Nouveau sur le site de
Aline de Diéguez
SOS ! Nounours sur un glaçon
Alors
que le contemplais distraitement mes branchouilles de coupes de
rosiers en train de se consumer gentiment, la cloche du portail
agitée avec vigueur me fit sursauter. La seule personne qui respire
dans un voisinage de quelques centaines de mètres à la ronde était
là, l'air plutôt revêche. Elle avait humé une fumée suspecte.
Horreur! du CO2 se répandait dans l'atmosphère.
Elle
tendit un index accusateur en direction du petit tas de braises.
Assurément, j'empoisonnais l'air qu'elle respirait. Est-ce que je
n'avais pas entendu parler du réchauffement de la planète? J'étais
en train d'augmenter la pollution avec mon feu criminel. Savez-vous
que c'est interdit?
Son
caractère querelleur est connu. Je lui tournai donc le dos, fuyant
la discussion. Elle fit semblant de ne pas comprendre que c'était ma
manière de lui montrer la porte. Elle continua son sermon et son
indignation montait crescendo. Et la montée des eaux dans le
Pacifique qui commence déjà à submerger certaines îles et les
malheureux réfugiés climatiques, cela vous laisse indifférente? Je
n'avais donc pas pitié des pauvres ours polaires voguant sur des
morceaux d'iceberg.
Et puis, et puis... Agacée, je lui ris au nez, ce qui lui cloua le bec et la fit déguerpir.
Nous voilà brouillées à mort. Tant mieux.
Je regroupai tranquillement les cendres et les restes du petit tas de braises qui viendraient nourrir de potasse mes futures courgettes. L'écologie est sauve. Ouf.
Ce
petit incident m'a permis de comprendre à quel point une croyance
aussi puissante qu'une religion est en marche. Tout y est, manque de
discernement et d'esprit critique, psittacisme, certitude en béton
armé. Les fidèles de la nouvelle religion sont farouchement
persuadés que les discours des politiciens et de leurs relais
médiatiques sont porteurs de LA vérité. Du coup, des armées de
Torquemada fanatiques sont prêts à condamner tout hérétique au
bûcher à la moindre déviation par rapport à la doxa officielle.
L'inquisition est en marche.
L'instillation
de la peur dans l'esprit des masses est un moteur
capital de la politique. C'est l'arme préférée des gouvernants.
Comme l'écrivait le journaliste américain Henry-Louis
Mencken (1880-1956): "Tout l'objectif de la
pratique politique est de faire en sorte que la populace ait, en
permanence, quelque chose à redouter et donc qu'elle réclame
bruyamment qu'on assure sa sécurité. On lui fait croire à toutes
sortes de menaces et de maléfices, la plupart imaginaires".
Comme
il est facile de faire avaler aux masses n'importe quelle baliverne.
Un zeste d'émotion, une bonne dose de terreur sous la forme de
prévisions apocalyptiques, une campagne médiatique efficace et
répétitive et l'affaire est dans le sac.
C'est
ainsi que la revue américaine Nation a
publié le 18 avril 2017, un article de Juan Cole sous
le titre : Cet autre gaz toxique qui tue des Syriens: les
émissions de dioxyde de carbone. "Si Trump et
ses sbires s'intéressaient vraiment aux enfants tués par des gaz
toxiques, ils n'essaieraient pas de rejeter plus encore de CO2 dans
l'atmosphère." (https://www.thenation.com/article/the-other-poison-gas-killing-syrians-carbon-dioxide-emissions)
Ciel,
on reste sans voix face une telle dose de stupidité. Tant que les
petits Syriens n'auraient à se protéger que du CO2 et pas des gaz
méphitiques que le pays de M. Cole livre aux coupeurs de têtes
anthropophages, nous serions pleinement rassurés pour eux. Mais,
hélas, c'est bien la politique imposée à la Syrie par les Juan
Cole américains qui nous fait trembler pour les enfants syriens.
Le
lavage de cerveau de certains éditorialistes américains fonctionne
donc à merveille et cela d'autant mieux qu'ils semblent ignorer que
le CO2 n'est nullement un gaz toxique (à ne pas confondre avec CO).
Bien au contraire, il est absolument essentiel à la vie sur terre.
Sans CO2, pas d'arbres, pas de végétation, pas de
micro-organismes…donc pas d'humains. D'ailleurs les scientifiques
révèlent que durant certaines périodes glaciales, le taux de CO2
était trois à quatre fois supérieur à celui mesuré aujourd'hui,
ce qui disculpe irréfutablement ce gaz des méfaits qui lui sont
imputés.
