18 octobre 2008

Un ménage exemplaire soudé pour le meilleur(ou le pire) face au FMI


Un couple solide qui s'aime comme au premier jour


Résumé : Dominique Strauss-Kahn Directeur du FMI, ferait l'objet d'une enquête sur un possible rapprochement professionnel extraconjugal, assorti ou non d’un abus de favoritisme à l’égard de la « rapprochée », laquelle a quitté le FMI sans subir de pression avec une indemnité de départ.

Nous apprenons sans surprise, quelques bruits ayant émergés dans le passé sur les gouts risqués de Monsieur Strauss-Kahn pour la galanterie extra conjugale, que le directeur du Fonds monétaire international (FMI), fait l'objet d'une enquête sur un possible abus de pouvoir ou de pression dominante dans le cadre de relations intimes avec l’une des hautes responsables du FMI néanmoins subordonnée fonctionnellement a sa personne. Cette nouvelle sans ménagement pour Madame Strauss-Kahn, notre charmante Anne Sinclair, a été diffusée samedi 18 octobre, par le Wall Street Journal(WSJ) et d’après ce journal d'affaires américain, la société Morgan, Lewis & Bockius LLP a été chargée de mener une enquête et devrait rendre ses conclusions fin octobre.

On ne badine pas avec l’amour au FMI, l’ enquête, réclamée par Monsieur Shakour Shaalan, qui représente l'Egypte et d'autres pays arabes au conseil d'administration du FMI, sous les conseils perfides des représentants de la Russie et des Etats-Unis, portera d’entrée sur les relations très rapprochées, (selon le journal « intimes ») que Monsieur Strauss-Kahn, ancien ministre français de l'économie, aujourd'hui âgé de 59 ans, aurait entretenues avec Piroska Nagy, une femme mariée, ancienne haute responsable hongroise du département Afrique du FMI.

Tous deux auraient échangé des mails sur cette possible relation intime qui se serait concrétisée cette année lors d'une conférence en Europe, relate ce même Journal, ordinairement bien informé. Mais hélas pour la paix des ménages les courriels ont été découverts par Monsieur Mario Blejer, époux de Mme Nagy, un économiste argentin de grand renom, autrefois employé au FMI.

Tout le monde sait qu’en matière de pratique rapprochée extra conjugale que ce soit en institutions ou en voyages, l’Egypte et les pays arabes sont très regardants et critiques, surtout très moralisateurs, et on se souvient encore des difficultés qui avaient surgies lors des voyages à organiser pour notre Chef d’Etat dans certains de ces pays là, au moment du rapprochement non encore officialisé de Nicolas et Carla.

Il ne faut donc pas s’étonner de la demande de Monsieur Shakour Shalann d’autant plus que s’y ajouteront de la part des enquêteurs, un motif particulier de suspicion de favoritisme, ou tout au contraire de défaveur de la part de Monsieur Strauss-Kahn à l'égard de Mme Nagy à l’occasion de son départ du FMI ; ces enquêteurs zélés, tiennent à savoir si les émoluments touchés par l'économiste hongroise à son départ de l'institution était ou non excessifs par rapport à sa position hiérarchique de haute responsable subordonnée au Directeur du FMI

Dans un communiqué reproduit par le quotidien économique new-yorkais, M. Strauss-Kahn s’est expliqué en indiquant qu'il coopère avec l'enquête. "L'incident qui s'est produit dans ma vie privée" a eu lieu en janvier 2008, a-t-il déclaré dans ce texte cité par le journal. "A aucun moment, je n'ai abusé de ma position de directeur du fonds", affirme-t-il.

De son côté Monsieur Robert Litt, le conseil de Mme Nagy, a fait savoir que sa cliente n'a subi aucun pression pour quitter le FMI et qu'elle a touché une prime de départ semblable aux autres salariés de son rang.

.

Les enquêteurs se demandent si M. Strauss-Kahn a fait preuve de favoritisme - ou l'inverse - à l'égard de Mme Nagy au FMI. Ils voudraient aussi savoir si les émoluments touchés par l'économiste hongroise à son départ de l'institution était ou non excessifs par rapport à sa position hiérarchique.

Ainsi, Monsieur Strauss Kahn étant donné la gravité de cette situation qui reste à éclaircir dans sa vie professionnelle et peut-être aussi dans sa vie privée a préféré avouer relativement « l’incident » sentimental tout en démentant tout abus par rapport à sa position hiérarchiquement dominante de directeur du FMI.


En conclusion au FMI comme ailleurs en ce bas monde entre femelles et males il y a des positions hiérarchiques parfois dominantes, qui peuvent en se dévoilant devenir compromettantes, mais qui reste en toutes circonstances gratifiantes économiquement au moment de la rupture.


Moralité, pour la paix des institutions publiques et des ménages il vaut mieux respecter la vie privée du conjoint en s’abstenant de lire ses courriels en douce, régler la question en quittant l’institution avec une prime de départ c’est une chose, mais réparer les pots cassés pendant que les torchons des ménages brulent c’est tout autre chose.

Il semble que pour le couple Anne Sinclair - Dominique Strauss-Kahn réparer les pots cassés est une entreprise aisée menée de concert, puisque les médias nous apprennent qu’ils attendent "sereinement" la conclusion de l'alerte interne au Fonds monétaire international, en se fondant sur un communiqué d’Anne Sinclair publié sur son blog le 18 Octobre 2008.

