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13 octobre 2007

Amely-James Koh Bela , un coeur, une vie, un noble combat !


Amely-James Koh Bela est une Grande Dame de coeur et de raison et en plus je la trouve belle et distinguée, vraiment une grande dame dont le monde actuel doit écouter la sagesse.





Présentation par lucienne magalie pons :

En ce moment ou la France entend s’assurer de la filiation légale des enfants d’immigrés dans le cadre du regroupement familial, je crois nécessaire de reproduire ci-dessous un interview accordé en 2007 , à Vitaulle Mboungou du site Afrik.com, par Madame Amely-James Koh Bela , une femme remarquable défenseuse acharnée des droits de l’homme.

Que toutes les sirènes Parisiennes et nationales, pleureuses de services et autres peoples vip en tout genre et compagnie, qui font dans les salons, les salles de conFérence et sur les scènes de l'actualité, leur numéro de lamentations habituels et d’angélisme en se dressant contre la volonté de la France de vérifier à défaut de papiers d’état civil ou légaux la filiation d’un enfant, par d’autres moyens tels que le test Adn des parents ( environ 10 pays d’europe le pratique déjà)
que toutes ces sirènes donc ,cessent de discuter à l'infini "du sexe des anges en volant dans l’azur confortable de leur pseudo humanisme larmoyant, pour consentir à prendre conscience du drame de la prostitution enfantine et des trafics en tous genres qui l'encadre , dénoncés par le trop peu connu travail de Madame Amely-James Koh Bela, une femme remarquable, qui vit et combat pour les droits de l'homme avec toutes ses forces, son intelligence et son coeur sincère , pour son plus grand honneur .

REPRODUCTION INTEGRALE de L’INTERWIEW DU 25 MAI 2007(publié sur le site AFRIK.COM)

« Amely-James Koh Bela : « Mon combat contre la prostitution »

La combattante acharnée des droits de l’homme présente son nouveau livre

Amely-James Koh Bela milite depuis plus de 10 ans contre la prostitution africaine en France et en Europe. Dans son nouvel ouvrage, Mon combat contre la prostitution, publié aux éditions Jean-Claude Gawsewitch, elle dresse un constat terrifiant. Prostitution enfantine, prostitutions féminine et masculine... A travers de nombreux exemples observés sur le terrain, bien souvent au péril de sa vie, elle révèle des pratiques révoltantes et des vérités dérangeantes. Elle répond aux questions d’Afrik.com.

vendredi 25 mai 2007, par Vitraulle Mboungou

Certaines familles africaines vivant en Europe et en France en particulier prostituent des enfants, avec l’accord implicite des parents restés au pays que cet argent fait vivre. Tel est le constat qu’a fait Amely-James Koh Bela, originaire du Cameroun au hasard d’une enquête menée dans le milieu africain de France à la fin des années 1980. Dès lors, cette femme dont le courage n’est plus à démontrer, n’a cessé de se battre à travers son association Label’Vie devenue aujourd’hui Mayina, pour dénoncer cette odieuse exploitation sexuelle de ces enfants scolarisés dans ce pays, patrie des Droits de l’Homme et qui font des « passes » après le goûter et les devoirs. Des enfants mais également des jeunes femmes qui se retrouvent sacrifiés au prétexte d’aider leur famille à sortir de la misère. Grâce à dix ans d’investigations qui l’ont menée de ville en ville, de restaurants en bordels clandestins, très souvent au péril de sa vie, Amely-James Koh Bela a recueilli de nombreux témoignages de proxénètes, clients ou jeunes prostitués, des témoignages à la fois émouvants, bouleversants et troublants qu’elle a consigné dans ce livre qui lui sert de pont pour d’autres projets. Malgré ce sentiment de travail accompli, le combat continue pour cette infatigable battante.

Afrik : Pouvez-vous revenir sur la genèse de ce roman ?

Amely-James Koh Bela : Juste après mon arrivé en Europe à la fin des années 1980, j’ai décidé d’écrire un livre, L’enfer au paradis, un message aux jeunes Africains où je leur demandais d’envisager d’autres alternatives que le départ. J’essayais de leur faire comprendre que dans les années 2000 l’Europe se fermerait au Sud et s’ouvrirait à l’Est et qu’il y aurait dès lors toutes sortes de politiques pour qu’ils n’entrent pas. Je voulais qu’ils prennent conscience de cela mais surtout qu’ils comprennent qu’ils ont tout ce qu’il faut sur place pour se développer. Afin de mener ce projet à bien, j’ai décidé de faire une enquête dans le milieu africain de France. C’est ainsi que j’ai rencontré trente associations de trente pays différents. Et c’est en enquêtant dans ce milieu que j’ai découvert le trafic de petits garçons prostitués à domicile. Mon livre n’a pas été publié mais cela m’a permis de découvrir ce problème de la prostitution et d’en faire ma bataille.

Afrik : La prostitution des mineurs « dans l’intimité des appartements » est justement un des grands thèmes de ce livre…

Amely-James Koh Bela : C’est l’une des premières choses qui m’a choquée : cette prostitution à domicile des petits garçons de 5 à 10 ans, qui font des passes entre le goûter et leurs devoirs. J’ai assisté à ce type de scène, c’est véritablement cela qui m’a fait réagir. C’est ahurissant que cela puisse arriver aujourd’hui en France, surtout quand on connaît le système social français.

Afrik : Justement, de ce fait, on a du mal à imaginer que les adultes autour de l’enfant, ne serait-ce que les maîtresses à l’école, ne parviennent pas à déceler quelque chose…

Amely-James Koh Bela : Les maîtresses ne peuvent pas déceler quoi que ce soit parce que l’enfant est conditionné dès le départ. On lui a fait comprendre que c’était normal, tous les enfants font ça mais qu’il ne faut pas en parler. Quand je rentre dans une maison et qu’un enfant de 8 ans me dit pendant que je parle à sa mère : « ne fait pas du mal à ma maman, si je fais ça c’est pour que mes sœurs viennent, ce n’est pas grave ». A cet âge là, on ne sait pas ce que l’on raconte. Pour tomber sur ces enfants, il faut qu’il y ait un flagrant délit ou que l’enfant parle. A ce propos, je pense que chacun a sa responsabilité, notamment les pouvoirs publics et la Préfecture en particulier. Quand on régularise une femme qui soit disant vit dans un petit HLM et survit en faisant des ménages et que la même femme fait entrer quinze enfants dans le pays qu’elle reconnaît comme étant les siens et qu’on la régularise dans les deux ans, moi je demande des comptes à la Préfecture. Personne ne se pose la question de savoir où sont ces enfants, qu’est ce qu’ils font. Ce qui est vraiment dommage, c’est qu’aujourd’hui des personnes innocentes qui désirent faire venir leurs enfants payent pour ces comportements car elles ont bizarrement droit aux enquêtes sans fin. Puis, il faut dire qu’il y a des personnes qui n’hésitent pas marabouter ces enfants. J’ai eu des témoignages de certaines associations de Paris qui ont eu des enfants maraboutés, complètement traumatisés et effrayés car ils pensaient que s’ils disaient quelque chose, ils allaient devenir fou ou mourir.

Afrik : S’agit-il là des choses qui ont été vérifiées car en France et en Occident en générale, beaucoup doutent des pouvoirs des marabouts ?

Amely-James Koh Bela : Je peux citer par exemple le cas de ce garçon qui avait été accueilli par une association de la région parisienne qui a d’ailleurs refusé que je la cite dans mon livre, chose que je regrette vraiment car elle a un vivier d’informations. Elle m’a cité des cas concrets d’enfants qui font des crises énormes de transe la nuit au point qu’il faut au moins quatre adultes pour les maintenir. Elle n’a pas voulu que j’en parle parce que ces enfants ne seraient pas officiellement répertoriés comme des enfants prostitués, et comme ils sont mineurs, il faut les protéger.

