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07 avril 2012

Meurtres en série dans l'Essonne ?

Éditorial de lucienne magalie pons


  
Depuis novembre 2011 quatre assassinats ont été commis dans un rayon de dix kilomètres  avec  la même arme  de petit calibre,  un 7,65 mm, assez répandu, mais peu prisé du grand banditisme

La dernière victime :

Jeudi  5 avril, vers 16 h 15, le corps de Nadja Boudjemia-Lahcene, 48 ans, est découvert dans le hall de son immeuble, à Grigny  avec une balle dans la tête.  Veuve, depuis le décès de son mari,  elle élevait seule son fils de 18 ans et était employée à l’aéroport d’Orly.  

D'après des témoignages, le tireur se serait enfui à moto, une Suzuki bleue et blanche. Comme dans les précédents meurtres.

La victime  était appréciée de ses voisins et depuis à Grigny une forte émotion  et beaucoup de compassion se sont manifestées pour soutenir son fils  Hier, en fin de journée, une centaine d'habitants du quartier de la Grande-Borne, à Grigny, ont observé une minute de silence en mémoire de Nadja Boudjemia.

ooOoo

Depuis novembre 2011 quatre assassinats ont été commis dans un rayon de dix kilomètres  avec  la même arme  de petit calibre,  un 7,65 mm, assez répandu, mais peu prisé du grand banditisme.


 le 27 novembre 2011 : Nathalie David, 35 ans, employée dans un laboratoire, est tuée dans le parking de son immeuble, à Juvisy-sur-Orge. Son corps  est retrouvé  criblé de balles. Un homme, qui se présente comme son ancien petit ami,  s'accuse du meurtre. Il est écroué. Depuis, il est revenu sur ses aveux.

Est-il innocent ? Sinon, a-t-il confié son arme à une autre personne ?

Le 22 février 2012 . Jean-Yves Bonnerue, 52 ans, voisin de Nathalie Davids, est retrouvé mort dans le même parking. Une balle dans la tête.

Le 17 mars vers 17 h, Marcel Brunetto, 81 ans, est tué d'une balle dans la tête dans le hall de son immeuble à Ris-Orangis, à 6 km de Juvisy.

Jeudi  5 avril 2012, vers 16 h 15, Nadja Boudjemia-Lahcene, 48 ans, est découvert morte  dans le hall de son immeuble, à Grigny, une  balle dans la tête, d'après des témoins, le tireur se serait enfui à moto, une Suzuki bleue et blanche, comme dans les précédents meurtres.

La direction centrale de la police judiciaire a été saisie. « Elle mène une enquête en flagrance du chef d'assassinat », a précisé  la procureure de la République d’Evry,  pour elle, la préméditation ne fait pas de doute. « On peut penser que l'auteur des faits avait repéré les lieux en s'assurant qu'il ne serait pas arrêté. »

Aucun lien entre les victimes n'a été établi.

Pour les trois dernières victimes, « on note des similitudes dans le mode opératoire, a indiqué la procureure de la République d'Evry, Marie-Suzanne Le Quéau : « "Nous avons des décès liés à un tir intracrânien".

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Il y a urgence : Quatre victimes déjà à ce jour.


Les médias soulignent que d'importantes forces de police sont déployées pour interpeller le ou les auteurs des crimes , nous leur faisons confiance, mais encore une fois, il y a urgence.



Devant la répétition des ces assassinats ne faudrait-il  pas que le pouvoir déclenche à nouveau un plan « Vigipirate écarlate » comme il l’a  fait immédiatement  à Toulouse au moment du troisième attentat ? 

Cela permettrait d’intervenir rapidement et peut-être d’éviter qu’une cinquième victime ne vienne dramatiquement s’ajouter aux meurtres précédents.


REVUE DE PRESSE : 


Chasse à l'homme dans l'Essonne

Europe1 -
D'importantes forces de police ont été déployées pour interpeller le ou les auteurs des crimes. La traque d'un possible tueur en série s'intensifie. "Plusieurs centaines" de membres des forces de l'ordre sont mobilisées pour mettre en œuvre un ...



Nicolas Sarkozy en Meeting à Caen hier a remâché son programme présidentiel 2012 en taclant au passage la gauche

Éditorial de lucienne magalie pons

Lors de son meeting à Caen, le 6 avril, Nicolas Sarkozy s'est focalisé sur ses adversaires en remâchant son  « programme présidentiel 2012 »


Précédant l’arrivée  du candidat Sarkozy qui était attendu devant  5000 militants, d’abord  les « mises en bouches » servies en  hors d’œuvre,  se plaçait Bernadette Chirac  en "sandwich"  entre les « metteurs en bouches » Jean-François Copé et Bruno le Maire .