Il est évident qu'étant donné les enjeux en cours, ils ne peuvent laisser planer un doute sur leur union solide, leur notoriété, leur compétence et renom international et qu’ils ont intérêt à s’unir pour défendre leur image exemplaire en commun.

Le communiqué d’Anne Sinclair, intitulé « Deux ou trois choses à vous dire » publié sur son blog en geste de saupoudrage léger accompli d'une main presque indifférente, est édifiant quand à l’entente parfaite en défense qui règne dans ce ménage pour minimiser l’évènement, et il mérite d’être lu avec attention :

« Vous avez été nombreux à m'envoyer hier des messages très gentils après l'article du Wall « Street Journal et l'écho qu'il a eu en France. Cela m'a touchée.

« Mon blog traite de l'actualité américaine mais je veux en profiter pour vous dire quelques « mots de cette actualité un peu particulière.

« Il y a l'enquête interne au FMI. On attend sereinement sa conclusion. Cela devrait être rapide.

« Et il y a le reste, qui relève de notre vie privée, sur laquelle je n'ai pas l'intention de « m’exprimer. Voici juste, avant que ne se propagent des rumeurs malveillantes, quelques « éléments rapides : chacun sait que ce sont des choses qui peuvent arriver dans la vie de tous « les couples ; pour ma part, cette aventure d'un soir est désormais derrière nous ; nous avons tourné la page. Puis-je ajouter pour conclure que nous nous aimons comme au premier jour. Voilà. Je ne reviendrai plus sur ce sujet. Et exceptionnellement, vous le comprendrez, je ne rendrai pas publics vos messages. »

A la lecture de ce communiqué je n’ai qu’une remarque particulière à formuler, Madame Sinclair écrit : … : « chacun sait que ce sont des choses qui peuvent arriver dans la vie de tous les couples », …….. Oui Madame nous le savons, mais même si ces « choses là » peuvent arriver dans la vie de tous les couples, ce n’est pas cette prétendue possibilité que vous devez mettre en évidence avec un certain laxisme pour justifier cette excursion extra conjugale et pour banaliser la conduite de votre époux.

La suisse réputée pourtant pour son pacifisme n'y va pas de main morte et le site Matin Online se faisant l'écho de ce regrettable coup de canif dans le contrat de mariage du célèbre couple n'hésite pas à écrire qu' Anne Sinclair a copié la posture de Hillary Clinton quand son Bill batifolait avec Monica Lewinsky. D'après ce site Anne Sinclair reste digne et solidaire (avec son mari) et fait l'impasse sur ses blessures intimes, et conclut :Déjà humiliée, Anne Sinclair se sent forcée de jouer à la femme soumise devant la planète entière. Quelle tristesse!Ça aurait eu plus de gueule si, sur son blog, elle avait écrit: «Je lui ai collé une énorme baffe et je compte lui faire payer ça pendant des lustres. Mais j'ai décidé que notre couple était plus grand que sa faute.»

Décidément les avis sont partagés entre les médias qui étalent l'affaire et la majorité des femmes et hommes politiques en vue en France et en Europe, de tous bords politiques, qui tous avec une parfaite hypocrisie insistent très haut sur les qualités et compétences qu’ils reconnaissent à Monsieur Strauss-Kahn, aussi bien en matière politique que dans ses fonctions à la tête du FMI, et c'est presque presque en catimini d’une voix feutrée qu'ils rappellent qu’il faudrait toutefois penser à respecter l’Ethique, tout en espérant que l’enquête en cours ,dont les résultats seront connus dans un mois, blanchira comme un sou neuf cet éminent personnage de tout coupable "favoritisme".

Il n'en reste pas moins vrai que dans le monde actuel où Monsieur Sarkozy se pose en Sauveur Suprême de la Crise Financière et se fait le pélerin national, européen et international, et le prédicateur de l’impérieuse nécessité d’une refondation du système bancaire à l’échelle internationale, qu’un affaiblissement ou une perte de crédibilité de DSK à la tête du FMI n’est pas de nature à aider le Chef de l’Etat dans son entreprise salvatrice.


A mon humble avis, pour pouvoir compter sur la fiabilité de nos hauts fonctionnaires français et des hommes politiques en place dans nos institutions ou en postes à l’Etranger, et pour ne plus souffrir de scandales de ce genre, il faudrait édicter une charte d’Ethique Fonctionnelle Organique, leur interdisant formellement, pendant toute la durée de leur mandat, d’exercer leurs talents de mâle hiérarchiquement dominant dans l’exercice de leur mandat.

.

17 octobre 2008

Moonlight Sonata 1er Mouvement - Beethoven -

Un nouvel article de Duboubou1er


Je vous invite à la lecture du nouvel article de l'auteur " Duboubou1

Non les vieux démons capitalistes ne sont pas morts !


par Duboubou 1er - Humeur ?

Pendant que les États, qui n'ont jamais eu le courage d'intervenir contre ces spéculateurs clairement identifiés qui pillaient ouvertement la planète à leur seul bénéfice, recherchaient des milliards pour colmater les brèches, ces malfrats attendaient patiemment que les cours soit au plus bas pour pouvoir à nouveau réaliser des opérations fructueuses ! Et ces gens là ne risquent pas d'être inquiétés puisque rien n'a changé dans le système et c'est donc, à nouveau, sans se cacher que ces malins, qui font l'admiration de tous les nantis du Capitalisme sont repartis en vendange semant une fois de plus la panique chez les petits porteurs et laissant les nouveaux apprentis sorciers-moralisateurs sur le bord du chemin avec leurs solutions boiteuses et leur rêve un peu fous de dominer, enfin, ce beau monde à leur tour !