Afrik : Pourquoi ce livre arrive maintenant ?

Amely-James Koh Bela : Ce second livre est différent du premier qui était le cri de douleur d’une femme, une révolte, un choc, et où je voulais interpeller les consciences et pour se faire j’ai choisi la manière violente, en rapportant les événement comme je les avais vécus durant mes enquêtes. Pour ce dernier livre, il y a donc beaucoup de témoignages sur les différents aspects de ce trafic. J’ai décidé de me mettre à côté et de donner la parole aux « victimes » parce que même les femmes qu’on traite de proxénètes, ont elles-mêmes subi des violences dans leur enfance. Elles sont aussi victimes en quelque sorte de ce système, même les clients sont victimes car ils sont convaincus que l’argent qu’ils donnent nourrit les parents des filles prostituées et non les milieux mafieux du monde. J’ai donc donné ici la parole à tous les acteurs de ce milieu, les proxénètes, les prostituées, les clients, les trafiquants, etc…

Afrik : Quelle a été votre démarche pour recueillir les différents témoignages ? Ce n’était pas trop dangereux ?

Amely-James Koh Bela : C’était effectivement très dangereux, j’en parle d’ailleurs dans le livre. Il s’agit en réalité de témoignages que j’ai recueillis lors des enquêtes que j’ai faites à la fin des années 1980 et 1990, j’en ai près de 1000. J’en ai mis une partie dans le premier livre, une autre ici et les autres serviront pour d’autres causes. Beaucoup de ces témoins ne sont plus de ce monde aujourd’hui car j’avais pris des cas vraiment extrêmes, des gens qui portaient en eux les séquelles de ce trafic, par exemple des filles malades du sida en fin de vie, d’autres complètement droguées et d’autres avec des infections très graves, toujours dans cette optique de choquer afin de réveiller les consciences. Aujourd’hui j’ai encore des contacts avec d’autres filles qui restent dans ce milieu. C’est mon plus grand drame à l’heure actuelle, ne pas avoir réussi à les sortir de là parce que finalement, elles n’en sortent jamais. Soit elles deviennent proxénètes elles-mêmes en faisant venir des sœurs qu’elles font travailler à leur compte, soit elles deviennent serveuses dans un bar où elles se font tripoter les fesses, ou alors elles épousent des clients.

Afrik : Vous consacrez une grande partie du livre à ce que vous appelez les « mammas ». Qui sont-elles ?

Amely-James Koh Bela : Les « mammas » sont les piliers de ces réseaux. Il faut savoir que les personnes qui organisent ces réseaux de prostitution sont des femmes africaines, il n’y a pas d’hommes. C’est la particularité des réseaux de prostitution africaine. En Afrique, ce sont les femmes qui dirigent tout. Elles gèrent la maison, éduquent les enfants et se débrouillent parallèlement pour tenter de gagner leur vie en faisant notamment des petits commerces. C’est donc naturellement qu’on les retrouve en train de trafiquer. Aujourd’hui lorsqu’on regarde ces femmes proxénètes on peut être choqué par leur comportement mais je voudrais qu’on les regarde autrement. Il faut tenter de les comprendre, comprendre comment on en arrive à vendre son enfant. Souvent elles ont elles-mêmes subies des choses terribles durant leur enfance et elles ne font que les reproduire. La société africaine tolère aujourd’hui ces pratiques parce que les gens sont dans une misère psychologique et économique mais aussi parce que cela vient de l’Homme blanc. Tout ce qui vient du Blanc est toujours beau même la pire des choses. Pour moi, si ces femmes peuvent construire ces réseaux, elles sont également les seules à pouvoir les détruire. C’est pourquoi la sensibilisation au problème de la prostitution passe par ces femmes, elles sont donc pour moi aujourd’hui des véritables partenaires et non des ennemies.

Afrik : C’est paradoxale ce que vous dites, surtout lorsqu’on lit cet extrait de votre roman : « les plus grandes violences faites aux femmes en Afrique sont faites par les femmes »…

Amely-James Koh Bela : Tout est dans l’attitude parce que lors que vous rencontrez l’une de ces femmes et que vous lui dites qu’elle vend une enfant, elle ne comprend même pas ce que vous dites parce que dans sa tête elle est persuadée du contraire. C’est ça le pire. Il s’agit pour elle d’un processus normal de la tradition que la société africaine a toléré. Elle se dit : « j’ai une copine qui est en Europe, je lui envoie ma fille pour qu’elle ait des amants blancs dans l’espoir qu’elle puisse ainsi trouver un mari. Et la copine aide ma fille à s’en sortir, on n’est pas dans la prostitution ». Je suis déjà tombé sur des « mammas » qui me disaient : « proxénétisme, ça veut dire quoi ? Traduit-le moi en langue locale ». Et comme on n’a aucune explication à lui fournir, elle en conclut donc que si ce mot inventé par les Blancs n’existe pas dans nos langues locales, c’est que le proxénétisme n’existe pas. Ces femmes lorsqu’elles donnent leur enfant à un proxénète, considèrent que faire ce geste c’est exécuter la volonté de Dieu parce que l’enfant est venu sur terre pour sauver la famille, autrement il ne serait pas là. Elles sont vraiment dans cette logique. Elles ne ressentent aucune culpabilité parce qu’elles ne pensent pas faire quelque chose de mal, au contraire il s’agit pour elles d’un geste maternel, d’amour : elles aident leurs enfants à rencontrer un Blanc qui pourrait les épouser et aider ainsi leurs frères et sœurs à venir en France ou en Europe.

Afrik : Vous parlez également du manque de soutien des certaines associations et ONG à votre égard. Comment l’expliquez-vous ?

Amely-James Koh Bela : J’ai effectivement souffert du manque de soutien de certaines associations de femmes qui ont mis en doute mes affirmations, juste par ignorance de ce problème ou parce qu’ils ne l’ont jamais vu. Heureusement beaucoup d’autres m’ont soutenu pendant toutes ces années. Au cours de certaines conférences, des femmes africaines sont venues à mon secours en disant à ces associations : « on vous interdit de dire qu’elle ment parce que c’est elle qui est dans la vérité que vous ne connaissez pas. Nos filles, lorsqu’elles viennent vous voir, il y a des choses qu’elles ne vous diront pas et qu’elles lui diront à elle, car vous n’avez pas la bonne couleur et aussi parce qu’elles la connaissent. Ce qu’elle dit, c’est vrai. Ce que nous ne voulons pas c’est qu’elle le dise en public. »

Afrik : Vous évoquez aussi le phénomène plus marginal semble-t-il des jeunes prostitués africains…

Amely-James Koh Bela : Il n’est pas si marginal que cela parce qu’il est actuellement en plein boom. C’est juste que les gens n’y font pas attention. Ce phénomène constitue le moyen le plus facile pour les hommes mariés et parfois pères de famille, des étudiants, hétérosexuels ou non de se faire beaucoup d’argent aussi bien de manière occasionnelle que régulière. C’est un phénomène devenu très banal. Certains sont conscient et assument parfaitement ce qu’ils font, alors que d’autres refusent de le faire et considèrent qu’il s’agit juste d’un accident de parcours et se cachent.

