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21 novembre 2007

FRANCE : 700.000 manifestants le 20.11.07

Synthèse des principales manifestations et déclarations du Mardi 20 Novembre 2007

Evaluations en fin d’après-midi

17 h 20 : Entre 375 000 et 700 000 manifestants dans toute la France.

"Près de 700 000" personnes, pour la majorité des fonctionnaires, mais aussi des cheminots et des étudiants, ont manifesté pendant la journée de mardi, dans toute la France, selon le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault. La police parle, elle, de 375 000 manifestants ;

18 h 45 : L'UNEF évalue à 40 000 le nombre d'étudiants et de lycéens ayant manifesté.

Environ 40 000 étudiants et lycéens ont manifesté pour, d'une part, soutenir les fonctionnaires, tout en réclamant l'abrogation de la loi Pécresse sur les universités, selon l'UNEF, qui se dit "satisfaite" d'une telle mobilisation. Les université, notamment à Lille, Nantes, Rennes ou Lyon, sont particulièrement mobilisées, note le syndicat.

Le déroulement des manifestations et des déclarations au fil des heures :

A Paris, Place d’Italie - Sur la banderole à la tête de la manifestation intersyndicale, organisée par huit organisations (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, UNSA, FSU, Solidaires), on peut lire : "Ensemble pour les salaires, l'emploi et les services publics". Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, qui a pris la tête du cortège, demande au gouvernement de "créer des conditions pour les négociations salariales dans la fonction publique, ainsi que dans les entreprises »

A Paris - 15 heures : Au moins 70 000 manifestants à Paris, selon les syndicats.

Le cortège parisien rassemble "au moins 70 000 personnes", selon Gérard Aschieri (FSU) et Jean-Marc Canon, secrétaire général de la CGT-fonctionnaires estime que ces chiffres pourraient être révisés à la hausse, la majorité des cortèges n'ayant pas quitté, à 16 heures, la place d'Italie alors que la tête de la manifestation était arrivée à destination, près des Invalides

14 h 15 : Le PS pour des négociations salariales "sans délai" :Dans un communiqué, le Parti socialiste "demande au gouvernement d'ouvrir sans délai des négociations salariales dans la fonction publique, de geler les suppressions d'emplois prévues dans le budget 2008, et d'engager avec tous les acteurs concernés une réflexion en profondeur sur les contours et l'avenir de la fonction publique".

14 h 27 : Gérard Aschieri (FSU) salue une mobilisation "importante".

"On est bien au-delà des 30 %, mais déjà en soit 30 % est un chiffre important, c'est une grève bien suivie, elle marque un vrai saut quantitatif et qualitatif", déclare le secrétaire général de la FSU, Gérard Aschieri, peu avant le départ du défilé parisien des fonctionnaires.

14 h 36 : François Chérèque chahuté pendant la manifestation parisienne.

Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, cible de huées dans la manifestation parisienne, appelle le gouvernement à sortir de sa "torpeur", jugeant que tout réformer en même temps "expose à des blocages"( à .16 h 30 : Chahuté, François Chérèque a dû quitter la manifestation en courant .Les appels à la fin de la grève dans les transports lancés à plusieurs reprises par le leader de la CFDT, François Chérèque, n'ont pas été oubliés par les manifestants. Le secrétaire général a été hué par un groupe de militants, certains arborant des autocollants de la CGT. "Chérèque avec les patrons !", "Sarkozy-Chérèque, même combat !", "Chérèque, pas de couteau dans le dos", ont-ils lancé alors que M. Chérèque quittait le cortège en courant, protégé par son escorte.)

17 h 15 : Nicolas Sarkozy : "On ne cédera pas et on ne reculera pas".

S'exprimant devant le 100e congrès de l'Association des maires de France, le chef de l'Etat annonce qu'il rendra publiques "dans quelques jours" des initiatives pour favoriser le pouvoir d'achat des Français. Il réaffirme qu'"on ne cédera pas et on ne reculera pas" sur la réforme des régimes spéciaux de retraite. Il s'engage par ailleurs à mener à bien les "réformes" dont la France a, selon lui, "besoin".

Rien de nouveau dans le discours de Monsieur Sarkozy, il semblerait qu’il n’a ni l’art ni la manière de mener à bien les réformes, puisque les salariés et les fonctionnaires sont obligés de descendre dans la rue.Son discours n'est pas d'apaisement : "on ne cédera pas ... on ne reculera pas ...". Il s'entête, fait du sur place !, et perd un temps précieux .... ou veut-il en venir ?

18 heures : François Chérèque s’explique à sa façon : le "syndicalisme français a un vrai problème de démocratie". François Chérèque reconnaît avoir été la cible de "quelques sifflets" lors de la manifestation de fonctionnaires à Paris, mais estime, plus largement, que le "syndicalisme français a un vrai problème de démocratie". "J'ai exprimé l'avis des cheminots de la CFDT qui est différent de ce que peuvent dire d'autres organisations syndicales, on ne l'accepte pas dans notre pays", souligne-t-il sur RTL.

(Ce que ne rappelle pas Monsieur Chérèque c’est que la CFDT-cheminots est minoritaire à la SNCF et il fait allusion à un défaut de démocratie dans le syndicalisme Français, alors que c’est lui qui s’est désolaridisé des autres syndicats majoritaire pour faire bande à part avec la Direction de la SNCF.)

19 heures : Sur Canal +, le ministre de la fonction publique, Eric Woerth, estime qu'"un peu moins de 30 %" des agents de l'Etat ont participé à la grève. Il s'agit, selon lui, d'une grève "significative", même si "ce n'est probablement pas la mobilisation qu'attendaient les syndicats". "On est à 20,38 % hors éducation nationale. Sur la fonction publique territoriale, c'est entre 12 % et 15 %, et dans la fonction publique hospitalière c'est de l'ordre de 11 %". A la mi-journée, le ministère avait évalué à 30,12 % le nombre de fonctionnaires grévistes.

La CGT donne pour sa part un chiffre de 45 % de grévistes dans la fonction publique.

Monsieur Woerth présente « la sauce » lui aussi à sa façon en l’épiçant au gout du Pouvoir, un petit grain de sel par ci, un peu moins de poivre par là, résultat sa sauce est assez fade et insipide ; j’en resterai donc au Chiffre annoncé par la CGT.

Principales villes de France

A Lyon - 13 h 20 : Entre 15 000 personnes, selon les syndicats, et 12 000 selon la police, défilent dans les rues de Lyon.

A Bordeaux - 13 h 34 : Entre 14 500 selon la police et 25 000 personnes, selon les syndicats, défilent dans les rues de Bordeaux.

A Toulouse -16 heures Entre 17 000 personnes, selon la police, et 30 000, selon les syndicats, défilent à Toulouse. Dans l'immédiat, des écoles primaires seront fermées et des cours annulés dans les collèges et lycées ce mardi, selon le premier syndicat d'enseignants, la FSU.

A Grenoble :- 10 h 15 : La manifestation dans les rues de Grenoble pour la défense du pouvoir d'achat des fonctionnaires et pour les retraites des cheminots a réuni mardi 15.000 personnes selon les syndicats. Sous un froid vif, le cortège ouvert par une banderole de l'intersyndicale avec le slogan "Salaires, emplois et défense du service public" a commencé à défiler vers 10h15.

Au second rang suivaient le "syndicat des cheminots de l'Isère" avec des manifestants qui brûlaient de nombreux fumigènes rendant l'air irrespirable.

Venaient ensuite des syndicats d'enseignants, du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), du CNRS, de nombreux salariés des tribunaux, des IUFM, des lycées et des collèges, des membres du PS et de la LCR et de très nombreux étudiants venant des trois universités grenobloises demandant le retrait de la Loi Pécresse.

Deux larges banderoles appelant à la "grève générale" clôturaient la manifestation qui devrait se dissoudre devant la préfecture de l'Isère.

C’est réconfortant de voir qu’à Grenoble tous les manifestants s’étaient regroupés sans qu’aucune réflexion ne s’élève sur une possible confusion des différents mouvements de revendications. Que Monsieur Chérèque et Monsieur Olive en prennent de la graine de solidarité.

