Nous revenons sur le matraquage du député de La France Insoumise Loïc Prud'homme par la police samedi , alors qu'il quittait une manifestation des gilets jaunes à Bordeaux.
Nous rappelons plus bas ce que Loïc Prud'Homme avait déclaré aux médias au sujet de cet incident violent (1), un incident que l'on peut considérer, à mon sens, comme une nouvelle illustration des atteinte violentes qui se produisent contre les manifestants GJ pendant les manifestations alors que ceux d'entre eux qui en sont victimes n'affrontent pas les forces de l'ordre mais sont pris pour cibles injustement à la place des casseurs qui eux échappent adroitement au nez des forces de l'ordre qui se rabattent sur ceux des GJ qui se trouvent à leur portée.
(1) voici donc ce que Loïc Prud'homme déclarait
"Je viens de me faire matraquer par les forces de l'ordre alors que je rentrais tranquillement récupérer mon vélo. Voilà le travail de la police, quand on se replie gentiment, qu'on est député de la République", ........ "Je marchais tranquillement quand on a été chargé, matraqué par des policiers. Avant d’être matraqué, j’ai levé les bras en brandissant ma carte de député, en déclinant mon identité. Rien n’y a fait on a pris une volée de matraque, assez copieuse car je suis touché à l’oreille. Le policier, une fois qu’il a eu compris sa boulette, m’a dit : ‘Vous serez convoqué, monsieur Prud’homme, car vous participez à un rassemblement interdit.’ Donc, il a fait pression sur moi pour que je ne dise rien. Aujourd’hui, on est dans un franchissement de seuil. Des policiers chargent, je ne sais pas si maintenant un député de la nation doit courir en voyant les forces de l’ordre. Ce n’est pas possible, ces gens-là sont là pour nous protéger." ..., et les médias rapportaient " le préfet de Gironde de son côté que les forces de l'ordre avaient "correctement fait leur travail".
Lors des questions au gouvernement ce mardi à l'Assemblée nationale, le député LFI de Gironde Loïc Prud'homme a interpellé l'exécutif sur les violences policières en marge des manifestations de gilets jaunes. dénoncées depuis des semaines, et notamment les violences policières de samedi, au cours desquelles il a lui-même expérimenté physiquement ces violences policières, lors de la seizième journée de mobilisation des gilets jaunes.
Cet échange a été assez vif en raison des réponses du Ministre de l'Intérieur à tel point qu'à sa fin les députés de la France insoumise ont quitté l'hémicycle -
Extrait du Compte rendu intégral de la deuxième séance du Mardi 95 mars 2019 :
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* copié/collé
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Maintien de l’ordre lors des manifestations
Mme la présidente. La parole est à M. Loïc Prud’homme.
M. Loïc Prud’homme. Monsieur le Premier ministre, samedi, j’ai expérimenté physiquement les violences policières dénoncées depuis des semaines. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe LaREM.) Je quittais tranquillement la manifestation des gilets jaunes quand, sans raison, les forces de l’ordre ont chargé et, après que j’ai décliné mon identité de député, m’ont asséné plusieurs coups de matraque. (Mêmes mouvements.)
Ceci est révélateur de la dérive autoritaire du Gouvernement. Chaque samedi, de plus en plus de citoyennes et citoyens pacifiques sont frappés, mutilés, mis en garde à vue, à cause d’une doctrine de maintien de l’ordre qui ne fait qu’exacerber la violence. De fait, vous utilisez la police et la justice pour réprimer toute contestation sociale (Applaudissements sur les bancs du groupe FI et sur plusieurs bancs du groupe GDR), par exemple en prolongeant abusivement des gardes à vue de gilets jaunes sans aucun fondement.
Lors du vote, il y a quelques jours, de la proposition de loi visant à renforcer et garantir le maintien de l’ordre public lors des manifestations, dite « anti-casseurs », notre collègue Charles de Courson s’inquiétait avec nous de la dérive possible de l’autorité administrative, de triste mémoire. Il avait raison : la loi n’est pas définitivement votée, mais nous y sommes déjà. La préfet de la Gironde s’est empressé de réagir samedi et cautionne le matraquage d’un élu de la République par les forces de l’ordre. (Exclamations sur les bancs du groupe FI.)
Ceci est révélateur de la dérive autoritaire du Gouvernement. Chaque samedi, de plus en plus de citoyennes et citoyens pacifiques sont frappés, mutilés, mis en garde à vue, à cause d’une doctrine de maintien de l’ordre qui ne fait qu’exacerber la violence. De fait, vous utilisez la police et la justice pour réprimer toute contestation sociale (Applaudissements sur les bancs du groupe FI et sur plusieurs bancs du groupe GDR), par exemple en prolongeant abusivement des gardes à vue de gilets jaunes sans aucun fondement.