Afrik : Dans ce roman, vous mettez surtout en garde les jeunes femmes africaines contre le danger des sites de rencontre sur Internet que vous qualifiez « d’armes de destruction massive »…

Amely-James Koh Bela : Pour moi Internet tel qu’il est utilisé aujourd’hui est une arme de destruction massive. Beaucoup de jeunes femmes africaines se connectent sur ces sites où en à peine deux minutes, elles vont dévoiler leurs organes génitaux à des inconnus, juste parce qu’il s’agit d’hommes blancs qui leur promettent monts et merveilles. J’ai rencontré trop de filles qui ont été piégées ainsi, elles ont envoyé des photos d’elles nues à des inconnus qui sont partis les vendre. Aujourd’hui les proxénètes se mettent aussi au multimédia, ils utilisent la High-Tech pour leur bizness. Je demande aussi aux filles de respecter certaines valeurs, si elles commencent à se brader ainsi en livrant leur intimité après une minute de connexion sur Internet, aucun homme ne pourra les respecter. Si aujourd’hui ces hommes leur crachent, leur pissent dessus, bref n’ont aucune considération pour elles, c’est parce qu’elles ne leur ont donné aucune raison de les respecter. Mon but est avant tout de leur expliquer qu’Internet est un véritable nid de personnes très dangereuses. Nous avons à ce propos un grand projet qui s’appelle « Internet autrement » ; nous allons discuter avec tous les jeunes dans tous les pays subsahariens pour leur montrer qu’on peut utiliser Internet autrement.

Afrik : Maintenant que ce livre est sorti, quels sont vos projets à venir ? On suppose que le combat continue, que vous n’allez pas vous arrêtez là...

Amely-James Koh Bela : Effectivement, le combat continue jusqu’au bout, je ne lâcherai pas. Ce livre était pour moi un pont. Ce livre dépasse aujourd’hui le domaine de la prostitution dans la mesure où on est vraiment dans un combat identitaire. Je passe de la prostitution aux conditions d’immigration des Africains parce qu’aujourd’hui la prostitution est seulement une conséquence de la situation africaine. Beaucoup de personnes partent du continent en espérant gagner dignement leur vie en Europe, mais une fois ici elles se retrouvent dans ce milieu sans vraiment le vouloir. Avec mon association Mayina, on va donc faire un bon pour tout simplement montrer qu’il ne suffit pas de traiter les conséquences mais il faut aussi voir les causes en utilisant par exemple nos traditions, nos cultures. Voir dans nos cultures ce qui nous prédispose dès le plus jeune âge à ces comportements. Dès lors qu’on aura réglé ces problèmes, l’africain pourra alors peut-être changer l’image qu’il a de lui-même, avoir confiance en lui. Le but de ce livre est d’amener les africains à avoir une autre image d’eux-mêmes qui ne soit pas dévalorisante et surtout d’amener les Européens à voir l’Afrique autrement qu’un continent de malheureux, d’incapables, de personnes qu’il faut aider tout le temps. Il sert aussi à dire aux jeunes Africains que l’Afrique a de l’argent, qu’elle est riche, s’ils veulent partir qu’ils préparent bien leur voyage afin de ne pas tomber dans ces réseaux de prostitution ou alors qu’ils restent et tenter de faire avancer les choses sur place. Voilà donc mes combats à venir, repositionner l’image de l’Africain et de l’Afrique dans le monde, changer l’image que les Européens ont de l’Afrique, amener ainsi des prises de conscience chez des Africains qui vont leur permettre de penser d’une nouvelle façon. Il faut miser sur les femmes en premier parce que je l’ai dis au début, ce sont elles qui tiennent ce continent. Le but ultime est de créer de véritables réussites africaines qui seront fêtées, médiatisées, pour montrer à tous sur le continent que nous pouvons réussir. Il y a également un autre grand projet avec les enfants à travers le continent et pleins d’autres choses après.

Afrik : Vous allez mener ces combats à travers votre association Mayina ? Pouvez-vous nous dire quelques mots à propos de cette association dont vous venez de changer de nom ?

Amely-James Koh Bela : L’association qui s’appelait auparavant Label’Vie porte désormais le nom de Mayina qui veut dire en langue Boulou, une langue Bantou du Sud et Centre du Cameroun mais qu’on trouve aussi dans la forêt équatoriale en Afrique centrale, « Je veux que ». C’est au sein de cette association où il y a une grande équipe que nous avons décidé de dérouler ces projets dont je viens de vous parlez.

à lire : Mon combat contre la prostitution, Amely-James Koh Bela, Jean-Claude Gawsewitch éditeur, 224p, 2007

12 octobre 2007

Enrico MACIAS



deux amis et une amitié à "Redéfinir" ?

en privé de préférence ...







L’amitié n’a pas de prix, c’est un sentiment précieux qui ne s’étale pas au « Café Médiatique » en public comme de la confiture sur du pain, et donton ne peut témoigner qu’en privé avec confiance et confidentialité entre quatre yeux.

Quelle mouche pique subitement Enrico Macias ?

Enrico Macias qui avait soutenu Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle et qui partage avec lui ses gouts sportifs, culturels, artistiques, et à l’occasion partage le pain et le sel, c’est bien leur droit, s’est exprimé PUBLIQUEMENT sur l’amendement au projet de loi Hortefeux sur l’immigration en le qualifiant « d’idée honteuse. »

Il déclare ne pas avoir eu l'occasion de faire part de sa position au chef de l'Etat. "Mais si je peux je le ferai. J'espère que Nicolas Sarkozy reviendra sur cette idée honteuse".

Il espère que son témoignage largement médiatisé contribuera à faire annuler cette politique « qui me rappelle des temps de notre histoire très douloureux où on stigmatisait des gens parce qu'ils étaient juifs".

Il garde son soutien à Nicolas Sarkozy. "Je l'adore, comme j'adore François Fillon, simplement je ne peux pas cautionner ça". ……."tel que je connais Nicolas Sarkozy, ça m'étonnerait qu'il accepte cette idée de tests ADN. Je serai très déçu s'il l'avalisait".

Mon commentaire : quand on est un ami sincère on parle à son ami entre quatre yeux et on ne dénonce pas par l’intermédiaire des médias son désaccord. Une conversation personnelle à l’abri du tapage médiatique aurait eu à mon sens plus de portée .Et puis être un ami n’autorise pas un particulier, aussi célèbre soit-il, de présumer sur l’influence supposée qu’il pourrait avoir sur un Chef d’état dont l’appréciation politique en définitive n’appartiendra qu’à lui même qu’à lui-même. Monsieur Enrico Macias est un honnête homme, mais il a dérapé dans son approche de la question, en jetant en public de l’huile sur le feu. Il pouvait faire part publiquement de son opinion, il en a parfaitement le droit comme tout citoyen, mais arguer de son amitié pour renforcer son discours n’est pas une bonne tactique.

Un test ADN pour éviter que quelques fraudeurs n’entrent en France avec des enfants qui ne sont pas les leurs, par filiation maternelle ou paternelle ou reconnus légalement comme tels, c’est protéger des enfants qui pourraient être illégalement introduits en France et en Europe par quelques candidats fraudeurs à des fins sociales ou à d’autres fins moins avouables. Ce n’est pas une idée honteuse, c’est une mesure préventive de protection de l’enfance et aussi de notre aide sociale, ce n’est pas une stigmatisation politique systématique à des fins raciales, c’est s’assurer du bon droit des postulants et je le répète une mesure préventive auquel du reste les dits postulants ne doivent se soumettre que s’ils l’acceptent.

Monsieur Enrico Macias, s’il vous plait, faites confiance à la France et à votre ami notre Président, laissez la sagesse des parlementaires prendre en compte les opinions critiques et politiques qui ne manquent pas de se faire connaître, c’est leur travail.

Et pour nous si vous le voulez bien, chantez encore ! C’est le domaine où vous excellez le mieux. Dans ce domaine je serais toujours prête à vous applaudir des deux mains et à vous bisser plusieurs fois surtout quand vous chantez nos qualités « Ah ! Qu’elles sont jolies les filles de mon pays »,ou votre amitié « Les gens du Nord » et votre reconnaissance, qui est la nôtre à tous symboliquement « Toi Paris tu m’as pris dans tes bras » Sans rancune Monsieur Enrico Macias c’est une Française antiraciste comme vous qui vous fais part de son opinion, en réponse à la votre, sincèrement sans vouloir vous donner de leçon, je vous souries en vous citant "Un chanson ça vient toujours un peu du ciel et d'un sourire elle vient quand on l'appelle (extrait d'une chanson de Enrico MACIAS)

Information : La possibilité de tests ADN pour les candidats au regroupement familial a été introduite dans un amendement au projet de loi sur l'immigration de Brice Hortefeux. Députés et sénateurs doivent se retrouver le 16 octobre en commission mixte paritaire pour trouver un compromis sur cet amendement.