A Rouen : Quelque 18.000 personnes selon les syndicats, ont manifesté mardi dans les rues de Rouen pour la journée d'action de la fonction publique élargie aux cheminots, aux étudiants et aux lycéens déjà mobilisés ces derniers jours. Cette manifestation était numériquement plus importante que celle du 18 octobre pour la défense des retraites qui avait réuni 8.000 personnes.

Aux cris de "retraites, pensions, protection sociale, on s'est battu pour les gagner, on se battra pour les garder", ou "Sarko, Fillon ça suffit", les manifestants ont défilé de l'Hôtel du département à la préfecture.

Le cortège était ouvert par une banderole intersyndicale proclamant: "Pouvoir d'achat, emploi, retraite, protection sociale, service public, tous ensemble". Les cheminots en grève depuis six jours et qui ont reconduit dans la matinée leur mouvement pour 24H00 formaient le plus gros cortège avec des banderoles et des drapeaux CGT, FO et SUD-Rail.

Dans la manifestation figuraient aussi des enseignants, des hospitaliers, des électriciens, des territoriaux, des agents de l'Equipement ainsi que quelques policiers de l'UNSA et FO police.

Des étudiants qui bloquent partiellement depuis fin octobre leur université avaient également pris place dans la manifestation tout comme quelques centaines de lycéens

( pour le moment je n’ai pas reçu d’autres nouvelles : a suivre)

20 novembre 2007

Mardi 20 Novembre 2007 : Journée de grève et de Manifestations

Ma revue de presse (et mes commentaires en italiques)

A Paris : plus de 20 000 fonctionnaires, répondant à l'appel de l'ensemble de leurs fédérations syndicales, ont défilé ce mardi après-midi à Paris, sous la pluie, pour exiger des négociations salariales, dénoncer les suppressions de postes et les modalités de réforme de la Fonction publique annoncées par Nicolas Sarkozy.

Plusieurs centaines de personnes commençaient à se rassembler mardi peu avant 14H00 place d'Italie à Paris, avant le départ de la manifestation parisienne des fonctionnaires qui demandent des augmentations de salaire et contestent les réductions de personnel. Evènement

"Ensemble pour les salaires, l'emploi et les services publics" proclame la banderole de tête de la manifestation intersyndicale, à l'appel de huit organisations (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, Unsa, FSU, Solidaires).

Les cortèges commençaient à se former sous une pluie fine, place d'Italie (XIIIe), syndicat par syndicat. Etaient visibles les couleurs rouges de la CGT, les drapeaux oranges de la CFDT, le bleu et blanc de l'Unsa et les ballons multicolores de la FSU, premier syndicat de la fonction publique d'Etat et majoritaire chez les enseignants.

Des militants de FO et du SNUI (Solidaires) étaient également présents, qui attendaient, au son de deux sonos diffusant des chansons militantes, le départ de la manifestation, prévu à 14h00 pour rejoindre les Invalides.

Des manifestations ont lieu dans toute la France.

Le but de la manifestation est "que le gouvernement engage des négociations sérieuses sur les salaires des fonctionnaires et sur l'emploi", a déclaré Alain Olive, secrétaire général de l'Unsa. "Il y a une grosse mobilisation, 40 à 50% de grévistes toutes fonctions publiques confondues", a-t-il souligné. "On n'a jamais été pour une confusion des mouvements …… ». L'intérêt pour des fonctionnaires et des agents est que leurs problèmes soient traités de manière séparée", a ajouté M. Olive.

Ndlr : Y aurait-il des torchons et des serviettes et des cols blancs et des salopettes bleues à ne confondre ? Un peu de modestie s’il vous plait Monsieur Olive ! Dans une manifestation c’est la force du nombre qui compte, pour les négociations elles se feront de toute façon séparément.

Parti de la Place d'Italie vers 14h30, le cortège rejoindra l'Esplanade des Invalides. Outre les fonctionnaires, des cheminots et des agents de la RATP, qui défendent leurs régimes spéciaux, sont également présents. Quelques étudiants étaient également dans le cortège.

"Ensemble pour les salaires, l'emploi, les statuts des services publics", peut-on lire sur la banderole en tête de la manifestation.

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault, celui de FO Jean-Claude Mailly, celui de la FSU Gérard Aschieri ou encore celui de la CFDT François Chérèque sont en tête de cortège.

A son arrivée, Monsieur Chérèque a été accueilli sous les sifflets par plusieurs dizaines de cheminots scandant "Chérèque vendu!", "Chérèque trahison!". M. Chérèque a été le seul porte-parole syndical à appeler dès la semaine dernière à la reprise du travail à la SNCF.

Pour lui, la mobilisation des fonctionnaires est légitime car "on ne peut pas continuer à supprimer des emplois sans débattre de ce que l'on veut faire de la Fonction publique". Il a AUSSI regretté le risque de confusion avec le mouvement contre les régimes spéciaux. "A chaque fois qu'on mélange les revendications, on donne la possibilité au gouvernement de choisir ce qui l'intéresse et ce qui est le plus facile pour lui" a-t-il souligné

A chacun son analyse, Monsieur Chérèque certes a du raisonnement en paroles mais pas en action solidaire avec les autres syndicats, il penche hélas pour une conciliation prématurée avec les patrons et le pouvoir……. en prêchant la reprise sans aucune garantie. Et fait la fine bouche en craignant un risque de confusion avec d’autres genres de revendications. Quand on a affaire à des loups dévorants il faut ne pas se laisser mordre et c’est ce que Monsieur Chérèque ne comprend pas. Quand aux agissements du gouvernement c’est évident, ça saute aux yeux et Monsieur Chérèque semble le découvrir tout à coup.

Près du carré de tête de la manifestation, de nombreux militants, dont certains arboraient des autocollants CGT, ont crié "Chérèque avec les patrons !", "Sarkozy-Chérèque, même combat !", "Chérèque, pas de couteau dans le dos", "Oui à l'unité, non à la collaboration" et "Chérèque trahison !".

Après une heure environ dans la manifestation, François Chérèque est parti en courant avec une escorte, alors que son homologue de la CGT Bernard Thibault était déjà parti, dans le calme.

Les nombreux quolibets et les sifflets ininterrompus tout le temps de son trajet dans la manifestation, ont redoublé au moment de son départ.

Certains manifestants ont tenté de le suivre, mais il s'est engouffré rapidement dans une voiture, qui a filé.

Jean-Claude Mailly a justement rappelé l’omerta des patrons et du pouvoir "sur le pouvoir d'achat, alors qu'une grande conférence s'est tenue le 24 octobre, nous n'avons absolument rien eu ni dans le public, ni dans le privé. C'est à se demander s'il faut un rapport de force pour le que le gouvernement bouge ou que Nicolas Sarkozy s'exprime sur le sujet. Au gouvernement, aujourd'hui, de répondre aux fonctionnaires sur cette question".

Monsieur Bernard Thibault a relevé : il "y a quelques semaines, nous avons eu une conférence dite sur le pouvoir d'achat qui n'a donné lieu à aucune mesure concrète et rapide. Donc le gouvernement a aussi une part de responsabilité dans cette situation".

Gérard Aschieri a expliqué que "les gens font grève parce qu'ils perdent du pouvoir d'achat, qu'on ne les entend pas et que les suppressions de postes menacent les services publics auxquels ils sont attachés".

Ainsi ces trois syndicalistes ont fait des déclarations judicieuses et ne se sont pas attardés à philosopher sur la légitimité de la mobilisation des fonctionnaires, que tout un chacun, qui a une conscience sociale, considère du reste comme légitime, sans que Monsieur Chérèque ait à s’exprimer là-dessus.

Rappelons que le disque rayé de Monsieur François Fillon tourne toujours sur le même sillon depuis quelques jours, en effet il nous l’a fait réentendre sans aucune variation lundi soir, en réaffirmant sa détermination à réformer les régimes spéciaux de retraite, assurant qu'il ne "céderait pas parce qu'il y a des trains qui ne roulent pas, des bus qui sont bloqués ou des métros qui ne fonctionnent pas".

