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28 juillet 2009

Frédéric Lefebvre en aurait-il trop dit ?

Informations de lucienne magalie pons

Il faut penser que non! puisque les communiqués officiels n'évoquaient qu'un malaise, chacun pouvait supposer les accidents les plus plausibles que pouvait recouvrir le mot" malaise". Du reste, les politiques qui se sont succédés pour commenter l'incident y ont vu pour chacun d'entre eux un différent malaise : un malaise vagal, un malaise du à la fatigue ou au stress, un malaise d'effort, un malaise bénin, un coup de chaleur ( pourquoi pas un coup de soleil ?) etc... chacun avec sa propre suggestion psychologique et sa faconde verbale personnelle.

Peut-on leur en vouloir d'avoir voulu dans un concert toucher apaiser l'opinion publique en brouillant les cartes ? Quand on ne sait rien de précis faute d'information officielle , on peut tout imaginer subjectivement.

Pendant une conférence de presse, Monsieur Lefebvre pour sa part, avait parlé d'un "accident cardiaque" à propos du malaise de Nicolas Sarkozy.


"Pendant les questions, un journaliste l'avait relancé trois fois en lui disant : 'A vous entendre, est-ce qu'il s'agit d'une alerte?'. Et Frédéric Lefebvre a répondu: 'Si personne ne considère qu'un accident cardiaque est une alerte, qu'est-ce qui peut être une alerte ?'"


Mais une heure et demie environ après sa conférence, Monsieur Frédéric Lefebvre, tout aussi bien ou plutôt tout aussi mal informé que l'opinion publique qui se trouvait soumise depuis des heures à la diversité des déclarations provenant des uns et des autres en cascade, a préféré se rétracter et s'expliquer :«J'ai évoqué la nécessité pour tout citoyen de tenir compte d'une telle alerte. C'est à cette occasion que j'ai employé le terme cardiaque en l'élargissant à tous les Français», explique-t-il .... «Je n'entends pas, évidemment, me substituer aux médecins qui, à la suite des examens effectués, ont constaté que les qualificatifs de vagal ou cardiaque, pour définir le malaise du président, n'étaient pas appropriés».

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