11 octobre 2007

J'ai droit au doux sommeil

J’ai droit au doux sommeil

Pour ce pays d’amour

je voulais partir

Et te conduire un jour

Vivre les doux plaisirs

Il est trop tard vois-tu

Nous avons passé l’âge

Et bien trop attendu

Pour faire le voyage

La vie nous a privés

De vivre notre amour

Nous nous sommes retrouvés

Après de longs détours

Mais tout va bien trop vite

Pour s’aimer maintenant

Il faut que l’on se quitte

Amis et non amants

Bientôt vont arriver

Et mon jour et mon heure

Si je n’ai pas trouvé

Ici-bas le bonheur

Je ne regrette rien

J’ai vécu d’illusions

Qui le remplaçaient bien

En si douces passions

Sur le fleuve un canot

A toute allure avance

Arrive-t-il trop tôt

Ou à bonne échéance ?

Dans mes yeux la lumière

Dissipe les nuages

A présent je vois clair

Ma vie tourne sa page

Voici le Nautonier

Qui veille au grand passage

Je suis son passager

C’est mon dernier voyage

Un éclair d’amour

Anime encore mes yeux

En ce dernier beau jour

Où je te dis Adieu


Adieu belles illusions

Adieu Terre et Soleil

Adieu douces passions

J’ai droit au doux sommeil

Adieu enfants, amis,

Adieu famille entière

Finie la comédie

J’ai droit au grand mystère

Dans un jardin secret

ou murmure un ruisseau

Sous un tertre discret

J’ai droit au grand repos

Dans cet endroit propice

Parfois on voit fleurir

Un petit myosotis

Symbole du souvenir


Auteur : Lucienne Magalie PONS (2004)


10 octobre 2007

Parick Devedjian se modère et invite Mme. AMARA








Petit Déjeuner oblige ! La courtoisie reprend ses droits ! n'est-ce pas mieux comme ça ?
Patrick : Café ?Thé ? Chocolat? un sucre, deux ? croissant, brioche, biscottes, tartines? que désirez vous Chère Amie ?
Fadela : Du café, un sucre et une tartine beurrée, Cher Ami ... je vous prie !
Patrick : hélas ! Madame, nous avons des tartines, mais nous manquons de "beurs" à l'UMP, voulez vous un croissant?


par lucienne magalie pons

(suite du précédent article "Ecarts de langage dans les perchoirs)

Après les protestations soulevées au sein de la majorité par les propos de Fadela Amara jugeant "dégueulasse" d' "instrumentaliser" l'immigration au travers des tests ADN, Messieurs Sarkozy et Fillion ont voulu calmer les esprits et reconcilier les belligérants de droite avec Madame AMARA .

Le président de la République avait dès mardi soir, de Moscou, appelé à "l'apaisement" après ce premier accroc entre un ministre d'"ouverture" emblématique, et les parlementaires UMP.

"Je vais demander à chacun qu'il veuille bien s'apaiser", avait-il déclaré à la presse.

Principalement concernés Madame Fadela Amara et le secrétaire général de l'UMP Patrick Devedjian qui l'avait accusée d'avoir "injurié les députés de la majorité".

En second lieu, après avoir reçu mardi matin Madame Amara ,lui avoir renouvelé sa confiance et l'avoir incité à engager un dialogue plus direct avec la majorité sur la préparation du plan banlieue , François Fillon a reçu l'après midi Monsieur Devedjian.

A l'issue de cette visite Monsieur Devedjian a laissé entendre :

"Nous n'avons pas assez fait de chemin vers elle, elle n'en a pas fait non plus beaucoup vers nous, peut-être parce qu'elle sortait d'un autre univers. 400 parlementaires UMP d'un coup, ça fait un peu peur, donc nous avons peut-être le devoir de faire un effort en allant au devant d'elle" et il a fait part de son intention d'inviter Madame Amara à un petit déjeuner avec la direction de son parti, pour apprendre à "mieux se connaître". Bref Monsieur Devedjian a un peu baisser ses bretelles, ce n'est pas son habitude, mais tout juste un peu pour ne pas laisser tomber son pantalon, ce serait inconvenant devant une dame, même si comme je le suppose il porte de beaux slips.

Ainsi en dépit de l'émotion ressentie dans les rangs de la majorité M. Devedjian a retenu le message d'apaisement de Messieurs Sarkozy et Fillon.

Madame Boutin sous l'autorité de laquelle se touve Madame AMARA, a laissé passé l'orage pour se garantir et elle a déclaré : " Elle est formidable"

ndlr : tout est bien qui finit bien ! je trouve superflu de retenir quelques commentaires en queue de quenouille émanant de certains parlementaires tant de droite que de gauche, les uns et les autres moins belliqueux en apparence, mais toujours soucieux d'être présents, même piteusement sur la scène médiatique, pas plus que les commentaires de quelques personnages cacochymes qui siègent dans la pénombre de quelques commissions d'arrière garde et qui ont cru bon d'intervenir dans cette affaire pour ne pas se faire oublier.
Pour les écarts de langage de Messieurs Guaino et Bernard Henry Lévy c'est une toute autre affaire, BHL tout à fait indépendant de sa personne est dans l'opposition et il est difficile d'intimider ou de raisonner quelqu'un qui ne fait pas partie du sérail.

Ecarts de langages dans les perchoirs



Qui se souvient du duel de Gaston ?







Si les mots employés par nos politiques pour corser leurs discours et opinions, joutes verbales et autres plaisirs du genre étaient utilisés par les Professeurs dans nos Ecoles, Lycées, Universités, il ne manqueraient pas de se faire censurer, mettre à pied, au pire poursuivis et condamnés, révoqués. Or il se trouve que les politiques qui se trouvent à la tête du pays s'affranchissent allègrement avec outrecuidance et provocation, en public et dans les hémicycles, du respect qu'ils doivent à la République Française et à tous les Français d'abord et de plus à la dignité de leur fonction, sinon de leur personne.

Quel démérite y aura-t-il à rester attachés aux bonnes manières, à la courtoisie et à la décence des échanges verbaux.?

Nous qui nous efforçons d'éviter dans nos familles, dans nos écoles , que nos enfants utilisent des "gros mots" nous ne souhaitons pas être contredits par nos représentants qui de plus en plus vulgarisent notre belle langue française et méprisent la politesse en clamant à tort et à travers des mots grossiers et des insultes

Que l'exemple viennent d'en haut et d'autant plus condamnable.

Mon oreille sensible n'a pas apprécié les mots provocateurs " Racailles ... Karcher"utilisés par Monsieur Sarkozy, alors ministre de l'intérieur, qui nous ont valu quelques semaines d'émeutes et des milliers de voitures brûlées, quand on parle il faut savoir à qui l'on s'adresse et ce n'est pas parce que certains jeunes voire moins jeunes de banlieues veulent "niquer notre mère" que l'on doit s'aligner sur leur expressions insultantes.

Je ne peux apprécier davantage le mot "dégueulasse" employé par Madame Fadela Amara pour laquelle j'avais une certaine sympathie pour son action associative autrefois, bien que je ne partage pas ses idées politiques.

