Dès décembre 2007, TF1 chaîne privée du Groupe Martin Bouygues, n’a pas manqué de réclamer toute la part du gâteau « PUB » en présentant à Nicolas Sarkozy son livre blanc déclinant en huit propositions ses souhaits, tout en s’immisçant arbitrairement dans les décisions à venir du pouvoir, en demandant la suppression de la publicité sur les chaines publiques.
Cette intrusion par le canal d’un livre Blanc dans les affaires publiques est intolérable de la part d’un Groupe privé !
Le groupe de Martin Bouygues faisait valoir que cette mesure "aurait le mérite d'assainir le marché publicitaire, soumis enfin aux seules lois de l'offre et de la demande" en argumentant ( ou regrettant) que les chaînes publiques opèrent "une ponction très significative sur le marché publicitaire" et "mènent une véritable politique de dumping, entraînant une pression artificielle à la baisse du coût des écrans", tirant l'ensemble du marché publicitaire vers le bas.
Les souhaits de Martin Bouygues on été lus, entendus et retenus par Nicolas Sarkozy et le 8 Janvier en prononçant ses vœux le Président de la République sous influence « Martin Bouygues » et déterminé à le satisfaire sans le nommer, a annoncé en souriant d’un air dilettante le cadeau-surprise à venir, camouflé sous son annonce d’une prochaine réorganisation des chaînes publiques et suppression de la publicité et le même jour l’action TF1 , qui devait être le bénéficiaire principal de cet aimable « cadeau-surprise » en raison de sa part de marché prépondérante, faisait un bond de 9,47 %.
Soucieuse de na pas figurer comme l’une des bénéficiaires privilégiés des largesses du Nouvel an de Nicolas Sarkozy , la chaîne TF1 a cherché à corriger l'image d'un 'cadeau' qui lui serait ainsi fait par le président de la République", par la voix de son principal actionnaire Martin Bouygues, qui avait immédiatement assuré avoir "découvert" l'annonce présidentielle lors de sa conférence de presse.
L’initiateur informé en quelque sorte !
De qui se moque-ton ?
Qui paiera le manque à gagner des chaînes publiques ?
Affaire à suivre !
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