Le 23 août, je diffusais une réflexion concernant
l'abaissement actuel de la France dans le monde et je démontrais que le
rang des grands Etats se dégrade à toute allure sur la scène internationale
à partir d'un furoncle, d'un chancre ou d'un abcès dont le poison
s'infiltre dans tous les organes d'une nation. Je me promettais de poursuivre
le 30 août mes analyses d'anthropologue de la géopolitique, que j'aurais
illustrées de mes observations sur les rouages et les ressorts de
l'effondrement d'une civilisation. Je me résous à remettre ces
considérations à une quinzaine de jours, parce que les évènements se sont
précipités à un rythme qui vous cloue sur place.
A la suite du troisième train de sanctions
économiques prises à l'encontre de la Russie par une Europe aux ordres de
Washington, la faction atlantiste du Monde est parvenue à titrer:
"L'Europe se fâche… et elle existe enfin". Deux jours plus
tard, elle existait si bien que la Russie était devenue non seulement le
géant du Vieux Continent, mais un Titan planétaire. Non seulement Mme
Merkel faisait machine-arrière sur tous les fronts, mais l'Amérique du Sud
profitait de l'occasion pour se ruer au Kremlin afin de déverser ses
marchandises sur un débouché immense et ouvert à son industrie alimentaire
par la providence. Jamais le commerce mondial n'avait connu un basculement
aussi instantané et aussi gigantesque. Les historiens de la honte diront
qu'en Europe, la vassalité des classes dirigeantes issues du suffrage
universel les avait conduites à la cécité d'un enfant de cinq ans.
Soumettre le plus vaste Etat de la planète au même régime que l'île de Cuba
est une décision digne d'un asile d'aliénés.
Mais, dans le même temps, l'ère post-américaine de
la planète a commencé. C'est cela le vrai tremblement de terre. Il convient
donc d'esquisser l'avenir d'une civilisation qui ne retrouvera sa
respiration qu'après le départ d'un occupant dont cinq centsforteresses
quadrillent les arpents et qui ont fourni environ quatre cent quatre-vingts
bombes thermonucléaires B61 à cinq soi-disant "Etats non dotés de
l'arme nucléaire": la Belgique, l'Allemagne, la Turquie, les
Pays-Bas et l'Italie, dont cent cinquante bombes atomiques un peu fatiguées
à la seule Allemagne, entreposées dans trois "bases nucléaires"
- Ramstein, Büchel, Nörvenich - et dont l'entretien aux frais de la
population contribue à créer la mentalité du serf atlantiste que nous
voyons exercer le pouvoir depuis 1949 en ces lieux.
Le 6 septembre, j'examinerai la situation
militaire de l'Europe post-atlantiste et le 13, je reprendrai la suite de
mon analyse du 23 août. Pour l'heure, il faut préciser les contours du
diagnostic esquissé ci-dessus.
1 - Le naufrage d'un mythe
Encore de
nos jours, la majorité des peuples entend se placer sous le double
protectorat d'un ciel charitable et d'un gouvernement ferme, parce que
cette association de deux tutelles les rassure: s'ils se montrent
respectueux à l'égard de ce commandement biphasé, ils se croiront pilotés
par des navigateurs chevronnés. Faute que ce marché soit conclu et signé
par des chefs issus de leur propre nation, les citoyens se vissent sur la
tête des képis en provenance de l'étranger, tellement leur civisme les
porte à se doter d'un encéphale qui les vassalisera sous un joug venu
d'ailleurs plutôt que se laisser choir dans une errance sans remède.
Tel est le
sort de l'Europe depuis 1945: la moitié de ce continent s'est laissé
assermenter sous le joug de Staline, puis par ses successeurs, tandis que
l'autre moitié se trouve occupée par cinq cents forteresses américaines
dont, depuis soixante-dix ans, aucune classe dirigeante indigène n'ose
seulement prendre le risque de demander le départ.
2 - L'Allemagne occupée et l'Europe orpheline
L'Allemagne
illustre à merveille l'échiquier anthropologique qui rend universelle la politologie
des bivouacs et des campements perpétuels. Certes, les marches de l'Est
avaient semblé s'être converties aux promesses d'éternité d'une utopie
carcérale branchée sur l'eschatologie chrétienne des origines, qui prônait
un évangélisme fondé sur l'abolition pure et simple de la propriété privée.
Un royaume radical du salut allait incessamment débarquer sur une terre
asséchée; et le vin de l'espérance inonderait les nations assoiffées de
férules. Mais si le sang de la délivrance évangélique libérait à jamais
notre espèce du joug de la mort, deux mille ans plus tard le péché originel
des fous de l'intemporel n'en était pas moins redevenu un instinct de
propriété qui les tenait décidément aux tripes. L'accouchement
définitivement assuré des félicités d'ici-bas garantirait à jamais le règne
de l'innocence de là-haut.
Mais les
anges d'une politique de l'Eden enfin retrouvé cachaient sous leurs ailes
les poignards d'un empire de guerriers et de marchands ; et seule la chute
dans la poussière de la sotériologie marxiste a contraint les armées de
l'allégresse perpétuelle à quitter l'Europe, puis la Chine, pour ne rien
dire du Mexique. Mais la mort de Staline en 1953 avait rempli les rues de
Paris de légions de séraphins en larmes, parce que les peuples privés du
joug d'une grâce gérée par une Eglise ou institutionnalisée par l'Etat
erraient maintenant en orphelins éplorés de leur sacerdoce et de leur
apostolat.
3 - Esquisse d'une psychanalyse de la vassalité
L'Allemagne
de l'Ouest n'a pas tardé à livrer la bête onirique aux mêmes gouffres et
crevasses de l'éternité qu'à l'Est. L'occupation américaine a si bien
succédé à la tyrannie hitlérienne que, de nos jours encore, deux cents
bases militaires du vainqueur de 1945 se sont enracinées dans le pays sous
les applaudissements et les dévotions des descendants exsangues
d'Arioviste.
Quant à
l'Italie, son gouvernement, pourtant dûment élu au suffrage des docilités
nationales de type démocratique n'est jamais davantage qu'une autorité de façade
- le pays se veut à jamais l'otage des incrustés d'outre-Atlantique. Du
reste, le vote populaire lui-même perpétue le modèle d'une
auto-vassalisation et reconduite d'une génération à la suivante, parce que
toute candidature à une relève de la classe politique au pouvoir se trouve
pré-sélectionnée par un triage continu du corps électoral régnant, lequel
interdit d'avance à tout individu déviant de faire son chemin dans les
rangs d'une phalange insurrectionnelle. Le mythe d'une Liberté
préalablement placée sous le harnais des esprits municipaux se verrouille
lui-même à produire des serviteurs encagés d'avance. Seule la France a
chassé de ses terres le vainqueur et le délivreur dont les forteresses
avaient pris la relève de celles du conquérant de 1940 - et, depuis lors,
le peuple français a perdu les avantages de la servilité dont le reste de
l'Europe goûte les bienfaits de Hambourg à Syracuse.
L'anthropologie
moderne, que j'appelle une métazoologie, illustre la postérité scientifique
de l'Essai sur la servitude volontaire de la Boétie,
mais à la lumière du Pont de la rivière Kwai ou de
Soljenitsyne dans Une journée d'Ivan Denissovitch, où l'on
voit le vassal se rendre complice de son maître, parce qu'il aime le
"travail bien fait". Tout serf n'échappe à la complicité que par
la destruction jour après jour de ses propres récoltes.