A cette occasion Bernadette Chirac s’est distinguée en
 répétant en disant à deux reprises qu’elle était « résolument aux côtés de Nicolas Sarkozy ».

Après ça  Nicolas Sarkozy  fait son entrée dans le Zénith de Caen, accompagné de Roselyne Bachelot pour entamer son discours qui durera 1 h 15.
 
«Il me reste 16 jours pour imposer un débat à un monsieur qui n'en veut pas et je suis venu parler au peuple de France», a   commencé  le candidat UMP qui a d'abord  attaqué  la gauche.

Pendant son intervention  il a aussi   remâché son programme, et rappelé (ndlr : des fois qu’on l’oublierait)  sa  lettre aux Français. «Libérez-vous de vos habitudes. Ce n'est pas un vote d'habitude que vous devez faire. C'est un choix historique car les cinq prochaines années seront historiques»

Pas de nouvelles propositions sauf l’annonce impromptue de la création d’un comité dans chaque école pour venir en aide aux enfants en difficulté. Comité qui aura à sa disposition une enveloppe de 2000€ maximum par enfant.

ooOoo

Quelques éléments de son discours assortis de nos commentaires :

«Il me reste 16 jours pour imposer un débat à un monsieur qui n'en veut pas et je suis venu parler au peuple de France», a entamé le candidat UMP.

Nicolas Sarkozy voit en François Hollande « un homme seul qui levait les bras et  qui se disait qu’il avait gagné »

Ndlr : François Hollande est au contraire très suivi dans ses différents meetings qui réunissent des dizaines de milliers de militants et sympathisants et il n’a jamais été mis en difficultés comme le candidat UMP  lors de son Meeting à Bayonne

Le « retour » du candidat  Nicolas Sarkozy :

"Ils m'avaient oublié mais je suis de retour",  triomphe-t-il  (en faisant allusion à sa remontée dans les sondages du premier tour) "ça fait plaisir de les voir se réveiller avec une légère migraine".

Ndlr : (Nicolas Sarkozy se dit de retour ( par ailleurs,  on le voit tous les jours sur les écrans et en meeting  et les socialistes et les électeurs dans leur ensemble  ne l’ont pas oublié surtout pour son  désastreux quinquennat , le candidat UMP  se fie aux sondages IFOP et CSA, nous avons d’autres lectures  qui disent le contraire   et placent  François  Hollande en tête des intentions de vote  de liste au premier et au second tour.  

Il évoque sa lettre aux Français

Nicolas Sarkozy évoque les grandes lignes dans un discours  il remâche son  bilan et promesses,  il ratisse au peigne fin   tout son programme  tout y passe, ses promesses pour l'Europe, l'éducation, le travail…  et au passage en contre-pied il recoiffe la gauche à sa façon  en citant  les 35 heures  ndlr : son cauchemar entres autres) qui "créent un fossé entre les Français et le travail"., et il  dénonce une gauche   qui ne comprend pas  le sens du mot compétitivité "apparemment intraduisible en socialiste", précise-t-il.

Nicolas Sarkozy  est persuadé que  François Hollande est "otage de monsieur Mélenchon". "J'attends pour la semaine prochaine l'interdiction des licenciements. Il y a encore deux semaines, ça fait deux propositions" se moque-t-il en riant.

Ndlr : rira bien qui rira le dernier.

Sur le nucléaire :

Il  défend le  nucléaire « une des forces de la France », sans  commenter l’incident à la centrale de Penly, préférant  s’attaquer  à  François Hollande , Madame Eva Joly et Jean-Luc Mélenchon, ( ndlr : un « trio   qu’il a dans le nez pas seulement sur nucléaire) :

«  Monsieur  Hollande, après avoir été l’otage de Mme Joly, vous êtes aujourd’hui celui de M. Mélenchon. Les 2 % de Mme Joly nous ont coûté 24 réacteurs nucléaires. Que va nous coûter M. Mélenchon qui vaut six fois plus ? »

Il  pourfend  l’accord électoral  passé  en vue des législative  passé entre le PS et Europe écologie / Les Verts,  et rappelle que  François Hollande a pris l’engagement de fermer la centrale de Fessenheim s’il est élu.

