Pendant sa campagne présidentielle et depuis son accession à
Toutes ces qualités et performances savamment mises en évidence et orchestrées par les services de communication de l’Elysée, s’étalaient largement dans les médias presses ,radios et télévions pour nous persuader, ici et à l’étranger, que nous avions affaire pratiquement à un alpha hyperprésident, un surhomme invincible, père de famille de surcroit, situé au-dessus de la fatigue ordinaire des lambdas et des problèmes de santé communs aux mortels, un surhomme toujours clean, le meilleur dans tous les domaines et toujours prêt à remplir ses devoirs et à servir le libéralisme sur tous les fronts de la planète, promoteur du Nouvel ordre Mondial du 21me siècle !
Il y avait bien eu un premier couac public, un premier accroc dans cette image : souvenez de sa prestation au sommet du G8 de Juin 2007 où il était apparu avec beaucoup de retard, le souffle court et déphasé derrière un micro en conférence de presse, manifestement déconnecté….. cherchant à rassembler ses idées et à trouver ses mots …….. Bon tout le monde avait pensé à l’époque qu’il était « bourré » et qu’il avait du boire de la vodka dans un entretien privé avec Poutine, mais cela ne pouvait en être la cause puisque tout le monde sait que notre Président de
Il y avait bien eu aussi un échec sentimental, son divorce d’avec sa deuxième épouse Cécilia le 15 octobre 1957, qui démentait aussi cette image de jeune famille présidentielle parfaitement soudée.
Et puis, un deuxième incident de santé : Nicolas Sarkozy avait été hospitalisé le 21 octobre 2007 à l’hôpital militaire parisien du Val-de-Grace , dans la plus totale discrétion, pour l’ablation d’un abcès à la gorge, trois jours après l’annonce de son divorce officielle de son divorce avec Cécilia , mais cette intervention, tenue secrète par l’Elysée n'avait été connue dans les médias qu'en janvier 2008 lors de la publication d’ un livre consacré à Cécilia, son ex-femme, livre intitulé "Cécilia, la face cachée de l'ex-première dame". Selon les auteurs du Livre Nicolas Sarkozy aurait subi "une intervention afin de résorber le phlegmon avec staphylocoques dorés résultant de son angine"
Cette intervention n'a jamais été démentie ni confirmée par l'Elysée, mais avait été confirmée par des « proches » du chef de l'Etat.
On chuchote aussi que le président au cours d’une visite à l’étranger et aussi lors d’un déplacement à Vesoul aurait essuyé une légère fatigue de quelques instants, mais aucune source sérieuse ne permet de le confirmer
Quoiqu’il en soit, le Pouvoir ayant opté pour la transparence en ce qui concerne l’Etat de santé du Président de
Pour lire ces communiqués cliquez sur "LIRE" :
| |||||||||
| |||||||||
| |||||||||
| |||||||||
| |||||||||
| |||||||||
|
Reprise de l'article de lucienne magalie pons :
Mais parallèlement une campagne de communication savamment orchestrée par les proches politiques et médias partisans du Président nous laissait supposer de decrescendo en décrescendo qu’il s’agissait d’un malaise vagal, d’un malaise du à l’effort, d’un malaise du à la fatigue, d’un malaise bénin, (on osait déjà presque penser qu’ils nous feraient gober qu’il ne s’agissait que d’une « une petite sieste dominicale ») mais en final le corps médical à fait savoir qu’il s’agissait d’un malaise d’un « malaise lipothymique d’effort », une « sorte de coup de chaud »avec baisse de tension momentanée,…… alors qu’il faisait un footing par plus de 30 degrés, « dans un contexte de fatigue liée à une charge de travail importante ».
Ainsi de déclarations en déclarations le poisson a été noyé, d’un malaise vagal au début on termine en banal « coup de chaud » !
La neutralisation et la banalisation de l’incident a été parfaitement programmée et maîtrisée par les responsables de la « transparence » élyséenne.
Depuis les proches du Président se réjouissent de sa sortie de l’Hôpital et ne parlent plus que d’un incident « bénin », ce qui est légitime pour son rétablissement, mais parfaitement coupable pour qualifier d’incident bénin une lipothymie.
On nous assure de ci delà avec laxisme qu’il devra lever le pied quelques jours pour un repos « relatif » (What ?), mais qu’il assistera au Conseil des Ministres de Mercredi 29 Juillet pour ensuite partir pour trois semaines de vacances dans la propriété de son épouse au Cap Nègre dans le Var.
On n’insiste pas trop sur le fait qu’il a du annuler sa présence Lundi à la cérémonie de la signature des accords sur les crédits aux entreprises et se faire remplacer par Christine Lagarde, sa « messagère » selon elle-même qui a tenu à souligner qu’on ne remplace pas le Président, et on n’insiste pas non plus sur l’annulation d’un déplacement que le Président devait effectuer au Mont Saint Michel Mardi.
Ce n’est pas par hasard que Madame Lagarde (qui se réjouit à tout propos dans ses interventions alors que bien souvent il n’y a pas de quoi) a déclaré en insistant qu’ « on ne remplace pas le Président », en effet remplacer voudrait dire qu’il y a vacance du pouvoir présidentiel. La déclaration de
Comme on le voit « tous ensemble » ils nous mènent en bateau sous couvert de transparence : Pas de conséquence politique, pas de conséquences médicales, pas de traitement spécifique que, un repos relatif, tout va pour le mieux en Sarkoland : le tour est joué !
La presse régionale en quelques articles ose souligner qu’un malaise lipothymique est à prendre en considération et que ses véritables causes devraient être soigneusement décelées, des médecins aussi insistent (timidement) et font connaître qu’une lipothymie peut être soit bénigne soit indicatrice de troubles sérieux, selon le cas et les sujets, mais dans l’ensemble des grands médias presses et radios tout le monde tend à banaliser cet incident « bénin ».
Tout au contraire, la presse internationale, notamment
"Depuis sa prise de pouvoir, l'omniprésident s'est montré d'une hyperactivité sans égale. …… Ce malaise bénin constitue pour lui un avertissement sans frais. Saura-t-il passer de l'omniprésidence à la présidence tout court ?", s'interroge
"L'image du 'Speedy Sarkozy' en super-forme en prend un coup", note le Guardian de Londres, rappelant que le chef de l'Etat français "a délibérément construit son image de président jeune et dynamique en invitant les télévisions à le filmer lors de ses éreintants joggings matinaux".
De son côté le quotidien londonien « The Independent » titre : « Diriger
.Pour le Times "Le danger est qu'il (Nicolas Sarkozy) pourrait devoir ralentir sa folle allure, devenue sa marque de fabrique, et que les Français découvrent qu'ils ont à leur tête 'un homme' plutôt qu''un surhomme' (en français dans le texte)".
Ndlr : que le Times se rassure, il y a longtemps que certains Français avisés se sont rendus compte que le Président n’était qu’un petit homme !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire