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09 avril 2010

Les beaux jours du 4me âge

vendredi 9 avril 2010

Les beaux jours du 4me âge

lucienne magalie pons fait place à Duboubou 1°, un auteur qui me fait l'honneur d'être mon correspondant, qui ne désarme pas face aux évènements qui viennent troubler les vieux jours de nos chers compatriotes , il tient le coup et nous tiendront le coup pour donner l'exemple !

Voici un petit chef d'œuvre épistolaire dont il a le secret


« Lettre ouverte à Nicolas Sarkozy.
Promenade printanière entre hôpital public et clinique privée?

Par Duboubou 1er le jeudi, avril 8 2010, 17:55 - Tristounet... - Lien permanent

Les vieux ne seraient-ils,en réalité, qu'une matière première exploitable ?

Une grande façade vitrée sur laquelle on a peint en grosse lettre blanche "SCINTIGRAPHIE"
.
Pour atteindre ce service il faut emprunter un étroit passage entre deux bâtiments en béton authentique. En trouver l'entrée facilement, n'est pas si évident! En fait cet ensemble hospitalier est réparti verticalement et horizontalement dans des bâtiments enchevêtrés. Tout de même le premier contact fut facile . En franchissant le seuil du hall nous n'avons pas subi l'agression habituelle des terribles désodorisants classiques. Derrière le comptoir un service d'accueil efficace et souriant me dirigea, sans problème vers l'équipe chargée de ma prise en charge...

... Ici c'est le monde de l'effort contrôlé , de la robotique de pointe. Les équipements sont sophistiquées et leurs opérateurs assez peu loquaces. Le temps s'écoule avec une certaine lenteur, des injections sont inscrites a ce programme, suivies par de généreuses distributions d'eau de source. Ici, c'est clair, on ne mégote pas mais on fonctionne à flux tendu! Et tout cela fini de façon normale par une rencontre, avec le spécialiste de la médecine nucléaire qui a piloté l'examen. On appelle ce contact un premier bilan. A mon humble avis, atome et communication, ne font toujours pas bon ménage. En effet au cours de cette brève rencontre les renseignements que j'ai pu glaner auraient facilement tenus dans une coquille de noix de mon Sud-ouest. Les explications ne furent ni rassurantes et pas non plus totalement alarmantes ! En fait nous n'avons jamais parlé la même langue et mon esprit était ailleurs. Durant mon retour à la maison, je me suis réconforté en pensant que mon médecin référant saurait me traduire avec des mots simples cette formulation qui n'avait pas su éclairer mes neurones fatigués. Mais a vrai dire, à ce moment précis, une inquiétude lancinante m'envahissait !

Conclusion de cette première étape: il me faudra affronter une CORONAROGRAPHIE, cette fois en secteur privé et cela m'imposera une immobilisation un peu plus longue!
Une nouvelle étape abordée sans beaucoup d'enthousiasme ...

Des patients transparents ?


Un transport sanitaire qui se révéla, sans préavis, être un transport groupé? Une VSL dont la conductrice avait un peu de mal à localiser un lotissement où l’attendait un patient programmé dans une clinique du Havre pour y subir une séance de rayons. Je devais être logiquement déposé, autour de 16h, au Petit Colmoulin. La clinique étant implantée à l'entrée du Havre il semblait logique de me déposer en premier mais, comme nous étions en retard, il devenait impossible de livrer le second patient à l'heure prévue à l'autre bout de la ville. Notre convoyeuse était dans une situation inconfortable. Je décidais d'accepter d'intégrer le service de cardiologie avec un certain retard pour mettre un terme à un incident qui aurait pu devenir, rapidement, ridicule...Après une modification de mon périple, durant lequel le covoituré nous gratifia de propos peux amènes j'arrivais à pied d'œuvre sans autre problème .

Toute la gent féminine qui occupait, à ce moment là, le poste de garde paraissait en effervescence pour une raison que j'ignorerai toujours...

Après une courte attente l'une des infirmières présentes vint à moi avec un sourire de circonstance plaqué sur ses lèvres, après que j'eus décliné mon identité elle m'indiqua le numéro de ma chambre et la direction à prendre. Je partis donc à la recherche de cette dernière flanqué de ma convoyeuse qui avait retrouvé le sourire et portait gentiment mon barda! Étonnement a l'arrivée au numéro indiqué : la chambre était remplie de dames endimanchées, fort avenantes? Mon accompagnatrice reprit alors le chemin de l'accueil afin de signaler l'erreur qui n'en était finalement pas une. La chambre comportait bien deux lits et l'occupant résidant –un jeune homme de mon âge- avait seulement disparu dans un local clos ou il se livrait à une opération qui réclame généralement un minimum d'intimité pendant que ses visiteuses occupaient l'espace disponible!

Mes bagages déposés je pris congé de mon aimable convoyeuse et je m'installais dans le fauteuil disponible en me plongeant, sans plus attendre, dans la lecture du roman que mon épouse avait glissé dans mon sac juste avant mon départ de la maison.

L'espoir de pouvoir bénéficier d'une chambre mixte s'était envolé mais mon voisin se révéla immédiatement d'un commerce agréable en dépit d'une élocution difficile provoquée par un accident de la vie pour lequel il était en traitement? Ce brave homme au moment ou j'ai investi sa chambre semblait passer plus de temps dans les toilettes que dans son lit ce qui me posa finalement un problème que j'essayai de résoudre avec l'assistance des gentes dames qui hantaient un local portant comme enseigne une croix rouge. Mon interrogation parut les surprendre car elles me regardèrent bizarrement, subitement l'une d'entre elles s'exclama : donc, le vieux Monsieur occupe le trône. Alors, ou peut-on envoyer ce patient? Au rez-de-chaussée précisa sa voisine en m'indiquant l'itinéraire de la main ! Je quittais donc le service mais je suivis le couloir qui menait aux cabinets des spécialistes ou j'avais repéré lors d’un passage récent un lieu adéquat qui m'évitait un changement d'étage! A mon retour dans la chambre mon voisin était toujours absent j'en déduisis qu'il occupait toujours l’unique trône?

Je fus tiré de ma lecture par une intervenante qui avait besoin de renseignements concernant les drogues que j'absorbais régulièrement, puis j'eus droit à la rituelle prise de sang pour les indispensables analyses. Ce fut mon premier contact avec les sévices ordinaires du Petit Colmoulin!

La pause fut de courte durée, peut de temps après je vis apparaitre une jeune femme en blouse blanche qui me remit un document émanant de la Société Française de Cardiologie, fort intéressant, du type remue méninge me posant des questions qui m’ont interpellé. La première n'était certes pas angoissante dans sa formulation: pourquoi vous propose-t-on une CORONAROGRAPHIE? La réponse était limpide, il s'agissait simplement de faire un diagnostic précis de ma pathologie cardiaque! La question suivante était moins anodine et sa forme interrogative n'était pas tout à fait rassurante : La coronarographie comporte-t-elle des risques? La réponse à la fois claire et alambiquée s'étalait sur une page avant d'en arriver au point véritablement importante la signature d'une décharge de responsabilité mettant le cardiologue à l'abri d'un recours judiciaire en cas de problèmes dument répertoriés! Pas d’autre choix possible ! C’est finalement une méthode valable pour la tranquillité des opérateurs concernés mais qui me semble peu élégante voire quelque peu brutale, du pipo simplement pour nous extorquer une signature!

Je me sentis soudain pas tout à fait serein, je repris alors ma lecture afin d'oublier, momentanément, tous les désagréments que pouvait engendrer la procédure en cours "Malgré les progrès techniques et l'expérience des médecins des risques ..." Il y eut aussi cette rencontre informelle avec ce toubib de garde, peut être un cardiologue. Sa façon de se présenter ne me permit pas de l'identifier avec certitude, il se voulait rassurant posait des questions et apportait ses réponses. Ce grand gaillard décontracté inspirait confiance, mais le doute ne s’était tout de même pas beaucoup éloigné! Une nouvelle fois ma lecture fût interrompue par l’arrivée du plateau repas sur lequel je ne m’attarderais pas car son label « Menu diabétique » ne peut être contesté ! Après une longue soirée de lecture tranquille mais momentanément fracassée par l’irruption de l’équipe de nuit -de type Laurel et Hardy- ce fut l’extinction des feux. Mais à peine avais-je trouvé une place dans les bras de Morphée que l’on me réveilla en m’annonçant, sans le moindre ménagement, que mes analyses n’étant pas satisfaisantes on allait me placer sous perfusion. Ce que l’intervenante fit derechef ! Je ne savais pas alors qu’il s’agissait d’une épreuve de longue durée qui ne s’acheverait que peu de temps avant de quitter la clinique ! Croyez –moi sur parole, lorsque l’on est lié à une potence supportant le récipient contenant la solution injecté, cela apporte un plus non négligeable au confort de votre séjour ! La nuit passa et dans le petit matin blême je grelotais. Le volet étant resté ouvert à la demande de mon compagnon d’infortune, la grande baie en simple vitrage n’offrait qu’un barrage bien faible à la fraicheur matinale. Je dois avouer que mes neurones devaient déjà être dans un triste état car je n’ai pas eu le réflexe de tenter d’obtenir la couverture supplémentaire qui m’aurait offert le confort !