4 - Les embarras du monothéisme démocratique
Mais
l'envahisseur moderne en vient fatalement à légitimer ses exploits
d'armurier et de commerçant heureux par l'affichage et l'étalage de la
sainte vocation de convertisseur censée inspirer ses triomphes de
conquérant et de financier - il entend délivrer, clame-t-il, des proies que
menacent les griffes et les dents d'un ennemi aux mâchoires plus
redoutables que les siennes. César se présente en sauveur des Gaulois
vaincus par les Germains. Mais, un quart de siècle seulement après
l'effondrement du paradis des marxistes, le vainqueur d'outre-Atlantique ne
légitime plus la puissance et la gloire de son glaive que par l'ambition de
plus en plus difficile à cacher qui l'inspire de perpétuer la présence de
ses armes sur le territoire des convertis aux bienfaits de son sceptre. Il
lui faut donc tenter de régner sur une Europe privée d'ennemi et qui n'a
plus aucun besoin du secours de son vainqueur.
Comment
faire avouer aux dévots de la démocratie universelle que leur maître sue
sang et eau à susciter des fantômes à combattre, comment terrasser, l'arme
au poing, des spectres censés blottis sous l'emblème de la Croix rouge
internationale, comment interdire dévotement à la Russie de retrouver ses
frontières de 1917, comment légitimer pieusement l'amputation éternelle du
territoire d'une nation sagement retournée aux carnages du capitalisme ? Et
puis, la vassalité rédemptrice se révèle de plus en plus dépensière. Faute
de terrasser par la force une Russie armée jusqu'aux dents, il faut peiner
à seulement attiser le feu presque éteint du mythe de la Liberté. Comment
inverser le souffle du salut au profit du grand professionnel débarqué en
Normandie le 6 juin 1944 si cet acteur de sa propre immortalité joue
maintenant à contre emploi dans les deux camps ? Car ce métis se présente
en témoin coloré de l'asservissement de ses ancêtres à des colonisateurs
devenus ardents à s'asservir entre eux et bien décidés à s'étriper les uns
les autres.
Mais alors,
comment faire monter le pain de la délivrance dans le four des sanctions
économiques promulguées contre une Russie revenue au bercail d'un
capitalisme jugé salvifique, comment affamer un adversaire prospère, et
cela un quart de siècle seulement après le naufrage de l'encagement de la
planète dans l'édénisme sanglant du marxisme? On ne soumet pas effrontément
au blocus alimentaire un empire de cent cinquante millions d'habitants.
Comment interdire au monde entier d'offrir ses marchandises aux guichets
d'un assiégé dans l'aisance si celui-ci n'est pas de la taille de Cuba et
si le sceptre de 1945 s'est rouillé entre vos mains au point que personne
ne tremble plus au spectacle de la crinière grisonnante du lion?
5 - A la veille d'une révolution de la politologie
Dans ces
conditions, l'heure a sonné, pour l'Europe, de planifier le monde
pos-américain ; mais le danger est grand d'aborder l'ère nouvelle qui
s'annonce sans avoir tiré les leçons de trois quarts de siècle
d'ensommeillement de la géopolitique et de l'anthropologie scientifiques.
Car ces deux disciplines sont demeurées largement mythologiques sous les
vêtements d'emprunt d'une apparence de scientificité.
Si le Vieux
Monde devait persévérer dans l'irréflexion suicidaire de ses élites
politiques, si l'Occident ne tentait pas de connaître les secrets de la
panne cérébrale dont souffrent les descendants du quadrumane à fourrure que
vous savez, le monde post américain n'en échouerait pas moins à retrouver
le flambeau de la souveraineté para-théologique des Etats d'avant 1939;
tellement il serait irréfléchi de s'imaginer qu'une simple parenthèse de
l'histoire du monde se refermerait d'elle-même sur la pacifisme bon teint
du mythe démocratique. Jamais l'histoire de l'Europe ne reprendra le cours
des candeurs politique d'Aristide Briand, d'Anthony Eden ou de Harold
Macmillan - il faudra conjurer à la fois les naïvetés d'un capitalisme
universalisé par la scission immémoriale entre les riches et les pauvres et
les enfantillages de l'évangélisme idéologique.