Tout cela est pourtant clair comme de l'eau de roche mais cela n'empêche pas nos moutons de France de tomber une nouvelle fois dans le panneau ! Ils sont si fiers de leur berger, maitre provisoire d'une Europe balbutiante, qui les a impressionnés en rassemblant un incroyable paquet de milliards -peut-être virtuels- et soi disant capables de ramener la confiance dans les marchés. Ils ont cru au miracle et ils sont prêts à se prosterner au pied du maitre et pourtant rien n'est encore gagné car le veau d'or est toujours debout prêt a affamer les plus fragiles ,encore juché sur des montagnes de profits nauséabonds !

Il n'y a pourtant pas de quoi pavoiser ! Mais comment ramener tous ces moutons bêlants à une vision plus juste de notre situation actuelle ! Ces gens là sont désespérants et si naïfs qu'ils sont toujours capables de croire que le bonheur est pour demain en faisant confiance à leurs gentils bourreaux !

C'est déconcertant voire impensable et pourtant c'est bien la réalité du moment !

Alors il est clair qu'il faut dénoncer expliquer et convaincre si demain nous voulons pouvoir vivre simplement ,mais décemment ,du fruit de notre travail comme des humains ordinaires ,en dépit de tous les prédateurs !

Il semble pourtant clair que les capitalistes n'aiment pas le peuple qui pourtant leur procurent la plus grande partie de leur richesse !

C'est tout simple : le capitaliste n'aime que l'argent !


La Bourse ou la vie ! : Nouvelles Boursières

Nouvelles Boursières du Jeudi 16 Octobre 2008


REVUE DE PRESSE

Paris et Londres plongent, Wall Street fait un petit rebond

Les marchés financiers européens ont vécu ce jeudi une nouvelle journée noire en Europe, en Asie et en Russie. Le spectre de la récession aux États-Unis a laminé les perspectives pourtant rassurantes promises par un plan européen de 2.000 milliards d'euros. Cette seconde journée de baisse s'est néanmoins achevée sur une note plus optimiste : la remontée spectaculaire jeudi soir de Wall Street et dans la foulée, l'espoir, ce vendredi, d'un rebond général des marchés.

Après un mercredi catastrophique (-7,9%), la bourse de New-York a en effet retrouvé le chemin de la hausse ce jeudi. A la clôture, l'indice Dow Jones affichait une hausse de près de 4,68 %. Le Nasdaq avait repris 5,49%.

Hier à la clôture à 17 h 30, la bourse de Paris a lourdement chuté de presque 6% (5,92%). Peu après 17 heures, le CAC chutait même de + de 7,6%, atteignant ainsi son plus bas niveau depuis août 2003.

En deux jours, Paris a perdu près de 12% en deux jours gommant ainsi le rebond du début de semaine qui avait suivi l'annonce d'un plan global au niveau européen.

De même, chute à Londres où le Footsie, principal indice, a perdu lui aussi 5,35%.

En contradiction avec les prévisions des analystes, aux Etats Unis plusieurs « mauvais » indicateurs américains *ont entraîné les marchés européens dans la chute (* la production industrielle aux Etats-Unis a chuté en septembre de 2,8% notamment.)

L’activité du secteur industriel de Philadelphie (Nord-est des Etats-Unis) s'est détériorée en octobre, l'indice mesurant les conditions du secteur est descendu à -37,5, enregistrant la plus forte baisse mensuelle de son histoire.

Ventes massives des fonds spéculatifs

Les ventes massives des titres que gèrent les fonds spéculatifs aggravent la chute des marchés, notamment par «les ventes massives des fonds spéculatifs qui vendent leurs titres pour trouver des liquidités.

Il s’agirait d’une seconde étape de recul des marchés ou la liquidation des positions va affaiblir toute remontée durable d’après des analystes, mais d’autres pensent au contraire que le bout du tunnel est proche.

Les mesures prises par les banques centrales aux Etats unis et en Europe pour débloquer le marché du crédit entretiennent un espoir de rebond à moyen terme : «Il faut leur laisser le temps de faire effet», affirme un cabinet de courtage Newyorkais.

Mais en dépit de toutes ces mesures, pour l’immédiat, on ne peut que constater que la suite de mauvais indicateurs américains a eu raison de la « reprise » des bourses européennes.

En Asie :

- l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a subi jeudi la deuxième mauvaise chute de son histoire, plongeant encore de 11,41% en clôture sur un marché traumatisé par le recul de Wall Street la veille au soir et les perspectives annoncées de récession mondiale.

- En Chine, la Bourse de Shanghai a perdu 4,25%.

En Russie, les deux bourses de Moscou ont elles terminé leur séance en chute, cédant près de 10%.

article de lucienne magalie pons

16 octobre 2008

L'Interventionnisme financier sélectif de l'Etat, la nouvelle donne de la refondation du système financier !




article de lucienne magalie pons

Avec un ensemble touchant de militantisme fidèle et bavant d'éloges et d'admiration confondues pour le Chef de l'Etat et le Gouvernement, quelques 500 députés et sénateurs ont voté comme un seul homme pour le plan de sauvetage des banques.

