L’affaire d’Etat Benalla, qui s’est nouée au début à l’Elysée dans le cercle le plus rapproché du Président
de la République en impliquant dans son
déroulement la responsabilité de hauts fonctionnaires proches ou partie du Cabinet de la Présidence,
et des personnalités du parti LREM, continue de se dérouler , et à faire la Une par de nouvelles révélations qui viennent combler les "silences, les « pointillés » et" les passages en blanc » que les médias ménageaient dans leurs relations les uns parce qu’ils ignoraient certains côtés scandaleux de l’affaire et ne cherchaient pas
à les connaître pour ne pas allumer le feu, , les autres qui pouvaient les
connaître mais les glissaient sous le tapis pour éviter le risque de se voir censurés et sanctionnes.
Mais tout finit par se décanter, très difficilement certes, mais pendant que se déroulait la série de commissions d’enquêtes
menées par l’Assemblée Nationale et le Sénat, qui avait déjà dévoilé, surtout
celles du Sénat, les contradictions dans
lesquelles s’empêtrait Benalla malgré son arrogance , son assurance et son mépris affichés, les journalistes
d' un média tout à fait indépendant Mediapart se livraient à de sérieuses
investigations fructueuses dévoilées les unes après les autres au fur et à
mesure du rassemblement des preuves, ce qui est un travail très difficile et
extrêmement précis, qui ne peut laisser place à aucune supposition ou
improvisation.
Dans ce contexte les dernières révélations de Mediapart ont fait l’effet
d’un bombe notamment quand ce média a publié tout récemment les enregistrements audio des conversations
téléphonique de Benalla et Vincent Crase .
Seuls les abonnés peuvent lire et entendre les publications de Mediapart sur son site , mais comme vous vous en doutez bien non seulement d’autres médias mais encore des personnalités sont abonnées justement pour prendre connaissance de ces informations soit pour les divulguer, soit pour alerter le pouvoir qui en l’occurrence peut tenter de faire perquisitionner les locaux de Mediapart pour vérifier ses sources ou encore de les saisir.
Seuls les abonnés peuvent lire et entendre les publications de Mediapart sur son site , mais comme vous vous en doutez bien non seulement d’autres médias mais encore des personnalités sont abonnées justement pour prendre connaissance de ces informations soit pour les divulguer, soit pour alerter le pouvoir qui en l’occurrence peut tenter de faire perquisitionner les locaux de Mediapart pour vérifier ses sources ou encore de les saisir.
Et c’est bien sûr ce
qui vient de se passer Lundi matin quand une ne
tentative de perquisition a eu lieu au sein du site d’information Mediapart,
le lundi 4 février. Deux procureurs
du parquet de Paris (qui représente l’autorité judiciaire) se sont présentés à
11 h 10, accompagnés de trois policiers, pour perquisitionner la
rédaction dans le cadre d’une enquête ouverte après la publication la semaine
précédente de l’enregistrement de plusieurs conversations pour le
moins très embarrassantes entre
Alexandre Benalla et Vincent Crase.
Le directeur de la publication, Edwy Plenel,
était absent, mais les responsables présents, Fabrice Arfi et Michaël
Hajdenberg,se sont
opposés formellement à toute perquisition.
Nous ne sommes pas là pour remonter dans les arcanes de cette affaire dont la dimension médiatique n’est pas prête de se tarir, mais nous tenons à donner notre avis sur cette tentative de perquisition, qui remet en cause la liberté d’expression et de protection des sources, et aussi porte atteinte au droit de rechercher ou d'approcher la vérité.
Nous ne sommes pas là pour remonter dans les arcanes de cette affaire dont la dimension médiatique n’est pas prête de se tarir, mais nous tenons à donner notre avis sur cette tentative de perquisition, qui remet en cause la liberté d’expression et de protection des sources, et aussi porte atteinte au droit de rechercher ou d'approcher la vérité.
Nous encourageons Mediapart à
résister et à poursuivre son travail, pour parvenir enfin un jour à connaître
les dessous de cette affaire dans laquelle il est à prévoir que la vérité est
bien dissimulée et cadenassée par ses protagonistes dans certains dossiers, coffres ou
tiroirs secrets introuvables ou vidés de leurs contenus.
Par ailleurs pour en revenir à cette tentative de perquisition qui a échouée, de nombreuses interrogations occupent les médias, certains tentent d’y donner réponse, notamment « Qu'est-ce qui justifie l’enquête préliminaire visant Mediapart ? « Pourquoi la perquisition était-elle menée par des procureurs et non des juges ?, Peut-on refuser une perquisition ?, Pourquoi la perquisition était-elle menée par des procureurs et non des juges ?, Y a-t-il des précédents de perquisition dans les médias ?, Pourquoi perquisitionner un journal pose-t-il problème ?