Il y avait bien longtemps que j’avais digéré un liquide brunâtre dénommé abusivement café lorsque j’appris que l’intervention annoncée pour 9 h était reportée à 10h30. Je louais la prévoyance de mon épouse qui m’avait pourvu d’un roman au titre quelque peu sibyllin : Les Yeux Jaunes des Crocodiles ?

Mon lit se mit enfin en mouvement et après un parcours relativement court je fus, assez longuement, abandonné dans une sorte de sas d’où j’apercevais la cime des armes qui se balançait au gré du vent. C’est à ce moment la dans un silence propice que j’énumérais tous les accidents prévus par la notice élaborée par les experts de la cardiologie à la française. Ce ne fut pas la panique mais surement pas le pied non plus !

Enfin ce fût la prise en charge par des assistantes chevronnées rompues a cet exercice qui demande attention et professionnalisme ce qui rassure quelque peu un homme qui à ce moment précis se pose des tas de question ! Dernière surprise lorsqu’une des opératrices me pose la question piège : qui va pratiquer cette super CORONAROGRAPHIE ?

Ma mémoire ne m’ayant pas trahi j’ai trouvé la bonne réponse et peut de temps après l’homme de l’art a fait son entrée tel un gladiateur bardé de protections et après une prise de contact sympathique le top de départ fut donné et si ce ne fut point douloureux ce fut étrangement long même si je pouvais entrevoir les écrans de contrôle. Peu d’échanges durant l’examen en dehors de l’énumération des différentes phases mais à la fin le cardiologue vint me brosser un pré-bilan d’un optimisme modéré devant être revu lors d’une séance de confrontation collective des spécialiste de l’établissement. Après ce rapide contact de type rassurant je fus transformé en paquet cadeau bardé d’adhésif assurant la stabilité d’un pansement compressif qui associé a la perfusion m’apportait la preuve flagrante que je participais bien à une épreuve hospitalière !

Qu’ajouter à tout cela si ce n’est que l’on m’a remis mon dossier médical avec le compte-rendu de ma CORONAROGRAPHIE qui m’a semblé si limpide que j’ai immédiatement décidé d’en confier l’interprétation à mon médecin référent. Avant mon départ j’ai eu la visite du toubib de garde qui m’a tenu des propos rassurant avant de me remettre une ordonnance sur laquelle je retrouvais toutes mes drogues prescrites par tous ces gentils praticiens qui depuis de longues années veillent sur moi. J’ai noté qu’il en avait omis quelques unes mais par contre j’ai suivi scrupuleusement son conseil : j’ai immédiatement établi le contact avec mon généraliste !

Avec ce dernier point de langue de bois un langage clair et le propos qui m’a été tenu était à peu de chose près celui qui suit : « Vous avez fais un petit infarctus, a quel moment nous l’ignorons… Votre situation sans être critique doit être étroitement surveillée car vous avez des canalisations en passe de se boucher et j’attends avec impatience le résultat de l’analyse de vos résultats par le collectif du Petit Colmoulin…. »

Depuis mon médecin référent est parti en vacances - il en avait bien besoin- et rien ne m’est parvenu à ce jour de mon cardiologue. Hier j’avais rendez-vous avec mon Neurologue de la même clinique. C’est ce dernier qui est à l’origine de toute cette batterie d’examens alors je pensais qu’il allait me fournir quelques précisions utiles et voila en quelques mots ce qui s’est passé. En début d’après midi je me suis présenté à la réception du service avec un bon quart d’heure d’avance flanqué de la conductrice de la VSL qui m’avait convoyé. Accueil sympathique de la secrétaire qui déclara à mon accompagnatrice : ne partez pas ce ne sera pas long il n’y a qu’une personne avant M Masbou. Je prends alors place dans la salle d’attente ou je constate la présence d’une frêle jeune fille en plus de mon accompagnatrice. Je n’ai pas eu le temps d’ouvrir un magazine que j’entendais ce drôle d’appel : « C’est au Monsieur ! Monsieur Masbou rétorqua mon accompagnatrice ? Oui c’est çà lui fut-il répondu ! Je me levais, pris mon dossier que j’avais déposé sur la chaise voisine très surpris de bruler la politesse à la jeune personne qui se trouvait là ? J’eus à peine le temps de m’asseoir que déjà la première question fusait. Il y en eut deux en tout que je ne vous livre pas pour raison de secret médical et la conclusion tomba dans le dictaphone : « On ne change rien au traitement… » J’exhibais alors le compte rendu de ma CORONAROGRAPHIE qu’il regarda sans la voir et il me la rendit en ce dirigeant vers la sortie ? Je rassemblais mes affaires et me retrouvais au comptoir déjà en possession d’un nouveau rendez-vous. Un coup d’œil à ma montre me confirma que j’avais tenu une minute cinquante trois secondes assis et qu’a coup sur j’allais pouvoir entrer, sans problème, dans le livre « Guinness des records » pour la visite la plus courte réalisée par un médecin-spécialiste de la planète terre. Mon accompagnatrice n’en croyait pas ses yeux !

Quant à moi je n’ai pas cru opportun de faire le moindre commentaire avant de révéler cette délicieuse aventure à tous ceux qui jusqu'à ce jour ont essayé de me venir en aide !


Dominique de Villepin : "Le monde arabe, un devoir pour la France"

Dominique de Villepin: "Le monde arabe, un devoir pour la France"

Extrait : Source ClubVillepin via 2villepin.free.fr, Webmaster F. Torrens

Discours de Dominique de Villepin à l'Ambassade du Qatar en France

« A l'occasion de l'année "Doha 2010, capitale culturelle arabe" et dans le cadre des rencontres organisées sous le thème "le commun culturel entre le monde arabe et la France", l'Ambassadeur de l'Etat du Qatar en France S.E.M. Mohamed Al Kuwari a remis, mardi soir, à Dominique de Villepin et au poète libanais M. Salah Stétié le prix "Doha Capitale Culturelle Arabe".

« L'occasion pour Dominique de Villepin de prononcer un brillant et vibrant discours sur le monde arabe.

« Dans son discours, Dominique de Villepin a souligné "le rôle du Qatar dans de grandes médiations diplomatiques, au Moyen-Orient et ailleurs (...) mais aussi dans de grandes initiatives culturelles".

« Il a rappelé l'existence du Centre pour la liberté de la presse de Doha, une "initiative difficile, entreprise avec courage (...) et menée, quelles que soient les difficultés, avec détermination".

« Dominique de Villepin a rendu hommage à son "vieil ami" et "complice", le poète libanais Salah Stétié, qualifié de "réconciliateur de tous ces peuples, de tous ces rivages de la Méditerranée", voulant, par la poésie, "porter sur les fonds baptismaux une Méditerranée capable de se parler et d'agir dans un même sens".

« L'ancien Premier ministre a poursuivi son discours "en faisant référence à (sa) propre histoire": "Ce monde arabe, je l'ai découvert tôt, puisque né au Maroc, et j'en ai touché très tôt la force, le message. Et pour moi, si je devais résumer combien je fus marqué par cette expérience et ce partage, j'évoquerais trois mots.

« Le premier, c'est la mesure du temps. Le temps que l'on touche du doigt sur ces terres, dans le regard de ces hommes, de ces femmes, de ces enfants. Un temps qui n'a pas la même matérialité que chez nous, qui a gardé sa force ancienne, qui a gardé son grain. Un temps qui se mesure à l'aune de nos vies et de nos accomplissements. Un temps qui nous oblige. Un temps qui est à la fois force aiguillon, mais, en même temps, un temps qui se voile parfois de ce sablier qui file, de ce sablier qui voit, grain à grain, ce temps irréversiblement passer. Temps qui se voile de nostalgie, temps qui se voile de poésie.