Lors du vote, il y a quelques jours, de la proposition de loi visant à renforcer et garantir le maintien de l’ordre public lors des manifestations, dite « anti-casseurs », notre collègue Charles de Courson s’inquiétait avec nous de la dérive possible de l’autorité administrative, de triste mémoire. Il avait raison : la loi n’est pas définitivement votée, mais nous y sommes déjà. La préfet de la Gironde s’est empressé de réagir samedi et cautionne le matraquage d’un élu de la République par les forces de l’ordre. (Exclamations sur les bancs du groupe FI.)
M. Jean-Luc Mélenchon. C’est scandaleux !
M. Loïc Prud’homme. Il a fait un amalgame, à dessein, s’agissant de la réalité légale qui prévaut lors de manifestations, déclarées ou non, dans le but de limiter arbitrairement le droit constitutionnel de manifester (Applaudissements sur les bancs du groupe FI et sur plusieurs bancs du groupe GDR), tout cela sans aucune protestation du ministre de l’intérieur, qui délègue la basse besogne.
Monsieur le Premier ministre, dois-je maintenant me cacher pour éviter la répression politique et l’arbitraire (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe LaREM), à l’instar de nombreux syndicalistes ou militants écologistes que vous traquez sans répit (Applaudissements sur les bancs du groupe FI), de Paris à Bure, de Strasbourg à Bordeaux ? Dois-je m’enfuir en courant devant des forces de l’ordre censées garantir notre sécurité ? Je m’y refuse. (Applaudissements sur les bancs du groupe FI et sur plusieurs bancs du groupe GDR.)
Je vous demande si vous approuvez ces façons d’agir, notamment les propos tenus à mon endroit par le préfet de la Gironde. Si ce n’est pas le cas, monsieur le Premier ministre, je vous demande solennellement de relever le préfet Didier Lallement de ses fonctions. (Applaudissements sur les bancs du groupe FI. – Protestations sur plusieurs bancs du groupe LaREM.)
Je vous demande enfin ce que vous comptez faire immédiatement pour garantir les libertés constitutionnelles qui nous concernent toutes et tous. (Applaudissements sur les bancs du groupe FI et sur plusieurs bancs du groupe GDR.)
Monsieur le Premier ministre, dois-je maintenant me cacher pour éviter la répression politique et l’arbitraire (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe LaREM), à l’instar de nombreux syndicalistes ou militants écologistes que vous traquez sans répit (Applaudissements sur les bancs du groupe FI), de Paris à Bure, de Strasbourg à Bordeaux ? Dois-je m’enfuir en courant devant des forces de l’ordre censées garantir notre sécurité ? Je m’y refuse. (Applaudissements sur les bancs du groupe FI et sur plusieurs bancs du groupe GDR.)
Je vous demande si vous approuvez ces façons d’agir, notamment les propos tenus à mon endroit par le préfet de la Gironde. Si ce n’est pas le cas, monsieur le Premier ministre, je vous demande solennellement de relever le préfet Didier Lallement de ses fonctions. (Applaudissements sur les bancs du groupe FI. – Protestations sur plusieurs bancs du groupe LaREM.)
Je vous demande enfin ce que vous comptez faire immédiatement pour garantir les libertés constitutionnelles qui nous concernent toutes et tous. (Applaudissements sur les bancs du groupe FI et sur plusieurs bancs du groupe GDR.)
Mme la présidente. La parole est à M. le ministre de l’intérieur. (Applaudissements sur les bancs du groupe LaREM.)
M. Christophe Castaner, ministre de l’intérieur. Monsieur le député, la blessure que vous avez montrée sur les réseaux sociaux suscite votre émotion, mais aussi la mienne.
Il faudrait revenir sur les faits que vous avez évoqués et qui m’ont aussi été rapportés par les forces de police. D’ailleurs, ils ont aussi été filmés par les forces de police, et je vous indique d’emblée qu’un dépôt de plainte permettrait à celles et ceux qui seraient mis en cause de produire l’ensemble des images à leur disposition. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe FI.) Nous verrions ainsi une réalité un peu différente de celle que vous avez évoquée. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe LaREM. – Exclamations sur les bancs du groupe FI.)