Nicolas Sarkozy   a  refusé toute comparaison  toute comparaison entre la centrale alsacienne et Fukushima,  pour lui l’accident nucléaire trouve son origine dans un tsunami.

Ndlr : il focalise sur  le « tsunami » pour gommer  par un tour de passe- passe,   les conséquences dramatiques  directes et immédiates   sur la Centrale de Fukushima.


A propos de la candidate écologiste Eva Joly, il a lancé:

 "On est triste de voir à quel niveau de sectarisme Madame Joly a amené la question du développement durable" …… "Je refuserai toujours une écologie qui tourne le dos au progrès",  en  refusant de voir pousser les éoliennes au Mont Saint-Michel ou encore les forages en face des calanques de la Méditerranée. …..  “Que deviendrait la planète entre des mains si malhabiles ?"


Encore une  flèche  contre François Hollande (décidément  un leiv motiv  tout au long  de son discours),  en rappelant  que François Mitterrand,  "n'a jamais voulu remettre en cause le consensus autour du nucléaire".

Ndlr : rappelons que  François Hollande a pris l’engagement de fermer la centrale de Fessenheim s’il est élu


Sur l’alliance avec les Etats-Unis et l’Afghanistan.

Nicolas Sarkozy a réaffirmé son adhésion totale à l’alliance avec les Etats-Unis. « Nous ne pouvons pas abandonner en rase campagne, en Afghanistan, nos amis, nos alliés, nos frères. C’est une question d’honneur. »


La  Grèce et de l’Espagne  son passés  à la moulinette de son « moulin à vent » :


"Vous voulez la gauche ? Vous aurez la Grèce et l'Espagne »  grince-t-il en brandissant   les cartes espagnole et grecque et la faillite menaçante.  "Vous voulez la gauche ? Et bien vous aurez la Grèce et vous aurez l'Espagne. Voilà la vérité !". Et tant pis pour les protestations du gouvernement espagnol. (1)

Ndlr :  Rappelons que Jeudi le candidat  Nicolas Sarkozy avait demandé jeudi aux électeurs français de lui faire de nouveau confiance pour les cinq prochaines années, s'ils voulaient éviter les terribles crises de la dette que subissent l'Espagne et la Grèce - dirigées toutes deux jusqu'à récemment par des gouvernements socialistes -,le  ministre espagnol de l'Economie, Luis de Guindos, a  jugé  vendredi 6 avril que le parallèle établi jeudi par le président français Nicolas Sarkozy entre les politiques économiques de l'Espagne et de la Grèce était "un non-sens". …."C'est un non-sens de comparer l'Espagne avec la Grèce, même si ensuite on peut critiquer les politiques menées par leurs gouvernements socialistes respectifs", a déclaré le ministre du nouveau gouvernement de droite à la Radio Nacional.


Il revient sur la réforme des retraites :

 Nicolas Sarkozy  se félicite de sa  réforme des retraites, et  de n'avoir pas "bougé d'un millimètre" malgré "neuf manifestations nationales".

«  La drague électorale », le candidat UMP Nicolas Sarkozy veut brasser large, il lance un appel  aux électeurs du FN et aux électeurs du Centre :


Appel aux électeurs du FN : en  insinuant que le candidat du Front de gauche rejoindrait François Hollande après le premier tour et pèserait sur le programme socialiste, il lance un appel aux électeur du Front :  "Aux électeurs du Front national, je dis que je comprends votre souffrance mais le vote FN ne résoudra aucun des problèmes" pour lesquels "vous voulez une solution", il revient  à sa lettre aux  Français :  "J'ai voulu parler à tout le monde, à ceux qui ont voté pour le Front national (FN) je comprends votre colère", en ajoutant  "Chaque voix donnée au Front national, c'est une voix donnée à la gauche" …  "Chaque vote FN profitera à la gauche".

Ndlr : il se trompe,  Marine Le Pen a déjà dit qu’il n’y aurait aucun report à droite ni à gauche, chaque vote FN profitera  d’abord et ensuite au Front National

Appel aux électeurs du centre : "Qu'avez-vous de commun avec Jean-Luc Mélenchon, avec ceux qui prônent la haine, le déficit, qui nient toutes les réalités de la vie?"

