26 juin 2009

Monsieur de Villepin s'installe dans l'action !

information de Lucienne magalie pons

Monsieur de Villepin, que ses détracteurs s'ingéniaient à faire croire qu'il se trouvait relégué dans un" désert" , n'a jamais manqué , depuis qu'il a quitté la fonction de Premier Ministre d'occuper une place honorable dans le monde médiatique en faisant connaître son opinion politique, économique, financière et sociale , dans des conférences, des émissions de télévisons et aussi par des interviews publiées dans de nombreux magazines et quotidiens . Bien entendu ses connaissances personnelles et ses analyses rigoureuses des évènements politiques ont toujours séduit et interressé un public qui s'attache d'abord à la qualité de ses interventions, mais qui apprécie tout autant sa distinction naturelle qui s'impose et donne une image plus conforme à ce que nous attendons d'un homme politique en vue pour représenter la France.

Nous venons d'apprendre qu'il s'avance encore dans son action politique et se décide enfin, ce que ses "compagnons fidèles" attendaient depuis longtemps, à créer son propre club politique "Villepin.fr, les Amis de Dominique de Villepin".

A votre intention j'ai repris ci-dessous dans le blog de soutien "2Villepin" l'article qui annonce le lancement du club politique "Villepin.fr" :


Copie de l’article :

"Dominique de Villepin lance son club politique villepin.fr

jeudi 25 juin 2009 :: Démocratie

Dominique de Villepin a annoncé mercredi la création dans les prochaines semaines d'un club pour réunir ses amis politiques.

Sourcess: Associated Press, Agence France Presse, Journal du Dimanche, Nouvel Observateur et Les Echos

Cette association loi 1901, dont les statuts doivent être déposés dans les prochains jours en préfecture, prendra le nom de Villepin.fr, selon le député villepiniste Jacques Le Guen. Elle sera présidée par l'ancienne ministre de l'Outre-mer Brigitte Girardin.

L'assemblée constitutive de l'association a eu lieu le 18 juin. L'association s'installera le 1er juillet dans ses locaux du Marais, à Paris.

Ses statuts prévoient de soutenir l'action de M. de Villepin "dans une politique de réforme, dans la défense des valeurs républicaines, avec une exigence de justice sociale et en veillant à un meilleur équilibre institutionnel et à l'indépendance et au rayonnement de la France".

Dominique de Villepin a franchi une nouvelle étape mercredi dans sa volonté d'incarner, le cas échéant, une alternative à Nicolas Sarkozy, en créant son propre club politique "Villepin.fr, les Amis de Dominique de Villepin".

"Nous sommes en train de créer quelque chose dans les prochaines semaines", a annoncé l'ancien Premier ministre à quelques journalistes en marge d'une rencontre avec l'Association des journalistes parlementaires (AJP).

A ses côtés, les députés UMP Jacques Le Guen et Jean-Pierre Grand, fervents villepinistes, ont précisé que les statuts de cette association loi 1901 seraient déposés "d'ici la fin de la semaine" en préfecture.

Elle sera présidée par l'ex-ministre chiraquienne (2002-2007) de l'Outremer puis de la Coopération, Brigitte Girardin.

Celle-ci a précisé à l'AFP qu'il s'agissait d'une "amicale", dont l'assemblée constitutive a eu lieu ...le 18 juin, qui s'installera le 1er juillet dans ses locaux du Marais, à Paris (IVe arrondissement).

Ses statuts prévoient de soutenir l'action de M. de Villepin "dans une politique de réforme, dans la défense des valeurs républicaines, avec une exigence de justice sociale et en veillant à un meilleur équilibre institutionnel et à l'indépendance et au rayonnement de la France".

Devant l'AJP, M. de Villepin a souligné qu'il entendait "résolument rester fidèle à (son) engagement gaulliste et sa famille politique" et qu'il était "à jour de sa cotisation" à l'UMP.

"Peut-être qu'un certain nombre de personnes n'avaient pas tout à fait bien compris que je n'étais plus à l'hôtel Matignon" pour l'envoi de la facture, a-t-il lancé. M. Grand a précisé que le chèque avait été remis ce mercredi à Xavier Bertrand.

"Une force alternative, c'est une nécessité au quotidien", a ajouté M. de Villepin. "Oui, aller à la rencontre des Français, c'est nécessaire. Oui j'y aspire et le moment venu, je répondrai présent".

"Quand on a les épaules larges et qu'on a été à bonne école, on acquiert de la résistance. Quand il y aura des choses difficiles à dire, je serai là", a-t-il encore prévenu.