Il ne faut pourtant pas sortir de Saint-Cyr pour imaginer un tel plan, l'Etat empruntera à Pierre 360 Milliards d'Euros pour les prêter à telles ou telles banques ou entreprises au bord du gouffre , en espérant ainsi les sortir de la moïse financière , il s'agit donc ni plus ni moins que d'emprunter à Pierre pour prêter aux banques "Paul and co " ou les garantir, sans savoir si un jour "Paul and co" pourra rembourser l'Etat et l'Etat rembourser Pierre.

Pour le moment tout réside dans l'espoir de trouver un "Pierre" assez généreux pour risquer sa peau et sa bourse, comme on le sait l'espoir fait vivre jusqu'à la mort ! à condition que l'on ai de quoi se mettre sous la dent entre temps.

La somme colossale mise en jeu pour cette opération purement spéculative n'étonne personne, tout les outils de la boîte semble baigner dans l'huile , et la droite libérale applaudit à tout rompre ! L'Etat Français va ainsi creuser sa dette pour sauver par prêt ou par garanties , son idole momentanément désavoué le libéralisme sauvage , qui une fois regonflé ne se gênera pas pour remettre ses cavaliers en selle à sa façon.

Oui....Mais ....... me direz vous en me resservant avec compassion les justifications du Gouvernement, c'est la seule façon de redonner aux banques le moyen de rétablir le flux des crédits interbancaires, de permettre aux banques de faire du crédit aux ménages et aux PME, aux entreprises, aux sociétés de service, aux collectivités locales.. etc..... ce qui permettra de relancer l'économie réelle par l'emploi et la croissance.

Soit j'en conviens il fallait redonner du "flousse", faute d'en avoir l'emprunter pour le remettre en circuit bancaire, mais l'Etat ne pouvait-il pas, par la même stratégie, secourir par des prêts ou en leur accordant des garanties, ou encore des moratoires les petites et moyennes industries, les sociétés de services, les industries commerciales et industrielles, toutes productives d'emploi et de croissance réelle, bref tous ces acteurs de l'économie réelle qui galèrent sérieusement alors que ces messieurs banquiers, du haut du haut de leurs paniers boursiers fictifs transforment les bourses en salle de casinos ?

Pourquoi redresser des banques et des spéculateurs faillis ? ne vaudrait-il pas mieux les laisser mourir de leur belle mort pour assainir une fois pour toute le marché financier ?

Vous voyez bien que sous prétexte de sauver le crédit, l'emploi, la croissance, les ménages etc... se dissimule en réalité la volonté de remonter et de renforcer l'ultra libéralisme sauvage, de le garantir financièrement par les décisions des hommes politiques en place , de lui donner en plus une dimension qui ne s'avouait pas, mais qui apparaîtra maintenant officialisées au grand jour, à savoir le soutien des dirigeants politiques approuvé par les Parlements et la mise en place de structures étatiques à hauts risques financiers, appelées à leur servir de filet de protection dans ses exercices de haute volée internationale.

L'interventionnisme de l'Etat, cette action si souvent décriée par l'économie libérale, réclamée à corps et a cris actuellement par les spéculateurs faillis, se manifeste de nos jours avec cette particularité singulière qui consiste à sauver les faillis, pour leur permettre de tondre à nouveau les acteurs honnêtes de l'économie réelle.

L'opposition a fait valoir des arguments de bon sens, a soulevé des questions demeurées sans réponse, la droite lui rie OUVERTEMENT au nez, et finalement au lieu de voter contre, pour faire preuve d'une bonne volonté qui n'est plus de mise de nos jours, l'opposition s'est contentée de s'abstenir au lieu de monter à la tribune, de dire ouvertement sa désapprobation et de voter contre.

Si l'affaire échoue, si la crise financière perdure, si le chomage et la misère s'installe, c'est DONC toute la classe politique en place qui devra rendre des comptes au peuple.

A son tour le Sénat adopte le Plan gouvernemental d'urgence en faveur des banques etc...

article de lucienne magalie pons

communiqué :

Après l'Assemblée nationale mardi, le Sénat a adopté mercredi soir (25 octobre) le plan de d'urgence en faveur des banques, dont le montant pourrait atteindre 360 milliards d'euros, par 200 voix contre 29.

Comme on le pressentait, le Parti socialiste s'est abstenu et les communistes et les Verts ont voté contre. La majorité (UMP et Nouveau Centre) a voté pour, tout comme les radicaux.

Ce plan prévoit un fonds de 360 milliards d’euros, dont 40 milliards d'euros en vue de recapitaliser à leur demande les banques qui en auraient besoin et 320 milliards d’Euros pour mettre en place une Société dans laquelle l’Etat détiendra la majorité de blocage, qui sera chargée de gérer un système de garantie "payante" des prêts interbancaires qui seront assortis de conditions d'éthique et de contrôle quand à leur utilisation.

Certains sénateurs ont en tribune regretté l’absence de Messieurs Sarkozy et Fillon qui se trouvaient en Conseil Européen à Bruxelles, La ministre de l’Economie Madame Lagarde a présenté et commenté le Plan en début de séance, mais a du quitter l’hémicycle presque aussitôt pour elle aussi rejoindre Bruxelles.


