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05 février 2019

Lettre du Goupe Europe des Nations et des Libertés du 4 février 2019 ( copié/collé de source ENL )

Éditorial de lucienne magalie pons 

POUR INFORMATION :


Eurocrates vs démocrates

Lors de la « mini-session plénière » du Parlement européen organisée à Bruxelles les 30 et 31 janvier, les eurocrates nous ont infligé un énième débat sur la situation de l’état de droit en Hongrie.

C’est devenu une sorte de rituel où des députés en mal de reconnaissance essaient de se distinguer en rivalisant d’envolées tragico-lyriques contre le gouvernement hongrois de Viktor Orbán. Avec des trémolos dans la voix, les eurocrates condamnent la démocratie hongroise.

« On ne remet pas en cause impunément les dogmes de l’Union européennes » disent en substance ces députés qui multiplient les oukases et fatwas contre les dirigeants d’États membres qui préfèrent écouter leurs peuples plutôt que les bureaucrates non élus de Bruxelles.

Pourtant, en matière d’indépendance de la Justice, de pluralité dans les médias ou dans les assemblées d’élus, la France est-elle vraiment en situation de donner des leçons à la Hongrie ? Et qu’attend donc la Commission pour se pencher sur la façon dont Macron et son gouvernement répriment les manifestations des Gilets Jaunes ? Combien de gardes à vue préventives ? Combien de manifestants gravement blessés par un usage disproportionné de la violence légale ?

Ne parvenant pas à faire plier le gouvernement hongrois, les eurocrates ont décidé de restreindre les droits des parlementaires européens. Ainsi, jeudi 31 janvier, on a nous a fait voter des modifications du règlement du Parlement européen demandées par un socialiste britannique. Ce texte porte gravement atteinte à la liberté d’expression puisqu’il réclame de lourdes sanctions pour « tout propos offensant » tenu dans l’hémicycle, ce qui ouvre la porte à l’arbitraire le plus total dans le but de punir tout propos en rupture avec la doxa bruxelloise. Or un député qu’on fait taire, ce sont des citoyens qu’on bâillonne.
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EN BREF !
Paris, Berlin et Londres se sont mis d’accord sur un montage financier pour contourner les sanctions américaines contre l’Iran et maintenir des échanges commerciaux avec Téhéran, sous la forme d’un troc, dont la mise en place a été annoncée jeudi 31 janvier. Baptisé Instex (Instrument in Support of Trade Exchanges), ce mécanisme intergouvernemental sera basé à Paris, dirigé par un banquier allemand, Per Fischer : il s’agirait donc d’un système sophistiqué de troc avec une sorte de chambre de compensation.
Depuis le 1er janvier, une réforme autrichienne indexe le montant des allocations familiales d’un travailleur sur niveau de vie du pays dans lequel ses enfants vivent. Si un travailleur roumain touche des allocations en Autriche, mais que son enfant de trois ans habite toujours en Roumanie, la prestation sera ainsi réduite, passant de 172 à 85 euros. Une mesure de bon sens qui scandalise la Commission européenne. Ainsi, jeudi 24 janvier, la Commissaire belge Marianne Thyssen a lancé un ultimatum à l’Autriche, qui a deux mois pour réagir, sous peine de procédures judiciaires pouvant déboucher sur des sanctions.
Mercredi 30 janvier, le Coreper (Comité des représentants permanents) qui regroupe les ambassadeurs des Vingt-huit auprès de l'UE, a décidé que la Pologne et la Hongrie seront à nouveau à l’ordre du jour du Conseil 'Affaires générales' du 19 février, dans le cadre des procédures 'article 7'. Alors que la présidence roumaine cherche à évacuer cette question, c’est l’ambassadeur de Suède qui a voulu remettre le sujet sur la table, suivi par ses homologues allemand, français et luxembourgeois : ces derniers veulent ainsi faire payer à la Pologne et à la Hongrie leur refus des quotas de migrants.
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