Très en verve, M. de Villepin n'a pas ménagé M. Sarkozy et a fustigé les limites de l'ouverture, déplorant que le remaniement se soit limité à un simple "réajustement" et que le chef de l'Etat ne soit pas passé "à l'acte II du quinquennat".

"On voit bien que la majorité se recentre sur elle-même. Il y a aujourd'hui plus de difficultés peut-être à recruter parmi les autres familles politiques (...) J'aurais souhaité que des priorités claires du deuxième temps du quinquennat soit fixées. C'est dommage de ne pas anticiper sur la nécessité de l'action. On n'a pas de temps à perdre. La situation des finances publiques, sociale, économique, l'inquiétude des Français sont là pour en témoigner", a déclaré l'ancien Premier ministre.

L'ancien Premier ministre de Jacques Chirac a jugé que le renouvellement de l'équipe Fillon annoncé mardi soir était un "exercice classique à mi-parcours" pour "donner une chance aux jeunes".

Sans citer le chef de l'Etat, l'ancien Premier ministre a raillé ceux qui "transgressent les frontières politiques en faisant prendre des vessies pour des lanternes ou en ne reprenant que le cadavre de certains hommes politiques pour les faire parler", dans une claire allusion à la nomination de Frédéric Mitterrand au Ministère de la Culture.

Sur le fond, Dominique de Villepin a expliqué qu'il aurait préféré que Nicolas Sarkozy lance la deuxième étape de son quinquennat dans son dicours devant le Parlement réuni lundi à Versailles, avec "une impulsion plus radicale, plus forte" face à une crise "sans précédent dans notre histoire récente". "Il faudra attendre encore quelques mois pour que cet acte II puisse s'engager au lendemain des régionales (...) Personnellement, j'aurais préféré que l'acte II s'ouvre plus tôt", a-t-il souligné.

Lui-même a plaidé pour "trois priorités": "une grande politique d'innovation et de compétitivité" face à la destruction d'emplois et à la désindustrialisation, "une grande politique de l'emploi" et une "mobilisation générale" contre la dette.

Il a également étrillé le discours de Versailles, qui l'a "laissé sur (sa) faim" car Nicolas Sarkozy "n'a pas pris toute la mesure de la situation".

Très en forme, l'ancien Premier ministre a multiplié pendant une heure les piques à Nicolas Sarkozy. Il a ainsi émis des réserves sur la proposition d'un grand emprunt. Une telle idée peut "avoir une force pédagogique, symbolique" face à la dette, mais "n'est pas suffisant(e) pour marquer la mobilisation de la nation", "coûte cher" et "peut servir, dans l'esprit de certains, de vocation plébiscitaire", a-t-il attaqué.

Face à "l'urgence" de la dette, il a proposé la réunion d'une commission réunissant la majorité, l'opposition et la société civile pour suivre la situation financière et des rapports trimestriels de la Cour des comptes sur la question. Si rien n'est fait d'ici 2012, "nous repartirions beaucoup plus lentement que les autres".

Alors que Nicolas Sarkozy a exclu d'augmenter les impôts, Dominique de Villepin a jugé qu'il sera "difficile d'échapper" à un alourdissement de la fiscalité et qu'il fallait étudier cette possibilité.

Plus largement, il a regretté que M. Sarkozy n'ait pas dressé le bilan de ses deux premières années à l'Elysée dans son discours de Versailles: "on ne peut pas rebondir sans à un moment donné poser le pied à terre", a-t-il lâché.

L'ancien ministre des Affaires étrangères a aussi déploré que le président n'ait pas parlé ni de l'Europe, ni du monde: "on ne peut pas considérer que la France soit une île".

Sur un ton plus ironique, il s'est amusé du "ralliement" de Nicolas Sarkozy à ses thèses sur la préservation du modèle social français, le refus de la discrimination positive et la défense de la laïcité.

"Au moins mes piques auront servi à quelque chose", a-t-il asséné, se félicitant de l'abandon de la notion de "laïcité positive" pour le retour à "notre bonne et vieille laïcité, dans un bon et vieux pays de notre vieux continent".

Interrogé sur le nombre de ses amis à l'Assemblée, Dominique de Villepin a affirmé qu'il était suffisant pour former un groupe, soit 15 députés: "si demain il fallait faire un groupe, nous ferions un groupe. Mais c'est parce que nous n'avons pas envie de diviser que nous ne le faisons pas".


Enfin pour plus d'informations encore, cliquez selon votre choix :


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