Monsieur Sarkozy a quitté l'hôpital ce jour vers 11 heures

Nicolas et Carla quittent l'hôpital du Val-de-Grâce lundi 27 juillet vers 11h. Accompagné de trois médecins, d'une infirmière et de Claude Guéant, secrétaire général de l'Élysée, Nicolas Sarkozy a fait quelques pas, de la sortie du bâtiment jusqu'au bout du parking, avant de monter dans sa voiture avec son épouse.
Le président de la République a salué par la fenêtre de son véhicule les journalistes et les quelques dizaines de badauds présents.

article de lucienne magalie pons

Tous les médias nous avaient annoncé que Nicolas Sarkozy sortirait de l’hôpital dans la journée de Lundi , c’est chose faite, nous venons d’apprendre qu’il a quitté l’hôpital « à pied » ce matin vers 11 heures après avoir passé une bonne nuit. un repos de quelques jours lui aurait été conseillé par ses médecins, mais aucun traitement spécifique ne lui aurait été prescrit.

Au journal de 13 heures de TF1 nous apprenons que son déplacement prévu pour le Mardi 28 juillet au Mont Saint Michel a été annulé et reporté à plus tard, on nous informe qu'il pourrait assister au Conseil des Ministres de Mercredi, et on confirme que le Président qui est rentré directement de l'Hôpital à sa résidence de La Lanterne devra se reposer quelques jours.

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Banalisation :

Depuis Dimanche l’Elysée par ses rares communiqués, et le corps médical, se sont montrés assez discret set certains médias voient dans cette discrétion une volonté de banaliser l’incident. L’Elysée en effet avait annoncé hier un malaise sans mentionner une perte de connaissance, mais cette affirmation donne lieu déjà à un début de polémique dans les médias dont certains restent persuadés qu’il y a eu un effondrement sur le sol suivi d’une perte de connaissance.

Toujours dans le sens de la banalisation de l’incident, ce matin les médecins soignants parlaient de « malaise de l’effort » en évitant le terme « malaise vagal » qui pourtant avait été largement utilisé et commenté dans les médias à la suite de la déclaration de Monsieur Balkany qui proche du président avait bien utilisé semble-t-il à bon escient un « malaise vagal ».

Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, s'était en tous cas montré rassurant, dimanche: Nicolas Sarkozy «va bien» et «parle normalement avec le personnel soignant» tenait-il à souligner.

Plusieurs politiques proches de Nicolas ont aussi joué la carte de la banalisation en assurant qu’il allait bien et qu’il n’avait été victime que d’un simple malaise d’ordre mineur, qu’il n’y aurait pas de danger et de traitement.

Ndlr : en cas de malaise mineur, tout un chacun aimerait bien bénéficier aussi d’un transport en urgence en hélicoptère et bénéficier de la même attention et des mêmes soins hospitaliers que le chef de l’état, mais il faut bien reconnaître que nous sommes loin du compte, quand il faut attendre des heures une ambulance ou aux urgences, surtout quand on voit périodiquement des Sdf croupir et expirer au sol dans la solitude et l’indifférence générale, sans aucun secours aussi bien des passants citoyens que des pouvoirs publics.

Toute cette exagération verbale politique tendant à banaliser l’incident n’est pas convenable, cela pourrait inciter le Président de la République à multiplier ses challenges et à continuer à manifester une suractivité qui pourrait gravement lui porter préjudice en matière de santé.

Le plus clair bon sens et surtout une amitié sincère de la part de ses conseillers, amis et proches, devraient au contraire l’inviter fermement à adopter un rythme de vie plus conforme à celle d’un homme qui va sur ses 55 ans.

Les vainqueurs du Tour de France, soit dit en passant, n’approchent même pas la trentaine et il est ridicule de s’imaginer qu’un homme de cinquante cinq ans simple amateur sportif pourraient les suivre sur le terrain.

Certains ont beau dire pour le flatter que le Président de la République est un « très grand sportif » , il peut l’être en esprit et même en amateur , mais entre la pratique coutumière d’un amateur et l’exploit d’un très grand sportif, il y a une marge à ne pas franchir, même dans le cirage de pompes.

Quand on a sur les épaules les affaires d’un Etat à gérer, fonction importante, que le Président Sarkozy avait lui-même qualifié de « surhumaine », il convient de ne pas oublier que la condition humaine, physique et intellectuelle et mentale, a des limites fixées par la nature et qu’il convient de les respecter pour éviter de tomber dans les pommes.

Malaise, malaise d'effort, malaise mineur on finira par nous persuader qu'il n'y a pas eu de malaise mais simplement un petit somme au sol et un petit repos pour un examen de routine à l'hôpital

Dans le même sens de minoration , Patrick Devedjian n'y voit quant à lui qu'un "malaise de fatigue"

Le ministre de la Relance, Patrick Devedjian, ce matin avant la sortie de l’hôpital de Nicolas Sarkozy s’était lui aussi montré très rassurant en confirmant sur RTL, « Les nouvelles du corps médical sont bonnes».

« Il s'engage beaucoup. Il est hyperactif, tout le monde le voit …. ce n’est pas son tempérament de s'économiser…. il a une formule » a déclaré Patrick Devedjian en rappelant des propos du Président de la République : "parfois les gens me reprochent que j'en fasse trop, moi je trouve que je n'en fais pas assez" ……

L'intervention de Monsieur Devedjian ,ci dessous l'information RTL (son et vidéo)

Le ministre de la Relance économique répondait aux questions de Marc Tronchot

RTL

27 juil. 2009

Patrick Devedjian invité de RTL (27/07/09)

Patrick Devedjian était l'invité de RTL ce matin...

Auteur : La rédaction de RTL

photo : Patrick Devedjian

Patrick Devedjian / RTL

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Revue de presse

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conclusion de la rédaction du présent blog : En fait seul Monsieur Balkany a fait des recommandations franches et sincères à la mesure de son amitié pour le Président et à la mesure de l'incident en assurant : «J'espère pour lui que ce sera une alerte salutaire pour qu'il modère un peu plus ses efforts», ……. A 54 ans on ne peut pas non plus avoir un régime sévère sans arrêt», a-t-il estimé ».