Eh ! bien oui on le sait ! C’est comme ça, Monsieur, des bus sont bloqués, des métros ne fonctionnent pas, des trains ne roulent pas, et vous, vous tournez à vide en attendant le nouveau refrain que Monsieur Sarkozy vous apprendra pour nous le resservir pendant quelques prochains jours.

La mobilisation sociale devait cependant atteindre un pic ce mardi avec l'entrée dans la danse des 5 millions de fonctionnaires, appelés par les huit syndicats de la Fonction publique à cesser le travail pendant 24 heures pour leur pouvoir d'achat et contre les réductions d'effectifs.

Le ministre du Budget et de la Fonction publique, Eric Woerth, s'attendait à une "forte" mobilisation et plaide pour qu'un rendez-vous régulier soit fixé sur l'évolution des rémunérations des agents de l'Etat.

J’ai vu une vidéo où Monsieur Woerth, "mi-figue-mi-raisin", s’exprimait sans conviction et je le nommerais « le Chérèque du gouvernement »

Dans l'immédiat, des écoles primaires seront fermées et des cours annulés dans les collèges et lycées ce mardi, selon le premier syndicat d'enseignants, la FSU.

Certains hôpitaux devraient tourner au ralenti.

Dans les aéroports, les perturbations étaient limitées mardi matin, ou nulles comme à Lyon, en dépit d'arrêts de travail des contrôleurs aériens.

A Orly-Ouest, seuls deux vols, un de la compagnie Iberia et un d'Air France, étaient annulés mardi matin. Mais plusieurs vols enregistraient des retards jusqu'à 45 mn.

A Marseille, sept navettes vers Paris-Orly d'Air France ont été annulées pour la journée et quatre à Nice, selon les directions d'aéroports.

A Toulouse-Blagnac, Air France a annulé deux rotations Toulouse-Orly mardi matin et quelques retards sont annoncés.

A Grenoble : La manifestation dans les rues de Grenoble pour la défense du pouvoir d'achat des fonctionnaires et pour les retraites des cheminots a réuni mardi 15.000 personnes selon les syndicats. Sous un froid vif, le cortège ouvert par une banderole de l'intersyndicale avec le slogan "Salaires, emplois et défense du service public" a commencé à défiler vers 10h15.

Au second rang suivaient le "syndicat des cheminots de l'Isère" avec des manifestants qui brûlaient de nombreux fumigènes rendant l'air irrespirable.

Venaient ensuite des syndicats d'enseignants, du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), du CNRS, de nombreux salariés des tribunaux, des IUFM, des lycées et des collèges, des membres du PS et de la LCR et de très nombreux étudiants venant des trois universités grenobloises demandant le retrait de la Loi Pécresse.

Deux larges banderoles appelant à la "grève générale" clôturaient la manifestation qui devrait se dissoudre devant la préfecture de l'Isère.

C’est réconfortant de voir qu’à Grenoble tous les manifestants s’étaient regroupés sans qu’aucune réflexion ne s’élève sur une possible confusion des différents mouvements de revendications. Que Monsieur Chérèque et Monsieur Olive en prennent de la graine de solidarité.

A Rouen : Quelque 18.000 personnes selon les syndicats, ont manifesté mardi dans les rues de Rouen pour la journée d'action de la fonction publique élargie aux cheminots, aux étudiants et aux lycéens déjà mobilisés ces derniers jours. Cette manifestation était numériquement plus importante que celle du 18 octobre pour la défense des retraites qui avait réuni 8.000 personnes.

Aux cris de "retraites, pensions, protection sociale, on s'est battu pour les gagner, on se battra pour les garder", ou "Sarko, Fillon ça suffit", les manifestants ont défilé de l'Hôtel du département à la préfecture.

Le cortège était ouvert par une banderole intersyndicale proclamant: "Pouvoir d'achat, emploi, retraite, protection sociale, service public, tous ensemble". Les cheminots en grève depuis six jours et qui ont reconduit dans la matinée leur mouvement pour 24H00 formaient le plus gros cortège avec des banderoles et des drapeaux CGT, FO et SUD-Rail.

Dans la manifestation figuraient aussi des enseignants, des hospitaliers, des électriciens, des territoriaux, des agents de l'Equipement ainsi que quelques policiers de l'UNSA et FO police.

Des étudiants qui bloquent partiellement depuis fin octobre leur université avaient également pris place dans la manifestation tout comme quelques centaines de lycéens

Un jour de bonheur pour Elisabeth II et son mari le Prince Philip










Images d'archives
: Presque un conte de fées !

Noces de diamant : Pour leurs 60 ans de mariage la reine Elisabeth II et son époux le prince se sont rendus à Broadlands, le manoir du sud de l'Angleterre où les jeunes mariés passèrent leur nuit de noces en 1947.

Elisabeth 21 ans, était alors Princesse et ne devait monter sur le trône qu’en en 1952 à la mort de son père George VI. Philip, 26 ans, était officier de marine, de la famille royale de Grèce, fils d'une princesse danoise et cousin de nombre de têtes couronnées d'Europe. Pour épouser la Princesse, il renonça à ses droits royaux en Grèce et au Danemark, ainsi qu'à sa religion orthodoxe, et prit le nom de Mountbatten.

Le Prince Charles, leur fils , héritier de la Couronne, a donné dimanche soir un banquet en l'honneur de ses parents, avant l'anniversaire officiel de leur mariage, mardi.

Le couple s'était marié le 20 novembre 1947 à l'abbaye de Westminster.

Lundi, ils seront invités, parmi plus de 2.000 personnes, dont le Premier ministre britannique Gordon Brown, et assisteront à un service spécial dans cette même abbaye en l'honneur de leurs noces de diamant, les premières célébrées dans la famille royale britannique.

Sont invités 20 couples de Britanniques ayant convolé le même jour que la reine. L'actrice Judi Dench lira des poèmes et le prince William, numéro deux dans l'ordre de succession au trône, prendra lui aussi la parole.

En 1997, lors de leurs noces d'or, la reine avait rendu hommage à son époux, "ma force, ma stabilité". Le prince consort, homme à la belle prestance, avait quant à lui salué le caractère de sa femme. "La principale leçon que nous ayons apprise est que la tolérance est l'ingrédient essentiel d'un mariage heureux. Et croyez-moi, la reine possède cette qualité de tolérance en abondance".

Pour marquer ces noces de diamant, le Royaume-Uni a sorti une série de timbres spéciaux, ainsi que 21 œufs de Fabergé avec les prénoms des souverains gravés dessus. Coûtant 42.000 euros, soit 29.950 livres sterling la pièce, ils sont déjà tous réservés.

Mardi, le couple royal se retrouvera en amoureux pour une visite privée à Malte, où le prince marin était basé dans les premières années de leur vie maritale. Avant de partir pour l'Ouganda et le sommet du Commonwealth.

Ce serait presque un conte de fées, mais comme tous les couples de leur génération, ce couple royal a traversé avec une certaine dignité, les grands tourments de la deuxième guerre mondiale, des joies et des déceptions, des deuils et des drames de famille

Hugo Chavez reçu à PARIS par Nicolas Sarkozy





Aprés avoir rendu visite à son allié anti-américain Mahmoud Ahmadinejad, Hugo Chavez est arrivé lundi soir à Paris en provenance de Téhéran.

Le président vénézuélien pour sa première visite en France depuis la Présidence de Nicolas Sarkozy, s'était promis d' apporter des « preuves de vie » d’Ingrid Betancourt, otage des FARC. Dans une interview au Figaro la semaine dernière il avait assuré qu’il apporterait de « bonnes nouvelles » à Paris.

Dimanche, il se disait dit « sûr » qu’elle était vivante, tout en admettant ne pas disposer encore de « preuves matérielles comme une vidéo ou un enregistrement ».