« Mesure du temps, mais peut-être surtout surprise de l'autre, car ce contact avec le monde arabe, c'est d'abord cette surprise d'un être différent, d'un autre qui nous fait découvrir la fraternité, combien nous avons de liens, combien nous avons de coeurs battant en commun.

« Mais en même temps, cette étrangeté qui nous renvoie à notre propre différence, à notre propre citoyenneté, à notre propre identité. Oui, nous sommes plus hommes quand nous nous confrontons à cette autre rive. (...)

« Il y a très naturellement une quête de l'autre qui nous renvoie à nous-mêmes et qui nous rend plus grands. Je suis convaincu que cette terre arabe, elle est indissociable de notre propre terre. Et que toute peur vis-à-vis de cet autre que nous hésiterions ou ne parviendrions pas à apprivoiser serait un échec, un échec de nous-mêmes, un échec de notre culture, un échec de nos rêves. Et il y a là un défi à relever. (...)

« Le monde arabe, c'est pour moi aussi un ailleurs. Un ailleurs qui nous offre un espace que nous n'avons plus, un espace qui nous offre la possibilité d'entreprendre, d'aimer, d'espérer. (...)"

« Dominique de Villepin a conclu son propos en évoquant "la politique arabe du Général de Gaulle": "Oui, je pense que sur cette rive, il y a un devoir pour la France. Et si je devais rappeler un impératif pour notre diplomatie, c'est de ne jamais oublier que cette politique arabe, c'est tout simplement l'exercice du rôle premier de la diplomatie française, son rôle de médiateur, sa vocation à tendre la main à tous ceux qui sont dans la difficulté, dans la crise et qui souffrent.

« Cette France qui prend le risque d'aller vers l'autre, cette France qui prend le risque de rendre possible la paix, elle est elle-même. Quand la France se livre à la surenchère, quand la France oublie ce devoir, alors elle perd le sens profond de sa mémoire et de ses devoirs. (...)

Il y a, nous le savons, des solutions possibles. Il y a des hommes, des femmes, des enfants qui espèrent. Et il suffit parfois de peu de choses, de patience, de détermination, d'audace aussi pour que cet ailleurs, cet autre, ce temps deviennent alors notre temps, l'autre notre frère et bien sûr, cet espace, cet ailleurs, notre terre."

reprise d'informations par lucienne magalie pons

Dominique de Villepin explique sa démarche politique (Paris Match)


Jeudi 08 avril 2010

Paris Match. Pourquoi lancez-vous un mouvement politique ?
Dominique de Villepin.
En politique, si l’on veut peser, il ne suffit pas de parler derrière un micro. Depuis plusieurs années, la majorité a tendance à se rétrécir, à ne pas assez écouter ses différentes sensibilités, en particulier les gaullistes.

Pourquoi alors rester à l’UMP ?
Je suis issu de la majorité. Comme Premier ministre, j’ai été chef de cette majorité. J’ai une place dans les instances de cette famille politique.

Pourquoi ne jamais avoir été candidat à une élection ?
Les circonstances ne se sont pas présentées.

Vous auriez pu, lors des législatives de 2007 ?
Quand j’ai quitté Matignon, j’envisageais de me consacrer d’une autre façon au service des Français, à travers une fondation pour la paix ou des initiatives en matière sociale. Du fait du procès Clearstream, je n’ai pas pu poursuivre dans cette voie.

Vous seriez prêt, aujourd’hui, à franchir le pas ?
Nous verrons quelle sera la situation au cours des prochains mois. Et quelles seront les attentes et les envies des Français.

Votre démarche, ni droite ni gauche, a rarement été couronnée de succès.
Cela a aussi été la démarche de Georges Pompidou. Compte tenu de la crise que nous traversons, il faut aller vers un rapprochement sur certains grands sujets. Revenir à l’équilibre budgétaire demande douze années d’efforts. Comment y parvenir s’il n’y a pas un contrat entre les responsables politiques et avec le peuple français ? Nous sommes tous d’accord pour lutter contre les déficits. Définissons ensemble une norme contraignante que l’on inscrirait dans la Constitution.

Sur le plan économique, il y a des différences entre la gauche et la droite…
C’est bien pour cela qu’il faut un pacte ! En matière fiscale par exemple, des personnalités de droite – Jean-François Copé, ou de gauche, François Hollande – se retrouvent sur certains points. Pourquoi ne pas réfléchir ensemble sur la retenue à la source de l’impôt sur le revenu, ou sur l’idée de réunir l’impôt sur le revenu et la CSG ?

Vous parlez de rassemblement. Quelle différence avec la politique d’ouverture de Nicolas Sarkozy ?
On ne peut pas ramener la politique à un système de débauchage. L’ouverture, c’est sur des idées, des projets. Ce n’est pas mettre de nouveaux scalps à sa ceinture. Au contraire, cela ne fait que donner le sentiment de la manipulation.

On a l’impression que, selon vous, Nicolas Sarkozy n’a pas les épaules pour être président ?
Il serait ridicule de contester la légitimité présidentielle. Nicolas Sarkozy a été élu ; il est président de tous les Français. Et ce que je me tue à répéter depuis trois ans, c’est que cela crée des devoirs, là où on a l’impression que seul son sentiment personnel l’emporte.

Si Nicolas Sarkozy vous proposait d’entrer au gouvernement, seriez-vous prêt à accepter ?
Cela n’a pas de sens ! Mon rôle est d’offrir une alternative, de faire bouger les idées. Ce n’est pas de revenir dans un gouvernement où j’ai été pendant cinq ans et que j’ai dirigé pendant deux ans.
(…)

Avez-vous des soutiens financiers ?
Nous ne recevrons pas de contribution de l’Etat ni des grandes formations politiques. Je tiens à cette indépendance. Nous ferons avec le soutien de nos adhérents, sur la base du bénévolat et de l’enthousiasme.

08 avril 2010

Dans le monde de Carla B-S les rumeurs sont insignifiantes et sans importance

Carla Bruni Sarkozy aura-t-elle le dernier mot insignifiant et sans importance en la cause ?

Par lucienne magalie pons

Carla Bruni Sarkozy aura-t-elle le dernier mot insignifiant en la cause ?

Pour Carla Bruni le fait que la rumeur l’ait mise en en cause sur sa vie privée parait tout à fait secondaire, elle s’est exprimé hier sur Europe 1 pour nous expliquer que les rumeurs sur son couple étaient sans fondement, des « rumeurs insignifiantes » qui n'ont « aucune importance » Ainsi tout irait mieux dans le meilleur des mondes, aucune importance, insignifiance, rien ne se serait passé, ce ne serait que des broutilles, des commérages … ?

Oui pour Carla Bruni-Sarkozy rien ne s’est passé, tout baigne dans l’amitié, elle a assuré Nicolas Sarkozy et elle-même n'étaient victimes d’un complot et qualifié de « rumeur » Rachida Dati, "rumeur" "l'accusation qui visait Rachida Dati d’avoir propagé ces rumeurs ….. "Elle reste tout à fait notre amie", a-t-elle fait valoir. "Les rumeurs sont fausses. Donc, je ne crois absolument pas à la rumeur selon laquelle Rachida Dati aurait elle-même créé ces rumeurs".

Elle nous assure dans sa prestation, qu’ils (elle et son mari) ont tourné la page sur les rumeurs (qui ne les concernent en rien (sic) depuis belle lurette :"Je considère que nous ne sommes victimes d'aucun complot (...). Il n'y a pas de complot, il n'y a pas de vengeance, ça ne nous concerne en rien et on a tourné la page depuis belle lurette", a déclaré l'épouse du chef de l'Etat sur Europe 1.

Notons au passage qu’une autre personne victime de ces rumeurs Benjamin Biolay pour le citer se sent lui tout à fait concerné puisqu’il vient de diligenter des poursuites contre France 24 et d’autres médias.

