En cette rentrée tumultueuse et difficile pour le Président Hollande et le pouvoir exécutif qui depuis quelques jours ont été submergés par des vagues de critiques successives dont nous ne notons ci-dessous que les plus notables émanant surtout de personnalités politiques de gauche :
- d'abord les révélations critiques de l'ancienne Ministre Cecile Duflot d' EELV,
- simultanément des protestations et pressions , de la part du patron des radicaux de gauche Jean-Michel Baylet qui annonçait que ses trois ministres (Sylvia Pinel, ministre du Logement, Annick Girardin secrétaire d'Etat au développement et à la francophonie, et Thierry Braillard secrétaire d'Etat aux sports). démissionneraient s'ils ne sont pas entendus sur la réforme territoriale
- et surtout un coup de tonnerre ou de geule, comme vous voudrez, et au sein même du gouvernement Valls , lancé par le Ministre Arnaud Montebourg contre la ligne de politique économique du Président de la République , cette dernière attaque ayant provoqué la démission du Gouvernement Valls et un remaniement ministériel Valls 2, au sein duquel certaines nominations passent mal dans l'aile gauche du parti socialiste notamment.
Ajoutons à ceci que selon les plus récents sondages 75 % des français n'approuvent pas la ligne du Président et du politique économique du Gouvernement et désapprouvent la composition du nouveau gouvernement, et que dans les sondages de popularité et de confiance le Président de la République se maintient à un taux très bas pendant que Manuel Valls dégringole lui en chute accélérée, on comprendra qu'en fait le Président de la République et le Premier Ministre Manuel Valls sont de plus en plus remis en cause, et cette remise en cause est d'autant plus dangereuse pour eux et pour le Parti socialiste, qu'elle creuse de jour en jour la fracture maintenant apparente entre l' aile gauche proche des frondeurs parlementaires socialistes, et l'aile dite de droite du parti socialiste , jusqu'à laisser craindre un éclatement ou même une disparition de la majorité parlementaire de gauche , et que par conséquent apparait aux yeux de la population française, au grand jour la fragilité de l'exécutif, et de sa majorité parlementaire.
En dépit de spectaculaires opérations de communication politiques , commémoratives ou autres auxquelles se livrent le Président Hollande, le Premier Ministre Manuels Valls, et les "grosses têtes" membres du nouveau gouvernement Valls 2, ou encore les cadres du Parti socialistes et les parlementaires socialistes de l'aile droite, qui sont autant de tentative de reprises en main des troupes de gauches divisées et dispersées, des polémiques se développent et vont dans tous les sens, et certains médias, au-delà des polémiques, organisent des émissions et des débats sérieux avec des personnalités ou leaders politiques pour évoquer cette crise politique qui frappe le Pouvoir en place, des sujets tels qu'une possible dissolution de l'Assemblée Nationale, ou même un référendum, sont envisagés, débattus et analysés contradictoirement , nous en avons entendu plusieurs, mais finalement nous avons sélectionné une émission débat du Lundi 28 Aout de Sud Radio au cours de laquelle, un jour avant la nomination du Gouvernement Valls 2, intervenaient comme débatteurs, à l'invitation de Dimitri Pavlenko , Monsieur Bruno Gollnisch, du Front Nationale, et Monsieur Pascal Jean , Professeur en droit public à Sciences Po Bordeaux. pour débattre de la question " Faut-il dissoudre l'Assemblée Nationale ? "
En cliquant sur le lien actif ci-dessous , vous pouvez entendre cette confrontation d'idées de grande qualité , où les débatteurs ont pu s'exprimer, chacun avec ses compétences, sans être interrompus, ce qui est très appréciable pour les auditeurs, d'autant que le sujet de l'émission a été élargi à toutes les questions liées.
lien actif :
Bruno Gollnisch était en débat sur Sud Radio | Front National
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