Les invités RTL en vidéo

Les invités RTL en vidéo



François Fillon15/10/2008L'invité de RTL
François Bayrou14/10/2008L'invité de RTL
Jean-Claude Juncker13/10/2008L'invité de RTL
Martin Hirsch10/10/2008L'invité de RTL
Ségolène Royal09/10/2008L'invité de RTL




Pour vous informer et visionner les dernières interviews de Jc. Apathie , cliquez sur les titres ci-dessus. Avec un peu de patience la page se présentera et vous pourrez sélectionner la ou les vidéos qui vous intéressent.
Je vous recommande tout particulièrement l'interwiev du Premier Ministre François Fillon en date du 15 octobre, où le premier ministre s'exprime( après un court préambule sur les "sifflets" de la Marseillaise) sur les mesures du Plan Gouvernemental contre la Crise Financière

Conseil Européen de Bruxelles

Lors du Conseil européen de Bruxelles la première journée a été consacrée en grande partie à la crise financière.

Les grandes lignes :

Les 27 pays de l’Europe ont endossé mercredi la stratégie face à la crise décidée par l’Eurogroupe dimanche dernier, se sont prononcé pour la réunion d’un sommet mondial de refondation du capitalisme et se sont ralliés à la proposition française de la création d'une cellule de crise.

"Face à une crise sans précédent, les vingt-sept pays de l'Europe ont maintenant une réponse unique, une réponse massive avec une doctrine d'emploi claire", s'est félicité le Président de l’Union Européenne.

Evoquant la « cellule de crise », Nicolas Sarkozy a souligné en conférence de presse : : Ce "dispositif léger favorisa l'échange d'informations entre les Etats, apportera un conseil en cas de besoin, coordonnera les actions", a déclaré Nicolas Sarkozy en conférence de presse.

Cette cellule sera finalisée jeudi par les Etats membres et sera mis en place "dans les tous prochains jours», a précisé Nicolas Sarkozy.

Concernant les règles de "mark to market" ou "fair value", qui imposent une valorisation des actifs financiers à leur valeur de marché, ne doivent plus s'appliquer de manière "aveugle" et "absurde", a poursuivi Nicolas Sarkozy, qui a précisé que cette modification serait applicable dès les résultats du troisième trimestre.

(Rappelons que la Commission Européenne avait approuvé, après accord du Parlement européen et approbation du Conseil, que le principe de "mark to market" cesse de s'appliquer aux actifs des banques européennes dès le troisième trimestre de l'exercice)

Les Vingt-sept s'engagent à prendre "en toutes circonstances" les mesures nécessaires pour "préserver la stabilité du système financier, soutenir les institutions financières importantes, éviter les faillites et assurer la protection des dépôts des épargnants".

Le Conseil européen a également permis de finaliser un consensus sur la réponse que les Vingt-sept souhaitent apporter à la crise à plus long terme : "Nous sommes décidés à ce que les conséquences soient tirées sur le système financier, sur le système monétaire, sur une refondation du capitalisme. C'est une position unanime", a déclaré Nicolas Sarkozy.

En ouverture du Conseil, le chef de l'Etat Français avait indiqué que cette crise était "la crise de trop", ….. "Il faut refonder le système. Cette refondation doit être globale", avait-il poursuivi, en soulignant la nécessité de mettre fin aux centres off-shore.

"Tout le monde est d'accord sur la nécessité de la tenue, à brefs délais, d'un sommet mondial", a rappelé le Président Sarkozy, en précisant que l'UE souhaitait que ce sommet ait lieu en novembre.

C’est en sens que tout récemment, la Chancelière Allemande et le Premier ministre britannique s'étaient eux aussi prononcés en faveur d'une telle réunion.

"Je pense qu'un sommet sur les grands changements dans l'économie internationale peut se tenir au cours des prochains mois", a déclaré le Premier ministre britannique, Gordon Brown.

Ce sommet devrait réunir les membres du G8 ainsi que la Chine, le Brésil, l'Inde, l'Afrique du Sud et le Mexique.

Par ailleurs en matière de croissance-environnement, en présence de perspectives économiques difficiles, plusieurs pays ont souhaité que les discussions sur le paquet énergie-climat soient différées.

Un groupe de huit pays, à l’initiative de la Pologne, s'est réuni pour proposer un report des discussions autour de ce plan européen de lutte contre le changement climatique.

Monsieur Mikolaj Dowgielevicz, secrétaire d'Etat polonais aux Affaires européennes, a affirmé que ce paquet énergie-climat pénalisait les économies de plusieurs des nouveaux Etats membres de l'UE en assurant : "Il n'y a pas de solution pour les pays comme la Pologne qui dépendent du charbon pour produire de l'énergie. Donc il n'y a pas vraiment les conditions pour la conclusion d'un accord général en décembre", a-t-il dit.

Monsieur Silvio Berlusconi, le président du Conseil italien s'est prononcé en faveur d'une « certaine flexibilité. »

Le Président Nicolas Sarkozy a estimé que la crise ne devait pas avoir pour conséquence de réduire les ambitions en matière de protection de l'environnement tout en rappelant la détermination de la France à obtenir un accord d'ici janvier …… "Il faut sortir du dilemme croissance-protection de l'environnement. Il faut démontrer que la croissance propre est une possibilité de rebond de la croissance Ma conviction est qu'il n'est pas plus difficile de trouver un accord ambitieux qu'un petit accord", a-t-il dit.

ooOoo

( à suivre tout prochainement)

15 octobre 2008

Le sommet Européen de Bruxelles

article de lucienne magalie pons

Climat

Aujourd’hui mercredi 14 octobre les places financières ont fait un plongeon spectaculaire (voir mon article précédent) , alors que les dirigeants européens réunis à Bruxelles s’efforcent de trouver un front commun.