"Je suis venue pour éviter qu'une affaire qui n'a aucune importance prenne des proportions que je trouve ridicules. Je voulais simplement signaler à vous, à vos auditeurs, que ces rumeurs sont pour mon mari et pour moi-même insignifiantes". "Il est vrai que nous avons été victimes de rumeurs, il est vrai que ce n'est pas très agréable, il est vrai aussi que ça n'a aucune, mais aucune importance pour nous", a-t-elle insisté, "les préoccupations de mon mari, ce sont les Français et la France".

Interrogée sur l'évocation d'un "complot" par un conseiller du président, Pierre Charon, Carla Bruni-Sarkozy n’a pas démenti et a jugé sentimentalement qu'il avait parlé "avec l'emportement de l'amitié". "Pierre Charon a pris tout cela très à cœur (...) il a été comme un ami, il a voulu nous défendre". Evoquant les propos équivalents tenus par l'avocat de Nicolas Sarkozy, Me Thierry Herzog, elle estimé qu'il avait répondu à une question d'un journaliste en "donnant son opinion".

L'épouse du chef de l'Etat a également démenti une enquête de police sur l'origine de ces rumeurs, évoquée par le Journal du Dimanche (JDD). "Il n'y a aucune enquête de police, c'est inimaginable de dire une chose pareille, la seule enquête qu'il y a, et d'ailleurs je n'en sais pas les suites, c'est une plainte qui a été déposée par le Journal du dimanche, c'est une enquête privée du Journal du Dimanche qui ne nous concerne en rien", a-t-elle assuré.

Carla Bruni-Sarkozy a assuré que l'Elysée n'avait exercé "aucune pression" sur le JDD pour porter plainte contre X.. (L'hebdomadaire (groupe Lagardère) a porté plainte contre X et le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire après la publication sur un blog hébergé par le site du journal de rumeurs sur le couple présidentiel.

Non, Madame Bruni-Sarkozy se trompe lourdement en considérant cette affaire de rumeurs médiatique, comme insignifiante et de peu d’importance, ces rumeurs, les faits qui ont suivis, qui vont suivre, sont et seront au contraire de ce qu’elle prétend , très significatifs, et peuvent se montrer lourds de conséquence dans la défaveur que l’opinion publique manifeste pour cet envahissement de story telling, produite en feuilleton journalier successif, lancé sur sa face tous les jours, matin, midi, et soir, et qui nous montre le Pouvoir dans toute la crudité ordinaire et vulgaire de ses préoccupations privées, étalées au grand jour jusqu’à appréhender les affaires de l’Etat , de tout ce gaspillage de temps perdu en exhibitionnisme , alors que la gouvernance de la France reste en rade.

Alors : pouvons nous souscrire à cette insignifiance sans importance que nous dépeint Madame Carla Bruni Sarkozy ?

A vous de juger :

Comment peut-on considérer que les rumeurs sont insignifiantes, alors qu’elles ont été reprises et commentées largement dans déclarations officielles des Conseillers de l’Elysée, certains allant même jusqu’à supposer un complot organisé contre le Chef de l’Etat ?

Insignifiante l’affirmation du JDD, citant des sources anonymes, qu'"une enquête des services de renseignement français, remise au chef de l'Etat durant le week-end précédant le premier tour des élections régionales, ciblerait notamment Rachida Dati dans la diffusion d'informations jugées malveillantes à l'Elysée". ?

Insignifiante l’agitation communicative drastique qui anime depuis l’origine de la rumeur, la presse, les Conseillers Elyséens et les avocats des uns et des autres, les écrans, qui n’ont cessé de communiquer et de s’exprimer pour transformer et déporter la rumeur d’origine, où il était question d’une relation supposée de l’épouse du Président avec un chanteur assez connu, et d’une relation suggérée entre le Président de la République avec l’une de ses secrétaires d’Etat, pour en suggérer qu’il s’agirait d’ un complot financier destiné à abattre le Président, assortis de soupçons à l’encontre de Rachida Dati ,

Comment pourrions nous considérer comme insignifiante l’enquête diligentée pour connaître l'origine de ces rumeurs ?

Insignifiante l’affirmation du JDD, citant des sources anonymes, qu'"une enquête des services de renseignement français, remise au chef de l'Etat durant le week-end précédant le premier tour des élections régionales, ciblerait notamment Rachida Dati dans la diffusion d'informations jugées malveillantes à l'Elysée" ?

Insignifiante le dépôt de plainte contre X diligenté par l’'hebdomadaire JDD du groupe Lagardère) ?

Insignifiante l’enquête préliminaire ouverte par le Parquet de Paris après la publication sur un blog hébergé par le site du journal de rumeurs sur le couple présidentiel ?

Insignifiante la réaction des journalistes du "Journal du dimanche" ?, qui protestent : « Les journalistes du Journal du dimanche (JDD) trouvent que le groupe Lagardère en fait trop. Dans un communiqué du 4 avril, la société des journalistes (SDJ) se déclare "stupéfaite et inquiète par les proportions que prend" l'affaire de la rumeur. Le JDD, "pas plus que n'importe quel autre média, n'a à se plier aux désirs d'un pouvoir, ni à céder aux pressions ou aux menaces, d'où qu'elles viennent", ajoutent les représentants des journalistes. Mardi 6 avril, la SDJ a de nouveau protesté auprès d'Olivier Jay, directeur de la rédaction. "Nous lui avons dit que nous nous interrogions sur les raisons profondes qui motivent le dépôt d'une plainte contre X par le groupe Lagardère, alors que les deux responsables de la diffusion de la rumeur sur un blog du JDD ont déjà été licenciés", déclare Alexandre Duyck, président de la SDJ. Certains rédacteurs déplorent que la plainte ait été déposée sur ordre de l'Elysée. Ils ont mal perçu la lettre d'excuses adressée par M. Jay à Nicolas Sarkozy estimant que la rédaction n'était pas engagée par un billet rédigé sur un blog par quelqu'un qui n'est pas journaliste. »

Insignifiante la déclaration faite à Médiapart par Bernard Quarcini patron de La Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) ? : ‘’Mes services ont mené une enquête pour déterminer l'origine des rumeurs qui se sont propagées sur Internet concernant la vie privée de Nicolas Sarkozy et celle de Carla Bruni», ….«J'ai été saisi courant mars par le directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard, afin d'essayer de déterminer si les rumeurs visant le couple présidentiel ne cachaient pas une éventuelle tentative de déstabilisation», a précisé le chef du contre-espionnage français, qui a confirmé ses dires, plus tard dans la soirée à l'agence France-Presse. «Nous avons mené des investigations techniques, notamment informatiques, afin d'essayer de déterminer d'où était parties ces rumeurs» a-t-il précisé, "Mais nous n'avons pas été plus loin car dès la fin du mois de mars, la direction du Journal du Dimanche (JDD), sur le site duquel la rumeur avait été mise en ligne, a déposé plainte contre X. L'affaire est alors devenue judiciaire", a-t-il rappelé.

Insignifiante la plainte contre X …déposée par Hachette Filipacchi Associés (HFA), société éditrice du site JDD.fr, ?

Insignifiante l’enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris après la publication sur un blog hébergé par le site du journal de rumeurs sur le couple présidentiel ?

Insignifiantes aussi les plaintes diligentées par Benjamin Biolay ? contre différents médias, qui réclame entre autre 20.000 euros de dommages et intérêts à France 24, et qui déclare : « "Je n'ai rien à voir avec tout cela et je me suis retrouvé au milieu de ces conneries inventées par je ne sais qui." Faisant allusion à la rumeur initiée début mars sur le site du Journal du Dimanche, largement reprise ensuite par les médias étrangers, nationaux ensuite, selon laquelle il entretenait une liaison avec Carla Bruni-Sarkozy.

