Marchés Boursiers : dégringolade générale le Mercredi 10 Août 2011

Éditorial de lucienne magalie pons

Les marchés Boursiers se sont écroulés ce mercredi 19 Août 2001 , c'est une évidence que les politiques et les médias essayaient avec euphorie de neutraliser en applaudissant hier mardi (trop précipitamment comme d'habitude) une légère embellie qui selon eux relancerait la machine boursière à la hausse , mais que certains commentateurs analystes sérieux plus perspicaces considéraient comme sujette à interrogations.

Adieux veaux, vaches, cochons, couvées, où en somme nous ce Mercredi 10 Août 2011 ?

Certains grands médias pourtant supposés compétents et sérieux nous apprennent sans rire , sans grincer de la plume , ni tousser du gosier, que le plongeon des Marchés Boursiers est dû à des rumeurs ...... en citant que certaines rumeurs s'étaient répandues avant l’ouverture des bourses, au nombre desquelles une éventuelle dégradation de la note de la France, une nationalisation de la Société générale qui se" préparerait " dans le plus grand secret, j’en passe et des meilleures et certains médias ont aussi avancé pour enfoncer le clou que la réunion de crise convoquée et tenue en "urgence" le jour même par le Président Sarkozy et ses ministres aurait accentué ces rumeurs et donnée la pétoche aux opérateurs boursiers .

Mais ce n’est pas tout ! la meilleure des meilleures c’est qu’une commentatrice de radio ( ndlr pourtant connue et suivie , la radio pas elle bien sûr) nous a expliqué en résumé que les ordinateurs des bourses avaient été lancées à l’ouverture en fonction des rumeurs et que la technique informatique une fois lancée opérait seule et qu’il était impossible de renverser le processus technique ! Bien sûr dans ma relation je résume ses propos pour les rendre compréhensibles.

Soyons sérieux, comment peut-on attribuer une part des dégringolades sur les places boursières mondiales au lancement intempestif des "ordinateurs" sensibles aux rumeurs parisiennes ?

C'est à mourir de rire !

En fait la dégringolade tient à ce que les investisseurs n’ont pas été convaincu par les décisions de la FED et de la BCE, pas plus que par efforts des dirigeants des pays de L4UE, encore moins par les fanfaronnades de Patrick Obama , et que dans ce bras de fer entre la politique et la finance se joue la politique ultra libérale souhaitée par les grands financiers pour le monde à venir « « Le nouvel Ordre mondial du 21° et suivants » qui trouvent que dirigeants ne vont pas assez loin et assez vite dans la mise en œuvre effective des plans d’austérités pour réduire à zéro la protection sociale, augmenter les impôts et vider les poches de leur population.

On comprend que les Présidents en fin de mandat, le nôtre notamment et aussi le Président américain, qui ont dans un horizon proche à se représenter aux Présidentielles sont gênés aux entournures et ont traînés des pieds pour activer les processus en cours de « casse sociale » de leur population respective, et ce que nous voyons clairement aujourd’hui c’est que la finance les mets à l’amende en leur retirant leur confiance sur les marchés boursiers.

En désespoir de cause, les dirigeants et leurs médias culpabilisent les peuples en leur surinant que les déficits et les dettes publiques s’expliquent par un excès de dépenses en pointant du doigt des politiques sociales trop généreuses.

C’est une manipulation d’opinion pour masquer que les déficits et les crises de la dette dans plusieurs pays ont des causes essentielles qui apparaissent au grand jour depuis des décennies mais qu’aucun dirigeant ne veut admettre puisqu’ils sont lancés dans un processus qu’ils nous présentent comme irréversible, la réalité froide c’est les états développés, engagés dans le processus politique ultra libéra, l sont confrontés aujourd’hui à un manque de recettes budgétaires et sociales lié à la mondialisation et qu’ils ont creusé pour leur dette publique dans des proportions gigantesques pour soutenir leur politique de grandeur utopique.

Pour parvenir à se maintenir dans leur objectif d’asservissement des pays à une mondialisation, depuis des décennies les dirigeants États Unis et d es pays européens ont engagé et encouragé une politique de délocalisation des entreprises et se sont retrouvés progressivement avec des millions de chômeurs dans leurs pays respectifs, et par conséquence moins de consommateurs, moins de ressources fiscales donc moins de ressources budgétaires.

Dans notre pays, en 10 ans, c’est la disparition d’un million d’emplois industriels ces dernières années qui ont joué négativement sur l’équilibre de nos finances publiques, et qui ont affectés gravement notre protection sociales et notre pouvoir d’achat, avec en parallèle une précarisation de l’emploi qui n’arrive pas à pallier l’augmentation du chômage.

En France la tactique de réduction des dépenses publiques fondée sur la réduction des emplois de fonctionnaires sur la réduction drastique de la protection sociale , sur la précarisation des emplois, et sur des augmentations d’impôts masqués sur la suppression de soit disant niches fiscales, vont nous conduire à une régression sociale inéquitable, et économiquement inefficace, mais bien sûr pour nous faire avaler ces mesures le pouvoir nous assure que ce sont les conditions sine qua none de la relance des entreprises et d’une reprise de la croissance.

Aujourd’hui, les » cartes » sont étalées au grand jour sur les tables boursières la plupart des dirigeants des états européens et les États-Unis sont mis au pied du mur par la grande finance qui leur refuse provisoirement sa confiance, jusqu' à ce qu'ils se plient à leurs exigences .

En 2012, au moment venu de voter pour les présidentielles, nous auront fort à faire pour choisir un candidat capable de prendre en compte les réalités économiques, sociales et financières de notre pays et capable de trouver des solutions pour les harmoniser dans un rééquilibrage équitable ménageant les intérêts des classes sociales en présence,

Oui mais ….. Quel candidat choisir ? … La droite au pouvoir actuellement depuis 2007 nous a fait avec une sinistre détermination la démonstration de leur foi en une Mondialisation qui écrase les populations comme un rouleau compresseur et les candidats potentiels socialistes sont dans leur grande majorité ( sauf un) pour la mondialisation , l’étau se resserre sur un choix difficile comme une équation irréductible et insoluble.

Mais bien comme bien souvent dans l’histoire des peuples des évènements imprévus « indépendants de leur volonté diaboliques » viennent renverser les politiques ambitieux …. Ne perdons pas confiance en attendant que le château de la Mondialisation s’écroule de lui-même comme s’écroulent toutes les folles utopies au fil du temps.

REVUE DE PRESSE :

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Bref résumé des dégringolades Boursières : Wall Street et les autres ..... :

Mercredi noir à la Bourse de Paris

La Tribune.fr - ‎Il y a 2 heures ‎

Nouveau mercredi noir à la Bourse de Paris. Au lendemain de la réunion de la Réserve fédérale américaine mardi soir, le CAC 40 a vu son cours s'effondrer brutalement, perdant plus de 5%. Du jamais vu depuis décembre 2008. ...

Vidéo : Crise de la dette : le CAC 40 rechute BFMTV

Mercredi noir à la Bourse de Paris, le secteur bancaire s'écroule AFP

Crise financière. La Bourse de Paris plonge à -5,45% Le Télégramme

Le Point - 20minutes.fr

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La Bourse de Paris en chute libre

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La Bourse de Paris sombre de nouveau mercredi. Après avoir ouvert en hausse de 1,65 %, le CAC 40 est repassé dans le rouge et perdait 5,07 % à 17 h 05 (suivre le cours en direct), après l'ouverture en baisse de Wall Street. Le Dow Jones perdait plus de ...

La France prendra les mesures nécessaires pour réduire son déficit...

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(Boursier.com) -- En pleine crise financière, Nicolas Sarkozy a demandé mercredi à François Baroin et Valérie Pécresse, ses ministres de l'Economie et du Budget de lui soumettre des propositions pour s'assurer du respect des objectifs de réduction du ...

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Crise économique: les vacances perturbées de la classe politique AFP

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Suppression de nouvelles niches fiscales pour réduire le déficit

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François Baroin et Valérie Pécresse ont une semaine pour faire des propositions à Nicolas Sarkozy pour garantir l'objectif de réduction du déficit. L'éxéc.utif rendra ses arbitrage le 24 août. La ministre du Budget a d'ores et déjà annoncé que des ...

La France sous pression pour réduire son déficit

Le Point - ‎Il y a 11 minutes ‎

Valérie Pécresse et François Baroin n'arrêtent pas de le répéter : la France tiendra coûte que coûte ses objectifs de réduction des déficits publics en 2011, mais aussi en 2012. Un discours destiné à rassurer les marchés sur le maintien de la note AAA ...

Le Point

Wall Street : lourde rechute Boursier.com - il y a 1 heure (Boursier.com) -- Le rebond aura fait long feu à Wall Street. La bourse américaine qui flambait hier soir suite au communiqué de la Fed, rechute aussi vite ... Autres articles (822) Wall Street retombe lourdement dans le rouge Le Figaro - Autres articles (7) où le S&P 500 a affiché sa meilleure performance quotidienne en ... nouvelobs.com (Blog) - Autres articles (38)

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Le Figaro - ‎Il y a 1 heure ‎

L'économie américaine a ralenti, la croissance n'a pas été à la hauteur des attentes, mais l'administration américaine continue de penser que l'économie restera en croissance, a fait savoir mercredi la Maison Blanche. Barack Obama suit de près la ...

US / Eco : Obama va rencontrer Ben Bernanke ! Boursier.com

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Le Monde

Rome adoptera de nouvelles mesures d'économies d'ici au 18 août

Le Monde - ‎Il y a 42 minutes ‎

Silvio Berlusconi s'est engagé, mercredi 10 août, à faire adopter d'ici au 18 août de nouvelles mesures d'économies, sous la pression intense de la BCE (Banque centrale européenne), qui a accordé un répit à l'Italie en rachetant une partie de sa dette ...

Dette: Rome adoptera de nouvelles mesures d'économies d'ici au 18 août Le Parisien

Silvio Berlusconi promet l'équilibre budgétaire dès 2013 L'Express

Le Figaro - TF1 - 24heures.ch - Les Échos

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Après la déclaration de la Fed le Dow Jones a repris hier "du poil de la bête"

Éditorial de lucienne magalie pons

Les Marchés Boursiers attendait hier soir à 2 heures (h.de Paris) avec impatience le communiqué de la Réserve fédérale américaine, (Banque publique centrale américain), dont les décisions sont totalement autonomes des pouvoirs politiques, en vue de connaître l’orientation de son programme financier notamment en matière de crédit mais aussi avoir l’espoir qu’elle lance un nouveau de rachat de la dette Américaine.

En matière de crédit la FED a annoncé dans son communiqué qu’elle reconduirait probablement ses principaux taux d'intérêts à des niveaux exceptionnellement bas pendant deux ans dans la mesure où l'économie des États-Unis est plus faible qu'elle ne le pensait et que les perspectives restent sombres, sans annoncer de nouvelles mesures de soutien à l’économie.

Selon l’interprétation des investisseurs la Fed devrait donc laisser son taux directeur proche du zéro jusqu'à la mi-2013(comme il s’y ' trouve depuis décembre 2008) qui espèrent qu'ils devraient bénéficier d'un crédit à taux avantageux pendant au moins un an de plus que de nombreux économistes ne s'y attendaient.

Sur ce premier point important la Fed est donc parvenue à rassurer plus ou moins les milieux économiques mais le monde de la finance américaine espérait aussi que l’institution lancerait un nouveau programme de rachat de la dette américaine.

Les commentateurs redoutent qu’en l’absence actuelle de décision de rachat de la dette américaine les marchés boursiers stagnent ou ne rechutent.

La Fed relativement pessimiste pour la croissance américaine cette année, a simplement indiqué qu'elle était prête à soutenir l'économie, en soulignant qu'elle disposait encore d'outils et qu'elle les utiliserait si nécessaire.

Les responsables de la Fed ont déclaré que le PIB des États-Unis allait augmenter beaucoup moins que prévu cette année en estimant que l'économie avait progressé à un rythme "considérablement plus lent" que prévu et que des facteurs conjoncturels, comme les prix élevés de l'énergie et la crise japonaise, n'étaient responsables que "d'une partie de la faiblesse récente" de l'activité économique.

La Fed relativement pessimiste pour la croissance américaine cette année, a simplement indiqué qu'elle était prête à soutenir l'économie, en soulignant qu'elle disposait encore d'outils et qu'elle les utiliserait si nécessaire

On peut penser aussi que la Fed en plus des « outils » dont elle dispose garde aussi en réserve un nouveau programme de rachat de la dette américaine qu’elle ne mettrait en œuvre qu’en cas de difficulté financière majeure qui viendrait affecter gravement la relative fragilité économique et financière actuelle des États Unis

Tout de suite après la déclaration, dans le feu de l’action boursière, les investisseurs qui n’avaient pas eu le temps, sans doute, d’analyser dans l’immédiat en profondeur la déclaration de la Fed , laissaient plonger le Dow Jones dans le rouge qui pourtant avait ouvert en hausse, ensuite le Dow Jones a joué au Yoyo pendant près d’une heure avant de finir la séance en hausse après avoir changé de direction six fois après le communiqué de la Fed.