Le Vieux
Continent perdra-t-il, une fois de plus, la mémoire de son histoire des
squelettes et des ventres, oubliera-t-il derechef qu'une puissance de type
démocratique se change nécessairement en un empire guerrier et marchand
confondus, lequel tente fatalement de dominer le monde des obèses et des
maigres sur le modèle bien connu de l'Athènes de Périclès ou de la Rome des
Césars censés se placer sous le contrôle du Sénat de la République? Dans ce
cas, l'Europe ressuscitée demeurerait un enfant à renvoyer sur les bancs de
l'école ou sur le banc d'œuvre des Eglises.
Mais ce
continent demeurerait également en culottes courtes s'il n'avait appris
qu'à réciter ses livres scolaires - car l'enseignement laïc produit les
missels des démocraties. N'avons-nous pas assisté au spectacle d'une
civilisation fondatrice, vingt-cinq siècles plus tôt, de la démocratie
rationnelle et qui s'est laissé gentiment vassaliser en retour par les
bréviaires paroissiaux de la Liberté? Le mythe démocratique ne s'est-il pas
retourné comme un gant contre ses propres rêveries? Lisez les catéchètes
officiels qui ont changé le songe républicain en un poison mortel, celui
des séraphins de la démocratie, tellement les peuples et les nations placés
sous l'anesthésie de leurs idéalités se sont révélés des moutons de
Panurge.
6 - La vassalisation culturelle
Qu'en
est-il du chœur des dirigeants corrompus en sous-main par les pédagogues de
leur vassalisation préventive? Depuis soixante dix-ans, une Amérique qui se
présente en catéchète de la liberté mondiale incite courtoisement toute
l'élite politique et scientifique sélectionnée par les grandes écoles
européennes à se plier à sa future mise au service de la civilisation du
dollar. Nul n'ignore cette vassalisation dans l'œuf des classes dirigeantes
du Vieux Monde, tellement elle est cousue de fil blanc et tellement elle
s'étale au grand jour.
M. Hollande a fait partie des élus (Young Leaders) du roi du monde,
ainsi que MM. Emmanuel Macron, nouveau ministre de l'économie et ses
deux prédécesseurs, Pierre Moscovici et Arnaud Montebourg. Ajoutez-y Mme Najat
Vallaud-Belkacem, nouvelle ministre de l'éducation et ses
prédécesseurs, Vincent Peillon ou Benoit Hamon. Ajoutez-y MM.
Manuel Valls, Jean-Marc Ayrault, Laurent Fabius,
ministre des affaires étrangères, Michel Sapin, Jean-Yves Le Drian,
Ministre de la Défense, Stéphane Le Foll, Marilyse Lebranchu, Fleur
Pellerin, Aquilino Morelle, ancienne plume du Président et auteur du
célèbre "Discours du Bourget". Mais l'UMP n'est pas en
reste, puisque Alain Juppé, Valérie Pécresse, Nathalie
Kosciusko-Morizet, Laurent Wauquiez, Bruno Lemaire, Jean-François Copé,
Jacques Toubon, Michel Barnier ou Nicolas Dupont-Aignan en font partie.
Aussi, M. Bruno Lemaire et d'autres s'affairent-ils aujourd'hui à lutter
contre la livraison des Mistral à la Russie. Comment se fait-il que, depuis
soixante-dix ans, aucun dirigeant européen ne demande le départ de
l'occupant? Croyez-vous qu'il est sage d'attribuer un silence de ce calibre
à la seule cécité titanesque dont l'encéphale des Gaulois serait affligé
depuis Vercingétorix?
Tous ces
catéchistes de la démocratie américaine se croient demeurés des patriotes
et ils restent de loyaux régisseurs. Mais il est un sacrilège qu'ils
s'interdisent de commettre, celui de demander le départ des troupes
étrangères. Un demi-siècle après la décision du Général de Gaulle de leur
faire lever le camp, ils ressentent encore cette libération comme une
manière de forfait. Nicolas Sarkozy réparait un crime de lèse-majesté. De
plus, les vassaux se font un mérite de leur panurgisme: il suffit que leur
maître leur désigne un ennemi à combattre pour qu'ils montent au front. Le
souverain se fait des milliers d'amis à seulement montrer du doigt la
brebis galeuse à chasser du pâturage. C'est cela, le serf: il hait tous
ceux que son maître proclame ses ennemis.