Insignifiante aussi la réaction de Madame Rachida Dati ? Comment expliquer par l’insignifiance le fait que Madame Rachida soupçonnée ouvertement d’avoir répandue des « rumeurs » s’est trouvée le 4 Avril au soir dans l’urgence de nier fermement ces soupçons en protestant avec indignation contre les allégations de certains organes de presse lui prêtant une quelconque responsabilité dans la propagation de rumeurs absurdes et inadmissibles sur la vie privée du couple présidentiel» et qu’elle se réservait le droit d'agir en diffamation contre ceux qui reprendraient cette allégation dénuée de tout fondement et la reliant de surcroît à la suppression naturelle de sa protection policière. Insignifiante aussi la mise en garde réaffirmée lundi par son avocat qui a déclaré : «Elle-même victime de beaucoup de rumeurs, Rachida Dati est indignée qu'on puisse croire qu'elle propage de tels potins», souligne Me Georges Kiejman. «Si on porte atteinte à son honneur, on fait un délit de diffamation qui peut être poursuivi comme tel»,

Insignifiante aussi la réaction de la garde rapprochée (ses amis) et de plusieurs parlementaires ? qui ont immédiatement volé au secours de Rachida Dati pour tordre le coup à la rumeur qui se développait contre elle et venait se greffer sur la rumeur d’origine ? Citons pour mémoire les principaux d’entre eux : Christian Jacob, président de la commission du Développement durable de l'Assemblée nationale, aujourd’hui bras droit de Jean François COPE Jean-François Copé , le sénateur UMP de Paris, Philippe Dominati, le socialiste Hommek Boutih , Dominique Sopo, président de SOS Racisme, Hommek Boutih, membre du bureau national du PS, bien d’autres encore.

J’arrête ici la liste des déclarations, des interventions, des enquêtes, des procédures diligentées, que Madame Carla Bruni esquive sous la généralité des termes « insignifiantes » et « sans importance » mais qui objectivement sont très clairement signifiantes d’une machination et d’une manipulation de la rumeur, de son instrumentalisation politique qui n’est pas sans importance et tout à fait signifiante d’un méli-mélo people-politique- médias-judicaire, qui tourne en rond sur ses propres acteurs si l’on considère que la rumeur a pris naissance sur le site de JDD.fr par un bloggeur inscrit régulièrement sur le site de ce journal , JDD a beau prétendre qu’il n’est pas journaliste, mais en fait en plus de bloggeur l’auteur de la rumeur était collaborateur de JDD.

Quand à la source réelle de la rumeur , que celle-ci soit fausse ou vraie, on peut dire qu’elle reste anonyme à ce jour, mais en tout cas elle a bien servi le feuilleton journalier de la story telling présidentielle que l’on nous sert journellement comme des feuilles de choux dans les journaux alignés et les écrans partisans, pratiquement tous.

« La rumeur ca commence à bien faire » se gardera bien de dire celui qui a pu dire

« L’Ecologie ca commence à bien faire » ….

Tant qu’on parle de lui il exulte …

Mais son aveuglement fait qu’il ne voit pas qu’il pédale dans la choucroute.

Pour Mr. Erdogan, Premier Ministre turc, l'assimilation est un crime contre l'humanité

article de lucienne magalie pons


Monsieur Erdogan Premier Ministre Turc a appelé mercredi soir, à la fin de sa visite à Paris, les Turcs de France à "s'intégrer" et à demander la double nationalité pour être les "diplomates" de la Turquie en Europe, mais s'est prononcé contre "l'assimilation" qui pour lui est un crime contre l’humanité (sic)

Monsieur Erdogan Premier Ministre Turc, est venu prêcher sa politique d’immigration ici-même en France : "Pour l'intégration, il n'y a pas de problème, mais je suis contre l'assimilation", a lancé M. Erdogan à environ 6.000 Turcs venus l'entendre prononcer un discours fleuve dans une salle de concert parisienne.

Il prône pour ses compatriotes immigrés en France l’intégration mais refuse catégoriquement l’assimilation, pour lui l’assimilation est un crime contre l’humanité, "Personne ne peut vous demander d'être assimilés. Pour moi, le fait de demander l'assimilation est un crime contre l'humanité, personne ne peut vous dire: « renonce à tes valeurs »", a-t-il dit à ses auditeurs drapés de drapeaux rouges au croissant et à l'étoile blanche. En revanche le Premier ministre turc, venu à Paris plaider une fois de plus en faveur de l'adhésion de son pays à l'Union européenne, a appelé ses compatriotes à "s'intégrer" en France et dans les pays où ils vivent pour qu'"en Europe les prénoms turcs" augmentent.

Note : Monsieur Erdogan extrapole, aucun étranger en France ne s’est vu demander de renoncer à ses valeurs, bien au contraire la laïcité permet à chacun de vivre ses valeurs privées et y compris sa religion à la seule condition qu’il ne veuille pas les imposer aux français et ne les expose pas pour nous provoquer.

Si la finalité « apparente » de l’intégration Turque en France et en Europe pour Monsieur Erdogan est « que les prénoms turcs augmentent en Europe », on voit bien que Monsieur Erdogan est un pur produit nationaliste pour tout dire un raciste qui vient faire sa propagande démagogique non pas pour une intégration mais pour une expansion et un envahissement de sa politique de culture en Europe et en France.

Je dis bien «’ sa’ culture politique en Europe » du moins j’ose espérer que ses concitoyens immigrés en France sont plus modérés dans leurs comportements et leur propos.

Par ailleurs Monsieur Erdogan a proposé à ses concitoyens immigrés la création d'établissements scolaires turcs en France en soulignant qu’en Turquie, "la France a plusieurs écoles, du primaire au lycée, ...pourquoi ne faisons nous pas la même chose en France?".

Note : oui nous avons des écoles et des lycées dans le monde entier, mais nos établissements d’enseignements restent laïques et ne sont pas des instruments de propagande française à l’Etranger.

Le Premier ministre turc a fait le même type de discours et de propositions en Allemagne, provoquant la désapprobation d'une grande partie de la classe politique qui accuse le dirigeant de vouloir entraver l'intégration de l'importante communauté turque dans ce pays.

Pour plus d’information ci-dessous quelques information relevées dans la presse suisse sur la base d’une dépêche AFP du 08 avril 2010 :

Extrait résumé :

…………………

« Le Premier ministre turc, venu à Paris plaider une fois de plus en faveur de l'adhésion de son pays à l'Union européenne, a appelé ses compatriotes à "s'intégrer" en France et dans les pays où ils vivent pour qu'"en Europe les prénoms turcs" augmentent.

"Vous êtes devenus un pont entre la Turquie et l'Europe", a-t-il expliqué alors que la France, comme l'Allemagne, est opposée à une adhésion de la Turquie à l'UE, redoutant l'arrivée dans l'Union d'un pays de 71 millions d'habitants, en majorité musulmans.

"Chacun d'entre vous êtes les diplomates de la Turquie, chacun, s'il vous plaît, apprenez la langue du pays dans lequel vous vivez, soyez actifs dans la vie culturelle, sociale du pays où vous vivez", a-t-il dit à l'adresse des nombreuses familles présentes.

"La France vous a donné le droit à la double nationalité: pourquoi vous ne la demandez pas ? Ne soyez pas réticents, ne soyez pas timides, utilisez le droit que la France vous donne. Prendre un passeport français ne vous fait pas perdre votre identité turque", a poursuivi le dirigeant du parti islamo-conservateur turc AKP.

« Alors que les relations politiques entre Paris et Ankara sont qualifiées de fraîches, du fait de l'opposition du président français Nicolas Sarkozy à l'adhésion de la Turquie à l'UE et du désaccord entre les deux hommes à propos de l'adoption de nouvelles sanctions contre l'Iran, M. Erdogan a voulu dissiper tout malentendu.

"Malgré les rumeurs, la France reste l'amie et l'alliée de la Turquie. La Turquie a toujours eu de bonnes relations avec la France. ... Je vois que la France ne vous fait pas sentir comme des étrangers, mais chez vous", a-t-il dit rendant hommage à la "bienveillance de l'administration française" à l'égard des quelques centaines de milliers de Turcs vivant dans ce pays.

Le Premier ministre turc a fait le même type de discours et de propositions en Allemagne, provoquant la désapprobation d'une grande partie de la classe politique qui accuse le dirigeant de vouloir entraver l'intégration de l'importante communauté turque dans ce pays.

Il arrive que la RATP pense à ses usagers une fois tous les 2 ou 4 ans


by lucienne magalie pons on 7 Apr 2010 | Voir tous les articles de lucienne magalie pons

Le conseil d'administration de la RATP a approuvé vendredi dernier une commande de 1.400 nouveaux bus, évaluée entre 172 et 287 millions d'euros, pour assurer les besoins entre 2011 et 2013 et moderniser le parc existant.

Ces nouveaux bus qui dans leur conception technique devraient faciliter l'accès aux personnes à mobilité réduite grâce à leur plancher bas, seront fournis par l'italien Iveco, une filiale de l'allemand Daimler, Evobus, et de l'allemand MAN.