Hugo Chavez déjeunera avec Nicolas Sarkozy mardi. Chacun devrait également recevoir séparément la famille d’Ingrid Betancourt après leur déjeuner. L’Elysée se dit pour l’instant « très, très prudent » sur ces fameuses « preuves de vie ». « Les preuves de vie arriveront, la question est de savoir si la guérilla veut faire ce cadeau ou non à Hugo Chavez » pour sa visite à Paris, d'après une source diplomatique

Chavez s’est imposé comme médiateur dans ce dossier sensible. Son homologue, le Président colombien Alvaro Uribe l’a autorisé à voir le chef des Farc Manuel Marulanda, tout en excluant de le rencontrer lui-même. Mais il lui a également fixé une date limite : Chavez, mandaté depuis trois mois par la Colombie, doit réussir sa mission de médiation avant le mois de décembre

Soutenu par ses propres convictions Monsieur Hugo CHAVEZ devra faire les preuves de son talent de médiateur.

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Le Roi Abdallah remet les pendules de Chavez à l'heure










Le 17/11/2007 -

Selon l’étiquette internationale c’est à Hugo Chavez, Président du Vénézuela, pays où s’était tenu le précédent sommet de l’OPEP en 2000, qu’il revenait l’honneur de prononcer le discours d’ouverture du 3me sommet de l’OPEP qui se déroulait ce dernier week-end à Ryad en Arabie Saoudite

Le président vénézuélien Hugo Chavez a osé faire le signe de croix et citer par deux fois le Christ samedi à Ryad, devant les chefs d'Etat des principaux pays du Golfe et son hôte le roi Abdallah d'Arabie, qui a le titre de "Serviteur des deux Saintes Mosquées". "Nous savons (...) que l'unique chemin de la paix, comme l'a dit le Christ, c'est la justice", a notamment lancé M. Chavez, qui a invoqué une autre fois Jésus Christ pendant un discours de 25 minutes.

La semaine précédente, le Vénézuélien s'était violemment opposé à l'exécutif espagnol en traitant l’ancien et l’actuel Chef du Gouvernement espagnol de fascistes et l’ Espagne de pays impérialiste, provoquant la colère roi d'Espagne, a tel point qu’il lui avait demandé de se taire. (Voir mes articles précédents sur ce dernier sujet)

Avant de commencer son discours au 3me sommet de l’OPEP, Hugo Chavez solennel s'est signé, événement sans précédent connu dans la capitale du pays qui abrite les deux principaux lieux saints de l'islam, à La Mecque et Médine, et devant le roi saoudien, qui a le titre de "Serviteur des deux Saintes Mosquées". "Nous savons (...) que l'unique chemin de la paix, comme l'a dit le Christ, c'est la justice", a notamment lancé M. Chavez, qui a invoqué une autre fois Jésus Christ pendant un discours de 25 minutes.

Une très importante personnalité qui se trouvait près du Roi d’Arabie Saoudite l’a entendu cire à voix haute à l’adresse de Hugo CHAVEZ : « Tais-toi », mai Sa Majesté Abdallah s’est contenu pour ensuite remettre les pendules à l’heure.

Pendant son discours, Hugo Chavez s’est attaqué à Georges Busch, mettant en garde les Etats-Unis de "commettre la folie d'envahir l'Iran ou d'agresser à nouveau le Venezuela".
Le président vénézuélien a également exalté l'histoire "révolutionnaire" de l'OPEP. Arrivé au pouvoir en 1999, alors que le cours du brut était tombé à son plus bas niveau historique, Hugo Chavez s'est ensuite enorgueilli d'avoir ressuscité l'OPEP, qui, a-t-il dit, avait été pratiquement "réduite en miettes" dans les années 80 par le président américain Ronald Reagan.

"Le prix de 100 dollars est un prix équitable, un prix juste", a-t-il poursuivi, … «Si les Etats-Unis commettent la folie d'envahir l'Iran ou d'agresser à nouveau le Venezuela, alors le prix du pétrole n'atteindra pas 100 dollars, mais 200 dollars", a menacé Hugo Chavez, au cours de son discours devant les responsables des pays exportateurs de pétrole en présence du président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

Ndlr : alors que le but de ce sommet était de trouver des solutions face à l'envolée du prix de l'or noir.

"Le pétrole est la source de toutes les agressions" dans le monde, a encore affirmé le président vénézuélien, dénonçant que c'était la "raison sous-jacente" de la guerre en Irak et des menaces contre l'Iran.

Reprenant un thème qui lui est cher, mais qui est aux antipodes de la position de l'Arabie et de la majorité des autres membres du cartel, le président vénézuélien a ensuite souhaité que l'OPEP "change et devienne un acteur politique, géopolitique"

Une très importante personnalité qui se trouvait près du Roi d’Arabie Saoudite, dont l'amitié avec les américains est connue, l’a entendu dire discètement mais à voix haute pendant ce discours, à l’adresse d’Hugo CHAVEZ : « Tais-toi », mais Sa Majesté Abdallah s’est contenu, se réservant de remettre les pendules à l’heure pendant le discours qu’il s’apprêtait à prononcer.

Le souverain saoudien a ensuite, dans une brève allocution, rejeté les propos d’Hugo Chavez( sans le citer) en déclarant , dans un style plus sobre, mais avec tout autant de fermeté, que "le pétrole ne devait pas se transformer en outil de conflit" et que l'OPEP était opposée aux "perturbations brusques des prix du pétrole".

L'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, a en outre promis de consacrer 300 millions de dollars à la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour contribuer à la protection de l'environnement, ainsi que l’a annoncé samedi le roi Abdallah.

Encore une fois Monsieur CHAVEZ qui est en show de propagande politique permanent s’est fait remettre en place par une personnalité qui sur la scène internationale sait ce qu’il faut dire à la manière des Chefs d’Etat responsables, avec distinction, fermeté et sobriété, pour remettre les pendules à l’heure.

NOTE : Le but de ce sommet était de trouver des solutions face à l'envolée du prix de l'or noir.

La CFTC - cheminots cherche à ménager la chèvre et le chou

Entre les deux son coeur balance !

La presse « alignée » nous fait savoir qu’au 6me jour de grève SNCF « on sent une certaine fatigue chez les cheminots …….. mais que l’on n’est pas prêt à suspendre le mouvement pour maintenir une force de pression sur les négociations »

Monsieur Pottier, secrétaire général de la CFTC-cheminots, syndicat minoritaire à la SNCF s’exprime : "pour « certains » sur le terrain, la négociation doit primer sur la grève, pour « d’autres »il faut de la pression ", selon lui.

Monsieur Pottier ne précise pas le nombre des "certains" et le nombres "d'autres" ce qui laisse planer le doute.

Comme toujours à la CFTC qui cependant a renouvelé son appel à la grève, sous la pression de sa base, on cherche à ménager la chèvre et le chou et on adopte un langage officiel mi-figue mi-raisin, celui des hypocrites.

19 novembre 2007

8000 zéros contre les grévistes !


Environ 8 000 "zéros" ont manifesté, dimanche 18 novembre, à Paris, pour réclamer la fin de la grève qui perturbe les transports publics depuis le 14 novembre. Ces égoïstes et égocentriques animés par leur conviction de droite libérale ont marché sur le parcours traditionnel des manifestations syndicales, entre les places de la République et de la Nation, aux cris de "Fillon, tiens bon" …….. « Au Boulot » ....... Cette protestation était organisée par une association libérale « Liberté chérie ».

Certains d’entre eux, questionnés par les médias, ont prétendus le visage sévère et les traits du visages contractés de colère, qu’il n’était pas normal que ceux qui versent 40 années de cotisations payent pour ceux qui n’en versent que 37,5 , et ont fait preuve d’une méconnaissance totale des vraies questions de décote et de pénibilités des conditions de travail qui sont surtout au cœur des négociations. D’autres ont prétendu qu’il n’était pas normal que des « grévistes » empêchent les autres d’aller travailler. Mais enfin si vous suiviez les judicieux conseils de votre Ministre libérale Madame Lagarde vous circuleriez en vélo pour aller au travail OU au moins donner l’exemple. Enfin, 8000 zéros qui se complaisent à regarder leurs nombrils, ce n’est pas significatif aux yeux de millions de salariés dans l’embarras et qui soutiennent par leur silence les grévistes.

