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30 juillet 2009

Je soutiens moralement Monsieur de Villepin

informations de lucienne magalie pons

Je soutiens moralement Monsieur de Villepin en reproduisant à l'occasion dans mon présent blog les informations qui nous éclairent ou font le point sur l'affaire Clearstram.
C'est dans cet esprit que je vous propose de prendre connaissance de l'analyse ci-dessous que j'ai trouvé sur le site de "Libération.fr"et sous la rubrique "Société"

Société 29/07/2009 à 06h51

Avant Clearstream, Sarkozy veut s’immuniser contre Villepin

Analyse

Protégé par la Constitution, le locataire de l’Elysée redoute néanmoins d’éventuelles poursuites en appel.


Par RENAUD LECADRE

French Prime Minister Dominique de Villepin (R) and Interior Minister Nicolas Sarkozy attend an

Photo d'archives : Le Premier Ministre Dominique de Villepin et le Ministre (à l'époque) de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, à l'Hotel Matignon le 9 Février 2006

La justice française ne va pas chômer cet été. Enjeu : l’immunité présidentielle de Nicolas Sarkozy. De toute urgence, la cour d’appel de Versailles vient d’être saisie d’un appel diligenté conjointement par Sarkozy et le parquet de Nanterre (ou officie, comme procureur, Philippe Courroye, intime du président de la République), suite à un jugement de première instance à Nanterre.

Pirates. Le 7 juillet, le tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre décidait de «surseoir à statuer» sur la plainte déposée en septembre 2008 par Nicolas Sarkozy contre des pirates bancaires (lire ci-contre). Une décision de principe. Primo : elle reconnaît «la faculté pour tout citoyen d’accéder à un tribunal», fut-il président de la République. La plainte de Sarkozy est donc jugée «recevable». Secundo : en cas de relaxe des pirates, ces derniers seraient privés de «toute demande reconventionnelle à l’encontre du président de la République». C’est en effet un grand classique : X porte plainte contre Y ; Y est relaxé et dépose à son tour plainte contre X pour dénonciation calomnieuse ou procédure abusive. Sauf qu’en l’espèce, Y (le pirate) n’a pas le droit de porter plainte contre X (le Président, protégé par son immunité). D’où, tertio : il y a «atteinte au principe de l’égalité des armes» dans la mesure où l’article 67 de la nouvelle Constitution indique que le locataire de l’Elysée «ne peut, durant son mandat et devant aucune juridiction, être requis de témoigner, non plus que de faire l’objet d’un acte d’instruction ou de poursuite». Et le TGI de surseoir «jusqu’à un délai d’un mois suivant la cessation des fonctions de président de la République de M. Nicolas Sarkozy».

Retour de bâton. Cerise sur le gâteau, sa présidente, Isabelle Prévost-Desprez, ajoute que le Président préside aussi le Conseil supérieur de la magistrature et signe, à ce titre, les nominations des juges : «Ce lien peut laisser croire aux justiciables qu’ils ne bénéficieraient pas d’un tribunal impartial.»

C’est peu dire que ce jugement a semé la consternation en haut lieu. Président décomplexé, Sarkozy se croyait autorisé - à la différence de ses prédécesseurs - à porter plainte contre la Terre entière. Mais il n’imaginait pas ce retour de bâton. Passe encore pour l’affaire des pirates à Nanterre - ils ont malgré tout été condamnés à de la prison ferme, les autres parties civiles étant indemnisées. Mais cela pose un énorme problème à l’approche du procès Clearstream, qui doit s’ouvrir en septembre. Car, à la différence des pirates bancaires, Dominique de Villepin a de bonnes chances d’être relaxé (si ce n’est en première instance, ce sera en appel, en cassation ou devant la Cour européenne des droits de l’homme, la plupart des juristes en conviennent).

De quel droit Villepin serait privé de contre-attaquer Sarkozy ? D’où l’urgence de saisir la cour d’appel de Versailles pour annuler le jugement de Nanterre. Avant Clearstream. Son procureur général est actuellement en vacances, mais il n’est pas encore question de le rapatrier en hélicoptère.

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Information sur un autre sursis à statuer dans le cadre d'une autre affaire judiciaire, cliquez sur le lien bleu :

L’examen de la plainte de Colonna reporté sine die

Autre sursis à statuer, mais à l’envers : le TGI de Paris a repoussé, le 8 juillet, l’examen de la plainte pour...

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