Toutefois les marchés restent fébriles, l’indice VIX de volatilité du CBOE (indice « de la peur » ) reste en hausse même s’il a chuté de 27 % hier mardi.

Ainsi va le monde de la finance, il n’y a pas longtemps encore les dirigeants américains et les dirigeants des pays européens prêchaient pour la mondialisation et pour la régulation de la finance internationale en se proposant d’ édicter des règles pour y parvenir, mais aujourd’hui chaque pays de part et d’autre de l’Atlantique s’emploie à sauver ses propres meubles pour les sauver de l’incendie.

Chacun à son pompier pour y parvenir, la FED pour les États-Unis, la BCE pour la Zone Euro, mais encore les dirigeants de tout ces pays ont en mains une arme décisive tranchante de facilité, dont ils se servent déjà à outrance comme d’un couperet de guillotine, nous voulons parler des plans d’austérité qui s’abattent déjà et pourront encore au besoin s’alourdir sur la protection sociale, sur l’emploi, sur la fiscalité, etc… et jeter des centaines de millions de familles dans l’angoisse de la précarité.

ooOoo

Tout à fait en dehors des considérations ci-dessus pour approfondir un peu le rôle de la FED, ses pouvoirs, son cadre d’intervention, les curieux pourront dans un premier temps lire l’article ci-dessous assez bien documenté :

Réserve fédérale des États-Unis - Wikipédia

fr.wikipedia.org/wiki/Réserve_fédérale_des_États-Unis - En cachePages similaires

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La banque centrale est aussi indépendante financièrement, ne recevant aucun ... En janvier 2008, la Réserve fédérale américaine (Fed) a baissé drastiquement ...

Histoire - Direction et orientations - Institutions et fonctionnement - Bâtiments

Cuarteto N° 1 en re menor de Juan Crisostomo Arriaga

Éditorial de lucienne magalie pons

En signe de Bienvenue sur cette page pour un nouveau membre "La Tulipe noire" que je remercie de son attention courtoise , écoutons ensemble une œuvre de ce célèbre compositeur espagnol qui est souvent cité comme le "Mozart espagnol"

de Juan Crisóstomo de Arriaga (1806-1826)

Cuarteto No. 1 en re menor-Allegro-

Quatuor Mosaïques:

Erich Höbarth-Violín.

Andrea Bischof-Violín.

Anita Mitterer-Viola.

Christophe Coin-Violonchelo

Marchés Boursiers du Mardi 9 Août 2011

Éditorial de lucienne magalie pons


Actualités :

Ce mardi il encore trop tôt pour pavoiser et rejoindre l’euphorie qui anime les médias dont certains écrivent dans leur commentaires que Londres et Paris « surperforment », certes les Bourses européennes ont repris un peu d’air, un tout petit envol leur a permis de rattraper "à la volette" quelques petits points en ordre dispersé, un peu moins laminés que la veille Londres, Paris et Milan ont fait une mini grimpette mais Francfort et Madrid ont clôturé en légère baisse au lendemain de l'effondrement de lundi consécutif, d’après les médias, à la décision de Standard & Poor's de dégrader la note des Etats-Unis sous "AAA".

- L'indice CAC 40 a clôturé en hausse de 1,63% à 3.176,19 points après avoir évolué dans une fourchette comprise entre 2.979,87 points (-4,6%), son plus bas niveau depuis le 13 juillet 2009, et 3.201,68 points (+2,4%) dans un volume d'échanges (7,8 milliards d'euros) près de trois fois supérieur au volume quotidien moyen des trois derniers mois.

Londres a pris 1,89%,

Milan a gagné 0,52%

Madrid a cédé 0,36%

Francfort a limité ses pertes (-0,1%),

Parmi les indices paneuropéens :

l'EuroStoxx 50 a pris 0,32%

l'EuroFirst 300 a progressé de 1,24%

Wall Street, qui avait raclé le fond de sa gamelle hier lundi (-5,55% pour le Dow Jones et -6,66% pour le S&P 500), a accompli un petit rebond technique dans l'attente (après 20 heures de Paris) d'un communiqué de la Réserve fédérale.

Des incertitudes nuancées demeurent de mise :

Commentant la séance de mardi, un trader a souligné la "très forte volatilité du marché", un marché de panique, qui ne savait pas comment digérer l'effondrement de Wall Street.

"Aujourd'hui on a vu les valeurs défensives craquer et des flux se porter sur les cycliques qui ont été massacrées depuis le début de la chute des marchés commencée il y a deux semaines", explique-t-il.

"Normalement, cela devrait être le signe d'un rebond technique qui pourrait durer quelques jours. Mais, dans le marché de panique que nous connaissons aujourd'hui, on ne peut pas prévoir la tendance", ajoute-t-il.

Dans la même ligne, des professionnels s'interrogent sur l'impact de ce qu'ils considèrent comme un changement d'attitude des responsables politiques qui semblent avoir décidé de ne pas réagir du tac-au-tac aux mouvements de marché et cite pour exemple, la décision de la chancelière allemande, Angela Merkel, de ne pas interrompre ses vacances, comme d'autres dirigeants européens.

Ils ajoutent que la Réserve fédérale, qui avait récemment pris le principe de tenir une conférence de presse à l'issue de la réunion de son comité de politique monétaire (FOMC), a décidé de passer son tour cette fois-ci et de se contenter de publier un communiqué.

"Les politiques semblent avoir voulu dire aux marchés : on fait notre travail au rythme qui est le nôtre et dans les contraintes qui sont les nôtres et qui sont différentes des vôtres. Ça semble avoir un peu calmé le marché", a conclu un trader.

Certains analystes et gérants de fonds optimisent l’ambiance en arguant que les Bourses pourraient bientôt trouver leur « niveau plancher » pour rebondir.

Ce n’est pas tout à fait l’avis de Pascal Heurtault , directeur des investissements chez Aviva Investors France qui temporise le phénomène "La volatilité n'est pas terminée et il faut rester prudent", a-t-il opiné en ajoutant que (soit) les marchés valorisent un "double dip", ou rechute de l'économie mondiale dans la récession. …. » Nous écartons ce scénario», a- t- il ajouté tout en soulignant qu'au niveau de valorisation atteint aujourd'hui par les actions, elles "ne constituent peut-être plus l'actif le plus risqué".