Il est essentiel, monsieur le député, de rappeler de quoi nous parlons. Samedi dernier, à Bordeaux, comme cela se produit depuis de trop nombreuses semaines, la fin de la manifestation a été émaillée d’incidents. Hélas, c’est classique à Bordeaux, comme vous le savez. On a observé des dégradations sur la place Pey-Berland, des bris de vitres dans les abris du tramway, des jets de projectiles en direction des forces de l’ordre, ou encore des jets d’excréments. (Exclamations sur les bancs du groupe FI.)
Il faudrait revenir sur les faits que vous avez évoqués et qui m’ont aussi été rapportés par les forces de police. D’ailleurs, ils ont aussi été filmés par les forces de police, et je vous indique d’emblée qu’un dépôt de plainte permettrait à celles et ceux qui seraient mis en cause de produire l’ensemble des images à leur disposition. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe FI.) Nous verrions ainsi une réalité un peu différente de celle que vous avez évoquée. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe LaREM. – Exclamations sur les bancs du groupe FI.)
Il est essentiel, monsieur le député, de rappeler de quoi nous parlons. Samedi dernier, à Bordeaux, comme cela se produit depuis de trop nombreuses semaines, la fin de la manifestation a été émaillée d’incidents. Hélas, c’est classique à Bordeaux, comme vous le savez. On a observé des dégradations sur la place Pey-Berland, des bris de vitres dans les abris du tramway, des jets de projectiles en direction des forces de l’ordre, ou encore des jets d’excréments. (Exclamations sur les bancs du groupe FI.)
M. Ugo Bernalicis. Quel est le rapport ?
M. Christophe Castaner, ministre. Comme le leur avait demandé le préfet de la Gironde, sous mon autorité que j’assume pleinement, les forces de l’ordre ont organisé la dispersion de la manifestation de la manière la plus rapide possible, afin d’éviter que les violences constatées au fil des semaines écoulées ne se reproduisent. (Exclamations sur les bancs du groupe FI.) Elles ont notamment interdit la manifestation dans la rue où vous vous trouviez, monsieur le député,…
Mme Mathilde Panot. Il partait !
M. Christophe Castaner, ministre. …non pas ceint d’une écharpe tricolore, mais d’un gilet jaune.
Mme Muriel Ressiguier. Et alors ?
M. Christophe Castaner, ministre. Par deux fois, monsieur le député, vous êtes revenu vers les forces de sécurité – vous ne regagniez donc pas votre véhicule. À un moment, je le sais, vous avez eu l’occasion d’exciper de votre carte de député, qui n’a d’ailleurs pas été reconnue. Vous devez vous en souvenir, puisqu’un policier vous a répondu : « Moi aussi, je suis flic ! » (Rires et exclamations sur plusieurs bancs du groupe LaREM. – Protestations sur les bancs du groupe FI.) Sur ces bases, il y a eu une confrontation physique, que je regrette.
Monsieur le député, nous devons toute la transparence à la représentation nationale, mais aussi à l’opinion publique.
Monsieur le député, nous devons toute la transparence à la représentation nationale, mais aussi à l’opinion publique.
Mme Danièle Obono. Vous cautionnez donc le matraquage de M. Prud’homme ?
M. Christophe Castaner, ministre. Très clairement, il me semble que la place d’un député n’est pas dans un lieu où il a été interdit de manifester (Applaudissements sur les bancs du groupe LaREM)…
M. Jean-Paul Lecoq. On va où on veut !
M. Christophe Castaner, ministre. …et qu’il n’est pas convenable pour un député de baisser le bouclier de protection des forces de l’ordre. (Applaudissements prolongés sur les bancs du groupe LaREM, dont plusieurs députés se lèvent. – Vives exclamations sur les bancs du groupe FI.)
Mme Muriel Ressiguier. Honte à vous !
Mme la présidente. Merci de conclure, monsieur le ministre.
M. Christophe Castaner, ministre. Un échange avec nos hommes devrait nous permettre d’avancer dans la bonne direction. (Applaudissements continus sur les bancs du groupe LaREM. )
M. Loïc Prud’homme. Vous êtes un menteur, monsieur le ministre ! (Les députés du groupe FI quittent l’hémicycle.)
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FIN DE L'EXTRAIT
L'assemblée a ensuite enchaîné avec d'autres questions sur d'autres sujets , mais à la suite d'une suspension de séance, Jean-Luc Mélenchon a pris la parole pour un rappel au réglement :
*copié/collé :
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Rappel au règlement
M. le président. La parole est à M. Jean-Luc Mélenchon, pour un rappel au règlement.
M. Jean-Luc Mélenchon. Il porte, monsieur le président, sur l’organisation de nos débats. Lors des questions au Gouvernement qui viennent d’avoir lieu, les membres de mon groupe ont quitté l’hémicycle. Le premier orateur, s’adressant au Premier ministre, a en effet expliqué avoir été matraqué dans une rue de Bordeaux, en marge d’une manifestation. Le ministre de l’intérieur, loin d’exprimer des regrets comme il est d’usage en pareil cas – si l’on veut bien admettre que des débordements sont possibles –, a, tout au contraire, mis en doute la sincérité de la version de notre collègue, Loïc Prud’homme. Il l’a fait, au surplus, dans des termes inacceptables dans une enceinte parlementaire : un ministre n’a pas à traiter un député de menteur, cela dévalorise l’institution et les relations que nous entretenons.