Je n'apprécie pas du tout, mais alors là pas du tout, les accusations et les qualificatifs exagérés que Monsieur Bernard Henri Levy, écrivain, philosophe, politique à ses heures, et Monsieur Henri Guaino, plume de notre Président, viennent de se" jeter à la tête " à propos du discours écrit pour Nicolas Sarkozy et prononcé à l’Université Cheickh Anta Diop de Dakar en juillet 2007.

Henri Guaino a été accusé de « racisme » et son texte d"ignoble"par le philosophe.

En retour Henri Guaino a qualifié BHL de"petit con prétentieux"... en ajoutant entre autres compliments du genre, "Il ne m'aime pas, moi non plus, il n'aime pas la France, moi si ... il a la bave aux lèvres avec la bave qui suinte de partout ...des crétins il y en a toujours eu, que voulez vous que je réponde à autant de conneries !"(site internet Rue 89). Quelle pétarade d'injures !

Trop c'est trop, tant pour l'un que pour l'autre, comment ces messieurs de qualité, fleuron de notre littérature peuvent-ils s'abaisser ainsi ? ! Je vous laisse juger du mépris, de la vulgarité , de la violence et de la haine contenue à divers degrés dans ces mots et phrases prononcés par ces personnes en qui ont nous demandent de placer notre confiance ou notre admiration. Un duel à la façon de l'ancien régime eut été à mon sens plus noble , encore faut-il savoir manier l'épée à défaut de savoir châtier sa langue.

La langue Française est assez riche pour qu'ils puissent s'exprimer et faire passer leurs messages de critiques et de désaccord avec dignité. Ceci aurait eu pour mérite de situer leurs divergences de vues et opinions à la hauteur d'un débat loyal, alors que leur inconvenance les rabaissent au niveau du caniveau.

Je désapprouve Madame Amara, Secrétaire d'Etat a la politique de la Ville, d'avoir employé ce mot, somme toute le moins injurieux parmi ceux cité plus haut, il sonne mal dans la bouche d'une jolie femme qui sait parler avec son coeur et ne devrait pas en public ou dans l'exercice de ses fonctions parler avec ses tripes.

Je ne suis pas d'accord avec les politiques de droite et de gauche qui se sont saisi de ce dérapage verbal pour s'aligner et demander ensemble qu'elle démissionne, que ne réservent-il leur possible entente sur des questions plus importantes ! Somme toute Madame Amara n'a fait que suivre avec imprudence la ligne verbale initiée par notre ancien ministre de l'intérieur !

Monsieur Fillon a tenté de calmer le jeu en recevant Madame Amara pour lui renouveler sa confiance, soit, mais comme je suis impartiale il aurait sans doute dû lui dire d'adoucir ses expressions en public. Peut-être l'at-il fait. Et à cette occasion il a souhaité qu'elle engage un dialogue plus direct avec la majorité autour de la préparation du plan banlieues. Une recommandation qui à mon sens trace les limites de l'ouverture.

Il doit recevoir Monsieur Patrick Devedjian pour l'inviter à se modérer, je le suppose.

La salve de protestations de certains élus UMP contre Fadela Amara, a été accentuée par Monsieur Patrick Devedjian( lui même à mémoire courte,dont on se souvient qu'il avait en "catimini", mais tout de même assez fort pour être entendu, osé traiter de salope une dame politique) qui a considéré que le mot "dégueulasse" était une INJURE faite à la majorité;

Des voix de droite associées à l'opposition de gauche ont réclamé le démission de la Secrétaire d'Etat. Les uns pour dénoncer l'ouverture et ses limites, les autres pour se venger du ralliement de Madame Amara à Monsieur Sarkozy. Trop facile et cousu de fil blanc !

De Russie, Nicolas Sarkozy est lui-même intervenu dans la querelle en lançant mardi soir un appel à l'apaisement.

Sera-t-il entendu lui qui a donné le mauvais exemple ?

"Je demanderai à chacun qu'il veuille bien s'apaiser", a dit de Moscou le Président s'adressant tout autant à sa ministre qu'à une majorité qui ronchonne tout bas contre sa stratégie d'ouverture.

mon commentaire : Plus d'insultes,plus de mots grossiers en public, s'il vous plait ,Mesdames et Messieurs, pour le reste en privé ou dans votre intimité arrachez vous les ongles, les cheveux, crachez vous les uns sur les autres, boxez vous, bottez-vous les fesses, déchirez vous, hurlez, défoulez vous comme vous l'entendez : nous ne voulons pas le savoir, mais en pubic de grâce drapez vous dans la dignité républicaine de vos fonctions !



09 octobre 2007

Pour Fopadek : La Recette !








Brioche de pâques baptisée « la Mouna », nom dérivé d’une petite colline Oranaise Fort Lamoune (par contraction "Mona) dans les hauteurs d’Oran, où les Français d’origine Espagnole se réunissaient après la Messe en "pique-nique" pour célébrer en familles et entre amis les Fêtes de Pâques. Peu à peu ce gâteau s’est "répandu " dans tous les Départements d’Algérie. les Français d’Algérie rapatriés
ont gardé la coutume de le présenter traditionnellement pour Pâques

Ingrédients : 500g de farine, 10cl d'huile, 1/2 cube de levure de boulanger, 100g de sucre en poudre, 3 œufs, 1 sachet de sucre vanillé, 1 zeste de citron râpé, 1 c.à.s. de rhum brun,1 c.à.s d’eau de fleurs d’oranger, un peu de lait tiède.

Décoration : 2 jaunes d'œufs, 1 pincée de sel, 4 sucres en pierre

Délayez la levure de boulanger dans un demi-verre de lait tiède.

Laissez reposer à température jusqu'à ce que le mélange commence à mousser.

Mélangez dans un saladier la farine, le sucre en poudre et le sucre vanillé, le sel, le zeste de citron. Ajoutez les œufs un à un, l'huile, le rhum, le lait mélangé à la levure. Pétrissez la pâte (idéalement environ 1/4 d'heure).

Laissez reposer 6 heures température ambiante, dans un saladier recouvert d'une serviette.

Séparez la pâte en deux et pétrissez à nouveau.

Formez avec chaque portion de pâte un dôme en forme de brioche

Déposez sur du papier sulfurisé beurré et laissez monter encore 4h.

Préchauffez le four à 130° pendant 15 mn.

Pendant ce temps, concassez les sucres en pierre au pilon pour obtenir de petites pépites de sucre

Battez les deux jaunes d'œuf avec un peu d'eau et badigeonnez-en les mounas. Déposez sur le sommet des brioches le sucre concassé. Enfournez env. 45 mn. Surveillez la cuisson et augmentez éventuellement vers la fin de façon à ce que les mouna prennent une jolie couleur dorée

Note : pour une seule brioche diviser les proportions des ingrédients en deux

Travail, Stress et Conférence sociale









par lucienne magalie PONS

Le point sur ces questions de Juillet 2007 au 4 Octobre 2007

Mon préambule :« L’incertitude face à l’avenir professionnel, le manque de reconnaissance , l’intérêt moyen, la surcharge de travail, la nature des relations avec la hiérarchie, le sentiment de « corvée », l’ennui , affectent et pèsent sur les conditions de travail qui ne cessent de se dégrader en France de plus en plus. Il en résulte que dans le monde du travail règne un stress en croissance constante qui affecte et fait souffrir de plus en plus de personnes. »

Retour en Juillet 2007 - Alors que le Président de la République manifestait publiquement en différentes interventions, sa volonté de réconcilier les Français avec le travail et les incitait à « travailler plus pour gagner plus » les résultats d’un sondage TNS Sofres révélaient que le mot STRESS était le mot pour 75 % des Français, qui exprimait mieux la manière dont les gens vivent leur emploi :

Voici quelques résultats parmi les plus significatifs de ce sondage :

Les personnes sondées, invitées à choisir le mot qui décrit la manière « dont les gens vivent leur travail « ont répondu comme suit :

- pour le mot qui décrit le mieux la manière dont les gens vivent leur emploi :

- Stress 75 %

- Intérêt 39 %

- Corvée 28 %

- Ennui 18 %

- Plaisir 18%

- et pour les problèmes qui semblent les plus difficiles à supporter dans le travail :

- L’incertitude face à l'avenir professionnel 54%

- Manque de reconnaissance (45%)

- La surcharge de travail (36%)

- Conditions de travail (36%)

- Relations avec la hiérarchie" (27%).