Un avis en quelque sorte très contrasté qui reflète une certaine prospective teintée de prudence.

Quant à Benoît Peloille , stratégiste actions chez Naxistis , pour lui "Le niveau de la prime de risque sur le long terme valorise quelque chose de plus grave qu'un simple ralentissement économique, puisque l'on atteint un niveau proche de ceux touchés au début des années 1980 et la double récession américaine".

Les avis sont partagés on y verra plus clair « peut-être» après le communiqué que la Fed doit publier après 20 h (heure de Paris)

(à suivre ...)

La Bombe dissolvante que Botul n'a pas vu venir !

Éditorial de lucienne magalie pons

Libye : La Bombe dissolvante que Botul n’a pas vu venir !

Les rebelles libyens ont dissous leur Comité Exécutif du CNT annoncé Lundi 8 août, par un porte-parole du CNT comme la dissolution du « Gouvernement »*

Ce Comité exécutif qui s’était vu attribuer les fonctions de « gouvernement » par le CNT, n’a pas résisté aux divisions internes qui gangrénaient le CNT depuis déjà des semaines.

Rappelons que le CNT ce mouvement insurrectionnel, à géométrie et hiérarchie variables dans ses composantes, avait été porté sur ses fronts baptismaux par le philosophe BHL, avec la bénédiction de la communauté occidentale, notamment de la France, de l’Angleterre, des États-Unis, et la complaisance du Conseil de sécurité de l’ONU sous forme de la Résolution 1973, qui autorise toutes les forces armées des rebelles leurs alliés de à utiliser tous les moyens nécessaires contre le Régime Kadhafi.

Diplomatiquement et politiquement Le CNT reçoit quasi quotidiennement les plus vifs encouragements de la part de ses alliés occidents à amplifier son insurrection armée contre le régime de Kadhafi, financièrement aussi le CNT n’est pas dépourvu, il a déjà reçu de la Communauté Occidentale et des États-Unis des centaines de millions d’euros et de dollars distraites des comptes « gelès » de Kadhafi, du point de vue combats l’aide militaire ne lui fait pas défaut l’Otan et la Communauté occidentale les soutiennent contre les forces du Régime Kadhafi par des raids aériens ciblés, sans compter les raids nocturnes intensifs de l’OTAN toutes les nuits sur les installations du Régime Kadhafi à TRIPOLI ;

Sous de si favorables auspices le CNT cachaient des divisions internes irréductibles qui viennent d’éclater au grand jour et qu’il tente encore de masquer, en annonçant la dissolution de son Comité exécutif, sous des « erreurs administratives »* ou encore l’insuffisance de la performance de certains membres du Comité Exécutif dans la gestion de la crise.**…

- *Selon un premier porte parole du CNT, la dissolution du « Gouvernement » (ndlr : qui s’apparente en fait à un limogeage de certains de ses membres) a été décidée en raison d’ « erreurs administratives de certains de ses membres dans la gestion de l’assassinat de l’ancien Chef Militaire des insurgés Abdelfattah Younès.

- ** - Le second porte-parole du CNT, Abdelhafez Ghoga, a déclaré sur la chaîne Al Jazira que la décision de remplacer le gouvernement avait été prise en raison de "l'insuffisance de la performance de certains membres du comité exécutif dans la gestion de la crise" provoquée par l'assassinat d'Abdel Fattah Younès.

Ndlr : dans un cas comme dans l’autre, nous supposons qu’il s’agit d’erreurs administratives et d’insuffisances « médiatiques » dans la gestion de l’assassinat d’Abdelfattah Younès et la gestion de la crise …… … et non pas d’erreurs techniques …, quoiqu’il en soit les médias soulignent que 14 membres du Comité exécutif sur une quinzaine de membres ont été limogés, ce qui laisse supposer qu’ils étaient tous, sauf un, responsables « d’erreurs administratives » et d’insuffisance de performances.

Par ailleurs, selon les médias qui ont recueillis les précisions de Chamsiddine Abdoumolah, responsable presse du CNT, c’est bien 14 membres du comité exécutif du (CNT), dont les responsables de la défense et de l'intérieur, qui ont été limogés, et le Premier ministre Mahmoud Djibril a été chargé de former un nouveau gouvernement, a précisé le responsable presse du CNT.

"Ils ont tous été limogés. Il y a eu des erreurs administratives pour lesquelles ils ont été tenu responsables", a-t-il expliqué.

Sous l'autorité du CNT et de son président, le bureau exécutif est composé d'une quinzaine de membres, et c’est à Mahmoud Jibril, qui dirige actuellement ce Comité exécutif amputé de 14 membres limogés, que reviendra la charge de restructurer son équipe.

"Certains ne reviendront sûrement pas" estiment les médias, on peut s’en douter puisqu’ils ont été limogés ce n’est certainement pour qu’ils reviennent faire leur beurre au Comité Exécutif.

Ndlr : Pour le moment on ne sait pas quelles personnalités se pressent aux portillons pour les remplacer, d’autant que depuis la révélation des divisions au sein de la rébellion et des critiques se sont accentuées contre le CNT localement.

Pour resituer l’évènement dans son contexte , rappelons que le Général YOUNES , ancien ministre de l'Intérieur du Régime Kadhafi, rallié à la rébellion en février, a été abattu le 28 juillet près de Benghazi alors qu'il avait été rappelé du front par le CNT pour témoigner devant une commission judiciaire chargée d'enquêter sur la façon dont la campagne militaire était menée.

Les communiqués du CNT pour démentir et ensuite annoncer sa mort avaient été assez contradictoires quant à ses auteurs, le CENT accusait sans preuve les forces pro-Kadhafi, mais très vite cet assassinat était dénoncé par la presse locale et même par des correspondants occidentaux qui se trouvent à Benghazi comme exécuté par des membres d’un groupe de combattants islamistes, alliés ou faisant partie de la forces armée des insurgés regroupée sous l’autorité du CNT.

La situation du CNT devenaient depuis de plus en plus tendue par la multiplication des articles devenaient de plus en plus tendue, et le Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion libyenne, n’a eu semble-t- il d’autre solution que de limoger a limogé lundi son "bureau exécutif", dix jours après l'assassinat du général Younès

A ma connaissance les réactions politique édulcorées aux États-Unis et en Occident, je n’en ai pas lues ou entendues de très critiques ou significatives, il est certains que les pays « fans » des insurgés libyens doivent se rendre compte qu’ils ont mis imprudemment les doigts dans des terrains minés qui risquent de les faire sauter.

ooOoo

Une des premières réactions diplomatiques provient du Président du Tchad, pays voisin de la Libye, lequel a appelé au dialogue et au retour à la paix, la Communauté occidentale et l’Afrique : "La guerre en Libye est dans une impasse, le temps est venu pour que l'Afrique et la communauté internationale s'asseyent autour d'une table pour ramener la paix par le dialogue", a déclaré le président tchadien Idriss Deby Itno.

