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20 avril 2018

Délégation FN/RBM au Parlement européen_ La Lettre de la Délégation française du 19 avril 2018

Éditorial de lucienne magalie pons

POUR INFORMATION 
Ci-dessous copié/collé🔻
La Lettre de la Délégation française du 19 avril 2018
Strasbourg, Bruxelles ou la Communauté d'Emmanuel...en attendant le Printemps des peuples...


En entrant dans l'hémicycle du Parlement européen à Strasbourg, Emmanuel Macron, saluant chaleureusement le président de la Commission - comme s'il était son hôte exclusif -, a une fois de plus démontré de qui et de quoi il n'est que le porte-parole...

Ne se comportant à aucun moment, contrairement à ses homologues européens invités, en président de son pays ( la France est semble-t-il trop restreinte pour sa vision et ses ambitions...), il a égrené la litanie obligatoire et incantatoire de l'européisme, étape essentielle du mondialisme.

Plus grave, par son appel redondant à une improbable "souveraineté européenne", il a porté un coup majeur aux principes fondamentaux de la démocratie, qui veut que sa légitimité se trouve dans l'expression du peuple souverain, exclusivement.

De plus, en proposant une contractualisation directe entre Bruxelles et les communes volontaires pour accueillir des migrants illégaux, il démontre son mépris pour un droit régalien essentiel des Etats, celui de choisir ceux qui doivent ou ne doivent pas venir sur leur sol.

Se permettant de qualifier les peuples qui viennent de s'exprimer clairement  d'"illibéraux", il entend tracer des limites de plus en plus restreintes au droit des peuples. Bruxelles, sous le macronisme absolu, va-t-elle bientôt distribuer des "notations de démocratie" conditionnant les aides européennes, à l'égal des amis banquiers d'Emmanuel Macron qui, à leur guise, dégradent la note d'un pays pour déterminer leurs taux d'emprunts ?

Macron vient une fois de plus de faire la preuve de son mépris des peuples. Tout en se présentant, dans une arrogance et une ambition inouïes, comme l'architecte de l'Europe à venir...tel le Metternich du Concert européen qui, il y a 170 ans exactement, fut balayé par le Printemps des peuples européens...dans son propre pays.  

 
Gilles Lebreton
Chef de la Délégation Française
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