·
Dans
un article publié sur son site internet Le Monde porte réponses à ces interrogations , nos lecteurs sans doute intéressés pourront
consulter directement cet article en cliquant sur le lien ci-dessous🔻
Les
questions que pose la tentative de perquisition à « Mediapart »
Il y a 2 heures - Les questions que pose la tentative de
perquisition à « Mediapart » ...Mediapart a refusé
lundi 4 février la perquisition de ses
locaux au nom de la ... Contacté parLe Monde, M. Arfi assure que c'est
la première fois dans son ...
____//
* Source, références, et commentaire, figurant sur le site éditeur de la vidéo 🔻
Ajoutée le 4 févr. 2019
Crédit vidéo : Brut, Lundi 4 février 2019, 16h58
#DIRECT - Affaire Benalla : Tentative de perquisition dans les locaux de Mediapart. Edwy Plenel et Fabrice Arfi en direct sur Brut.
Interview avec Rémy Buisine.
Edwy Plenel : Nous devons être des chiens de garde. Alors il peut aboyer à pas d'heure.
Le problème, c'est l'Élysée. Le seul message qu'il y a à dire à Monsieur Emmanuel Macron, c'est que nous n'allons pas arrêter de faire notre métier : chercher la vérité.
Fabrice Arfy : La seule question qui se pose est est-ce que nous écrivons est vrai ou faux ?
Edwy Plenel : Ce qui est inédit c'est que des responsables au plus haut niveau discrédite la presse.
Aujourd'hui, nous connaissons une violence symbolique qui vient du parquet de Paris. Nous parlons d'un monsieur Benalla au cœur de l'Elysée qui a négocié avec un oligarque russe.
Il a même demandé début novembre de l'indulgence pour Benalla. Il y a ce feu vert qui est donné à la dévalorisation du travail du journalisme. La disqualification en bloc d'une profession, c'est la démocratie qu'on discrédite. Vous savez il y a les trois glorieuses. C'est les gens de ce quartier-ci qui ont donné leur vie. Ils sont simplement dépouilles sur cette colonne. Ils ont donné leur vie pour la presse. Voilà, le changement, c'est celui-là et qui est en écho à une époque. C'est en Russie, des journalistes qui sont assassinés, c'est Monsieur Trump qui insulte par tweet l'ensemble des journalistes qui lui déplaisent et ainsi de suite. Il faut défendre tous ces droits : le droit de manifester, le droit de la presse. Nous sommes un média participer. On a le droit de nous critiquer. Nous sommes dans cette culture de l'horizontalité démocratique. À force de laisser faire des polémiques contre la légitimité de la profession de journaliste...
Avant de passer en Revue de Presse, les abonnés de Médiapart pourront trouver sur leur site plusieurs excellents articles très documentés et ci-dessous nous mentionnons deux liens d'accès directs
Affaire Macron-Benalla: les enregistrements qui changent ... - Mediapart
https://www.mediapart.fr/.../affaire-macron-benalla-les-enregistrements-qui-changent-t...
Il y a 5 jours - Affaire Macron-Benalla: les enregistrements qui changent tout ... indépendantes et de nombreux documents inédits, dont des extraits sonores, ...
Notre dossier: l'affaire Macron-Benalla | Mediapart
https://www.mediapart.fr/journal/france/dossier/notre-dossier-l-affaire-macron-benalla
L'affaire Benalla, où la privatisation de la sécurité présidentielle, avec ses dérives ... en examen pour « usage public et sans droit d'un document justificatif d'une ...
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REVUE DE PRESSE
C à Vous :
Ajoutée le 31 janv. 2019
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SOURCE LCI :__________________________//

Entretien du 31/1/2019 avec Eric Verhaeghe, éditorialiste et écrivain. D'après lui, les enregistrements de Benalla révélés par Mediapart prouvent que l'ancien bras droit du président vivait avec un sentiment d'impunité qui nourrit aujourd'hui en partie «une colère de l'opinion publique».---------------------------------------
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SOURCE LCI :__________________________//
Entretien du 31/1/2019 avec Eric Verhaeghe, éditorialiste et écrivain. D'après lui, les enregistrements de Benalla révélés par Mediapart prouvent que l'ancien bras droit du président vivait avec un sentiment d'impunité qui nourrit aujourd'hui en partie «une colère de l'opinion publique».---------------------------------------
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