Sur le terrain des combats la situation s’est relativement calmée lundi, les rebelles ont eu défendre leurs positions à l'est de Tripoli face à une offensive des forces du régime de Kadhafi.

Sur le front Sud- Ouest, les rebelles tentaient de garder le contrôle de Bir Ghanam, verrou stratégique à 80 km au sud-ouest de la capitale.

.Revue de Presse :

· Libye – Crimes du CNT et dissolution de son Gouvernement (vidéos ...

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Finalement, le Comité exécutif populaire refuse de se dissoudre. Le Comité de grève C.N.T.-U.G.T., son aile marchante, décide la publication d'un quotidien ...

· Libye: quatre rebelles tués à Benghazi lors de heurts avec des pro ...

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31 juil. 2011 – "Le temps est venu de dissoudre ces brigades. ... conformément à un mandat délivré avec l'aval du comité exécutif" du CNT, a-t-il déclaré. ...

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"Le temps est venu de dissoudre ces brigades. ... a été fait conformément à un mandat délivré avec l'aval du comité exécutif" du CNT, a-t-il déclaré. ...

· abidjantalk.com :: Voir le sujet - Libye – Crimes du CNT et ...

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il y a 13 heures – Libye – Crimes du CNT et dissolution de son Gouvernement ... Le président du CNT a suspendu le bureau exécutif ». ...

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· Bongo Doit Partir | Coopération Gabon – Lybie: Le président du ...

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il y a 3 jours – Le président du Bureau exécutif du CNT a également félicité le fait que ... A propos des combats sur le terrain, le président du CNT a indiqué .... “Bongo Doit Partir” (BDP) condamne la dissolution de l'Union nationale ...

La foire d'empoigne des Mondialistes et de leurs sujets

Éditorial de lucienne magalie pons

Élucubrations d'une personne du siècle précédent :

Les bourses mondiales chutent, les grands manitous européens et américains n'ont pas réussis à convaincre des investisseurs qui ne leur font plus confiance

En libye le CNT,- un ramassis de voyous plus ou moins intellectuels truffé d'islamistes, le tout parrainé par l'insolent et stupide philosophe sioniste allumeur de pétard Botul dit Bernard Henri Levy -, ne peut plus masquer ses dissensions internes, et vient de limoger son prétendu "gouvernement", la France, d'autres pays d'Europe et d'ailleurs ont remis au CNT des millions d'euros et de dollars (détournés des comptes de Kadhafi), on ne sait pas comment ils les utiliseront, si de limogeage en limogeage le mouvement s'éteint les têtes du CNT se partageront-elles le magot ? , en Angleterre des manifestations sanglantes ont obligé le Premier Ministre anglais David Cameron à interrompre dare- dare ses vacances, en France François Baroin a déclaré que la France continuerait à appliquer son programme pour réduire le déficit de la dette publique, une méthode simple du genre système D, réduction drastique de la protection sociale et non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant en retraite, blocage des salaires des non cadres, mesures fiscales etc..., en Allemagne Angela Merkel après s'être servi d'un certain dirigeant d'un pays très voisin à l'Ouest de l'Allemagne, comme on se sert d'un Kleenex en cas de besoins urgents, recommence à faire " cavalière seule l, pendant qu'en Italie le cavaleur Sergio Berlusconi , de plus en plus lifté , voit ses concitoyens lui demander des comptes, Zappatero en Espagne a pris la parole pour presser les parlements des pays de l'UE à ratifier les accords du Sommet extraordinaire de la Zone Euro du 21 juillet sans indiquer qu'en Espagne le Parlement ne pourra voter avant la rentrée parlementaire en Septembre, Obama a fait un discours hier soir en plein vendredi noir Boursier pour défendre le Crédit américain et critiquer l'agence Standard & Poor's qui vient de lui pourrir la vie en dégradant la note américaine, d'après lui l'Amérique s mérite toujours la note AAA et pendant qu'il faisait son discours les indices vedettes des Etats - Unis dégringolaient au plus bas !....... etc ... pendant ce temps la Belgique qui n'a plus de Gouvernement depuis plus d'un an fonctionne administrativement sans trop de problèmes.

D'une façon dramatique le printemps arabe ne répond pas aux espoirs démocratiques, les manifestations se poursuivent avec leurs affrontements fratricides ... que ce soit en Égypte qu'en Tunisie, quand au Yémen et à la Syrie n'en parlons pas c'est de pire en pire à tel point que l'Onu terrorisée n'a pu faire qu'une déclaration timorée de recommandations de "bons principes".

Pendant ce temps Nicolas Sarkozy fait du vélo et mange pendant sa pause des beignets à la fleur de courgette chez "Ginette" la restauratrice célèbre du Var, son fils Jean qui peut-être n'apprécie pas trop de figurer à sa traîne en vélo en faisant l'essoufflé pour laisser la vedette à son père, est parti avec son épouse à Saint-Tropez pour terminer ses vacances presque incognito, François Fillon est en Toscane et les autres ministres et secrétaires d'état en vacances font de loin des déclarations pour ne pas se faire oublier, comme par exemple Alain Juppé qui fait savoir depuis plusieurs mois, en se répétant inlassablement, "Kadhafi doit partir... Khadhafi doit partir ...", autant entendre un disque usé..

A j'oubliais DSK qui filent à Washington dans sa résidence surveillée ultra luxueuse et confortable le parfait amour avec la" femme forte et méritante et très généreuse" Anne Sinclair son épouse trompée maintes fois et toujours de plus en plus fière de l'être, en attendant d'être blanchi par le Procureur Vance qui sait parfaitement faire tourner la machine à laver" plus blanc que DSK tu meurs"!

La population française dans sa grande majorité se vautre dans un climat de vacances populaires de plus en plus vulgaire et les personnes qui ne partent pas en vacances pour différentes raisons pour certains d'entre eux assistent devant leur télé à des émissions de désinformations et de propagande et autres fictions du genre "secret story" ou tous les secrets des participants à demi abrutis(es) en fait sordides se dévoilent peu à peu au grand jour de même que leur corps

Il y a aussi des faits divers quotidiens , des parents tuent leurs enfants en bas âge avec une sauvagerie inouïe, des nouveaux nés sont abandonnés dans des poubelles ou sur des paillassons ou des trottoirs, des maris égorgent leurs femmes et leurs enfants, des femmes empoisonnent ou tuent leurs enfants , d'autres personnes se suicident, des enfants et des femmes sont victimes d'enlèvements, de viols, on retrouvent leur corps coupés en morceaux ou calcinés ou dans une forêt ou dans des étangs.

