Jean- Claude Gaudin est mort le 20 mai 2024 à Saint-Zacharue (Var) , de son vivant homme politique très important, les médias rappelait hier qu’il était né le 8 octobre 1939 à Marseille dans les Bouches du Rhöne et retraçaient son important parcours politique, en rappelant notamment qu’il fût
- Président du Conseil Régional de Provence -Alpes-Côte d’Azur(Paca) de 1986 à 1998
- Maire de Marseille de 1995 à 2020
- Président de la Métropole d’Aix-Marseille-Provence entre 2025 et 2018
- Député de 1978 à 1989, sénateur entre 1989 et 2017 et à plusieurs reprises vice-président du Sénat de 1995 à 1997
- Ministre de l'Aménagement du territoire, de la Ville et de l'Intégration dans le second gouvernement Juppé
Les médias rappellent également qu’il appartint à plusieurs partis de Centre droit et Droite notamment l’UDF , dont il présida un temps le groupe à l’Assemblée Nationale ,
et Démocratie Libérale dont il fût Vice-Président ,
Il est aussi indiqué qu’il conclut dans les années 1980 une alliance avec le Front National pour prendre la présidence de la région PACA. et que par la suite, il fût vice-président UMP , et Président par intérim à deux reprises i et président du groupe UMP au Sénat
Nous reproduisons ci-dessous en le résumant l'important parcours politique de feu Jean claude Gaudin qui est retracé dans différents médias et documents que vous retrouverez plus bas en REVUE DE PRESSE 🔻
- Jean-Claude Gaudin (Les Républicains) a été maire de Marseille, sa ville natale, pendant 25 ans, de 1995 à 2020. Son engagement au niveau local a été aussi marqué par ses fonctions de président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur de 1986 à 1998.
- Elu à quatre reprises il fût une figure à l’Assemblée nationale élu à 4 reprises entre 1978 et 1988, Jean-Claude Gaudin fut aussi une figure du Sénat, au sein duquel il a siégé durant plus de 25 ans, d’abord de 1989 à 1995, puis de 1998 à 2017. Premier vice-président de l’institution (de 1998 à 2011, puis de 2014 à 2027), il assura également la présidence du groupe UMP de 2011 à 2014.
- Au niveau national, il a par ailleurs rejoint le gouvernement après l’élection de Jacques Chirac à l’Elysée, comme ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ville et de l’Intégration entre 1995 et 1997.
' Les principaux hommages
Le Président de la République a annoncé sa disparition le lundi 30 mai en fin de matinée sur le réseau social X en ces termes que nous reproduisons ci-contre : " Jean-Claude Gaudin n'est plus. Il était Marseille faite homme. De sa ville , sa passion, il avait la fièvre, la fraternité, pour elle cet enfant de Mazargue s'était hissé aux plus hauts postes de la République qu'il à servie . Je pense proches et aux Marseillais "
Le président des LR Eric Ciotti lui a immédiatement rendu hommage sur X, saluant un homme qui « aimait Marseille plus que tout ». « J’aimais sa gouaille. J’admirais son courage. J’écoutais ses conseils. Je suis fier d’avoir travaillé à ses côtés. Ma peine est immense, je perds un ami », a-t-il ajouté.
Les sénateurs saluent un homme qui avait « incarné sa ville »
Gérard Larcher, le président du Sénat, a aussi exprimé sa peine. « La France perd un grand homme au service de la politique et des territoires, je perds un ami. Mes pensées vont à ses proches », a-t-il écrit.
D’autres parlementaires ont également salué son action, à commencer par les sénateurs de son département. « Jamais dans l’histoire française un maire n’a autant incarné sa ville. Il résonnait et vibrait Marseille », a salué Stéphane Le Rudulier (LR), saluant un « mentor » mais aussi un « ami ».
Va;érie Boyer sénatrice LR des Bouches-du -du Rhône écrit : « Il avait l’affection des Marseillais tout en étant une personnalité politique de premier plan. Les Marseillais le pleurent mais c’est la vie politique nationale qui est en deuil aujourd’hui »
u groupe LR, Philippe Bas a salué un « grand sénateur dont chacun appréciait l’humanité, le savoir-faire et la faconde ».
« Il incarnait tant la ville qu’il a administrée avec passion. Un homme politique chaleureux, un ami. Il va beaucoup nous manquer », a réagi Hervé Marseille, le président du groupe Union centriste au Sénat, et président de l’UDI. (ndlr :Jean-Claude Gaudin avait présidé le groupe UDF à l’Assemblée nationale de 1981 à 1989.)
« Élu pour la première fois conseiller municipal en 1965, Jean-Claude Gaudin aura indéniablement marqué l’histoire de Marseille. Au-delà de nos désaccords politiques, je salue la mémoire d’un républicain avec lequel on pouvait échanger », a exprimé sur X le sénateur communiste Jérémy Bacchi.