( rappel sommaire : Après deux jours de fortes hausses, les Bourses européennes se sont enfoncées dans le rouge: Londres a perdu 7,16% en clôture, Francfort 6,49% et Paris 6,82%.La Bourse de New York, minée par les craintes de récession, creusait ses pertes mercredi, le Dow Jones perdant plus de 5,4% vers 17 hures 45 GMT)

« Groos » plongeon des Bourses « gross » déception, « gross » déprime générale !

Les signes avant coureurs de récession s’accentuent et quelques politiques qui ont semble-t-il remisé en partie leurs langue de bois au vestiaire parlent ouvertement tout comme les experts de « récession. »

La fiesta boursière de Lundi, encouragée par les sommes colossales annoncées à grand renfort de parades médiatiques, par les dirigeants Européens et Américains pour regonfler leur secteur bancaire n'aura duré que deux jours. Suivant sa descente aux enfers, la crise financière continue sa valse de sorcière et contamine l’économie réelle qu’elle entraine progressivement dans sa cadence incontrôlable et à Paris un « vendeur d’actions » a constaté :"On assiste à un déplacement de la crise financière vers l'économie réelle. Il y a un mouvement de balancier, quand on semble avoir réglé un problème bancaire, le marché se reporte sur l'impact, sur les entreprises et les ménages".


L'ouverture du Sommet Européen : les urgences



A Bruxelles les dirigeants européen insistent pour la tenue urgente d'un sommet G8 associant des pays émergents consacré à une réforme du système financier international, une idée soutenue par le président français Nicolas Sarkozy.

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le Premier ministre britannique Gordon Brown ont exhorté Washington à s'impliquer davantage pour améliorer la surveillance du système financier.


A l'ouverture du sommet à Bruxelles, Nicolas Sarkozy a appelé l'UE à soutenir sa proposition d'un sommet international, avant la fin 2008, pour une "refondation" du système financier mondial. "De préférence à New York là où tout a commencé", a-t-il ajouté.


A la Maison Blanche en écho un communiqué en ce sens a été rendu public par la Maison (Le G8 comprend l'Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, le Japon et la Russie.)



Des deux côtés de l'Atlantique, le spectre de la récession se rapproche d’une réalité longtemps redoutée, passée sous silence et encore déniée il y a peine huit jours.


(Désormais les langues autorisées se délient : la reprise de l'économie américaine n'est pas pour "tout de suite", a averti le président de la Banque centrale des Etats-Unis (Fed), Ben Bernanke.)


L'économie allemande, la première d'Europe, est "au bord de la récession", selon les instituts allemands de conjoncture, et l'Irlande y est déjà.


Une semaine après la baisse concertée des taux de plusieurs grandes banques centrales, dont la Fed américaine et la BCE, la banque centrale norvégienne a abaissé à son tour son taux directeur d'un demi-point à 5,25%.


La Banque centrale d'Islande, pays ravagé par la crise financière, a même baissé son taux directeur de 3,5 points (à 12%), tout en estimant que ce remède choc ne suffirait pas à empêcher une récession.


Toutes ces mesures, n’ont pas empêché que les signes de détérioration de la conjoncture ne s’accentuent en Europe et ils étaient aussi au menu du sommet de crise des dirigeants européens qui s'est ouvert ce mercredi pour deux jours à Bruxelles.


Selon un projet de déclaration dont l'AFP a obtenu copie, l es Européens s'apprêtaient à entériner la création d'une "cellule de crise financière" regroupant les présidents de la Banque centrale européenne (BCE), de la Commission européenne, de l'Eurogroupe et du Conseil européen, mais encore le sommet européen devra rallier l'ensemble des 27 membres de l'UE aux plans de sauvetage des banques de 2.000 milliards d'euros des 15 pays de la zone euro et du Royaume-Uni et il lui reste à convaincre onze pays membres et notamment le plus réticent, la République tchèque.


La question du traité de Lisbonne devrait aussi pouvoir être abordée …


La Commission européenne a revu à la hausse le montant minimum de garantie bancaire des particuliers dans l’UE et a proposé de le relever de 50.000 à au moins 100.000 euros, d'ici un an.

La question du traité de Lisbonne devrait aussi s’inscrire à l’ordre du jour du Sommet Européen de Bruxelles.

(à suivre demain au mieux dans un prochain article)


ooOoo


Le Premier ministre français François Fillon, a évoqué tout récemment une crise "profonde" et "exceptionnelle", il prédit "une panne de croissance" pour la France l'an prochain, avec des "conséquences" sur l'emploi.

Le Royaume-Uni se rapproche de la barre des deux millions de chômeurs et son taux de chômage atteint 5,7%, un sommet depuis mars 2000

Les ventes de voitures neuves ont plongé en Europe de 8,2% sur un an en septembre, atteignant leur niveau le plus bas depuis 10 ans.

Les ventes de détail aux Etats-Unis ont reculé en septembre de 1,2% par rapport à août, une baisse nettement plus importante que prévu.

L'activité économique américaine "a faibli en septembre" et "les conditions d'obtention de crédits se sont durcies", a constaté le Livre Beige de la Fed. "L'économie américaine semble en récession", a jugé une responsable de la Fed, Janet Yellen.

ooOoo

Par ailleurs on constate au plan international une accentuation des dégradations boursières, financières et économiques

Aujourd’hui la Bourse de Sao Paulo, première place financière d'Amérique du Sud, plongeait de 11% à mi-séance.

Plus tôt dans la journée, en Asie, Tokyo avait clôturé sur un gain de 1,06%, mais Hong Kong avait terminé en recul de 4,96% et Shanghai de 1,12%.

