Après son licenciement de la faculté de médecine de Sousse en 2000
(et son incarcération), la France de Chirac le récupère et l'embauche comme
professeur invité de santé publique sous la bienveillance du professeur Lazarus
qui le connaissait lors d’un colloque d'Amnesty International. Il est décoré de
la Légion d'honneur en France en juillet 2013 et de l’Ordre de la souveraineté
au Maroc mai 2014.
Il fonde et préside le Congrès pour la République (CPR) de 2001 à
2011, année de sa désignation à la fonction de Président de la République
tunisienne par les membres de l'Assemblée constituante.
Lors de l'élection de l'Assemblée constituante du 23 octobre 2011,
son parti obtient la deuxième place derrière Ennahdha de Ghannouchi.
Durant la campagne, il affirme l'identité arabo-musulmane du pays,
accusant ses adversaires d'être « la vieille gauche laïcarde et
francophone déconnectée des vrais problèmes de la société tunisienne ».
Marzouki prend, en février 2012, la décision de renvoyer l'ambassadeur syrien.
Placé au pouvoir après la chute de Ben Ali, Marzouki devient le
pantin du petit émirat du Qatar, chargé de déstabiliser les états-nation tout
en permettant aux propagandistes de l’Otan et à « l’Internationale Islamiste »
d’utiliser la Tunisie comme base contre la Syrie et la Libye. Il a accueilli en
2011 une réunion des « Amis de la Syrie » tout en reconnaissant le CNS comme
« représentant légitime des Syriens qui cherchent un changement
démocratique pacifique », appelant le président syrien à « quitter
le pouvoir ». Dans un média panarabe il déclare que « le
régime de Damas est fini » ; « tu partiras d’une manière ou
d’une autre » ; « tu partiras mort ou tu partiras vivant, et
c’est mieux pour toi et pour ta famille de partir vivants ». Les
syriens et des médias tunisiens lui ont reproché d’avoir été complice dans
l’envoi de terroristes tunisiens vers la Syrie.
Son premier voyage officiel à l'étranger a lieu en Libye en 2012,
pour y rencontrer Moustapha Abdel Jalil. Il y annonçait qu'il était disposé à
extrader Baghdadi Mahmoudi, dernier chef du gouvernement libyen, à la seule
condition qu'il bénéficierait d'un jugement équitable. Controverse (?) Baghdadi
avait, quand même, été extradé, illustrant la faiblesse de ses prérogatives qui
lui valent sur les réseaux sociaux le sobriquet de « tartour »
(pantin)
En 2013, sur Al Jazeera il mettait en garde « les extrémistes
laïcs », déclarant que « si un jour ils réussissent à prendre le
pouvoir, de n'importe quelle manière », ils feraient face à « une
grande révolution, plus importante que la première » et risqueraient
par conséquent des « peines de pendaison ».
Mr Moncef Marzouki est un fervent soutien du Maroc contre
l’Algérie pour sa position en faveur de l’autodétermination des Sahraoui en
conformité avec les résolutions de l’ONU ! Il ne cesse de fustiger
l’Algérie, jusqu’à préfacer le livre gratuit du Mouvement islamiste
« Rachad » (sis en Suisse), appendice de l’ex FIS, intitulé « En
défense du hirak : Déconstruction du complotisme contre-révolutionnaire »
- pour contrer celui du Dr Ahmed Bensaada intitulé « Qui sont ces
ténors autoproclamés du hirak algérien ? »
Vivant à Paris, il apprend que la justice tunisienne l’a condamné,
par contumace à 4 ans de prison pour n’avoir cessé ses attaques, sur des médias
étrangers, en usant de propos considérés comme « allant à l’encontre de
la sûreté de l’Etat et nuisant aux intérêts de la Tunisie à l’étranger ».
Dans son dernier article intitulé « Sale temps pour le
Tartour de Tunis », le Dr Bensaada met à nu ses errances politiques
sulfureuses et sa félonie dans ce qui est baptisé les « Printemps
arabes » pour apporter à leurs peuples la « démocratie et la
liberté », mais qui ne visent que les « républiques » et jamais
les « monarchies »
Le Dr Bensaada, dans sa conclusion, le qualifie de « Droitdelhommiste
dévoyé, politicard raté, va-t-en-guerre invétéré, ‘‘islamawiste’’ haineux, ce
Don Quichotte en burnous a fini par se battre contre les moulins de son propre
pays. Va-t-il finalement en tirer des leçons et s’évaporer dans la nature pour
ne plus continuer à polluer tout ce qu’il touche ? »
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