Comme vous le voyez rien ne va dans le bon sens !

En plus à Paris le temps est pluvieux et couvert, ça gêne beaucoup de personnes, heureusement pour moi j'aime autant la pluie que le beau temps au moins ça c'est gratuit !

Fin de mes élucubrations !

Les Marchés Boursiers ont plongé encore ce Lundi 8 Août 2011

Éditorial de lucienne magalie pons

Les Bourses mondiales, gagnées par les doutes des investisseurs des deux rives de l’Atlantique ont dévissé lundi en dépit de la concertation et des déclarations générales des dirigeants politiques et des banquiers centraux de la planète pour tenter d'éteindre l'incendie.

Francfort a fini la séance sur un plongeon de 5,02%, Paris sur une chute de 4,68%

Londres lâchait 3,39%.

Les Bourses de Madrid et de Milan ont terminé sur des baisses respectives de 2,44% et 2,43%, relativement épargnées après la décision de la Banque centrale européenne (BCE) d'acheter des obligations espagnoles et italiennes

A Wall Street, vers 16H40 GMT, le Dow Jones perdait 2,96% et le Nasdaq 3,97%.

On restait toutefois éloigné d'un krach comparable à celui qui avait suivi la faillite de la banque américaine Lehman Brothers en septembre 2008.

A Moscou, l'indice RST s'est effondré de près de 8% en clôture.

Athènes a terminé la séance sur un plongeon de 6%.

Les Bourses asiatiques ont accéléré leurs pertes.

La Bourse de Tokyo, qui avait ouvert lundi en repli de 1,40 %, a clôturé sur une chute de 2,18 %.

Séoul a fini sur une baisse de 3,82 % après avoir dévissé de 6,3 % en séance, et Sydney enregistrait une chute de 2,9 %.

Hong Kong creusait ses pertes, avec - 4,04 % (après une ouverture en baisse de 2,57 %)

Shanghai a clôturé à - 3,79 % après avoir perdu dans la matinée jusqu'à plus de 4 %.

Bombay perdait 3,08 % une heure après l'ouverture.

Une exception : Tel Aviv a clôturé à la hausse. Après avoir plongé la veille dans le sillage de la dégradation de la note souveraine américaine vendredi, l'indice vedette de la Bourse de Tel-Aviv, le TA-25, a terminé en hausse de 1,5% pour s'inscrire à 1.090,39 points. L'autre indice, le TA-100, a clôturé avec une hausse de 1,47%.

Selon des professionnels, la BCE avait procédé dans la matinée à des rachats de dette italienne et espagnole sur le marché par tickets de 20 à 25 millions d'euros. Elle devrait en avoir acquis pour plusieurs milliards d'euros en fin de journée.

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« Plusieurs traders » ont confié Lundi à Reuters que des banques centrales européennes ont procédé dans l'après-midi à des rachats d'obligations italiennes et espagnoles, ont dit lundi à Reuters plusieurs traders. "J'ai vu des banques centrales - la Banque d'Italie et d'autres - de nouveau actives sur le marché", a rapporté un trader.

Ces mouvements surviennent au lendemain de la décision de la BCE de racheter de la dette italienne et espagnole pour tenter d'enrayer la crise budgétaire qui secoue la zone euro.

Toutefois , "La décision de la BCE n'est pas une arme fatale (...) avec un impact de la dégradation de la note des États-Unis difficile à évaluer", a prévenu Gilles Moëc, économiste chez Deutsche Bank.

L'euro a cédé du terrain lundi face au dollar à 1,4192 dollar (vers 16H40 GMT) contre 1,4281 dollar vendredi à 21H00 GMT.

Les actifs qui font office de valeur-refuge restaient pris d'assaut, comme l'or, dont l'once a dépassé 1.700 dollars américains pour la première fois lundi.

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- Renaud Murail, gérant chez Barclays Bourse, parlant d'un "scénario de découragement a résumé ainsi la question : "Les investisseurs ont de plus en plus l'impression que l'on va au-delà de la crise financière, vers un risque systémique, et cela auto-entretient le vent de panique qui souffle sur les marchés"

- "La dégradation de la note américaine réveille les pires scénarios sur l'économie mondiale", a estimé Eric Edelfelt, gestionnaire d'actions chez Meeschaert Gestion Privée à Paris. "On peut tout imaginer: une dégradation des notes de pays de la zone euro".

Pourtant, pressés d'apporter une réponse concertée à la crise de la dette en zone euro, qui menace d'emporter de grands pays comme l'Italie et l'Espagne, et aux nouveaux signes d'essoufflement de l'économie américaine, les dirigeants des pays les plus riches de la planète n'ont pas ménagé leurs efforts :

Notamment :

- Les dirigeants et les banquiers centraux des sept pays les plus riches de la planète (G7) ont resserré les rangs en annonçant qu'ils allaient coopérer pour contrer des mouvements de change excessifs.

- La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé dès dimanche qu'elle allait racheter de la dette publique sur le marché secondaire ou de gré à gré.

- Selon le ministre français de l'Economie, François Baroin, la BCE est prête à racheter de la dette espagnole et italienne, "si d'aventure il doit y avoir des investisseurs qui se retirent".

- Lundi, peu avant l'ouverture des places européennes, les pays du G20 se sont dits prêts à agir de concert pour stabiliser les marchés financiers et protéger la croissance, dans un communiqué, en assurant qu'"aucun changement dans les fondamentaux ne justifie les tensions financières subies récemment par l'Italie et l'Espagne

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Pour compléter l’ambiance du jour nous avons relevé les déclarations des dirigeants et responsables américains et français, en nous limitant aux plus notables :

Timothy Geithner dans un entretien télévisé (prononcé la veille et diffusé ce lundi après midi) a affirmé … «Il y a largement de la marge pour que les banques centrales et les gouvernements agissent afin de contribuer à gérer les pressions que nous voyons toujours dans le monde».

Après Timothy Geithner vers 17 GMT le président américain Patrick Obama a défendu, dans son intervention depuis la Maison Blanche, le crédit des États-Unis mais admet qu'il y a un problème de déficit.