JL Borloo, 56 ans, Président du parti Radical valoisien












La roue avant et la roue arrière


Comme prévu, Jean-Louis Borloo, a été élu dimanche président du Parti radical « valoisien » et prend la tête du peloton "valoisien".

Il a affirmé son ambition d'en faire "un grand parti" dans une "stratégie d'indépendance loyale" vis-à-vis de l'UMP, à laquelle ce Parti s’est « raccroché » en 2002.

Son élection à la tête du Parti radical intervient quelques jours après la reprise du dialogue (souhaitée par le pouvoir UMP) entre radicaux valoisiens et radicaux de gauche, brouillés depuis 35 ans.

Ce qui n’a pas empêché Monsieur Borloo d’affirmer :"Ne me demandez pas d'être le leader d'un courant de l'UMP", devant les délégués et invités réunis à Paris pour le 108ème congrès du « plus vieux parti de France. »

Monsieur Borloo avait brigué la présidence du Parti Radical, dont il était jusqu’alors co président avec Monsieur André Rossinot Maire de Nancy, un très ancien radical, pour selon lui en faire « un grand parti »

Monsieur André Rossinot très lyrique a précisé que bien entendu les radicaux : « soutiennent l'action du président et du gouvernement, dans une liberté d'action, de rêve et de parole".

Cette formule très large, selon moi, offrira à certains radicaux libres maintes occasions de s’envoler dans un rêve radical idéal et de se gargariser dans des flots de paroles qui iront rejoindre dans les moulures du plafond de leurs salles de réunions, ceux qui s’y trouvent en suspens depuis des lustres.

Plusieurs élus des fédérations ont pris la parole au cours de ce congrès et s'étaient succédés auparavant à la tribune pour apporter lui un soutien "vigilant", l'interpellant notamment sur les municipales de 2008 et les régionales de 2010. ……."Tu seras jugé sur les résultats aux municipales, de façon à ce que le Parti radical ne soit pas seulement un beau mouvement d'idées", a prévenu la présidente de la fédération du Rhône.

Arlette Fructus, responsable dans les Bouches-du-Rhône, a pris la parole pour rappeler aux nouveaux cadres du parti, que le Parti radical est "le parti du pouvoir régional". "Il faut un programme" avec "plus de visibilité, plus de soutiens sur le terrain et plus d'existence dans les fédérations", "pour prendre le pouvoir des régions".

"Je serai réellement le président de ce parti" a répondu Jean-Louis Borloo mais "la condition, c'est que vous ayez le même engagement d'y aller à fond".

Il a prévenu que ce qu'il allait faire risquait d'"en déranger plusieurs, parmi nos amis". "Ce ne sera pas simple", "il y aura des résistances", et "il va falloir jeter des ponts au-delà de nous-mêmes", mais "dans l'intérêt de notre pays", a-t-il averti, dans une allusion à un éventuel rapprochement avec le PRG de Jean-Michel Baylet (ndlr : souhaité par l’UMP)

André Rossinot a plaidé pour un "pôle central décomplexé" dans le paysage politique et pour un Parti radical "catalyseur de cet espace central", face à "l'épuisement idéologique d'une gauche socialiste déboussolée" d’après lui.

Le Parti radical devra être un "laboratoire d'idées", "une plate-forme rénovatrice" de la vie politique. "C'est d'ailleurs une de nos fonctions historiques" ………. "Il faut à la fois rester nous-mêmes et nous adapter", a souligné M. Rossinot.

Monsieur Rossinot, Maire de Nancy, en passant les clefs de la Présidence du parti à Monsieur Borloo, aura beaucoup plus de temps pour se consacrer à sa ville, mais bien entendu il restera toujours actif dans la maison valoisienne qui sera peut-être un jour éventuellement jumelée avec la maison des radicaux de gauche pour satisfaire le désir d’ouverture de l’UMP, laquelle deviendrait ainsi la l'équipe chargée de d'intégrer un nouveau petit vélo , étant rappelé qu’elle tire celui de la maison valoisienne depuis fin 2002 .

Monsieur Rossinot a aussi annoncé la création prochaine d'une fondation pour promouvoir les valeurs du radicalisme, Enfin, Monsieur Rossinot a rappelé à la tribune les valeurs traditionnelles et progressivement élargies du radicalisme : "République, démocratie, solidarité, fraternité, laïcité, individu, et toutes les valeurs intégratrices au sein d'une nation de plus en plus européenne" en annonçant la création prochaine d’une Fondation qui aura pour but de promouvoir les valeurs des radicalismes.

Bien entendu, le nouveau Président, l’ancien co-président, les délégués, les cadres du parti ont été chaleureusement applaudis à l’occasion de leurs interventions et sur deux jours de contentement le Congrès s’est terminé, avec les prolongements habituels, repas et réjouissances entre amis.

Macias "aimerait" accompagner Sarkozy en Algérie


en haut à gauche : Constantine

en haut à droite : Le Chef du Gouvernement Algérien, Monsieur
Abdelaziz Boukhadem

en bas : Monsieur Sarkozy, Président de la République Française, Monsieur Enrico Macias, chanteur, ami du Président.



Le chanteur Enrico Macias, natif de Constantine (Algérie) aimerait accompagner le président Nicolas Sarkozy lors de sa prochaine visite dans ce pays début décembre pour sa première visite d’Etat dans ce pays, mais cette perspective soulève des réticences à Alger, ou certaines personnalités le considèrent comme « personna non gratta »

M. Belkhadem, actuel Premier Ministre du Gouvernement Algérien, qui avait publiquement combattu une première fois la venue de M. Macias en Algérie en 2000, s'est déclaré opposé à la venue du chanteur et a déclaré: "Je n'ai pas changé d'avis " toutefois, Monsieur Belkhadem à diplomatiquement modéré ses propos en ajoutant « nous n'avons pas le droit de choisir les invités qui vont accompagner le président français :"Ceux qui viendront avec le président Sarkozy seront nos invités.

"J'ai exprimé mon désir auprès du président de pouvoir l'accompagner, mais je lui ai dit qui si cela posait des problèmes, il ne fallait pas qu'il se gêne pour me le dire", a déclaré le chanteur après des déclarations du Premier ministre algérien Abdelaziz Belkhadem.

Selon un projet de programme officiel évoqué par la presse algérienne, le chef de l'Etat français pourrait se rendre à Constantine, magnifique ville édifiée dans l’antiquité sur les vertigineuses gorges du Rhummel dans l’Est algérien ville natale du chanteur, qui y a exercé la profession d’ instituteur dans sa jeunesse, avant de prendre le chemin de l'exode après la proclamation de l'indépendance algérienne en juillet 1962.

En 2000, Monsieur Belkhadem, avait pris la tête d'un "front du refus" d'une visite annoncée du chanteur, qui devait se rendre dans son pays natal à l'invitation du président Abdelaziz Bouteflika. Abdelaziz Belkadem n'avait pas de fonction officielle au gouvernement à cette époque là .

Interrogée, l'Elysée a indiqué que la venue du chanteur était effectivement évoquée, mais se heurtait à des réticences en Algérie. Sarkozy en Algérie.

Monsieur Enrico Macias a bien entendu tous les droits d’exprimer ici ses opinions politiques et de soutenir au nom de celles-ci et de son amitié, son ami Nicolas Sarkozy, mais saisir le prétexte d’une visite d’Etat pour hausser sa personnalité qu’il sait contestée en Algérie, au niveau du cortège officiel, est une prétention irraisonnée, qui ne tient pas compte des nuances qui existent entre un chanteur et un homme politique officiellement reconnu dans les pays étranger.

Il est à noter que Monsieur Enrico Macias peut, à titre privé, voyager à sa convenance en Algérie, le territoire Algérien ne lui est pas interdit par les autorités Algérienne, mais bien évidemment à titre privé sans les honneurs et le prestige d'un cortège officiel.

