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22 novembre 2008

Travailler à ne rien faire ? Est-ce possible ? Oui, aux frais de la Sécu !

En France un pharmacien hospitalier à l’Hôpital Purpan à Toulouse qui devrait partir à la retraite le 5 décembre prochain pour ses 65 ans, vient de se voir refuser par l’Administration de l’hôpital la prolongation légale de trois ans de son contrat.

Depuis un an demi ce pharmacien était payé à ne rien faire.

Auparavant, depuis de nombreuses années, ce pharmacien hospitalier travaillait dans son laboratoire.

Jusqu'au jour où l’Administration de l’hôpital décide d’installer ce laboratoire à l’autre bout de l’hôpital. Ce "le labo, on me l'a enlevé ….. » dénonce ce pharmacien et depuis un an et demi il travaille « à ne rien faire » dans un bureau installé dans un bâtiment désaffecté aux fenêtres murées et au plafond éventré et il parait même que ce décor lamentable serait agrémenté de « cadavre de chauve- souris ».

. Ce "le labo, on me l'a enlevé ….. » dénonce ce pharmacien cette situation est la conséquence du déménagement de son laboratoire de pharmacie et de la "désorganisation hospitalière" estime ce pharmacien privé de son activité dont ne nom ne figure plus sur le papier à en-tête de l’hôpital.

Mais il perçoit toujours chaque mois son salaire d’environ 4000 euros

Quelles sont les raisons de cette situation irrégulière ?

D'après les médias qui se sont interrogés sur cette situation pour le moins irrégulière, que certains considèrent comme un acharnement contre ce pharmacien, il existerait un très ancien contentieux personnel entre cette personne et « certaines autorités ».

Le directeur des affaires médicales de l'hôpital Purpan conteste formellement « cet acharnement » en reconnaissant qu’il y a eu quelques « désaccords », et en prétendant que "plusieurs propositions de missions " lui ont été faites, mais qu’ "il les a toutes refusées".

Quant aux conditions de maintien du pharmacien hospitalier dans ce bâtiment désaffecté, pour le Directeur des affaires médicales c'est simple: "Il a refusé toutes les propositions de relocalisation." ....... le 5 décembre prochain, "il sera rayé des cadres."

Qui dit vrai ? Qui à tort ? Qui a raison ?

Comment accepter qu’une situation irrégulière perdure depuis plus d’un an et demi dans un Etablissement hospitalier ? La position laxiste du directeur médical qui tardivement se révèle intransigeante, et celle du pharmacien payé « à ne rien faire » qui en dépit de son inactivité et de son installation dans un bâtiment désaffecté a demandé une prolongation qui lui a été refusée, sont tout autant critiquables l’une que l’autre et relève d’un folklore qui ne serait pas admis dans une entreprise privée.

Mais puisque c’est la Sécurité sociale qui cashe pourquoi se gêner ?

Pourtant l’Hôpital Purpan n’est pas une petite unité obscure et devrait être soumis à des contrôles d’autant plus rigoureux que sa réputation médicale soutenue par des actions de communication est présentée comme excellente. Il est regrettable de supposer que sa réputation administrative le soit moins d’après ce que nous venons d’apprendre.

ooOoo

Information : en savoir plus sur l’Hôpital Purpan - Place du Docteur Baylac – Toulouse - :

L’Hôpital Purpan est un établissement pavillonnaire, situé au nord ouest de Toulouse, dont la construction date de la 1ère moitié du XXe siècle. Il regroupe de nombreux pôles médicaux et chirurgicaux destinés aux malades adultes autour d’un plateau technique complet bénéficiant de matériels médicaux de dernière génération, un service d’accueil des urgences adultes (S.A.M.U.) ouvert 24h/24h et des services de soins proposant toutes les modalités de recours aux soins adaptées aux besoins de la clientèle : hôpital de jour, de semaine, chirurgie ambulatoire, hospitalisation et nutrition à domicile, consultations et réseaux de soins.

L’établissement est également un pôle de recherche important accueillant des unités de l’INSERM, une unité du CNRS ainsi que des structures spécifiques comme le Centre Antipoison et de Toxicovigilance, le Centre de Consultations Maritimes Médicales, l’Institut Européen de Télémédecine et le Centre Régional de l’Hémophilie.


article de lucienne magalie pons