Le rôle de la Russie soutien de la Syrie est prépondérant dans la mise en oeuvre du Cessez le feu humanitaire d'un mois, voté par le Conseil de sécurité de l'ONU le 24 février , ceci n’apparaît pas clairement dans les reportages et articles russophobes de nos médias occidentaux, à la solde de la communauté internationale qui prétend faire la différence entre les mouvements rebelles qu'elle protège et les terroristes.
Passons aussi sur les rôles de certains dirigeants européens que les médias occidentaux présentent comme déterminants pour la mise en oeuvre du cessez le feu humanitaire alors qu'en réalité ils ne sont que des figurants qui s'imaginent pouvoir faire pression sur Moscou , alors qu'ils ne font que parler au téléphone ou se déplacer pour parler d'exigences qu'ils sont bien incapables de réaliser eux-mêmes..
Ne tombons pas dans le piège de la désinformation occidentale , comme certains au moment du siège d'Alep en décembre 2016, de nouveau des terroristes sont qualifiés de «modérés» par les médias occidentaux et des accusations mensongères sont répétées à l'encontre du gouvernement de Damas, qualifié de «régime», et de l'armée syrienne qui bombarderait des civils, alors que ce sont les terroristes qui agissent et violent le cessez-le-feu, en tirant sur des civils pour empêcher leur évacuation.
Pour bien comprendre le contexte géopolitique et les combats qui ensanglantent la Ghouta orientale , il faut s'informer en se référant à des personnalités qui étudient et analysent depuis l'origine ces conflits et dont la compétence et la formation ne peuvent et ne sauraient être mise en doute.
Selon l'analyse de Monsieur Bassam Tahhan, enseignant et politologue franco-syrien, spécialiste des questions internationales, qui fut professeur notamment à la Sorbonne, à l'Ecole polytechnique et ancien directeur de séminaire de géopolitique à l'Ecole de Guerre : «Continuer à dire sur nos chaînes et nos radios 'ce sont des rebelles modérés', c'est être complice du terrorisme, c'est grave», a-t-il déploré sur le plateau de RT France le 26 février 2018, tout en expliquant ce que le terme générique de «rebelles» recouvrait en réalité.
Nous le citons , pour lui dans la Ghouta ..." vous avez des groupes terroristes bien confirmés comme al-Nosra, et le groupe Tahrir al-Cham, affilié à al-Nosra, c'est connu. Mais il y a Jaïch al-Islam, c'est-à-dire l'Armée de l'Islam», dit-il , en rappelant que ce groupe de rebelles était soupçonné en 2015 –( par le controversé Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui sert de source quasi-unique aux médias occidentaux aujourd'hui pour décrire les pertes civiles dans la Ghouta –) d'avoir déjà utilisé des civils et des soldats syriens comme boucliers humains en périphérie de Damas. Pour l'analyste, le qualificatif de «rebelles modérés» employé pour désigner des combattants djihadistes est en réalité une "fake news".
Pour ceux d'entre nous qui n'ont pas une bonne connaissance des conflits du Moyen-Orient , l' analyse et les informations données par Monsieur Bassam Tahhan sur RT France le 26 février nous permettrons de mieux comprendre les articles et documents sélectionnés plus bas en Revue de Presse.
A cet effet voici ci-dessous un extrait vidéo de son analyse :
Des civils qui tentaient de fuir la Ghouta tués par des rebelles djihadistes
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