Espérons que la disposition et la désignation des sièges à l’intérieur des véhicules pour l’accès des personnes à mobilité réduite, sera ensuite étudiée par la RATP, avec une certaine logique, qui fait défaut dans les bus actuellement en service.

En effet dans certain de nos bus actuellement en service il arrive que ces places réservée sont accessibles après avoir gravies une ou deux marches assez hautes, un exercice périlleux que ne peuvent effectuer sans danger les personnes concernées qui bien souvent y renoncent et restent debout dans l’indifférence générale.

Espérons aussi que les systèmes de freinage seront plus en douceur, actuellement les freinages de bus sont tellement brusques que nous avons pu constater que des personnes âgées n’y résistent pas et sont projetées sur le parquet, toujours dans l’indifférence générale.

Espérons aussi qu’une campagne de publicité par annonces dans les bus invitera les jeunes personnes à céder leur place aux personnes âgées et dames enceintes . Je sais qu’il arrive que des jeunes voyageurs cèdent leur place, mais en règle générale ils ne sont pas nombreux.

La Sncf est en panne de dialogue à tous les niveaux

by lucienne magalie pons on 7 Apr 2010 | Voir tous les articles de lucienne magalie pons

A l’appel des syndicats les plus revendicatifs, la CGT et de SUD-Rail, les cheminots ont entamé hier soir leur troisième grève depuis janvier 2010,mais celle-ci est reconductible.

Des assemblées générales sont convoquées ce matin pour voter, ou non, la poursuite du mouvement et es usagers risquent de supporter un trafic perturbé pendant plusieurs jours.

La CGT et de SUD-Rail, visent les réformes en cours à la SNCF, en particulier dans le fret, les suppressions d’emplois et la dégradation des conditions de travail. « La SNCF va perdre 3 700 emplois cette année et veut encore en supprimer 8 000 d’ici 2012 », proteste Didier Le Reste, le chef de file des cheminots CGT déplore : « La SNCF va perdre 3 700 emplois cette année et veut encore en supprimer 8 000 d’ici 2012 », et SUD-Rail, dénonce le « management agressif » de la direction et l’absence de dialogue social.

Didier Le Reste, par ailleurs est confronté à la surenchère syndicale de SUD-Rail. Le climat syndical est entaché aussi entre la CGT et SUD-RAIL par des visions quelques peu différentes de l’avenir de la SNCF.

Il faut s’attendre à un dialogue de sourds entre le PDG de la SNCF et le chef de la CGT-Cheminots, d’autant que d’après Dominique Bussereau, le secrétaire d’Etat aux Transports, le Gouvernement à fustigé une grève « incompréhensible et affligeante ».

.Le Président de la SNCF , Guillaume Pepy, soutenu implicitement par la déclaration de Dominique Bussereau, , s’élève contre un mouvement social qui « coûte 20 M € par jour » alors que la compagnie a perdu près d’un milliard d’euros l’an dernier et préfère les syndicats réformistes (Unsa et CFDT), qui se sont désolidarisés de la grève .

S’ajoute sur le fond des revendications un sujet de mésentente entre la CGT et la direction, des huissiers sont chargés de compter les grévistes, pour « mesurer » l’état réel de la mobilisation.

Au-delà de ce conflit de confiance, un fossé d’incompréhension sépare le patron de la SNCF et le syndicat majoritaire CGT-Cheminots, longtemps considéré en interne par le passé comme l’interlocuteur unique de la direction.

Le service serait assuré à 70 % selon un communiqué de la SNCF, mais les voyageurs par expérience savent que des retards de train viendront affecter cette prévision. Une grève « incompréhensible et inimaginable » pour le Gouvernement , qui effectivement ne comprend rien et n’imagine rien, mais qui se résume pour les voyageurs à assister impuissants au dysfonctionnement de ce service public et à faire les frais des querelles entre une Direction rigide et des Syndicats désunis par défaut de concertation.

Une affaire d'Etat prend sa source dans une rumeur incontrôlable, un vrai paradoxe

publié le 6 avril 2010

Par lucienne magalie pons

Rachida Dati d’après les rumeurs qui envahissent la presse officielle en France et à l’étranger et la toile dans une moindre mesure, serait est soupçonnée d’avoir participée aux rumeurs sur le couple présidentiel. Elle s’en défend et menace de saisir la justice.

D’où viennent ces rumeurs, pour tenter de le savoir une enquête des services des renseignements français a été commise par Brice Hortefeux et Pierre Charon, et très rapidement un « bruit de source incontrôlable s’est répandu » à savoir que les enquêteurs auraient soupçonné, entre autres, que Rachida Dati serait une source de ces « médisances ».

Pierre Charron, conseiller de Nicolas Sarkozy, avait parlé, sans viser personne, d’un « complot organisé » visant à abattre le Président

On image mal que Madame Rachida Dati ait eu l’idée ne serait-ce qu’un seul instant d’abattre le président.

L’ancienne ministre de la Justice s’en défend , menace de saisir la justice et dément toute implication de sa part dans ce scandale ubuesque : « C’est totalement faux », a-t-elle scandé, menaçant de déposer une plainte contre toute personne relayant cette rumeur sur la rumeur et elle a prix contact avec l’avocat Georges Kiejman, ex-ministre de la Justice.

Toujours d’après » le bruit de source incontrôlable » Rachida Dati pense qu’elle est sur écoute, et « on » dit que le défaut d’amitié manifesté implicitement à son égard par égard par le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux et par Pierre Charon serait à considérer dans cette « affaire »..

Il est incontestable que les astres politiques ne sont pas favorable pour le moment à Rachida Dati, elle s’est vue récemment dépossédée sans avertissement préalable, séance tenante , de certains de ses anciens avantages de Gardes des sceaux, voiture de fonction avec carte d’essence, gardes du corps, chauffeur et téléphone portable. Pour une personne sensible aux attentions présidentielles, c’est indéniablement un coup dur pour sa personnalité que d’admettre qu’elle doit maintenant voler vers ses ambitions politiques seule sans parachute ni parrainage présidentiel. Reste pour se relever ses propres ressources de communication et le soutien de ses propres proches de l’UMP..

En ce qui concerne les fausses rumeurs de crise conjugale entre Nicolas Sarkozy et sa femme, elles ont pour origine un blog hébergé par le site Internet du JDD, dont les responsables auraient à leur insu « laisser passer » involontairement l’article du bloggeur. . Suite, à ce scandale, deux salariés ont du quitter leur poste et le JDD pour se blanchir a déposé une plainte une plainte contre X a été déposée au motif d’ « introduction frauduleuse de données dans un système informatique ».

Finalement partant d’une rumeur montée en épingle par les personnes concernées et leurs proches conseillers et avocats , avec l’enquête en cours des renseignements généraux dont les résultats officiels ne sont pas encore connus, avec la procédure judiciaire déjà déposée par JDD, et avec des menaces de poursuites judiciaires, nous en somme à une affaire d’état .

Bravo les dégâts. On en demandait pas tant, la rumeur, comme toutes les rumeurs selon le dicton bien connu « un clou chasse l’autre », aurait finie par s’éteindre d’elle-même.

Mais une affaire d’état à l’avantage de bloquer d’autres rumeurs de source incontrôlables et contrôlables, c’est toujours ça de gagné, dans le meilleur des mondes.

07 avril 2010

Invitation à découvrir l'Essonne

article de lucienne magalie pons

by lucienne magalie pons on 7 Apr 2010 | Voir tous les articles de lucienne magalie pons

Un vrai plaisir à condition de choisir ses invités.

Pour saluer le printemps je vous invite à une ballade en Essonne

Le département de l’Essonne est situé en Île-de-France, totalité intégré à l’agglomération parisienne et géologiquement implanté dans le bassin parisien. Aujourd’hui, les communes extrême-cardinales sont Bièvres au Nord, Varennes-Jarcy à l’Est, Angerville au Sud et Chatignonville à l’Ouest. Outre la préfecture Évry et les chefs-lieux Corbeil-Essonnes, Étampes et Palaiseau, plusieurs cités apparaissent comme caractéristiques du département par leur importance historique, culturelle, économique et administrative, soit Arpajon, Dourdan, La Ferté-Alais, Milly-la-Forêt et Montlhéry.