Beaucoup d’artistes sont tentés de faire cette confusion en usant de leur renommée artistique et culturelle, sans se rendre compte par vanité personnelle, qu’ils risquent de créer des gênes politiques et diplomatiques dommageables. Nous ne pouvons que le regretter, mais en conclusion, il y a des circonstances où il vaut mieux ne pas se donner en spectacle : "nul n'est prophète en son pays .... natal ", surtout quand ce pays est sorti du giron de la France depuis 1962, soit 45 ans déjà et que les liens restent toujours très délicats à renouer entre nos deux pays.

Note : Constantine connue avant les Romains sous le nom de Cirta - En 311 après J.-C. elle se révolte contre Rome, au prix de sa destruction par l'empereur Maxence. Elle est reconstruite en 313 par l'empereur Constantin qui lui donne son nom. C’est durant cette période qu'est édifié le "castella" de Tiddis (Castellum Tidditanorum) situé à quelques kilomètres de Cirta. - Les quatre siècles allant de Constantin à l’apparition de l’Islam, où l’Empire chrétien, ébranlé par les Vandales de Genséric et prolongé par les Byzantins, a imprimé sa marque.Quatre langues ont été parlées durant ce millénaire : le libyque, le punique, le grec et le latin.

18 novembre 2007

Echange "vif" entre MM. Sarkozy et Devedjian










IL N'Y QU'UN SEUL PRESIDENT !

En présence de nombreux témoins médusés, Monsieur Sarkozy, à l'issue d'un échange très vif avec Monsieur Devedjian, lui rappelle qu' "il n'y a qu'un seul Président"

Jeudi soir 15 novembre, une vive et longue altercation a opposé lors de la réunion de l'état-major de l'UMP à l'Elysée, Nicolas Sarkozy et Patrick Devedjian. Un article du « Figaro »de lundi dernier, rendant compte de la prestation de Patrick Devedjian, secrétaire général de l'UMP, au « Gand Jury » diffusée la veille au « Grand Jury » par RTL et LCI, avait provoqué un grave mécontentement chez le Président.

D’après les médias le titre - « Devedjian ressent une certaine déception de l'opinion » - était resté en travers de la gorge du chef de l'Etat.

« On n'est pas obligé de dire dans la presse qui nous est favorable qu'on ressent une certaine déception », a accusé Monsieur Sarkozy .

Devedjian s'est défendu en expliquant que ce n'est pas ce qu'il voulait dire, et que le contenu de l'article était plus équilibré que le titre.

Monsieur Sarkozy a insisté en jugeant que l'attitude de Devedjian n'était pas très professionnelle au vu de son expérience.

Patrick Devedjian ne s’est pas démonté : « Je peux donner d'autres exemples de très bons discours qui n'ont été résumés que par un mot. Par exemple, celui de détail », a-t-il lancé en allusion a au discours de François Fillon, du 6 octobre, devant le conseil national de l'UMP où, utilisant ce terme pour évoquer les tests ADN, le Premier ministre avait soulevé une vive polémique. Assistant à l'altercation, Monsieur Fillon, soucieux de ne pas jeter de l’huile sur le feu.est resté silencieux.

Après quelques échanges qualifiés de vifs par les médias, Monsieur Nicolas Sarkozy a conclu, très tranchant : « Il y a peut-être plusieurs exemples, mais il n'y a qu'un seul président. »

Toujours d’après les médias, nombre de témoins ayant assistés à cet esclandre seraient sortis « médusés » de la réunion.

Monsieur Devedjian a une idée !


Patrik Devedjian avait une idée, qui a fait long feu en Etat Major UMP, mais il la garde toujours en réserve !

L’éventualité d’une «contre-manifestation», évoquée par Patrick Devedjian, a été écartée.

Monsieur Devedjian avait envisagé machiavéliquement de diviser pour régner à savoir organiser une contre manifestation pour faire agir la majorité silencieuse, selon lui, contre les grévistes. Cette hypothèse, suggérée dès dimanche soir lors de la réunion de l’état-major de l’UMP à l’Élysée, a été écartée

Patrick Devedjian l’a remise sur le tapis hier matin sur Canal Plus en prétendant que l’«exaspération des usagers» montait «très fort» et que le site du parti recevait «des milliers de mails de protestation» contre les mouvements sociaux.

Rien n’est plus facile que de demander aux adhérents de faire parvenir des mails au siège du parti !

Le secrétaire général de l’UMP a toutefois souligné que l’ouverture d’un «dialogue» avec les syndicats pourrait rendre «inutile» l’organisation de contre-manifestations.

Il a salué le choix «courageux» et «réaliste» du Ministre Bernard Thibault, et a déclaré craindre que le secrétaire général de la CGT «soit débordé par sa base» et par les « syndicats de durs » comme SUD-rail. La mobilisation des usagers exaspérés est «une perspective à laquelle il ne faut pas renoncer» dans le cas où le blocage «durerait indéfiniment», a jugé Monsieur Devedjian, sans tenir compte que l’Etat major de l’UMP avait écarté cette hypothèse.

La formule, malgré sa prudence, a valu à son auteur un démenti immédiat de Monsieur Laurent Wauquiez, porte parole du Gouvernement, , a immédiatement réagi portant un démenti et en rectifiant le tir SUR France Inter : : «Pour l’instant, ce n’est vraiment pas notre état d’esprit. Notre état d’esprit, c’est vraiment de dire qu’on peut tous sortir de cette grève sans que ce soit des gagnants contre des perdants.» Laurent Wauquiez a remarqué qu’il était «impossible de jouer à Madame Irma» sur l’issue du mouvement, et a rappelé que le gouvernement «fait tous les efforts possibles pour essayer de sortir le plus vite du conflit», et «attend la réponse des syndicats» après ses dernières propositions.

«L’UMP n’a pas à jeter de l’huile sur le feu», ont confirmé Matignon et l’Élysée.

Consigne bien reçue à l’UMP, puisque la réunion des élus d’Île-de-France organisée par Patrick Devedjian au siège du parti a débouché sur une série de mesures exclusivement destinées à pallier la carence des transports publics. Outre la mise en ligne de bourses de covoiturage, les maires se sont engagés à affréter des cars et à rallonger les horaires d’ouverture des crèches et des garderies. Une seule initiative politique a été prise : les élus UMP ont interpellé le maire de Paris, Bertrand Delanoë, et le président de la région Île-de-France, Jean-Paul Huchon, pour qu’ils aident également les usagers dans leurs domaines de compétence respectifs, par exemple en rendant les Vélib gratuits. En quelques sorte des mesures qui au lieu d’exciter les usagers pour les conduire à contre-manifester leur procure des moyens pour se déplacer.

Depuis dimanche, Monsieur Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy avertissait qu’il serait «parfaitement irresponsable» de faire manifester les usagers.

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Jean-Marie Le Pen réélu Président du FN


18/11/07

Jean-Marie Le Pen réélu président du FN

A Bordeaux lors de son XIIIe congrès, Jean-Marie Le Pen, 79 ans, seul candidat, a été réélu avec 97,67% des voix, Président du Front National à l'issue d'un vote qui avait lieu pour la première fois au suffrage universel des militants

Les résultats ont été proclamés par Wallerand de Saint-Just, chargé du contrôle des opérations de vote, sur la scène du Palais des Congrès de Bordeaux. La participation a été de 53,9%, a précisé le FN, sans détailler le nombre de bulletins.

Le parti devait annoncer dans la foulée les résultats des élections pour renouveler le comité central (Parlement du parti), qui vont permettre de fixer les équilibres internes et préparer la future succession de M. Le Pen.

Marine Le Pen, principale prétendante à cette succession, s'est dite "très heureuse" du dénouement du scrutin, qui s'est déroulé en partie par correspondance

Un nouvel organigramme du FN, qui devait être annoncé dimanche, devrait permettre un équilibre Marine et Bruno Gollnisch, autre prétendant affiché à la succession de Jean- Marie Le Pen.