(Le Japon avait déjà vu son excédent courant chuter de moitié en août, et sa production industrielle baisser de 6,9%.)

En dix jours, les autorités monétaires indiennes ont dû injecter 30 milliards de dollars dans leur système financier pour éviter une crise des liquidités dans la dixième puissance économique mondiale.

La dégradation de l'économie mondiale attisant les craintes de déclin de la demande. Les prix du baril de pétrole s'approchaient des 70 dollars.

ooOoo

A New Delhi, l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud, réunis ce mercredi en sommet, ont fustigé les pays riches pour avoir provoqué la crise financière mondiale.

Les appels à réformer la finance mondiale se multiplient et les Etats-Unis, jugés responsables de la crise, sont plus que jamais montrés du doigt.

A New Delhi, l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud, réunis mercredi en sommet, ont fustigé les pays riches pour avoir provoqué la crise financière mondiale.

Il est particulièrement injuste, s'est emporté le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, que les pays pauvres aient "à payer pour l'irresponsabilité de spéculateurs qui ont transformé le monde en un gigantesque casino".


La récession aspire les Bourses par le bas !




L’Euphorie qui avait fait pleurer de joie Lundi les financiers, n’aura durée qu’un laps de temps très court ! l’Amérique entre en récession et les places boursières dévissent !

Ci-dessous copie conforme d’un article qui vient d’être publié sur le Site de LeMonde.fr

« Wall Street et les Bourses européennes en nette baisse

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 15.10.08 | 07h04 Mis à jour le 15.10.08 | 18h09

« Les Bourses européennes ont à nouveau dévissé mercredi 15 octobre, plombées par les « menaces de récession. Après deux jours dans le vert, la Bourse de Paris a terminé en baisse « de 6,82 %, à 3 381 points. A Francfort, le Dax cède 6,49 % à 4 861 points. A Londres, le « Footsie plonge de 7,16% à 4.079,59 point.

« Dans le sillage des Bourses européennes, Wall Street a ouvert dans le rouge, mercredi 15 « octobre, le Dow Jones perdant 1,50 % et le Nasdaq 1,94 %. A 17 h 10, le Dow Jones « accélérait ses pertes et lâchait 3,92 %, à 8 946,44 points et le Nasdaq, à dominante « technologique, 3,17 %, à 1 722,56 points. Mardi, Wall Street avait terminé en baisse, « plombée par les valeurs technologiques malgré les mesures de soutien au secteur bancaire : « le Dow Jones avait perdu 0,82 %, le Nasdaq 3,54 % et le S&P 500 0,53 %.

« RÉCESSION

« Alors que le marché semblait s'être calmé, rassuré par les plans européens et américains, il « panique aujourd'hui devant les premiers signes de contagion de la crise à l'économie réelle. « Avant l'ouverture des cotations, la présidente de la réserve fédérale américaine de San « Francisco, Janet Yellen, avait jeté un froid en affirmant, mardi soir, que d'ores et déjà les « Etats-Unis "semblaient en récession".

« Alors que le spectre de la récession planait également, mercredi, sur l'ouverture à Bruxelles « d'un Conseil européen destiné à approuver le plan européen anticrise, les propos de Mme « Yellen font écho aux précédentes déclarations du nouveau Prix Nobel d'économie, « l'Américain Paul Krugman, qui annonçait, mardi, l'entrée en récession des Etats-Unis.


Adoption du Plan gouvernemental Mardi 14 Octobre à l'Assemblée Nationale


article de lucienne magalie pons

L’Assemblée Nationale a adopté Mardi 14 Octobre le Plan gouvernemantal : "360 milliards d'euros "virtuel" mis sur le tapis", qui va payer ? qui vivra verra ! Après nous ... le déluge !

Préambule :

Comme on le sait, après une semaine de débâcle historique sur les marchés européens, l'union des gouvernements de l’Eurogroupe, qui ont promis près de 1 700 milliards d'euros pour dégripper la machine bancaire, a contribué à revigorer les bourses européennes en déclenchant Lundi 13 Octobre l'enthousiasme dans les salles de marché.

C’est ainsi que la Bourse de Paris terminé lundi soir sur un rebond spectaculaire, le CAC 40 prenant 11,18% à 3.531,50 points et dans presque toutes les places boursières Européennes on a aussi enregistré des résultats positifs, soit de plus de 10% : en Italie ou le SP/Mib, a clôturé sur un bond de 11,49% à 22.642 points, en Allemagne, ou le Dax a pris plus de plus de 11% , en Espagne, ou l'Ibex-35, a augmenté de 10,65%, à 9.955,7., aux Pays-Bas, ou l'indice AEX a clôturé à 285,27 points, soit plus de 10,55%, en Autriche, ou avec une hausse de 12,77% l'indice ATX a regagné environ la moitié du terrain perdu la semaine dernière, a u Royaume-Uni, ou le Footsie-100 a terminé en hausse de 8,26% à 4.256,90 pts.

C’est donc dans un climat de triomphe euphorique que les membres de l’UMP Parti majoritaire à l’Assemblée Nationale se sont répandus en compliments sur l’action de Monsieur Sarkozy en lui attribuant le mérite d’avoir su convaincre ses partenaires de l’Eurogroupe, allant même pour certains des « ténors » d’entre eux à prêcher la politisation de l’UE et à envisager, avec une parfaite utopie inconsciente un allongement de son mandat de Président de l’Europe !