Plusieurs lacs et étendues d’eau, naturels ou artificiels, sont aussi répartis sur le territoire. En bord de Seine se trouvent le lac de Viry-Chatillon, le lac de Draveil et le lac de Vigneux-sur-Seine. Assurant la régulation et la retenue des eaux, le lac de Saulx-les-Chartreux et les étangs inférieurs de Saclay constituent aujourd’hui des espaces protégés. Le lac de Vert-le-Petit, le lac de Tigery, l’étang de la Veyssière, l’étang de Trévoix et la fosse Montalbot caractérisent eux aussi le patrimoine hydrique du département.

Enfin, le département est traversé du Sud au Nord par l’aqueduc de la Vanne et du Loing qui est chargé, par sa prolongation formée par les aqueducs d'Arcueil et de Cachan et le réservoir de Montsouris, d’alimenter Paris en eau potable. Dans l’Essonne, il démarre son parcours entièrement souterrain à Soisy-sur-École , traverse les communes de Champcueil, Chevannes, Mennecy, Ormoy, Villabé, Lisses, Courcouronnes, Ris-Orangis, Grigny, Viry-Châtillon, Savigny-sur-Orge et Paray-Vieille-Poste où il quitte le territoire départemental en passant sous l’aéroport Paris-Orly.

Quatre régions occupent le territoire, délimitées par les cours d’eau. Au sud-ouest de l’Essonne, délimité par la Louette et l’Essonne s’étendent les larges plaines de la Beauce, à l’extrême sud-est, se trouve le Gâtinais français et au nord-est, sur la rive droite de la Seine, commence le plateau de la Brie. Ce territoire fertile est aujourd’hui encore disparate, avec une urbanisation relativement dense au centre-nord dans la pénéplaine de l’Orge, la Seine et l’Essonne, la présence de bourgs, de culture maraîchère et d’espaces boisés protégés dans les vallées, de vastes espaces de grande culture céréalières sur les plateaux de l’ouest et du sud où se trouvent des villages ruraux. Près de 78 % de ce territoire est encore considéré comme »rural »

Plusieurs cours d’eau arrosent le département, le fleuve la Seine forme l’est au nord, complétée par ses affluents l’Yerres sur la rive droite, sur la rive gauche du sud au nord, l’École, l’Essonne, l’Orge et la Bièvre et les sous-affluents le Réveillon qui se jette dans l’Yerres, la Juine, grossie par la Louette et la Chalouette, qui se jettent dans l’Essonne, la Renarde, la Rémarde, alimentée par la Prédecelle, la Sallemouille et l’Yvette, alimentée par la Mérantaise, le Vaularon et le Rouillon se jettent toutes dans l’Orge.

La visite dans l'Essonne laisse les agriculteurs céréaliers sur leur faim


by lucienne magalie pons on 7 Apr 2010 | Voir tous les articles de lucienne magalie pons

Avant la visite

Depuis le Mercredi 31 Mars, jour il a appris la visite du Président de la République, Samuel Herblot un jeune agriculteur de 33 ans installé à Bono-Bonnevaux depuis 2008, a préparé ses arguments avec Christophe Hillairet, le président de la chambre d’agriculture d’Ile-de-France, et Damien Greffin, président des Jeunes Agriculteurs, sur la région et il aussi pris le temps de balayer le hangar où il gare son tracteur. C’est là en effet que doit se tenir la réunion du Mardi 6 Avril. Une semaine pour se préparer à recevoir cet illustre visiteur ne lui a pas pour autant permis de modifier son rythme de travail à la ferme.


Samuel Herblot, un peu stressé, est content de recevoir le Président de la République et son escorte de personnalités chez lui. Il entend lui parler baisse de revenus, subventions et avenir du métier et dans l’attente des propositions présidentielles il s’apprête à faire découvrir le monde agricole in situ au Chef de l’Etat

« Ce n’est pas tous les jours qu’on reçoit un chef d’Etat chez soi et j’ai quand même beaucoup de poids sur les épaules, car on compte sur moi pour représenter l’agriculture! » s’est-il confié.

Samuel, adhérent du syndicat des Jeunes Agriculteurs, ne comprend toujours pas pourquoi il a été choisi Son exploitation s’étale sur 180 ha situés à la frontière de l’Essonne et de la Seine-et-Marne. Il y cultive du blé, de l’orge, de l’estragon et des betteraves. Seule explication plausible d’après lui : « Je suis un agriculteur moyen, qui diversifie ses cultures. Comme beaucoup, je ne gagne que 1000 à 1200 € par mois, avec un gros emprunt à rembourser chaque année … »

Les jours passent vite et voici qu’un jour avant la visite présidentielle, Samuel a accueilli dans sa ferme, le préfet et une quinzaine de personnes venues en éclaireurs sur les lieux pour préparer la visite présidentielle Deux membres de la sécurité de Serge Dassault ont fait un passage express…En effet, Serge Dassault , sénateur UMP de l’Essonne, proche du chef de l’Etat, doit faire partie de la suite présidentielle

La visite

Mardi matin 6 avril, il est 10 heures passées quand le chef de l’Etat arrive enfin en hélicoptère sur l’aérodrome situé à côté. Et peu après, le petit hameau de Mézières près la commune de Bono-Bonnevaux, qui d’ordinaire voit passer des engins agricoles, a vu défiler les Berlines de l’Elysée, Nicolas Sarkozy et plus de cent personnes à sa suite arrivaient sur les lieux soit plus de cent personnes, sans compter les forces de l’ordre déjà déployées sur le secteur.

Sitôt après Nicolas Sarkozy et sa suite entame la visite de l’exploitation de Samuel Herblot. Le jeune agriculteur lui montre un champ d’orge de printemps, « Il est beau! » commente le Président.

Passons sur la visite de la propriété et de ses entours.

Le cortège présidentiel rejoint ensuite le hangar où plusieurs tables disposées en carré encadrent un décor en foin. Le Président de la République et les visiteurs s’installent et le dialogue peut s’engager avec les représentants des agriculteurs.

Parenthèse :(Rappelons que le bilan de santé de la politique agricole commune a été établi fin 2008. A la suite de cette réorganisation des aides européennes, les céréaliers ont perdu environ 100 € d’aide par hectare. Pourtant, le président insiste : « La régulation des prix agricoles fait partie des priorités de la République française. » Rappelons aussi que les producteurs de céréales dénoncent leur baisse de revenus et les baisses des subventions. Ces producteurs ont vu le prix de leurs céréales baisser ont aussi reçu moins de subventions dans le jeu de redistribution des aides de la PAC (la Politique agricole commune), ils attendaient a un geste du Président, mais sur ce point Nicolas Sarkozy ne peut revenir sur cette répartition des subventions, pas avant le mois de décembre en tout cas.)Fin de la parenthèse

La table ronde

Première annonce, le président a refusé de revenir sur le bilan de santé de la politique agricole commune (Pac), qui se traduit par une baisse des aides aux céréaliers, en répondant directement à Damien Greffin, président des Jeunes agriculteurs d'Ile-de-France, qui l'interrogeait sur ce sujet.«Je ne reculerai pas sur ce bilan de santé de la Pac, même si c'est arrivé au plus mauvais moment pour vous ………. au moment de la chute des cours», a déclaré aussi net le chef de l'Etat , : «Nous l'avons fait pour assurer la pérennité de la Pac en Europe et pour avoir un maximum de pays (européens) derrière nous, ce travail était absolument incontournable, il nous a permis de récupérer 24 pays sur 27 qui ont dit nous voulons sauver la politique agricole commune».

Et le président insiste : « La régulation des prix agricoles fait partie des priorités de la République française. » Sur ce point donc, Nicolas Sarkozy ne peut revenir sur cette répartition des subventions, pas avant le mois de décembre en tout cas.

Le chef de l’Etat a fait une autre proposition : il souhaite que la grande distribution fasse un effort, qu’elle baisse ses marges pour mieux rémunérer les agriculteurs, ou bien l’Etat imposera une nouvelle taxe aux distributeurs. Nicolas Sarkozy compte aussi sur un accord de modération des marges sur les produits agricoles dans la grande distribution.

. Concernant "le bilan de santé de la politique agricole commune", le chef de l'Etat a assuré qu'il ne reviendrait pas dessus.

Nicolas Sarkozy a aussi évoqué la mise en place de "dispositifs fiscaux" dans le cadre de la loi de modernisation agricole, qui doit être examinée en mai par le parlement.