Le Congrès électif du Parti Radical Valoisien

André Rossinot et Jean Louis Borloo

Monsieur Borloo, surnommé la locomotive du Parti radical "valoisien" alors que ce parti n’est qu’un petit wagon rattaché à l’UMP, a l’ambition de le placer sur les rails de l’efficacité, avec l’espoir de le voir devenir un parti fédérateur et militant, capable de peser à la présidentielle de 2012.

Ce week-end à Paris les radicaux valoisien se réunissent en congrès pour changer de statut et élire leur Président.

Le congrès se prononcera d’abord sur la réforme des statuts, préalable nécessaire à l'élection du Président qui se fera ultérieurement au suffrage direct des militants, pour un mandat de trois ans, renouvelable une fois.

Jusqu’à présent le Chef est élu par les cadres du Parti et certains d’entre eux notent un esprit de « démocratisation » sans faire savoir s’il leur convient ou pas : discrétion oblige « attendre et voir » !Pour ce 108ème congrès, le système d'élection par grands électeurs sera maintenu. Il sera appliqué dimanche.

Après sa co-présidence avec André Rossinot, Monsieur Borloo part favori face à l'outsider Michel Zumkeller et son projet est de lancer "un nouveau cycle de vie du Parti radical".

La co-présidence avait été installée en 2005, au terme d’un précédent mandat d'André Rossinot lequel s’était dit "prêt à partager, pour faire grandir le Parti radical». Peut-être aussi pour le rajeunir, ce que Monsieur Rossinot n’a pas dit .

Jean-Louis Borloo si est élu, par le suffrage des hauts électeurs, pourra porter légitimement la bannière radicale pendant la campagne de 2012.

Dominique Paillé, qui porte la triple casquette de Secrétaire général adjoint de l’UMP , vice-président du Parti radical, et de Conseiller de l'Elysée, fait savoir à toute occasion que Monsieur Borloo est "un créatif dont on a forcément besoin», et il explique que "Les Français aiment voir clair sur l'échiquier politique …. mais ils aiment aussi avoir dans le paysage quelqu'un qui sort des schémas habituels".

Que ne fait-on pas dire aux Français ! Je ne vois pas en quoi Monsieur Borloo sort en quoi que ce soit des schémas habituels, et je suis loin d’être aveugle. Bon Bref, laissons Monsieur Paillé à ses affirmations gratuites et revenons à ce vieux Parti Radical Valoisien, qui autrefois patinait dans la mouvance UDF, et qui depuis fin 2002 glisse sur les rails UMP, tout en prétendant préserver son « identité radicale ».

A mon sens un exercice de compromission qu’aucun exercice de recadrage identitaire et politique ne pourra rattraper avant longtemps.

Certains cadres «valoisiens » attaché à leur parti de longue date et qui par la force d’habitude ancienne ne l’ont pas quitté, ne sont pas tout à fait d’accord sur la capacité « présidentiable » de Monsieur Borloo, et dans les coulisses (il y en a aussi au Siège Place de Valois) émettent entre eux quelques appréciations : «Si Borloo savait diriger un parti, ça se saurait".

Or les coulisses ont des oreilles et Monsieur Borloo a déclaré : "Je m'inscris dans la durée et je suis méthodique contrairement à ce que l'on croit".

Toujours fidèle supporter de Monsieur Borloo, Monsieur André Rossinot ne manque pas de soutenir son poulain : «Borloo a son brevet du radicalisme et il va s'intéresser au parti" ……. Les nouveaux statuts "permettent au président d'être en poste six ans. A l'inverse ils offrent une durée raisonnable pour apporter la preuve que l'on peut diriger le parti", souligne toutefois le maire de Nancy.

Cette déclaration à mon sens laisse la porte ouverte à un minuscule doute …..

D’autres cadres très optimistes et plutôt « imprudents » à mon sens, soutiennent et déclarent que la présidence du Parti radical "peut donner à Borloo la stature d'un candidat pour 2012", sans mesurer la contrariété et la colère que ces prétentions peuvent soulever chez Monsieur Sarkozy et les Sarkoziens. ".

C’est ce qui s’appelle tirer des plans sur la comète sans s’assurer des mesures de confidentialité et de sécurité qui s’imposent en matière politique

Dominique Paillé mesurant certainement l’exagération de ces propos, ramène les radicaux à leur réalité, en affirmant que la Présidence de Monsieur Borloo peut permettre aux valoisiens de peser dans le débat pendant la campagne de 2012.

Ce qui veut dire en clairement, à mon sens, que les radicaux seront appelés à soutenir dans les débats le Candidat qui sera présenté par l’UMP. En toute logique, les règles de la logistique imposent au wagon de suivre la locomotive, mais en aucun cas de la précéder.

Monsieur Borloo veut que le Parti Radical joue un rôle dans la recomposition du parti politique et pour y parvenir il compte notamment tripler le nombre d'adhérents en un an, utiliser pleinement la force territoriale du parti et fédérer au delà des radicaux de gauche".

Les médias rapportent que Monsieur Laurent Hénart, jeune député de Meurthe et Moselle, considère qu’avec l’ossature minimale actuelle du parti la route sera longue jusqu’en 2012 . Ce jeune député voudrait consolider le parti sur des fédérations plus militantes en déclarant réaliste : « on ne veut pas devenir un partie régiment, on en a pas les moyens, mais plutôt un parti commando »

Quand on sait que le Parti Radical Valoisien ne compte aujourd’hui que 17 députés (106 en 1914), 7 sénateurs et un Député Européen et qu’il revendique 10.000 adhérents et seulement 2000 jeunes militants, je crois que le commando qui devra faire façe dans toutes les régions pour soutenir la locomotive UMP sera très peu opérationnel. Et d’ici là beaucoup d’eau aura coulée sous les ponts et peut-être même inondé les rails.

Monsieur Laurent Hénart, devrait succéder, au Secrétaire général sortant , Monsieur Roland Dutreil.

Pour ce Congrès électif dont les valoisiens ont annoncé les couleurs : "Rupture, ouverture, rassemblement" nous espérons qu’il se placera toujours sous la devise Républicaine « Liberté, Egalité, Fraternité »

Grèves : droit et démarches

- DROITS ET DÉMARCHES

SOURCE : La Documentation française

Principe

Le droit de grève est un droit reconnu à tout salarié.

Toutefois, pour être licite, une grève doit remplir certaines conditions.

La grève doit entraîner une cessation totale du travail des grévistes.

Elle peut être de courte durée.

La grève doit avoir pour objectif la satisfaction de revendications d'ordre purement professionnel (amélioration des conditions de travail, du salaire, par exemple).

Grève licite :

La grève doit être collective.

Il n'y a pas grève si l'arrêt de travail concerne un seul salarié sauf s'il s'associe à une grève nationale.

Elle doit être concertée. La grève suppose une volonté commune de cesser le travail dans un but professionnel déterminé.

Grèves illicites :

- la grève perlée qui consiste à ralentir volontairement le travail en diminuant les cadences

- la grève du zèle,

- la satisfaction unilatérale de revendications (sortie anticipée),

- la grève politique.

- la grève de solidarité qui ne vise pas à soutenir un salarié de l'entreprise ou à s'associer à des revendications communes à un grand nombre de travailleurs

Conséquences de la grève :

La grève suspend le contrat de travail mais ne le rompt pas, sauf en cas de faute lourde.

L'employeur peut retenir sur votre paye la part du salaire correspondant à la durée de la grève.

L'employeur ne peut pas, à la suite d'une grève, opérer des discriminations en matière de rémunération ou d'avantages sociaux entre grévistes et non-grévistes.

L'employeur doit rémunérer les non-grévistes, sauf s'il peut prouver qu'il a été dans l'impossibilité de leur donner du travail.

En cas d'occupation des locaux, l'employeur peut se faire relever de son obligation de payer les salariés non-grévistes en demandant un jugement d'évacuation aux tribunaux.

Obligations des grévistes

Si vous êtes gréviste, vous êtes tenu de respecter le travail des non-grévistes.

Le délit d'entrave constitue une faute grave susceptible d'entraîner le licenciement.

