Les derniers G20 avaient déjà souhaité une régulation financière mondiale, et désigné du doigts les spéculation hasardeuses et les « spéculateurs », vite dit, bien dit, mais une fois rentrés chez eux, après la photo de famille qui clôture traditionnellement leurs réunions, les dirigeants européens n’ont jamais envisagé sérieusement de pondre un texte où bien même ne l’ont pas voulu ni souhaité, est-ce par pure convenance ou par aveu implicite d’impuissance des appareils politiques, face aux puissances financières privées , que les dirigeants européens s’en lave les mains et ne se décident pas à légiférer au niveau de l’UE en matière de régulation financière ?
Naturellement, certains dirigeants des pays de l’UE notamment ceux de la Zone Euro, passant sous silence leur déplorable gestion de la dette publique depuis plusieurs années et se fiant à leur fameux « laisser faire, laisser passer », tout en s’agitant périodiquement en vœux pieux, discours et menaces comme des épouvantails à moineaux vis-à-vis des puissances financières, n’ont jamais pris de directive européenne commune pour réguler les opérations financières et boursières, et pour se dédouaner vis-à-vis de l’opinion publique ils ont trouvé commode de discourir sur les défaillances de gestion budgétaire, financière et économique de la Grèce tout en insistant sur les opérations des « spéculateurs » en les accusant de toutes les dérégulations et défaillances du système financier européen et international.
Montrés du doigt par les dirigeants politiques, qui sont dans la réalité ces spéculateurs, qui font tourner les finances au gré de leurs intérêts privés et particuliers, ce sont sur les places boursières des investisseurs, des banques, fonds de placements, fonds de pensions, fonds souverains, qui gèrent des fortunes, des actions, des obligations, des épargnes en les plaçant de telle façon qu’elles rapportent à leurs détenteurs. L’objectif de ces spéculations est de faire de l’argent avec de l’argent c’est devenu une sorte de jeu spéculatif qui peut tourner à la catastrophe et au plongeon quand une zone monétaire devient tout à coup fragile et vulnérable.
Au final, les dirigeants de l’UE sont tout autant que les spéculateurs responsables de leurs propres illusions et de leur laxisme en négligeant de façon inadmissible la discipline commune qui s'imposait en termes de politique économique.
Montrés du doigt par les dirigeants politiques, qui sont dans la réalité ces spéculateurs, qui font tourner les finances au gré de leurs intérêts privés et particuliers ?, … ce sont sur les places boursières des investisseurs, des banques, des fonds de placements, des fonds de pensions, des fonds souverains, qui gèrent des fortunes, des actions, des obligations, des épargnes en les plaçant de telle façon qu’elles rapportent à leurs détenteurs. L’objectif de ces spéculations est de faire de l’argent avec de l’argent, c’est devenu une sorte de jeu spéculatif qui peut tourner à la catastrophe et au plongeon quand une zone monétaire devient tout à coup fragile et vulnérable.
En résumé un « Un spéculateur »est un investisseur, le plus souvent un organisme financier qui cherche, à faire fructifier un avoir, c’est à dire comment gagner le plus possible, avec de l’argent, plutôt que tout perdre et qui utilise, pour ce faire, toutes les ruses du système, sans aucun souci de l’état critique des pays au bord de la faillite. Ce n’est pas son job de se préoccuper des affaires politiques, c’est d’en profiter et quand le profit n’est pas au rendez-vous c’est de se mettre en position d’attente, ils en ont les moyens, et c’est alors le plongeon des places boursières,( en grande partie tout aussi fictif que les hausses spectaculaires) , c’est ce qui est arrivé vendredi 8 mai et qui a déclenché un vent de panique sur toutes les places boursières.
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