En outre, il a été ressenti comme très choquant, et même incroyable, que nombre de nos collègues se soient levés pour applaudir de tels propos. Lorsque vous solliciterez, comme c’est bien normal, notre solidarité pour telle ou telle agression ou tel mauvais coup dont vous serez victimes, mes chers collègues, vous attendrez-vous, désormais, à ce que nous entendions d’autres versions pour en juger ? Tout cela n’est pas acceptable.
Pour terminer, je dirai seulement ceci. Le ministre de l’intérieur a une responsabilité particulière, peut-être plus grande que celle d’autres ministres : elle réside dans la maîtrise de la force dont il assure le commandement. Or, tout à l’heure, il a adressé un message d’une extrême violence, qui tombe fort mal dans le contexte actuel. Il y a quelques jours, je le rappelle, un syndicaliste policier a déclaré à la radio et à la télévision, à propos d’un manifestant mutilé : « Bien fait pour sa gueule. »
On ne peut vivre ensemble avec de telles conceptions des rapports mutuels. Je déplore et dénonce les propos qui ont été tenus, monsieur le président, et vous demande de dire au président de notre assemblée qu’il n’est pas acceptable d’entendre le ministre de l’intérieur envoyer un message qui jette le trouble, en ce qu’il suggère qu’il pourrait être légitime de frapper un député. Cela, on ne l’a jamais vu dans notre pays, et j’espère qu’on ne le reverra jamais. (Applaudissements sur les bancs du groupe FI. – M. Jean-Paul Lecoq applaudit aussi.)
En outre, il a été ressenti comme très choquant, et même incroyable, que nombre de nos collègues se soient levés pour applaudir de tels propos. Lorsque vous solliciterez, comme c’est bien normal, notre solidarité pour telle ou telle agression ou tel mauvais coup dont vous serez victimes, mes chers collègues, vous attendrez-vous, désormais, à ce que nous entendions d’autres versions pour en juger ? Tout cela n’est pas acceptable.
Pour terminer, je dirai seulement ceci. Le ministre de l’intérieur a une responsabilité particulière, peut-être plus grande que celle d’autres ministres : elle réside dans la maîtrise de la force dont il assure le commandement. Or, tout à l’heure, il a adressé un message d’une extrême violence, qui tombe fort mal dans le contexte actuel. Il y a quelques jours, je le rappelle, un syndicaliste policier a déclaré à la radio et à la télévision, à propos d’un manifestant mutilé : « Bien fait pour sa gueule. »
On ne peut vivre ensemble avec de telles conceptions des rapports mutuels. Je déplore et dénonce les propos qui ont été tenus, monsieur le président, et vous demande de dire au président de notre assemblée qu’il n’est pas acceptable d’entendre le ministre de l’intérieur envoyer un message qui jette le trouble, en ce qu’il suggère qu’il pourrait être légitime de frapper un député. Cela, on ne l’a jamais vu dans notre pays, et j’espère qu’on ne le reverra jamais. (Applaudissements sur les bancs du groupe FI. – M. Jean-Paul Lecoq applaudit aussi.)
M. Pierre Cordier. Je suis d’accord !
M. le président. J’ai bien noté votre intervention, monsieur Mélenchon, et la transmettrai au président de l’Assemblée.
- Fin de l'extrait -
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Nous terminons notre éditorial par une Revue de presse médiatique :
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un incident que l'on peut considérer, à mon sens, comme une nouvelle illustration des atteinte violentes qui se produisent contre les manifestants GJ pendant les manifestations alors que ceux d'entre eux qui en sont victimes n'affrontent pas les forces de l'ordre mais sont pris pour cibles injustement à la place des casseurs qui eux échappent adroitement au nez des forces de l'ordre qui se rabattent sur ceux des GJ qui se trouvent à leur portée, y compris un député qui s'est fait tabasser alors qu'il se trouvait sur les lieux pour rechercher son vélo !
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