Dans son discours Patrick Obama a défendu le crédit des États-Unis dont la note, jusqu'alors impeccable, a été dégradée vendredi par l'agence Standard & Poor's, en soulignant notamment que les problèmes économiques «peuvent être résolus» mais qu'il faut une volonté politique ».

A 20 h 25 le Ministre Français de l’économie François Baroin a assuré sur le plateau de TF1 : «Nous devons réduire nos déficits et ce sont des objectifs intangibles», en soulignant que «la France sera au rendez-vous de ce qu'elle a fixé comme engagements vis-à-vis de ses partenaires

A 20 h 55 Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne (BCE), a soutenu sur la chaîne allemande ARD, sa décision de racheter de la dette publique des États de la zone euro en difficulté pour tenter de calmer le feu sur les marchés : «Pour des raisons de politique monétaire, nous pouvons prendre des mesures exceptionnelles», ….. « Parmi elle, figure le rachat d'emprunts d'Etat, quand les marchés sont si secoués que notre politique monétaire ne peut pas sinon avoir d'impact» a-t-il affirmé.

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Nous avons noté aussi quelques considérations de différentes personnalités sur l’efficacité relative du FESF par rapport à différents pays de la Zone Euro en difficulté ou en risque de le devenir : :

Créé en 2010 pour venir en aide à l'Irlande puis au Portugal, le FESF est doté de 750 milliards d'euros, avec une capacité effective de prêts de 440 milliards d'euros, jugée insuffisante pour sauver un pays comme l'Italie d’où les appels récents du président de la Commission européenne José Manuel Barroso et du commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn à "réévaluer" le montant de ce fonds.

Mais l'Allemagne et la France, les deux piliers de l'Union monétaire européenne, divergent sur ce point.

Par la voix de son ministre de l'Economie Paris a estimé que "s'il fallait aller plus loin, nous irions plus loin", mais Berlin a tout simplement opposé lundi une fin de non recevoir arguant que le FESF devait rester tel quel.

Certains économistes et analystes estiment que l'Italie est un trop grand pays pour être renfloué par le Fonds européen de stabilité financière (FESF), comme c'est le cas de la Grèce. En cas de défaut de paiement, Rome et Madrid pourraient faire imploser la zone euro, affirment-ils.

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Conclusion : Après le résumé ci-dessus, qui ne fait que retracer sommairement les incidents boursiers de la journée et les déclarations de dirigeants et responsables des pays des deux rives de l’’Alantique, nous notons que les investisseurs sont restés plus que méfiants ce lundi sur les places boursières mondiales, certains commentateurs attribuent leur frilosité à la dégradation de la note américaine, d’autres ajoutent que le défaut de croissance de certains pays n’est pas étranger non plus à leurs comportements.

Revue de presse :

Obama minimise la dégradation de la note souveraine américaine

Le Monde - ‎Il y a 39 minutes ‎

Le président américain, Barack Obama, a minimisé, lundi 8 août, la décision de l'agence Standard & Poor's de dégrader la note souveraine des Etats-Unis, lors d'une déclaration télévisée depuis la Maison Blanche, estimant que son pays méritait toujours ...

08/08/11 18:27 Obama estime que les Etats-Unis sont toujours un ... Challenges.fr

Les marchés financiers plongent sous le coup de la note abaissée ... nouvelobs.com

L'Express - La Tribune.fr - Le Point - TF1

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Bourses : la BCE intervient, sans grand effet

TF1 - ‎Il y a 5 minutes ‎

La Banque centrale européenne est intervenue sur les marchés obligataires lundi en élargissant son programme de rachat de la dette à l'Espagne et l'Italie, dans le collimateur des marchés. Une action qui n'a pas permis d'enrayer la chute des Bourses. ...

· En direct - Les Bourses en nette baisse

· Bourse - Moscou perd près de 8 % à la clôture

· Dette - Les assurances contre le défaut de paiement s'affolent

- Crise de la dette: les bourses asiatiques en nette baisse, mobilisation générale pour éviter un krach

Les Etats-Unis sanctionnés, la zone euro engluée dans la crise de la dette

Vidéo : La BCE rachète de la dette espagnole et italienne

Les Bourses paniquent, sourdes aux appels au calme des dirigeants

Le Parisien

nouvelobs.com - La Croix - Les Échos - Le Point

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Biographies et circonstances de la mort des 2 soldats français tués dimanche en Afghanistan

à gauche : le Caporal Kisan Bahadur THAPA
à droite : le 1^ère classe Gerhardus JANSEN


Éditorial de lucienne magalie pons

Comme suite à notre éditorial de dimanche informant de la mort de deux légionnaires français tués en Afghanistan, nous avons sélectionné sur internet un article très détaillé sur les circonstances de leur disparition mortelle et aussi faisant état de la biographie de chacun d’entre eux.

Résumé des biographies:

c/ Caporal Kisan Bahadur THAPA

Kisan Bahadur THAPA avait rejoint la Légion étrangère en mars 2008, en souscrivant un premier contrat de cinq ans. Agé de 30 ans, marié et père d'un petit garçon, le caporal Kisan Bahadur THAPA était un légionnaire totalement dévoué à sa mission, au service de la France.

c/ 1^ère classe Gerhardus JANSEN

Gerhardus JANSEN (24 ans) avait rejoint la Légion étrangère en mai 2008, en souscrivant un premier contrat de cinq ans.

Lire l’article complet publié sur le site Ouest.france.fr le 8 Août 2011 sous la signature de Philippe Chapleau , en cliquant sur le lien ci-dessous :

Les biographies des légionnaires Jansen et...

Marchés Boursiers: conférences et communiqués sont les deux mamelles des marchés boursiers

Éditorial de lucienne magalie pons

Préambule :

Dimanche matin les responsables des pays du G20 , ont organisé une conférence téléphonique d'urgence sur la crise de la dette européenne et les conséquences de la dégradation de la note des États-Unis par l’agence de notation Standard & Poor’s Il est urgent que le G7 et le G20 face front commun et s’entendent sur une réponse concertée face à la crise de la dette en zone euro et la dégradation de la note des États-Unis, en vue de juguler la menace d'un nouveau plongeon des marchés financiers lundi.

(La conférence téléphonique du G20 de dimanche avait été précédée, dans la nuit de samedi à dimanche, d'une téléconférence des ministres des Finances du G7 et de leurs conseillers, sous le sceau du plus grand secret.)

De son côté le conseil des gouverneurs de la BCE se réunissait dimanche en fin de journée pour prendre une décision sur ce dossier-

Lundi matin une téléconférence entre ministres des Finances et banquiers centraux du G7 devrai suivre avant la réouverture des marchés financiers en Asie, les médias évoquaient la possibilité d'une déclaration commune destinée à calmer les marchés.