Ndlr : c’est tout de même pour l’UMP aller un peu vite en besogne, pour les ramener sur terre rappelons que le G4 s’est terminé sur un échec relatif, que Madame Merkel s’en est tenu à ses positions à l’encontre des vœux de Monsieur Sarkozy , et que l’Eurogroupe s’est tout simplement inspiré du Plan de Monsieur Georges BROWN , un accord de fond sur l’impérieuse nécessité de sauver l’ultra libéralisme et les banques et les entreprises « faillis » ou en péril de l’être du désastre, une tolérance consentie sur la mise entre parenthèse du pacte de stabilité européen, mais pays par pays des moyens financiers propres, des garanties particulières et des méthodes interventions différentes. Pour résumer le tout une idéologie politique et économique commune, mais pour le reste à « chacun sa galère ».

L’adoption du plan :

Quoiqu’il en soit, l'Assemblée Nationale a adopté mardi soir le plan gouvernemental ("projet de loi de finances rectificative pour le financement de l'économie" ) qui prévoit une garantie maximale de l'Etat de 360 milliards d'euros et qui sera transmis au Sénat dès mercredi a été adopté peu après 23 heures par 224 voix, contre 23.

La majorité UMP, ses partenaires du Nouveau centre (NC) et les radicaux du PRG ont voté pour, alors que le PS et les quatre députés Verts se sont abstenus et que le PC a voté contre.

Si, en commission des Finances, les députés PS ont voté un article clef du projet de loi, ils ont choisi, en réunion de groupe, de s'abstenir sur l'ensemble du texte (comme les Verts),

estimant les mesures prévues nécessaires mais pas suffisantes, alors que l'UMP et ses partenaires centristes du NC avaient exhorté lundi l'opposition à le voter.

Le plan de Nicolas Sarkozy "ne résout qu'une partie des problèmes", a justifié le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault. "Ce qu'il est possible de faire pour sauver le système bancaire, il doit être possible de le faire aussi pour sauver les Français de la récession", a-t-il insisté..

A chaud, Jean François Copé, patron des députés UMP s’est irrité à la tribune en lançant à l’adresse du PS "L'abstention, c'est pour moi la négation de l'engagement politique", a lancé à la tribune.

Et pour ne pas rester en reste "C'est désolant et consternant" a déclaré par ailleurs Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, en qualifiant cette abstention comme "une décision irresponsable".

ooOoo

Ce même mardi, le président Nicolas Sarkozy a un entretien avec son homologue américain George W. Bush, qui le recevra samedi, en compagnie de Monsieur José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, dans sa résidence présidentielle de Camp David (Maryland, est).

De son côté, le Premier ministre François Fillon a assuré que le gouvernement gèrerait "au mieux des intérêts du contribuable", soulignant que la garantie de l'Etat serait payante et "temporaire", et appelant une nouvelle fois à un consensus.

La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a qualifié d'"historique" le plan voté à l'Assemblée, et Monsieur Eric Woerth, Ministre du Budget a assuré que ce plan (rebaptisé « plan de sauvetage économique » par certains ténors UMP n’aura "aucune incidence directe sur le budget".

Mme Lagarde en résumant l'esprit du plan destiné à soutenir l’économie par le financement des établissements de crédit décliné dans les 15 pays de la zone euro et en Grande-Bretagne a tenue à souligner la remontée des Bourses constatés dès Lundi .

"Le contribuable français aura deux protections: nous facturerons la garantie de l'Etat à des conditions commerciales" et "les prêts seront des prêts sur gage", selon la ministre.

Le projet de loi devrait être définitivement adopté par le Parlement mercredi soir après un vote conforme attendu au Sénat.

Le plan de Nicolas Sarkozy "ne résout qu'une partie des problèmes", a justifié le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault.

"Ce qu'il est possible de faire pour sauver le système bancaire, il doit être possible de le faire aussi pour sauver les Français de la récession", a-t-il dit.

"L'abstention, c'est pour moi la négation de l'engagement politique", a lancé à la tribune Jean-François Copé, patron des députés UMP. "C'est désolant et consternant". Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, a dénoncé "une décision irresponsable".

Le choix de l'abstention, et non du vote pour, a créé des remous au sein du PS à quelques semaines du Congrès de Reims.

Dans la matinée, M. Sarkozy avait présenté le plan d'urgence aux dirigeants des principales banques et compagnies d'assurance françaises.

La FBF a indiqué que les banques françaises se sont engagées à "adopter sans délai" le code de bonne conduite du Medef sur la rémunération des dirigeants et le président de la Fédération bancaire française, Georges Pauget, s'est déclaré satisfait. Si aucune banque n'a encore demandé une recapitalisation, les premières garanties devraient selon lui être accordées dans "trois semaines" environ, afin de permettre aux établissements de maintenir "l'offre de crédit"

ooOoo

Pour la petite histoire à quelques semaines du Congrès de Reims le député PS Manuel Valls, qui n'a cependant pas voté en faveur du texte, s’est signalé en déclarant «Je regrette que nous n'assumions pas totalement notre responsabilité de parti d'opposition mais qui doit gouverner. Il manque des hommes d'Etat aujourd'hui au Parti socialiste".

Ndlr : dont lui-même ?


INFORMATIONS IMPORTANTES POUR MES LECTRICES ET LECTEURS

Éditorial de lucienne magalie pons Information: J'ai quelques petits soucis de santé en ce moment et je reprendrai mes publications aprè...