Le CO2
est une molécule indispensable à la vie sur terre et elle existait
dans la nature avant l'apparition de l'homme. Or, il est dorénavant
si bien considéré comme un poison par les "réchauffistes"
qu'ils oublient d'expliquer que tous les gaz composés de plus de
trois atomes - ou de deux atomes s'ils sont différents - participent
peu ou prou à un effet de serre, à commencer par la vapeur d'eau,
dans la mesure où ils absorbent le rayonnement infra rouge.
Mais
la nature, dont nous ignorons 90% de son mécanisme, semble absorber
parfaitement les petites différences induites par l'activité
humaine. Dans l'analyse des prétendus changements climatiques
anthropiques des alarmistes professionnels, rien sur l'existence et
les cheminements des courants marins, pourquoi des courants chauds et
des courants froids; rien sur le mystère de l'apparition et la
périodicité d'El Nino ou de la Nina; rien sur le mystère de leur
circuit et sur celui leur disparition; rien sur l'énigme des
différences de salinité entre des couches de l'eau de mer; rien sur
le mystère de l'existence et sur les déplacements des zones de
hautes et de basses pressions et sur le régime des vents qui en est
la conséquence; et surtout rien sur le fonctionnement du soleil ,
sur son activité, sur les causes de la présence des taches, sur
l'influence que peuvent avoir sur notre planète les orages
magnétiques et les violentes explosions observées sur sa couronne;
rien sur l'influence du cycle de onze ans de cet astre sur les
températures terrestres, sur la couverture nuageuse et sur les vents
de la stratosphère, ainsi que sur leur impact sur la troposphère.
Or, on
sait que les périodes d'activité solaire "minimale" ont
correspondu à la période appelée "petit âge
glaciaire" des XVIe-XVIIe siècle. Mais , nos
réchauffistes anthropiques, le nez collé sur le guidon au lieu de
regarder le ciel, ne jurent que par les gaz à effet de serre
d'origine carbonée et ils clament sans complexe que le réchauffement
- si réchauffement il y aura, ce qui est loin d'être assuré - que
le réchauffement donc sera bloqué si la concentration de gaz à
effet de serre, et principalement de CO2, aura "diminué de
40 à 70% entre 2010 et 2050, et devra disparaitre d'ici 2100",
afin d'ajouter une louche de terreur à leur potage.
On sait
depuis l'enseignement de Socrate transmis par Platon que c'est
toujours sous forme de savoir que se présente l'ignorance. Les
réchauffistes anthropiques sont une incarnation saisissante de leur
arrogante prétention - ou de leur cynisme.
Je
reviendrai à la fin du texte sur les causes véritables de leur
acharnement sur le malheureux CO2.
Et
d'ici là tous les moyens de basse démagogie sont utilisés. Ah, le
poncif des ours polaires ! Le malin Al Gore est le génial initiateur
de la campagne ciblant le danger que courraient les si mignons ours
polaires à cause d'un réchauffement climatique dont nous serions
coupables. L'image d'un ours blanc juché sur un morceau de banquise
à la dérive, c'est lui, c'était une idée lumineuse du staff d'Al
Gore.
Ce
pauvre nounours cramponné à son glaçon en a fait pleurer plus d'un
dans les chaumières. Mais rien de plus simple que de réaliser une
image parfaite avec Photoshop! D'ailleurs, personne ne s'est demandé
où se trouvait le photographe de la jolie image, si bien cadrée,
toujours la même, abondamment reprise par tous les médias. Elle est
censée illustrer l'horrible catastrophe d'une pauvre bête qui
allait mourir de faim sur son glaçon.
Or,
tout éthologiste connaisseur de ce mammifère parfaitement adapté à
son environnement, sait que les ours polaires peuvent nager sans
difficulté deux cents kilomètres et qu'ils ne sont nullement gênés
par une diminution, d'ailleurs saisonnière, de la glace polaire.
S'il arrivait, dans la vraie vie, qu'un ours facétieux, un ours en
chair, en os et en poils, réussisse à grimper sur un morceau de
banquise à la dérive, ce ne peut être que par plaisir ou parce que
son instinct lui a fait juger ce promontoire particulièrement
propice à la chasse.
La
population d'ours blancs, avait diminué, mais pas du tout à cause
de la fonte saisonnière de la banquise, mais en raison d'une chasse
intensive. Elle a si bien ré-augmenté que la traque est de nouveau
ouverte à l'encontre de cette pauvre bête et aucun écolo-verdâtre
ne réagit à ce massacre.