La conférence téléphonique du G20 de dimanche avait été précédée, dans la nuit de samedi à dimanche, d'une téléconférence des ministres des Finances du G7 et de leurs conseillers, sous le sceau du plus grand secret. « Curieux s’abstenir ».

De son côté le conseil des gouverneurs de la BCE devait se réunir ce dimanche en fin de journée pour prendre une décision sur ce dossier-

Selon des médias nippons, une autre téléconférence entre ministres des Finances et banquiers centraux du G7 devait suivre Lundi matin, avant la réouverture des marchés financiers en Asie, ces mêmes médias évoquent la « possibilité » d'une déclaration commune destinée à calmer les marchés.

Toujours selon les médias, parmi les pistes étudiées devait figurer la possibilité d’ une « éventuelle » intervention de la Banque centrale européenne (BCE), qui « pourrait » acheter dès lundi des obligations d'État italiennes.

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Qu’est-il sorti de toutes ces concertations ?

Ce qu'il faut en retenir dans l'immédiat :

La Banque centrale européenne a donc tenu dimanche une conférence téléphonique sur la situation en Italie et en Espagne et la question en suspens d'éventuels achats de titres de dette espagnols ou italiens.

Dans un premier temps d’après les médias qui citaient une « source monétaire de la zone euro », nous apprenions que le Conseil des gouverneurs de la BCE, réuni dimanche, a décidé d'intervenir avec détermination sur les marchés face à la crise de la dette qui secoue la zone euro, que la BCE à pris note du communiqué franco-allemand par lequel le Président Français Nicolas Sarkozy et la Chancelière allemande Angela Merkel pressait notamment l’Italie et l’Espagne de mettre en oeuvre très rapidement leur plan d’austérité, et que de son côté la BCE va intervenir sur les marchés et « réagir de façon significative et unie sur les marchés » et réagir de façon significative et unie".

Toutefois, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel avant la fin de la réunion de la BCE dimanche soir, se sont pressés de publier un communiqué Les deux dirigeants ont réaffirmé "leur engagement de mettre en œuvre pleinement les décisions prises lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro et des institutions européennes le 21 juillet 2011".. "La France et l’Allemagne sont confiantes dans le fait que l’analyse de la BCE constituera le fondement approprié pour des interventions sur le marché secondaire dans la mesure où elle contribuera à déterminer le cas où il existe un risque pour la stabilité financière de la zone euro dans son ensemble", écrivent Nicolas Sarkozy et Angela Merkel.

En fait, Paris et Berlin par ce communiqué ont pressé la BCE à faire preuve de responsabilité et à annoncer qu'elle rachètera de la dette espagnole et italienne pour endiguer la spéculation.

(Rappelons que la BCE avait renoncé Jeudi à acheter de la dette italienne et espagnole, en raison de l'opposition de la Bundesbank, accentuant la défiance des marchés financiers.)

La BCE a publié un communiqué dès hier soir à l'issue de la réunion du conseil des gouverneurs de la BCE consacrée à la crise de la dette qui affecte la zone euro, d’après lequel on note que la BCE va activer son programme de rachat d’obligations :

"Ce programme a été conçu pour permettre de restaurer une meilleure transmission de nos décisions de politique monétaire, en prenant en compte des dysfonctionnements du marché, et donc d'assurer la stabilité des prix dans la zone euro", déclare la BCE dans ce communiqué.

La BCE a salué dans son communiqué les récentes promesses (d’austérité) faites par l'Italie et l'Espagne, concernant les réformes fiscales et économiques et estime (ndlr : en écho à Nicolas Sarkozy et Angela Merkel) qu'une mise en place rapide de ces réformes est essentielle.

La BCE considère aussi comme "fondamental" que les gouvernements se tiennent prêts à activer le Fonds européen de stabilité financière (FESF) sur le marché secondaire quand la transposition dans les pays européens de l'accord du 21 juillet aura été effectuée.

Rappelons que dans la matinée de dimanche avant la téléconférence du G20 dans un communiqué Paris et Berlin avait déjà insisté sur l'engagement de l'Europe à mettre en oeuvre rapidement la réforme du FESF décidée le 21 juillet, et encouragé l'Italie et l'Espagne à agir, en soulignant l'importance du rôle de la BCE.

Il est trop tôt ce Lundi matin (7 h 04 à Paris) au moment où nous rédigeons ce texte pour connaître quelle sera l’attitude des marchés financiers en considération des conclusions des différentes téléconférences et réunions qui se sont tenues dimanche si les marchés boursiers reprendront confiance.

Tout a été dit par Berlin et Paris et par la BCE pour les rassurer, mais reste encore à pouvoir le faire dans des délais très courts.

Paris et Berlin notamment ont déclaré dans leur communiqué au sujet des interventions futures du fonds européen de sauvetage (FESF), que les "intervention sur le marché secondaire" seront faites "sur la base d’une analyse de la BCE constatant l'existence d'une situation exceptionnelle sur les marchés financiers et de risques pour la stabilité financière et sur la base d'une décision prise d'un commun accord par les États participant, afin d'éviter la contagion".

La déclaration ci-dessus longue et technique est difficile à comprendre pour le commun des mortels non initié au langage financier, mais elle est interprété et résumé par des spécialiste dans une phrase très courte que nous nous plaisons à reproduire pour sa clarté :

…. « En clair, l'avis de la BCE sera décisif pour les interventions futures, alors que le FESF devait à l'origine être sous la coupe des gouvernements »

A la lecture de cette phrase condensée on peut craindre que les conférences téléphoniques , les conférences et réunions de concertations de dimanche qui se sont prolongés très tard dans la nuit et les communiqué qui ont suivis n'auront pour résultats que d'avoir accouché aux forceps d'une souris.

Mais ne jouons pas les "Cassandre", tout peut arriver dans le meilleur des mondes de la Finance Européenne, puisque les plans d'austérité assortis de mesures fiscales à répétition vont râcler les fonds de poche des populations européennes jusqu'à usure complète, ce n'est qu'à ce moment là quand nous seront exsangues et incapable de verser 1 centimes d'euro de plus, que tout pourra basculer avec deux hypothèses , soit une reprise économique interviendra comme nous le prédisent les dirigeants politiques responsables toujours optimistes dans leurs prédictions , soit les entreprises n'auront pas pu pas suivre l'effort de production et de croissance qui leur est demandé et tout finira par éclater en Europe.