Benoit Payan l" actuel maire de Marseille a également témoigné son émotion : " Jean-Claude Gaudin paraissait insubmersible. Son départ me peine infiniment. A celui qui aimait tellement Marseille, son histoire et ses habitants, je veux rendre un hommage ému et sincère. Il manquera à cette ville. Sa trace restera. "
ooOoo
Actualisation en date du 22 mai 2024 - Nous trouvons sur le site officiel de la Présidence de la République, dans la rubrique Actualités un message consacré au décès de Jean-Paul Gaudin, nous le recopions ci-dessous dans son intégralité :
"Décès de Jean-Claude Gaudin.
Publié le 21 mai 2024
"Jean-Claude Gaudin, maire de
Marseille pendant vingt-cinq ans, vivait imprégné de sa ville, de ses mémoires,
de ses espoirs. Professeur d’histoire de profession, il écrivit un demi-siècle
du destin de la ville, de la reconstruction après-guerre pendant le mandat de
Gaston Defferre jusqu’aux tours d’Euromediterranée. Avec sa disparition,
Marseille perd l’un de ses visages les plus emblématiques, et notre vie
politique, un homme qui concevait la République comme une mission, un
sacerdoce, un combat inlassable.
Jean-Claude Gaudin vit le jour en
1939 dans une maison de Mazargues qu’il continua d’habiter sa vie durant et que
la famille ne quittait que l’été pour le cabanon de Sormiou. Son père, artisan
maçon, et sa mère, ouvrière dans les corderies, placèrent tous leurs espoirs
dans ce fils unique, qui, à quinze ans, se rêvait déjà sénateur et à qui ils
transmirent la foi chrétienne et l’amour des autres. Jean-Claude Gaudin choisit
l’enseignement de l’histoire et se tourna, bien vite, par ce qui le passionnait
réellement : la politique. Inscrit au Centre national des indépendants et
paysans, élu en 1965 au conseil municipal de Marseille, il rejoignit les rangs
de la majorité du socialiste Gaston Defferre, un homme que Jean-Claude Gaudin
ne cessa jamais d’admirer jusqu’à décorer son bureau de maire, une fois élu,
avec les objets de son prédécesseur, et jusqu’à ouvrir, comme « Gaston », les
conseils municipaux trois minutes avant l’heure.
Pourtant, la recomposition
politique de la fin du gaullisme précipita l’affrontement des deux hommes.
Jean-Claude Gaudin, élu en 1978 député UDF, prit la tête du groupe d’opposition
au gouvernement socialiste à partir de 1981. Avec sa faconde, son talent pour
rassembler, il devint l’une des figures nationales du centre et de la droite.
Mais c’était vers Marseille que son regard se tournait. Déjà candidat aux
municipales contre Gaston Defferre en 1983, Jean-Claude Gaudin fut élu
président de région en 1986 puis sénateur des Bouches-du-Rhône en 1989, année
où il s’inclina, dans la course à la mairie, contre Robert Vigouroux. En 1992,
sa bataille âpre mais victorieuse pour garder la région à la droite, menée
contre Jean-Marie Le Pen et Bernard Tapie, le fit définitivement entrer dans
l’imaginaire des Français, avec sa faconde, sa truculence, et sa persévérance.
En 1995, l’ambition d’une vie
s’accomplit. Elu maire de Marseille, Renaud Muselier devenant son premier
adjoint, Jean-Claude Gaudin avait atteint son plus grand rêve. La même année,
nommé ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ville et de l’Intégration
du gouvernement Juppé, ce bâtisseur inventa les « Zones urbaines sensibles »
pour recoudre les tissus de nos villes. A Marseille, aussi, il sut profondément
transformer la ville. En quatre mandats, Marseille embrassa le tournant du
siècle : le Vieux-Port fut rénové, le Mucem bâti, et la ville fut en 2013
capitale européenne de la culture. Surtout, Jean-Claude Gaudin incarna, à
l’égal de Gaston Defferre, une ville dont il connaissait l’âme, les églises et
les recettes de cuisine, les légendes et les rêves.
Jean-Claude Gaudin ne renonça pas
pour autant à l’ambition de peser sur la vie politique nationale. Sénateur
pendant un quart de siècle, vice-président de l’UMP, il devint premier
vice-président du Sénat en 2014. Cet élu, devenu un personnage de la vie politique,
s’était fait sage de la République. Par son expérience, par sa mémoire des
hommes et son espoir inlassable pour les rassembler, parce qu’il vivait la
politique comme un devoir et une mission, Jean-Claude Gaudin avait confondu son
destin avec celui de sa ville et de la Nation.
Le Président de la République et son épouse saluent la mémoire d’un homme qui voua sa vie à sa ville, à son pays, à ses idéaux humanistes et qui incarnait, par son ascension personnelle et ses combats politiques, l’esprit de la République. Ils adressent leurs condoléances émues à ses proches, aux Marseillaises et aux Marseillais, et à tous ceux qui l’aimaient."
REVUE DE PRESSE
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