Les actes de violence, voies de fait et détériorations commis pendant une grève constituent des délits pouvant entraîner des condamnations pénales.

Les syndicats et les grévistes sont responsables des abus commis pendant une grève. L'employeur et les non-grévistes peuvent demander réparation devant les tribunaux.

Pour toute information, s'adresser :

- aux représentants du personnel de l'entreprise,

- à une organisation syndicale.

SOURCE : La Documentation française

17 novembre 2007

Grèves et conflits : qui attise le feu ?


Les grèves : Qui et pourquoi a intérêt à provoquer le conflit ?

samedi 17 novembre

Le Premier ministre François Fillon a réclamé samedi des syndicats "un appel à la reprise du travail" comme condition à l'ouverture de négociations sur la réforme des régimes spéciaux de retraite.

"Nous demandons, pour que les négociations aient cours, qu'il y ait un appel à la reprise du travail de la part des organisations", a-t-il déclaré lors d'un point de presse à Matignon.

Pourquoi cette condition ?pour attiser le conflit ? à quel jeu se livre le Gouvernement ?

La grève dans les transports se poursuivait samedi matin pour le quatrième jour consécutif.

la SNCF propose des négociations dès mercredi 21 novembre pour prolonger le plaisir, Pourquoi pas dès ce jour, ou Lundi au plus tard ?

Les pouvoirs publics insinuent pour désinformer l’opinion publique que des syndicats parient sur une jonction avec la grève des fonctionnaires mardi.

"Nous demandons, pour que les négociations aient cours, qu'il y ait un appel à la reprise du travail de la part des organisations", a-t-il déclaré lors d'un point de presse à Matignon.

Seule la CFDT-Cheminots très minoritaire à la SNCF s'est prononcée pour la reprise du travail, et ne risque pas de fragiliser l'unité syndicale, comme le prétend le pouvoir et ses toutous médias alignés.

Six syndicats de la SNCF (CGT, Sud-Rail, CFTC, FO, Unsa et CFE-CGC) avaient appelé vendredi à poursuivront le mouvement de grève, et la CFDT-Cheminots peut aller tailler des bavettes avec la Direction de la SNCF, ça ne changera rien à la crise sociale.

Les médias alignés prétendent que Vendredi soir, le mouvement semblait s'essouffler avec des taux de 32,2% à la SNCF (42,8% la veille et 61,5% mercredi) et 23,3% à la RATP (27,2% jeudi et 44% mercredi), malgré une radicalisation des actions comme des piquets de grève et des blocages de trains .La réalité est tout autre, les syndicats ont eu souci de na pas trop gêner les usagers à la veille du week-end et ont desserré un peu.

Dans l'espoir d'"accélérer la sortie du conflit", la SNCF a envoyé vendredi soir aux syndicats un document proposant d'ouvrir des négociations dès mercredi, sous formes de huit tables rondes s'étalant sur un mois, en présence d'un représentant de l'Etat.

Pourquoi la direction de la SNCF n’a-t-elle pas fait cette proposition plus tôt avant que le conflit ne s’installe? sinon pour culpabiliser les syndicats et les charger du poids, vis à vis de l'opinion publique désinformée et manipulée, des "désagréments "sociaux qui résultent des mouvements de grèves pour les usagers.

On a l’impression que les directions des entreprises publiques considèrent leur personnel comme des enfants de maternelle en récréation, dont on attend qu’ils s’alignent en rang discipliné au moindre petit battement de main pour rentrer en classe la tête basse, coupables d’avoir joué à des jeux interdits. Les personnels ne sont pas enfants et les grèves ne sont pas des récréations , ou des jeux interdits, les grèves sont reconnues constitutionnellement et réglées par le droit du travail.

Les positions syndicalistes sont claires par rapport à leur direction.

Samedi matin, l'Unsa, Sud-Rail, la CFTC et FO lui ont déjà opposé une fin de non recevoir, n'y voyant "rien de nouveau". La CGT, premier syndicat, ne s'est pas exprimée, ni la CFE-CGC.

Un avertissement provient d’ Eric Falempin, secrétaire général de FO-Cheminots, les trois quarts des assemblées générales de cheminots ont reconduit le mouvement jusqu'à lundi et leur réaction par rapport à ce document pourrait être "catastrophique".

Une éventuelle jonction avec le mouvement des fonctionnaires, mardi, peut en effet se dessiner.

Interrogé sur la nécessité d'une reprise du travail pour engager des négociations, Raymond Soubie, conseiller social de l'Elysée, a déclaré samedi que "le gouvernement ne mettait absolument aucun préalable", en contradiction avec ce qui est déclaré par le Premier Ministre encore une méthode pour semer la confusion. Or la voix du Premier Ministre prime sur celle d’un Conseiller jusqu’à nouvel ordre, aucune confusion possible à ce sujet, sauf peut-être dans l'esprit vénal des Conseillers Elyséens, dont certains piaffent d'impatience de le descendre pour le supplanter, dans l'esprit du "Chef Suprême" et en recevoir des récompenses ou une nomination dans l'équipe gouvernementale, lorsqu'un inévitable remaniement se produira.

"Je rappelle que dans deux entreprises sur quatre, moins visibles mais très importantes, EDF et GDF, il n'y a plus de grévistes ", a estimé Raymond Soubie que "cette procédure (de concertation) mise en ouvre a produit ses fruits et était efficace".

EDF et GDF c’est une chose, la SNCF, la RATP et les autres c’est autre chose, Monsieur Soubie. Si les Conseillers de l’Elysées ont tous le même profil et se tiennent tous dans leur costume dans les mêmes attitudes devant leur Chef Suprême, leur doigt sur la couture de leur pantalon, c’est concevable, mais autant d’entreprises autant de salariés différents qui ne veulent pas tous être traités uniformément puisque leurs activités et leurs conditions de travail sont différentes et méritent des revendications différentes à prendre en considération, sans vouloir les uniformiser. Il y a des nuances qu’il faut socialement respecter, et au-dessus de nuances il faut considérer et respecter les salariés dont le travail est la source principales des richesses de la France, et de ceux qui au sommet des entreprises et de l'état en profitent plus que largement.

Grèves : les chefs "béni oui oui" chargés de dire "NON"

Régimes spéciaux: les chefs des entreprises concernées reçus à l'Elysée

Nous apprenons que Nicolas Sarkozy recevra vendredi à 16H00 à l'Elysée les dirigeants des quatre entreprises (SNCF, RATP, EDF et GDF) concernées par la réforme des régimes spéciaux de retraite, au troisième jour de la grève contre cette réforme, a annoncé l'Elysée.

Le président fera avec eux "un point sur la situation au sein de ces entreprises" après avoir reçu, à 15H45, le Premier ministre François Fillon, le ministre du Travail Xavier Bertrand et le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau, a précisé le porte-parole de l'Elysée David Martinon.

Ce que ne nous dit pas Monsieur David Martinon c’est que le Chef de l’Etat qui se mêle de tout au lieu d’exercer son rôle institutionnel d’arbitre, sans laisser fonctionner les Ministres et les responsables des entreprises qu’il entend gouverner comme ses sous-fiffres, leur donnera des consignes pour faire front commun par des réponses concertées, contre les syndicats. Un beau concert de de chefs d'entreprises « béni oui oui » qui seront appelés à faire façe aux grévistes et dire « non » aux revendications des syndicats soutenus par leur base. Ils n'ont même pas le temps du week end pour répéter leur leçon ! c'est un peu court pour des personnes qui n'ont pas l'habitude de chanter en choeur et les syndicats risquent de chanter plus fort et mieux une chanson qu'ils chantent depuis longtemps. A part la Cfdt, syndicat fortement minoritaire à la Sncf , qui essaie en bon élève lèche-botte de jouer le jeu en pliant le dos d’avance et qui risque de rester dans cette position inconfortable pendant un bon bout de temps, les autres syndicats sont debout et feront façe.

La grève dans les transports publics devrait se prolonger durant le week-end à la SNCF et à la RATP, syndicats et gouvernement étant toujours dans un dialogue de sourds.