Al
Gore, ex-vice-président des Etats-Unis, initiateur et gourou du
réchauffement climatique - mais derrière lequel avance
Goldman-Sachs - est bien à l'origine de l'hystérie qui a envahi la
planète avec son documentaire Une vérité qui
dérange (2006).
L'apocalypse
était censée pour demain: la fonte d'un gigantesque glacier du
Groenland, la banquise tant en arctique qu'en antarctique allaient
fondre comme un esquimeau chocolaté sous l'équateur et augmenter
le niveau global de la mer de... six mètres, pas moins - la hauteur
d'un immeuble de deux étages! Les côtes de l'Europe et de
l'Amérique sous les eaux, des millions de "réfugiés
climatiques" en Europe même, le Gulf Stream refroidi par
l'apport de toute cette eau glaciale. Tous ces malheurs en chaîne
créeraient une situation dramatique dans les Etats côtiers du Vieux
Monde .
Bref,
le scénario du film Le jour d'après, qui décrit
la catastrophe de New-York submergée par la glace. Ainsi, à en
croire le pape de la religion du réchauffisme, le réchauffement du
climat …produirait un froid glaciaire!
Et la
faute à qui et à quoi ?A l'homme et à son usage des énergies
fossiles qui produisent du CO2. Diminuons donc les rejets de ce pelé,
de ce galeux. Il ne reste que "très peu de temps"
pour agir pour la planète reprennent en écho afficionados du GIEC.
Mais "nous avons les moyens de limiter le changement
climatique", estime aujourd'hui encore Rajendra Kumar
Pachauri, l'actuel président du Groupement intergouvernemental de
recherche sur le climat, le complice et la caution "scientifique"
d'Al Gore, avec lequel il a partagé le prix Nobel de la paix en
2007.
Tout
cet échafaudage repose sur des "modèles" climatiques, des
courbes et des graphiques d'apparence irréfutable. Mais, en douce,
les réchauffistes prennent soin d'écarter les données qui ne
confirment pas la doxa officielle. Ils se livrent même à des
"ajustements" subreptices afin de maintenir le
principe que nous vivons un réchauffement "sans précédent",
afin de maintenir la pression sur les gouvernants et le bon peuple
qui n'imaginent pas qu'il pourrait y avoir une intention malfaisante
dans un organisme officiel parrainé par l'ONU.
Et
pourtant...
Comme
l'a révélé le Climategate bienvenu, la tricherie est partout. Un
grand nombre de courriers électroniques envoyés par divers
scientifiques "climato-alarmistes" ont été révélés.
Mais la presse officielle s'est d'une timidité remarquable dans la
couverture de révélations fracassantes.
Et
pourtant...
On voit
alors tous ces gourous réchauffistes discuter entre eux sur
la meilleure façon de supprimer les opinions différentes des leurs.
Ils demandent comment faire disparaître les observations qui les
gênent. Ils complotent sur les procédés les plus efficaces
destinés à intimider les éditeurs de revues scientifiques. Ils se
demandent même comment manipuler les données d'observation.
L'objectif
est clair: il s'agit d'être le plus terrifiant possible et de
supprimer tout ce qui ne confirme pas leur pseudo théorie. Il n'en
demeure pas moins qu'il s'agit de graves escroqueries à la fois
scientifiques et politiques dont les conséquences sont dramatiques
sur la carrière des chercheurs honnêtes, ainsi que sur les
décisions politiques et économiques des Etats. Les manipulateurs
auraient mérité d'être traînés devant les tribunaux. Mais rien.
Contrairement
aux prévisions des "modèles" du GIEC, les variations
constatées du niveau de la mer sont infimes et peuvent être causées
par des modifications normales du niveau du sol, par une activité
volcanique ou par un tremblement de terre. La preuve qu'il n'y a
aucun danger à ce sujet, c'est qu'Al Gore a lourdement investi dans
des propriétés en bord de mer et qu'il fait donc fi de sa propre
propagande alarmiste de montée des eaux!
Toujours
dans le même objectif de terroriser les populations, il s'agit pour
le synode des réchauffistes d'attribuer au "réchauffement
climatique anthropique"
la responsabilité des tornades, des ouragans, des sécheresses, des
inondations (Katrina, snif !), un printemps trop chaud, un été trop
froid, alors que les scientifiques honnêtes relèvent que ces
évènements ont toujours existé et n'ont rien à voir avec le CO2
rejeté par l'activité humaine. A les entendre, le
réchauffement climatique serait la cause de tout et de n'importe
quoi.
