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14 juin 2008

LE NON IRLANDAIS

Enfin une leçon démocratique pour les « têtes de file » européens Monsieur Sarkozy, Madame Merkel et Monsieur Barroso !

Je vous présente l’article qui a été publié le 13 Juin sur le site « Le POINT .Fr » dans lequel sont relatées les déclarations de différents Chefs d’Etat, Ministres et personnalités des Etats membres. Le NON irlandais qui était prévisible, pour qui suit cette affaire depuis le début, ne peut surprendre le peuple Français qui avait rejeté part voie référendaire la constitution s’est vu voler par la suite son droit référendaire pour souffrir de se voir imposer le Traité de Lisbonne par le vote du Parlement.

Pouvons-nous espérer que les responsables des pays de l’UE, en recevant cette leçon de démocratie, comprennent que les peuples de l’UE aspirent à s’exprimer par voie référendaire sur le sort économique et social de l’Europe.

Voici l’article publié sur le site Le Point.fr le 13/06/2008 à 18:48 - Modifié le 13/06/2008 à 19:30 sous le titre :

« NON IRLANDAIS : Les regrets de Merkel et Sarkozy,

Barroso appelle à la poursuite des ratifications"

(De Marc Vignaud et Cyriel Martin)

« L'Irlande a rejeté le traité européen de Lisbonne. De l'aveu même du Premier ministre irlandais Brian Cowen, c'est une "immense déception" et un "revers potentiel" pour l'Union européenne. Si les dirigeants européens sont sonnés, ils considèrent que le texte "n'est pas mort". Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le Premier ministre Slovène Janez Jansa, dont le pays préside l'UE affirment que "les dirigeants européens devront décider lors du sommet européen des 19-20 juin comment continuer". Toutefois, certaines voix appellent déjà à arrêter le processus de ratification dans les autres pays.

José Manuel Barroso, président de la Commission européenne : "Les ratifications qui restent à faire doivent continuer à suivre leur cours. Nous devons continuer afin d'avoir une image d'ensemble de l'opinion de tous les États membres."

Angela Merkel et Nicolas Sarkozy : "Nous prenons acte de la décision démocratique des citoyens irlandais avec tout le respect qui lui est due, même si nous la regrettons. [...] Le traité de Lisbonne a été signé par les chefs d'État ou de gouvernement des 27 États membres et la procédure de ratification est déjà achevée dans 18 pays. Nous espérons donc que les autres États membres poursuivront le processus de ratification."

Jean-Claude Juncker, président de l'Euro groupe et Premier ministre luxembourgeois : "Le traité de Lisbonne ne pourra pas entrer en vigueur au 1er janvier 2009, comme initialement prévu. [...] Cette décision n'est pas bonne pour l'Irlande, elle n'est pas bonne pour l'Europe et elle n'est pas bonne pour le Luxembourg". [...] Le processus de ratification doit se poursuivre dans les États membres qui ne l'ont pas encore ratifié. Chaque État membre est en droit de se prononcer. [...] La semaine prochaine, le Premier ministre irlandais devra expliquer devant le Conseil européen à Bruxelles les raisons du non et comment procéder pour sortir de cette crise. Il n'y a pas de plan B, le traité de Lisbonne était le plan B", a conclu le Premier ministre luxembourgeois.

Miguel Angel Moratinos, ministre espagnol des Affaires étrangères : "Le non de l'Irlande au traité de Lisbonne n'est pas une bonne nouvelle, mais l'Europe ne va pas s'arrêter et une solution sera trouvée."

Franco Frattini, ministre italien des Affaires étrangères et ancien vice-président de la Commission européenne : "Il s'agit d'un coup grave à la construction européenne, qui ne permet plus désormais l'adoption de décisions essentielles sur la sécurité, l'immigration, la politique énergétique ou la protection de l'environnement. Le chemin de l'intégration européenne ne doit cependant pas s'arrêter."

Le président de la République italienne, Giorgio Napolitano : "Il est impensable de repartir de zéro. On ne peut pas penser non plus que la décision d'un peu plus de la moitié des électeurs d'un pays qui représente moins de 1 % de la population de l'Union puisse arrêter l'indispensable processus de réformes" communautaires et l'adoption du Traité. [...] L'heure est venue d'accomplir un choix courageux pour ceux qui veulent donner un développement cohérent à la construction européenne, laissant en-dehors ceux [...] qui menacent de la bloquer."

Le président tchèque Vaclav Klaus : "Le projet de traité de Lisbonne a pris fin aujourd'hui avec la décision des électeurs irlandais et il n'est plus possible de poursuivre sa ratification. Le 'non' des Irlandais est "une victoire de la liberté et de la raison, sur les projets élitistes artificiels et la bureaucratie européenne. Dans un seul pays (sur les 27 de l'UE), les politiciens ont permis aux citoyens d'exprimer leur opinion. Le résultat est une information claire pour tous". »

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