- Les personnes sondées ont estimé que :

- les conditions de travail se sont dégradées en France ces dernières années: 61 %

-dans leur entourage et au travail "beaucoup plus" de gens souffrent du stress : 53 %

Ndlr : Ces données m’incitent à les interpréter et à les résumer en prose, selon ma logique personnelle qui n’est peut-être pas celle de tout le monde, vous me le pardonnerez. Quoiqu’il en soit voici le résultat de mon interprétation :

« L’incertitude face à l’avenir professionnel, le manque de reconnaissance , l’intérêt moyen, la surcharge de travail, la nature des relations avec la hiérarchie, le sentiment de « corvée », l’ennui , affectent et pèsent sur les conditions de travail qui ne cessent de se dégrader en France de plus en plus. Il en résulte que dans le monde du travail règne un stress en croissance constante qui affecte et fait souffrir de plus en plus de personnes. »

2 octobre : Selon le "baromètre stress" de la CFE-CGC publié mardi 2 Octobre, le stress arrive en tête des risques professionnels auxquels les cadres pensent être exposés (73%), devant les risques liés aux déplacements professionnels (33%) et les troubles musculo-squelettiques (32%). Seuls 18% des cadres jugent le stress pris en compte par leur entreprise.

Ndlr : le stress fait donc bien partie des risques professionnels qui arrivent en tête et dont la
prise en compte par l’entreprise est insuffisante

4 Octobre : Les médias nous informent que la première des conférences sociales de la rentrée entre le gouvernement, le patronat et les syndicats, sur l'amélioration des conditions de travail, s'ouvrira Jeudi matin 5 Octobre « dans un contexte tendu et sur fond de scepticisme syndical »

Voulue par Monsieur Nicolas Sarkozy et lancée par le ministre du Travail Xavier Bertrand, la Conférence s'intéressera notamment :

- à la prévention :

-des troubles musculo-squelettiques (TMS, douleurs des articulations),

- des risques psychosociaux (stress, dépressions, suicides...)

- aux substances toxiques dans l'entreprise

- au renforcement des institutions de prévention, comme les CHSCT (comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) ou la médecine du travail.

Le rapporteur de la conférence, Monsieur Gérard Larcher a remis aux partenaires sociaux une synthèse réalisée après plusieurs réunions de groupes de travail sur le sujet, et sera la base de travail de la conférence, au cours de laquelle "des arbitrages seront rendus", a indiqué le ministère.

Cette synthèse a eu pour effet de laisser la CFTC "sur sa faim", et pour la CGT elle "ne correspond pas aux défis qui nous étaient lancés", selon la CGT et Les syndicats restent sceptiques et craignent « que la montagne n’accouche d’une souris. »

Sur l'égalité professionnelle hommes-femmes, les salaires et le pouvoir d'achat deux autres conférences sont prévues en automne.

La conférence sociale sur les conditions de travail présidée par Monsieur Xavier Bertrand le 4 octobre, a porté également sur la prévention des maladies professionnelles.

Quelques pistes de réflexion ont été proposées avant une nouvelle réunion programmée en 2008, dont :

- la création d’un portail internet qui informerait sur les méthodes de prévention, les moyens et les soutiens disponibles pour améliorer les conditions de travail en entreprise, et répondrait aux besoins spécifiques de chacun, qu’il soit chef d’entreprise ou salarié

- le développement et la simplification de dispositifs d’appui, comme le contrat de prévention, pour permettre aux petites entreprises de mettre en place des actions simples. Un budget supplémentaire de 10 millions d’euros est prévu à cet effet

Les promesses :

- le Fonds pour l’amélioration des conditions de travail sera augmenté à 4 millions d’euros contre 1,7 million actuellement.

- Le droit d’alerte accordé aux salariés permettra de saisir les instances en cas de détérioration des conditions de travail.

- Le mandat des membres des Comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) passera de 2 à 4 ans. Leur formation sera adaptée à l’environnement spécifique de l’entreprise.

- Une campagne d’information sur les troubles musculo-squelettiques, programmée sur 3 ans, débutera en janvier 2008

Xavier Bertrand et l’ensemble des participants ont également reconnu la nécessité d’établir des indicateurs fiables et partagés pour évaluer les risques psychosociaux (stress, dépressions, suicides) auxquels peuvent être exposés les salariés. Un groupe d’experts devra rendre ses propositions d’ici au 15 janvier 2008.

A l’issue des débats, Xavier Bertrand et Gérard Larcher, rapporteur général, ont annoncé l’ouverture de négociations sur trois thèmes :

- les conditions de travail dans les petites entreprises(ne pas laisser se creuser l’écart entre grandes entreprises et PME sur la prise en compte de conditions de travail est l’un des objectifs du Ministre)

- le renforcement des Comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail

- le droit d’alerte des salariés.

Les résultats : Des avancées mais rien de concret dans l’immédiat, les mesures annoncées sont renvoyées à des groupes de travail dont la synthèse se fera lors d’une deuxième conférence sociale sur les conditions de travail dans le courant du 1er Trimestre 2008.

A noter que :

* L'indicateur du stress" a été reconnu comme première priorité" de la conférence. Il a pour objectif de prévenir "les drames de ces derniers mois, selon le Ministre "(à savoir les suicides de salariés) et devra être opérationnel en janvier 2008 -

- en ce qui concerne les autres mesures « symboliques » annoncées par Monsieur Xavier Bertrand, elles sont renvoyées à la concertation, notamment la création d'un "indicateurs du stress" dont la mise en œuvre est renvoyée à des "groupes de travail

- des négociations devraient s'ouvrir entre les partenaires sociaux sur les troubles musculo-squelettiques (TMS), le rôle des CHSCT ou encore le "droit d'alerte". Une campagne nationale de sensibilisation sur les TMS va être lancée à compter du 1er janvier 2008 pour une durée de trois ans, a annoncé Xavier Bertrand.

"C'est l'acquis d'un début. Nous sommes au début d'un processus", a souligné Monsieur Gérard Larcher, rapporteur des six réunions préparatoires à cette conférence.

Les syndicats qui redoutaient "que la montagne n'accouche d'une souris" ont salué les avancées, notamment la création d'une feuille de route. Ils soulignent, tout de même que l'essentiel reste à faire

Parmi les divergences subsistantes pour le moment , le patronat s'oppose en particulier à la présence dans les petites entreprises d'un référent "santé au travail", préférant un expert extérieur.

Les réactions :

Les partenaires sociaux ont estimé que la conférence a permis d'aborder "sans tabou", "des sujets qui fâchent", comme les risques liés au stress ou la sous-déclaration des accidents du travail.

Les syndicats qui redoutaient "que la montagne n'accouche d'une souris" ont noté et salué "des avancées visant à améliorer l'existant" et notamment la création d'une feuille de route. Ils soulignent, tout de même que l'essentiel reste à faire .

- pour la CFDT) JJean Louis Malys s'est félicité qu'"un vrai programme soit proposé: on savait qu'il n'y aurait pas de solution miracle, mais on sort avec une feuille de route".

- pour la CGC, Danièle Karniewicz 'CFE-CGC) a salué "une étape fondamentale" et a noté des "avancées sur des thématiques, avec des rendez-vous pris", tout en ajoutant que "parler des conditions de travail, si ces quelques heures servent à ça, c'est déjà bien" ... "On n'a pas tout résolu, mais les problèmes sont posés sans trop de tabous" remarque-t-elle.