Comme
le disait avec humour Vladimir Poutine, un peu de réchauffement ne
nous déplairait pas. Il disait aussi que le climat obéit à des
variations cycliques et que les hommes n'y peuvent rien.
Et
pourtant, contrairement à Donald Trump, il ne s'est pas opposé aux
conclusions de la grand messe de la COP21 présidée par un Laurent
Fabius plus bouffi de prétention que jamais, n'ayant, évidemment
aucune compétence scientifique en la matière et n'ayant pas cherché
à en acquérir.
La
Russie comprend qu'il est impossible d'arrêter un torrent furieux et
qu'il arrivera un moment où le principe de réalité prévaudra. "Il
faut savoir hurler avec les loups", écrivait Plaute.
Sagesse reprise par notre Corneille:
Une vertu parfaite a besoin de prudence
Et doit considérer, pour son propre intérêt
Et les temps où l'on vit et les lieux où l'on est.
Contrairement
aux prévisions alarmistes du GIEC, la température moyenne annuelle
globale est stable depuis 1997, pas la moindre trace de
réchauffement. Les niveaux océaniques n'ont monté que d'un
millimètre et demi, ce qui est insignifiant et ne peut être
attribué à aucune cause réellement isolable. Quant à la banquise
australe, elle atteint des records de superficie. La somme des
surfaces des deux banquises est à peu de chose près constante, même
si la banquise boréale a légèrement et momentanément diminué.
Nous
voilà pleinement rassurés pour les ours blancs... si les chasseurs
de fourrure leur prêtent vie.
*
J'en
viens à la géniale invention des financiers: la taxe
carbone.
le 1er août 2017
a
On
entre cette fois dans le dur de l'opération.
En
effet, l'escroquerie ne serait pas complète si elle n'avait pas
débouché sur des manipulations financières. Je passe sur les
magouilles de telle ou telle équipe de fricoteurs notamment du
"milieu affairiste franco-israélien", qui en 2009
ont exploité "trois failles originelles ",
qu'ils ont immédiatement reniflées, du système d'échange européen
de droits à polluer sous la forme de bricolage sur la rétention de
la TVA.
Un
cerveau de l'une de ces escroqueries s'était candidement étonné: "La
faille du système était énorme. Je me demande toujours comment des
États ont pu mettre en place un machin pareil ". Les Etats
devraient toujours prendre les filous pour conseillers. Les failles,
ils ne vivent que de ça et ils sont infaillibles à les détecter.
Mais il
est un escroc qui est loin d'être un pied nickelé, je parle d'Al
Gore. Non content d'être à l'origine d'une hystérie climatique,
habilement créée, alimentée, gonflée, entretenue avec une
efficacité diabolique, ce pape du réchauffisme a réussi l'exploit
de s'enrichir d'une manière phénoménale via des placements
judicieux dans des entreprises qui bénéficient de la législation
mise en place par la bourse américaine du carbone.
A
partir du moment où les cours de la tonne carbone sont cotés en
bourse, l'enfance de l'art a été de séduire suffisamment de
complices bien placés afin de se constituer en une sorte de maffia
parfaitement honorable en apparence. Ils ont alors pu utiliser leurs
nombreux et bienveillants contacts dans les médias afin de diffuser
des informations tantôt optimistes, tantôt pessimistes sur
l'évolution des données climatiques grossièrement falsifiées. Une
machination de haut niveau des cours de la tonne de carbone échangée
sur le marché du Chicago Climate eXchange a permis
à Al Gore, détenteur d'une part importante des fonds spéculatifs
de ce marché, de réaliser de juteuses transactions à terme.
Dans
cette escroquerie à plusieurs millions de dollars on trouve les
habituels escrocs de Goldman Sachs qui sont à l'origine de la grande
crise des subprimes de 2008, David Bloom son
ex-directeur et surtout Henri Paulson, qui sera
nommé Secrétaire du trésor des Etats-Unis et qui, en récompense
des malversations des banquiers et sous le prétexte d'assurer le
"sauvetage" de l'économie américaine (le plan Paulson),
avait offert aux banques un bonus de sept cents milliards (je dis
bien 700 milliards) dont elles refuseront de justifier l'utilisation
Dans
l'affaire de la cotation boursière de la taxe carbone, la même fine
équipe était à l'œuvre.
C'est
ainsi que, grâce à une efficace propagande sur une panique
artificielle provoquée par un réchauffement climatique anthropique
imaginaire, panique gérée avec astuce, persévérance et
bénéficiant de complicités mondiales aussi nombreuses que
diverses, on devient milliardaire.
le 1er août 2017
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