7 - La vassalisation de la France laïque par l'inculture
Mais il y a
pis: ni l'Europe, ni les Universités américaines ne disposent d'une
phalange d'anthropologues d'avant-garde et qui se seraient initiés aux
arcanes de l'histoire politique et psychobiologique des mythes sacrés. La
France laïque ignore les lumières d'une raison prospective et
interprétative de l'évolution du cerveau simiohumain. Comme il se trouve
que la gestion publique de la démocratie mondiale des démocraties demeure
sous-tendue par un messianisme latent et par une sotériologie pilotée dans
l'inconscient par toutes les théologies finalistes que les trois principaux
monothéismes ont théorisées, l'Europe se trouve dépourvue des instruments
cérébraux qui lui seraient nécessaires pour spectrographier l'impérialisme
politique d'origine et de nature religieuses de l'Amérique rédemptrice et
auto-sotériologisée.
Au premier
siècle de notre ère, les progrès de la "raison théologique"
étaient demeurés parallèles à la marche de la raison scientifique de
l'époque et en précédaient même quelquefois les découvertes - comment
serait-ce encore le cas s'il ne s'agit plus de réfuter Charon et sa barque,
mais de se placer dans le décryptage psychogénétique du seul animal que la
nature ait rendu onirique? C'est dire que seul un approfondissement du
décodage de l'animalité spécifique dont souffre une espèce vassalisée de
naissance éclairera la dichotomie originelle de la bête, celle qui, depuis
quelques millénaires, scinde son encéphale entre le réel et son imagination
religieuse ou parareligieuse. Armer la raison politique de la démocratie
mondiale des enseignements d'un siècle d'asservissement de l'Occident à la
sotériologie américaine, c'est tenter de délivrer une civilisation ficelée
aux présupposés semi-théologiques qui fondent le mythe de la Liberté.
8 - Demain, l'Europe libre
On sait que
la lucidité politique de l'Europe ne s'est quelque peu réveillée que sous
une menace en quelque sorte matérielle - celle de la ruine économique. Les
sciences humaines post-darwiniennes se donneront-elles le souffle d'une
spéléologie de l'auto-vassalisation physique de l'Europe par la finance
mondiale? Le Continent de la timidité intellectuelle commence seulement de
sortir du Moyen-âge - celui d'une politologie mondiale messianisée - et de
se dire que nous n'entrerons dans la postérité vivante de L'Evolution
des espèces de 1859 que si nous diagnostiquons le blocage cérébral qui
affecte la classe politique mondiale. Or, celle-ci ne se dit pas encore
qu'une bête aux neurones évolutifs ne saurait, dans le même temps, se
déclarer parvenue à destination.
A l'heure
du rendez -vous de la civilisation de la raison avec le nouvel avenir de
l'esprit de logique, je ne puis que renvoyer le lecteur aux premiers pas de
la simianthropologie et de la métazoologie dont je tente, depuis mars 2001,
d'esquisser sur ce site les fondements et la problématique.
Aujourd'hui,
une tâche plus immédiate m'appelle à un exercice élémentaire et en quelque
sorte à un devoir tout pratique, celui d'esquisser avec simplicité et
autant que faire se pourra l'avenir qui attend la politique militaire de
l'Europe, ce qui fait l'objet du texte que je mettrai en ligne la semaine
prochaine.
J'écrivais
le 25 juillet: "A partir de cette date, et compte-tenu qu'on ne
luttera efficacement contre le naufrage de la langue française que si le
Président de la République et le Premier Ministre se voient nommément mis
en cause, je relèverai quelques-unes de leurs fautes."
M. Valls
ignore que clôturer signifie poser une clôture au sens
matériel du terme.
M. Hollande
confond près de et prêt à.
Le 30 août 2014
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