide pour la prise en compte de la rémunération des agents, pour « un devoir d’efficacité » pour un plan de lutte contre la fraude dans chaque administration , une réforme des concours d’accès dont les épreuves seraient, d’après lui, peu en rapport avec les compétences demandées

Enfin, formulant autrement son slogan habituel pour inciter aux Heures supplémentaires, si chères à son cœur il a précisé : "Dans la fonction publique aussi, on doit gagner plus quand on travaille plus", en évoquant la possibilité d'étendre la loi sur les heures supplémentaires aux fonctionnaires.

Ndlr - après ces premières annonces j’entrevois le profil du futur Fonctionnaire idéal :


Compétences : correspondant à la demande à compléter par l’accès à la Formation Continue

Statut : au choix, sous réserve d’autorisation, soit Fonctionnaire statutaire (issu d’un concours d’accès réformé) soit Contractuel sous contrat de droit privé

Qualité requises : adepte de la méritocratie, mobile, efficace, individualiste, acceptant de travailler plus pour gagner plus

Ma conclusion : après le dégraissage, une fonction publique à minima, sauf à « à travailler plus pour gagner plus » ! Une révolution culturelle qui fera du bruit dans le Landerneau des Syndicats de la fonction publique : attendons leurs réactions !

Gâteau aux noix(recette provenant du Site 1001 délices)


Gâteau aux noix


Pour 6 personnes :
Préparation : 10 min
Cuisson : 45 min



Ingrédients :


100 g de farine
125 g de beurre
4 œufs
300 g de sucre
250 g de cerneaux de noix
1 c. à s. de rhum
un peu de sucre glace

Préparation :


Préchauffer le four Th. 6 (180°).
Mélanger le beurre préalablement fondu avec la farine, le sucre et les jaunes d'œufs. Piler les noix et les ajouter à la préparation.

Battre les blancs en neige très ferme et les incorporer très délicatement au mélange. Ajouter enfin le rhum. Verser dans un moule à manqué beurré et fariné. Cuire environ 45 min.
Démouler sur un plat de service et saupoudrer de sucre glace. Bon appétit ! !

Ps : Servie tiède avec une crème anglaise maison, c'est un délice ! (en cliquant sur "creme anglaise" vous retrouverez le site 1001 délices , et ses délicieuses recettes.


QUELQUES FRUITS D'AUTOMNE



(imagesd'archives)



Noix, noisettes, Raisins, Poires, Pommes, oranges, mandarines, figues, prunes et bien d'autres encore, c'est le moment de faire des confitures !

LES SIGNES D'OCTOBRE


LA BALANCE - 24 septembre - 23 Octobre : signe d'air - les natifs de la balance sont intellectuels, réfléchis, communicatifs, fidèles en amitié et en amour.

leur point faible : hypersensibles

Le Scorpion 24 octobre - 22 novembre : signe d'eau - les natifs du scorpion sont compatissants, patients, déterminés, et dissimulent leur fierté sous un sourire aimable.

Leur point faible : incrédules et parfois cyniques

source : mes observations personnelles

Pierre d'Octobre



La pierre d'octobre est l'Opale, aux reflets laiteux quelquefois irisés, symbole de mystère et de secret

JOLI MOIS D'OCTOBRE

Colchique d'automne






Octobre (du latin October: huitième mois de l'antique année romaine) dixième mois de l'année grégorienne est un mois laborieux sans vacances, sans fête civile et religieuse. Grands et petits ont repris le collier du quotidien des jours et assurent le suivi des affaires et des cours. Dans les campagnes on ramasse les bois secs qui alimenteront les feux de cheminées et on met en réserve les plus belles bûches, pour les futures veillées de Noël et du Jour de l'an qui ne sont plus très éloignées en cette période d'Avent.
Dans les fermes on remet en état les outils et engins qui serviront aux labours et aux semailles.
Dans le villes, métro, boulot, dodo, on commence à " sortir" les impers et les parapluies et pendant les week end avant le cinéma, le théâtre ou la conférence, on commence à regarder les vitrines et à visiter les rayons de jouets , le temps passe vite et il faut s'y prendre à l'avance.
Enfin partout, dans les campagnes et les ville, les arbres tendent leurs branches presque dénudées vers le ciel qui vire au gris de jour en jour. Les feuilles mortes aux teintes vert bronze et pourpre mordoré jonchent le sol et crissent sous nos pas, et les vents d'automne amènent les premières pluies, qui en France d'après la météo arrivent toujours chez nous en provenance des pays du Nord, de l'Est, de l'Ouest et même parfois du Sud ! Bizarre tout de même !
Pendant ce temps, les Dahlias et les Chrysanthèmes, encore sur tige, croissent lentement mais sûrement pour ne pas manquer leur entrée en scène tout juste avant les Fêtes de Novembre.

La lettre indiscrète

Il est tout même troublant de constater qu'à la sortie du Conseil des Ministres une lettre personnelle adressée par Madame BALKANY à son amie Mme Cécilia SARKOZY ( d'après les médias presse et télévision) se soit trouvée exposée à toute indiscrétion et curiosité malveillantes, sous le bras de Monsieur Nicolas SARKOZY, généralement soucieux de préserver sa vie privée, comme nous avions pu nous en rendre compte lors de différentes censures imposées à la presse sur sa vie vie privée et celle de sa famille et lorsqu'il s'est précipité, lors de ses dernières vacances aux States, sur les paparazzi qui le photographiaient en compagnie de ses amies et amis.

A la place de Madame Sarkozy je serrerais toute ma correspondances sitôt lue, dans un tiroir secret, fermé à double tour, dont je garderais pour plus de sûreté la clef dissimulée sous mon corsage, sans laisser traîner une seule lettre sous le bras de mon époux, exposée à tous les regards dans un lieu public, et ainsi sujette aux rumeurs et interprétations diverses.

au passage veuillez admirer l'élégance et le pas léger de Madame Christine Boutin, qui a tout juste eu le temps de quitter sa tenue de chantier (bottes et pantalon) de son défunt chantier de la place de Bellecour à Lyon ! Encore un petit effort Madame, faites comme le Président un Jogging journalier pour obtenir la taille "mannequin" et votre relooking sera complet pour une reconversion dans le monde de la mode, lorsque la politique ne vous conviendra plus.