Après la visite, quelques échos rapportés par les médias :

Les représentants de la grande distribution, qui avaient participé à la réunion n’ont pas apprécié l’annonce du Président sur la « baisse des marges » et la menace de « taxe » Selon les observateurs, les discussions à venir, entre les différentes parties pour fixer les prix agricoles, s’annoncent donc délicates.


En ce qui concerne les dispositifs fiscaux prévus dans le cadre de la loi sur la modernisation agricole : « Pour que ces dispositifs soient efficaces, on doit dégager des revenus », a nuancé par la suite, Christophe Hillairet, le président de la chambre d’agriculture d’Ile-de-France. A la suite de la réunion, Nicolas Dufour, président des Jeunes Agriculteurs sur le département céréalier à Champmotteux, n’a pas caché sa déception : « Il y a une prise de conscience du mal-être de l’agriculture, mais le président nous laisse dans le flou. » Installé sur 190 ha avec son père depuis 2004, il n’a « sorti la tête de l’eau qu’en 2007 et 2008, avant la crise », grâce à l’augmentation du prix des céréales. « On ne peut pas attendre la prochaine récolte, certaines exploitations vont crever avant! » assure l’agriculteur. De son côté le député-Maire d’Etampes, Franck Marlin, qui avait été autour la table des négociations, reste optimiste : « Le président m’a dit : Ce n’est pas par hasard si j’ai choisi ta circonscription, il faut qu’on se voie bientôt à l’Elysée. Il veut que je m’implique dans la préparation de la loi de modernisation agricole. »


Quant au maire de Buno-Bonnevaux, il n’en revient toujours pas en plaisantant : « Quand on m’a dit qu’on allait recevoir le chef de l’Etat dans un village* situé aux confins de l’Essonne, de la Seine-et-Marne et du Loiret, j’aurais pu prendre ça pour un poisson d’avril… »


*Bono-Bonnevaux un petit village de 500 habitants, perdu au sud de Milly-la-Forêt a reçu la visite du Président de la République et de sa suite, à marquer dans les annales de l'Elysée avec la mention : Essonne, 6 Avril 2010 "rien de nouveau sous le soleil"

05 avril 2010

Les petites crapule (sic)

article de lucienne magalie pons

Luc Chatel nous en sert de bonnes ! Alors que les professeurs sont attaqués par des gars armés d'armes à feu, de projectiles, de barres de fer et de caillasses il veut rétablir la fessée pour les mater ! , excusez moi du peu

« Les petites crapules ne feront pas la loi », a renchéri Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur.


Un professeur s'est fait tirer dessus hier au lycée Jean Monnet à Strasbourg ?

Eh bien ça y est, le ministre de l'Education nationale a enfin compris qu'il fallait faire quelque chose.

Il vient de donner une conférence de presse d'urgence au ministère, rue de Grenelle : "Vous n'êtes plus seuls !" s'est-il écrié à l'attention de tous les professeurs. "Le ministère de l'Education va enfin prendre ses responsabilités."

« Les petites crapules ne feront pas la loi », a renchéri Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur.

Et le résultat est en effet époustouflant !! Voici les premières mesures annoncées pour restaurer le prestige et l'autorité des professeurs :

1) A la première insulte à un professeur, exclusion immédiate. Pour obtenir sa réintégration, l'élève devra faire lui-même les démarches (lettre d'excuse, demande d'entretien avec le chef d'établissement, engagement signé en présence de ses parents de ne jamais recommencer) ;

2) Au premier acte de violence grave, exclusion définitive. L'élève sera intégré d'office en internat spécialisé, avec suppression des allocations familiales pour ses parents, qui seront mis à contribution pour financer les frais d'internat ;

3) Un corps de surveillants professionnels va être créé, dont la seule mission sera de faire respecter le calme dans les établissements. Les CPE reprendront le titre de surveillants généraux, et abandonneront toute fonction "d'animation pédagogique", pour se concentrer uniquement sur la discipline ;

4) Cours de morale obligatoires dans toutes les classes de la grande section de maternelle, jusqu'au CM2. Les enfants y apprendront la politesse (dire "Bonjour, Madame", "Merci, Madame", vouvoyer les adultes, ne pas dire de gros mots), ainsi que les règles de base de la vie en société (respecter la propriété d'autrui, tenir ses engagements, travailler, économiser, etc).

5) Dépénalisation de la fessée : en cas de nécessité (hurlements en classe, jets de projectiles, bagarres...), les enseignants auront de nouveau le droit d'intervenir (sans risquer de garde à vue), de tirer les oreilles, et même de mettre une fessée aux élèves mal élevés !



Un grand merci ou une fessée pour Luc Chatel ?

Monsieur de Villepin s'est exprimé sur RTL le 4 Avril 2010

Dominique de Villepin invité du Grand Jury RTL

L'ancien Premier ministre, Dominique de Villepin, était l'invité du Grand Jury RTL - Le Figaro - LCI ce dimanche soir. Il répondait aux questions de Jean-Michel Aphatie (RTL), Yves Thréard (Le Figaro), Eric Revel(LCI).




Auteur : Jean-Michel Aphatie

RTL info - Dominique de Villepin invité du Grand Jury

Dominique de Villepin invité du Grand Jury / RTL/Caroline Doutre/ABACAPRESS

endopub

03 avril 2010

rappel

de lucienne magalie pons
pour les messages des mois précédents cliquez sur "messages plus anciens" en bas à droite" en fin d'articles

le plus beau du quartier sur un air connu



Tout dépend des gouts

sans autre commentaire

Petite sauterie sur l'air "quand on a bouffé de la merde faut pas le crier sur les toits"

vendredi 2 avril 2010

Responsables mais pas coupables : Pauvres choux

Par lucienne magalie pons
Hier les têtes de listes de la majorité aux élections régionales ont été invitées jeudi midi à l'Elysée par Nicolas Sarkozy pendant deux heures, quatre ont manqué à l'appel

Cette rencontre est relatée par différents médias désignée comme une "thérapie collective", de "retour d'expérience", pour "préparer" la prochaine élection régionale de 2014 où seront désignés les nouveaux conseillers territoriaux. »

Presque toutes les têtes de liste étaient présentes, y compris Xavier Darcos, remercié après sa défaite en Aquitaine, sauf quatre :

Le ministre de l'agriculture Bruno Le Maire (tête de liste en Haute-Normandie) était absent et excusé pour cause de « présence » à un congrès avec des agriculteurs

(Note : au moins un au travail c’est toujours ça !)

3 autres étaient absents : Jean-François Le Grand (Basse-Normandie), Jean-Luc Warsmann (Champagne-Ardenne) et naturellement Thierry Mariani (PACA), qui avait fait part de ses sentiments et de mécontentement auparavant.

Pour en revenir au cours de cette réunion (suivie d’une « dinette élyséenne ») les têtes de listes pensantes et compatissantes ont pu s’épancher sur les difficultés qui leur ont barré la route de leurs espoirs régionaux, pour les renvoyer à leurs devoirs nationaux, ces difficultés seraient quelque peu comparables , selon ce que les médias cite comme « une source proche de l’Elysée » , barrage des « baronnies locales », doutes liés à l'ouverture, difficulté des relations avec les réseaux associatifs « tenus » par les présidents sortants de gauche et par la presse locale".
Bref dès le premier tour les chefs de file de la majorité se seraient trouvés en rase campagne "seuls contre tous" face aux trois composantes de la gauche (PS-Verts-Front de Gauche) et ils l’impression d’avoir été "la cible de toutes les attaques", ce qui expliquerait d’après eux leur échec dans leurs tentatives de reconquête.

Pauvres choux !

Ont-il songé que le mécontentement des électeurs et le rejet de la politique du Chef de l’Etat, matérialisé dans les urnes par les électeurs au premier et second tour des régionales a pesé plus significativement au plan national, que les barrières des « baronnies locales » et autres difficultés relationnelles avec les réseaux associatifs locaux tenus d’après eux par les présidents sortants ?

Non en aucun cas ils n'ont pas voulu y songer, par application du fameux principe « quand on a bouffé de la merde il ne faut pas le crier sur les toits », eh ! bien voulez vous que je vous dise : ils ont bouffés de la merde et ils en boufferont encore et nous, nous sommes décidés à le crier sur les toits.

Dont acte !
article de lucienne magalie pons

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