- pour la CGT : Les syndicats ont noté "Il y a des avancées, mais beaucoup de choses sont renvoyées à des discussions", a regretté Daniel Prada, secrétaire national de la CGT chargé des conditions de travail, et il a fait remarquer que "Sur l'indemnisation intégrale des maladies professionnelles ou encore leur reconnaissance, il n'y a rien"

Grève et manifestation prévue en Octobre :

Pour le 13 Octobre : La CGT se joindra à la manifestation "pour une indemnisation intégrale des victimes d'accidents du travail et des maladies professionnelles et une politique de prévention à la hauteur des enjeux de santé publique"(mais aussi contre les franchises médicales, prévue à l'initiative de la Fnath (accidentés de la vie) et l'Association nationale de défense des victimes de l'amiante (Andeva)

Ndlr : En conclusion les premiers résultats des groupes de travail seront connus dans le courant du Premier Trimestre 2008

08 octobre 2007

Le charme du printemps !










Hier Dimanche 7 octobre, l'automne avait invité pour un jour le charme du printemps, le soleil du haut d'un ciel bleu tendre sans le moindre petit nuage brillait de tous ses feux, les oiseaux voletaient de branches en branches en pépiant et sifflant leurs mélodies, des parfums de fleurs fottaient dans l'air léger, et en me promenant dans le parc de mon quartier je me suis souvenue d'un rigodon d'autrefois, à la fois charmant et nostalgique que je vous livre ci-dessous en mémoire de ces anciens temps ou les saisons nettement marquées ne s'invitaient pas entre-elles et dansaient en ronde sur l'année les unes après les autres :

Le Rigodon :

Le Printemps qui charme la Bergère
le Printemps ne dure pas longtemps
Les beaux jours amis ne durent guère
les beaux jours mes frères sont bien courts

Trira, rira,rire il vaut mieux en rire
Frères venez donc danser le Rigodon
Trira, rira,rire il vaut mieux en rire
Frères venez donc danser le Rigodon!

On sait bien que la jeunesse est brève
on sait bien qu'il n'en restera rien
Nous passons rapides comme un rêve
nous passons ainsi que des chansons

Fraîches fleurs seront bientôt fanées
Fraîches fleurs vont perdre leur couleurs
En dansant Madame les années
en dansant, fuyez d'un pas glissant



07 octobre 2007

LE DETAIL NE FAIT PAS L'ESSENTIEL






par lucienne magalie PONS

Je ne me prononcerai ici pas sur le bien-fondé de l’amendement mais je trouve particulièrement mesquin, de la part de certains politiques et autres personnalités médiatiques, de s’insurger sur le mot détail utilisé par notre Premier Ministre dans le cours de son intervention sur l'amendement du projet de loi Hortefeux. C’est ouvrir une querelle sémantique qui n’a pas lieu d’être et il faut avoir l’esprit bien mal tourné pour en faire un amalgame avec ce même mot prononcé par Monsieur Le Pen dans un toute autre contexte.

Monsieur Fillon a dit « Les polémiques ont grossi jusqu’au ridicule un détail, en masquant l’essentiel du projet de loi Hortefeux

En utilisant le mot « détail » il visait l’amendement en lui-même par rapport à l’ensemble de la Loi.

S’il avait dit : « Les polémiques sur l'amendement ont grossi jusqu’au ridicule, en masquant l’essentiel du projet du projet de loi Hortefeux sur l’immigration » ce qu’il voulait exprimer selon ma compréhension du français par rapport à la précédente version, certains auraient pu protester sur le fond de l'amendement en restant dans le contexte de son intervention ce qui aurait enrichi le débat, mais saisir du mot « détail » pour jeter l’anathème à tous propos en l’associant à son ancienne utilisation par Monsieur Le Pen, dénonce une maligne perversité indigne et un esprit querelleur qui n’avait pas à se manifester à cette occasion.

Monsieur Stéphane Le Foll, du PS a dénoncé avec une grande exagération une "expression qui est grave", car "elle a une intonation qu'on a déjà entendue dans la bouche de Jean-Marie Le Pen". Et y voir comme il le prétend de la part de François Fillon, un "clin d'oeil à un électorat, qui est celui du Front national" c’est tout simplement une provocation injustifiée.

Enchainer en amplifiant son propos pour l’étendre sur un autre terrain en affirmant « Si c'est un dérapage, c'est impardonnable de la part d'un Premier ministre. Je ne crois pas que ce soit un dérapage", et demander au président Nicolas Sarkozy de sortir de son silence, car "qui ne dit mot consent"… "Il faudrait savoir s'il soutient son Premier ministre ou pas"…, c’est vouloir engager de mauvaise foi de la part de Monsieur LE FOLL un procès de mauvaise intention qui tombera de lui-même, tant il est mal fondé.

Sur France Info, Monsieur Pierre Henri, Directeur générale de France Terre d’asile, reprenant une petite partie des faux arguments de Monsieur Le Foll a déclaré "Le Premier ministre fait sciemment monter les enchères pour mieux agréger autour de lui toute une frange de l'électorat qui se réfugiait dans le vote Front national". A remarquer que Monsieur Pierre Henri n’a parlé que d’une « frange » de l’électorat FN, alors que Monsieur Le Foll visait tout l’électorat FN, ce qui dénote une atténuation des propos excessifs de Monsieur Le Foll.

Monsieur Pierre Moscovici, Député socialiste, lui a déclaré sur Radio-J que ces déclarations ( alors qu’en fait il ne s’agissait que d’une phrase ) étaient "d'une gravité extrême". "Quand on est le Premier ministre de la France, on doit maîtriser son vocabulaire", Toutefois, il "fait crédit à M. Fillon de sa bonne foi. Je ne le pense absolument pas en complicité quelconque avec la pensée de Jean-Marie Le Pen". Dès, lors, il lui "demande de rectifier ses propos", ce qui laisse penser que Monsieur Pierre Moscovici est un tout petit moins querelleur, mais un tout petit moins tout de même, que Monsieur Le FOLL.

Decrescendo, Monsieur Patrick Baudoin, président d'honneur de la Fédération internationale des droits de l'Homme, a déploré sur France-Inter une expression "malheureuse". "'Détail' fait penser quasi automatiquement à l'expression qu'avait utilisée Jean-Marie Le Pen", a-t-il relevé. Et "s'il s'agit d'un détail, cela veut dire que cela n'a pas beaucoup d'importance, que la mesure prise est quasiment inutile alors pourquoi un acharnement (...) de la part du gouvernement ou de sa majorité à faire adopter cet amendement" au projet de loi s'est interrogé M. Baudouin.

Les mots de la fin pour restituer sons sens au mot « détail » dans le contexte évoqué, appartiennent à Madame Moreno, Député UMP et à Monsieur Patrick Devedjian, Secrétaire général de l’UMP, dont les voix se sont élevées avec justesse pour défendre la bonne foi de Monsieur FILLON .

Madame la député UMP Nadine Morano a expliqué le sens du mot détail replacé dans son contexte : «Une tache sur un manteau, un bouton sur une veste, c'est un détail par rapport à la couleur du vêtement! ». Le Premier ministre « a voulu dire que cette loi est une loi importante et qu'en fait dans les médias, on en entend quoi, uniquement un amendement d'origine parlementaire qui n'est pas le texte du gouvernement ».

Le secrétaire général de l'UMP Patrick Devedjian interrogé par la presse s'est étonné dans un premier temps de cette expression: "je trouve votre question curieusement référencée", a-t-il réagi, avant de se reprendre quand les journalistes lui ont expliqué que l'expression était celle de François Fillon: "c'est un amendement", a-t-il alors souligné replaçant lui aussi justement le mot dans le contexte de la phrase prononcée.

