En dépit des tentatives de découragement émanant de certains détracteurs politiques du mouvement des GJ, des menaces et des actes répression, des matraquages et des infiltrations de casseurs dont ils sont victimes au cours de leurs manifestations et rassemblements , les Gilets Jaunes résistent et ne se laissent pas impressionner ni décourager.
L' acte XVI des gilets jaunes avait pour objectif de maintenir le tempo, avant de remobiliser massivement pour la journée du 16 mars – qui coïncidera avec la fin du grand débat national et marquera les quatre mois d'existence de ce grand mouvement populaire.
Même si l' appel à manifester a connu une légère baisse le Samedi 2 mars par rapport aux samedis précédents, mais en dépit des tentatives de découragement, et des menaces de répression, le mouvement ne désarme pas et continue d'être présent sur tout le territoire.
En fin de journée, le ministère comptait un total de 39 300 gilets jaunes mobilisés dans le pays, dont 4 000 à Paris.
À titre de comparaison – les estimations peuvent être approximatives –, les autorités avaient compté 282 000 personnes dans la rue pour l’acte I, le 17 novembre, et 46 600 pour l'acte XV, samedi dernier.
Les médias notent que le mouvement a couvert l'ensemble du territoire et qu'il est parfois apparu dans des villes où il n'avait pas émergé jusqu'ici en citant notamment Annemasse, en Haute-Savoie où, d'après le Dauphiné Libéré, ils étaient environ 150 à défiler dans la rue samedi matin, avec la volonté de mener un mouvement « pacifique et respectueux ».
Ci-dessous nous avons relevé dans différents médias les informations sur les principaux rassemblements, et aussi les incidents qui ont émaillé les manifestations des GJ du samedi 2 mars 2019 :
PARIS -
« Anti, anticapitaliste. » C'est le mot qui était entonné en tête du cortège parisien des « gilets jaunes », le samedi 2 mars. « Demain le ciel sera jaune », « Gaulois en colère », « La France est pillée par l’oligarchie. Résistance », pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants. Des personnalités médiatiques du mouvement, comme Éric Drouet et Maxime Nicolle, étaient présentes dans le rassemblement.
L'AFP relate que pour la première fois le cortège était encadré par des manifestants porteurs d'un brassard jaune, faisant la sécurité à moto.
Une personne incommodée a été évacué sur un brancard.
TENSIONS,ÉCHAUFFOURÉES, AFFRONTEMENTS :
ROUEN :
Dans l'après-midi en périphérie de ROUEN , des gilets jaunes avaient bloqué la zone commerciale de Tourville. Des barricades se sont enflammées au moment du passage du cortège.
LILLE :
Un peu plus tard vers 15 heures à LILLE alors que 1300 personnes défilaient dans les rues des incident ont éclatés dans la rue Nationale noyée sous les gaz lacrymogènes dans une situation très confuse, avec une séparation de la manifestation coupée en deux par des charges de CRS. Le calme est revenu bien plus tard.
TOULOUSE :
À Toulouse, la situation s'est tendue après 17 heures,alors que les gilets jaunes faisaient valoir que la mobilisation restait tenace, et joyeuse. « On est là pour une justice sociale et pour une justice fiscale, dit une manifestante interviewée par La Dépêche du Midi. On est là pour dégager Macron et sa politique. On lâche rien. On lâche surtout rien. »
ALES :
A ALES dans le Gard, après le passage du cortège devant la sous-préfecture, protégée par de nombreuses forces de l'ordre, des jets de pierre et d'objets ont fusé aux abords du commissariat de la ville gardoise. Autour de 17 heures, environ 250 personnes cherchaient l’affrontement , les forces de l'ordre ont riposté avec des gaz lacrymogènes.
NANTES:
Des échauffourées on éclaté en début d'après-midi à à Nantes, où Attac, se trouvait présent dans le cortège avec une banderole « Justice sociale et climatique, même combat », après quelques sommations, les forces de l’ordre ont tiré des gaz lacrymogènes. Autour de 16 heures, la situation était tendue devant la préfecture, avec l’utilisation de canons à eau et de lanceurs de balles de défense.
BORDEAUX :
À Bordeaux, le député de La France insoumise Loïc Prud’homme était présent dans la manifestation, où il dénonçait le double langage d’Emmanuel Macron, en fin d'après-midi . selon son témoignage , il s'est fait matraquer par les forces de l'ordre alors qu'il quittait la manifestation " tranquillement" pour récupérer son vélo.
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