Dans un précédent éditorial ce matin très tôt j'ai publié un édito sur l'interview du Président de la République Emmanuel Macron de dimanche soir , illustré de différentes réactions et étoffé d'une revue de Presse.
Dans mon édito matinal j'avais fait paraître en première ligne la réaction de Florian Philippot mais elle se trouvait un peu noyée parmi d'autres réactions, comme j'adhère sans réserves à la réaction de Florian Philippot, de loin l'une des plus pertinentes, j'ai donc décidé de la retranscrire à nouveau ci-dessous, elle provient d'un des réseaux sociaux sur lequel il s'exprime souvent :
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Ma réaction à l'interview d'Emmanuel Macron sur TF1.
5 mois après son élection, Emmanuel Macron a donc donné son premier entretien télévisé. C'est un changement majeur dans sa stratégie de communication qui traduit une fébrilité grandissante au sein de l'exécutif devant l'impopularité croissante et le refus par les Français des mesures du nouveau pouvoir.
Si cet entretien était très attendu par le petit milieu, il l'était beaucoup moins par les Français, déjà assez indifférents à la parole présidentielle.
On peut affirmer que cet exercice a été parfaitement raté et qu'il n'aura pas rassuré les Français inquiets.
Emmanuel Macron a passé un temps considérable à se justifier, très laborieusement, sur son vocabulaire inapproprié, sans parvenir à dissiper l'impression d'arrogance et de mépris qu'il porte aux Français.
Le reste de son intervention a consisté, de manière confuse et souvent brouillonne, à se justifier encore, sur des mesures pourtant injustifiables, parce qu'inefficaces économiquement et profondément contraires aux intérêts des Français, en particulier des classes modestes : loi travail XXL, hausse de la CSG, suppression de l'ISF, baisse des APL, etc.
Il n'aura apporté aucune vision, aucune cohérence, aucune ambition pour la France et les Français. Il a prouvé à l'inverse qu'il a définitivement choisi de s'inscrire dans la parfaite continuité de ses prédécesseurs : de la petite politique, de petites réformes, sans remettre en cause les dogmes européistes qui interdisent tout changement et toute véritable politique en faveur des intérêts des Français. Comme celles de ses prédécesseurs, Hollande ou Sarkozy, son intervention s'est résumée à une fastidieuse revue des petits curseurs sur lesquels le président de la République française garde encore à moitié la main.
Pas un mot d'ailleurs sur l'Union européenne, la soumission à Bruxelles et Berlin, l'absence totale de capacité pour la France à décider de son avenir. Et donc aucune vision.
L'insécurité, l'immigration massive, le communautarisme et la progression du danger islamiste auront été, comme d'habitude, pratiquement passés sous silence, preuve qu'ils ne constituent aucunement un enjeu pour le chef de l'Etat.
Au final, les Français auront pris conscience de la réalité de la politique macroniste, qui ne diffère guère de celle de ses prédécesseurs : elle consiste en un abandon assumé des intérêts des Français, au profit des autorités supranationales qui dictent sa politique à la France, vers toujours plus d'ultralibéralisme, de chômage, de pauvreté, de communautarisme et d'affaiblissement de notre identité nationale.
C'est par une remise en cause fondamentale des dogmes qui régissent la vie politique française depuis des décennies, et donc le choix d'une voie réellement patriotique, crédible, moderne et ouverte, que le peuple français pourra reprendre les rênes de son destin, et mener des politiques réellement favorables à ses intérêts.
fin du copié/collé
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