Et sur France Inter Monsieur Patrick Devedjian a déclaré "Il faut vraiment beaucoup de malveillance pour faire un amalgame" avec les propos de Jean-Marie Le Pen » …"Le mot détail appartient à la langue française …. Est-ce qu'il va falloir l'interdire, le radier du dictionnaire?". "Tout le monde a bien compris, mais il y a des esprits malicieux", a estimé M. Devedjian

Ma conclusion : je sais que quelques petits penseurs philosophes hypersensibles, au point de faire des crises d'urticaires aigües et des crises de nerfs, chaque fois que le mot détail est prononcé, et qui puisent et épuisent leur lumière humaniste dans dans des discussions pseudo symboliques et sans fin sur le sexe des anges, faute de savoir réfléchir par eux-mêmes au-delà de tout endoctrinement, pourraient me rétorquer par une formule pseudo-mathématique que "le détail est à l'ensemble ce que l'ensemble est au tout" formule dont la plupart ne comprennent pas les nuances, je les renvoie à leurs ateliers de pensées respectives, rodomontades et chères études pour rectifier au compas leur esprit déviant.

Je sais aussi et vous avez pu vous en rendre compte en lisant les articles de mon blog que je suis quelquefois critique sur les expressions fortes (ou images fortes) employées par Monsieur FILLON pour frapper l’opinion, mais cette fois je l’approuve et le défend, le détail ne fait pas l’essentiel, cet essentiel sur lequel les contradicteurs devraient concentrer leur intelligence au lieu de se perdre en accusations injustes et déviantes. Il est scandaleux de lancer une polémique quand on est à court d'arguments objectifs et de propositions, ou plus simplement parce qu 'on veut masquer la véritable opinion de son parti politique sur cette loi.


Nuit Blanche doublée de Bleu "On'a On'a On'a Gagné !"






par lucienne magalie PONS


L’ambiance :

En temps que Parisienne d’adoption depuis 1962 (Toi Paris tu m’a pris dans tes bras !), je manquerais à tous mes devoirs si je ne vous entretenais de la 6° Nuit Blanche dédiée cette année à Ingrid Betancourt, qui a réuni à Paris plus de 1, 5 millions de participants, parmi lesquels un nombre impressionnant de supporters de nos bleus du Rugby qui ont eu la joie en soirée de célébrer l’heureux mérite de notre Equipe, laquelle a eu le cran d'arracher la victoire par 20 sur 18 contre les Alls Blacks à Cardiff, alors qu'elle était en mi-temps à 13 sur 13 avec ses adversaires ! Du sacré Boulot !

Avant la victoire fusait de partout, des fenêtres, dans les rues, sur les places, le fameux refrain des supporters devenu classique qui accompagne tous nos espoirs sportifs : "On va gagner ! On va gagner ! On'va On' va On'va Gagner !". A ce traditionnel concert d'encouragements s’unissaient la joie d’une foule en liesse d’où surgissait ces expressions fortes qui rassemblent mieux qu’un discours politique «On va gagner ! Allez les Bleus » ! « Allez les Bleus » ! « Allez, Allez les Bleus, On va gagner » et une fois la victoire acquise, l'explosion, le déchaînement, l'apothéose du "ON" vainqueur : "On a Gagné , On a Gagné, On'a On'a On'a Gagné ! " accompagnés des cris de victoire, d' applaudissements, d' embrassades, de larmes de joies, de rondes, de sifflements stridents, et ponctués des concerts de musiques et de Klaxons qui surgissaient toutes parts, avec les mouvements de foules, les envols de ballons, les levées drapeaux, et les appréciations échangées entre tous au passage : C'est splendide! quel exploit !c'est extraordinaire ! c'est énorme ! c'est magique !

Eh oui! C’était magique ! …. d’après l’appréciation enthousiaste d’un groupe de mes jeunes voisins, qui les joues encore peintes bleu, blanc, rouge, en rentrant à l’aube et à regret pour une grasse matinée bien méritée, en aurait encore redemandé.

Les parcours

Naviguant dans ces flons flons humanitaires et sportifs, Monsieur Delanoë, dont la distinction et l’élégance me console de la laideur et de la vulgarité d’autres hommes politiques qui envahissent régulièrement nos rues ou nos écrans suivant la circonstance, remplissait parfaitement ses fonctions de Maire de Paris, allant successivement d’un point festif à l’autre, entouré de sa cour administrative et des inévitables mais nécessaires journalistes et cameramen.

C 'est ainsi qu’il a pu présenter ou agiter un moment le Drapeau Français, légitimement de la Fête, avant de se prêter à un bain de foule, place de l’Hôtel de ville, avant la victoire des Bleus, où se trouvaient massés un grand nombre participants et les non moins nombreux supporters de notre Equipe, devant les écrans géants installés pour la retransmission du match France-Nouvelle Zélande.

Avant ce bain de foule, tout sourire, distingué et courtois, saluant aimablement les nombreux passants le Maire de Paris dont le mandat touche à sa fin, candidat à sa propre succession, s’était mêlé au contact des parisiens, pour se rendre aux Olympiades dans le XIII° admirer les exploits de KompleXKapharnum ( un nom « bizarroïde » tout de même qui s’égare très loin au-delà de nos classiques, François, Rachid, David,Wong’Chick , bien de chez nous), sorte de géant sorti tout droit des fantasmes de son auteur, et d’autres animations telle que l’agitation en musique de croquants petits personnages de dessin animés, installés sur la tour Tolbiac, dont la hauteur en son temps avait fait couler beaucoup d’encre.

Déambulant entre les tours avec son escorte, Monsieur Delanoë humaniste confirmé s’est aussi arrêté « en point d’orgue », à un point de signature de la pétition pour la libération d'Ingrid Betancourt otage des FARC depuis cinq ans.

Cette 6me "Nuit blanche", dernière de la mandature de Monsieur Delanoë, était consacrée cette année aux arts numériques et de la rue sur le parcours de la ligne 14 du métro, avec comme directeurs artistiques Jean-Marie Songy et Jérôme Delormas.

Les points chauds-show :

Aux Tuileries une "nuit ardente", proposée par la compagnie Carabosse et composée de 2.000 points de lumière (ou feu) dans les jardins

Au Palais Royal, une installation multimédia interactive du collectif UVA (s’approcher et bouger modifie les couleurs des panneaux lumineux)

La compagnie Suez a ouvert son siège (VIIIe), le temps d'une nuit pour voir dans la cour intérieure une installation incandescente de Caty Olive.

A l'Hôtel d'Albret (IVe), les internautes ont pu s'essayer à vivre dans le monde virtuel de "Second night".

A Cardinet (XVIIe), sur une ancienne friche (sncf) la Compagnie Off a installé six immenses paraboles ouvertes sur la musique des étoiles.

Toujours à Cardinet que les épuisés de la nuit peuvent faire halte dans un "lounge", aire de repos symbolisant un train.

Tout près encore, les écrans de Onedotzero (laboratoire de l'image en mouvement) : un train réel passe derrière des images numériques dans un univers mécanique et décalé.

Au Petit Palais dans le VIII° une exposition « Intrusions » a ravi les amateurs d’art et d’insolite. (À voir jusqu’au 6 Janvier 2008)

Monsieur Christophe Girard, personnalité de la Mairie de Paris, a indiqué aux médias que « plus de 1,5 million de personnes participaient à la Nuit Blanche, avec davantage d’étranger

Cette 6me Nuit BLANCHE renforcée de BLEU s’est terminée ce matin dans la liesse qui a suivi la victoire tant espérée de notre équipe à Cardiff et à tout Seigneur, tout Honneur, je laisserai à Monsieur Delanoë le mot de la fin :

"C'est une très belle nuit pour Paris par le sport et par l'art de Nuit blanche".

Ndlr : ainsi soit-il ou inch’allah au choix !

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