Ndlr : les électeurs du Centre n’ont pas l’intention de  voter « Jean-Luc Mélenchon » de toute évidence et on se demande pourquoi le candidat UMP les  interpelle  avec cette référence ! En conclusion,  on peut  voir  que le candidat UMP qui redoute  le premier tout  tente de remplir son panier, ce qui signifie implicitement qu’il lui manque des voix,  sauf  éventuellement quelques voix centriste pour élargir son électorat. . .

Si vous le souhaitez , pour le reste de son intervention, remportez vous à la vidéo ci-dessous
:




Discours de Nicolas Sarkozy à Caen par NicolasSarkozy

Francois Hollande à CREIL le 6 Avril 2012 - discours intégral -

Éditorial de lucienne magalie pons

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Le discours de Creil dans son intégralité

Quel accueil ! Mon cher Jean-Claude, à un moment, j’ai pensé ne jamais arriver à la mairie tant il y en avait qui voulaient m’embrasser, me serrer, me donner des encouragements ! Je me suis posé la question : est-ce que ça valait bien la peine de faire ce rassemblement ? Oui ! D’abord pour saluer tous les élus qui sont à mes côtés, président de conseil général, président de conseil régional, parlementaires, députés-sénateurs, mais surtout vous ! Vous sans lesquels nous ne sommes rien et grâce auxquels nous serons tout demain !

J’ai compris en faisant ces quelques mètres qui séparaient la gare de la mairie, que vous étiez nombreux à vouloir le changement. Vous me le disiez avec vos mots, pas toujours agréables pour le candidat sortant, mais tellement favorables à la candidature que je porte. Mais il ne suffit pas de mettre quelqu’un dehors, il faut mettre quelqu’un dedans ! Il ne convient pas simplement d’exprimer un rejet, un refus, voire un licenciement comme le disait Jean-Claude, il faut faire une embauche, et pour cinq ans ! Et il ne faut pas se tromper, il n’y a pas de période d’essai !

Et donc, dès le premier tour — parce que, pas la peine d’aller convoquer une nouvelle réunion — vous devez faire votre choix, tout de suite, dimanche 22 avril. Vous devez le faire pour vous, habitants de Creil, de l’Oise, qui avez tant souffert depuis cinq ans, de suppressions d’emplois, de fermetures d’entreprises. Et je n’oublie pas les agriculteurs qui ont éprouvé aussi un grand nombre de difficultés. Mais je pense aussi, et surtout, à tous ceux qui, citoyens de ce département, ont vu la dégradation au quotidien de leurs conditions de vie, conditions de transport, avec une montée des violences et de l’insécurité, conditions d’accueil des élèves à l’école, à l’école publique, avec ces suppressions de postes, ces RASED mis en cause, ces filières qui viennent accompagner les élèves les plus en difficulté, qui ont été saccagées par une politique aveugle.

Oui, je pense aussi — et cela m’a été dit tout au long de ces mètres que j’ai pu faire avec vous, tant vous avez été nombreux à m’interpeller — à ces personnels soignants des hôpitaux qui se dévouent pour la solidarité à l’égard des plus affectés par la maladie ou par l’épreuve, et qui voient, là encore, leurs conditions de travail mises en cause. Je pense aussi à ces agents des services publics qui s’interrogent sur leur avenir. Je pense à tous ces retraités qui, lorsqu’ils entendent que leur pouvoir d’achat aurait augmenté, se posent la question de savoir si ceux qui dirigent savent bien ce qui se passe. Et voilà qu’on leur promet de verser la pension dès le premier du mois. Mais ça ne changera pas son montant !

Nous devons changer de président, changer d’avenir, changer de politique pour une cause qui nous dépasse tous et qui nous élève, chacune et chacun d’entre nous, celle que je porte depuis le début de cette campagne : la jeunesse de France qui espère, qui attend, qui veut sa place, qui veut sa reconnaissance, qui veut ses droits, qui veut retrouver confiance dans l’avenir à travers une formation de qualité et, surtout, la perspective d’un emploi. Parce qu’aujourd’hui, 4 millions de nos concitoyens sont frappés par ce mal qui ne vient pas de nulle part, qui vient d’une politique, qui vient d’un système, qui vient d’un laisser-aller. Quatre millions de nos concitoyens, un million de plus qu’en 2007. Dois-je rappeler les engagements qui avaient été pris, où le chômage devait baisser jusqu’à 5 % de la population active ? Et voilà qu’il est à 10 % !

Je pense à ces jeunes, mais je pense aussi aux seniors écartés de l’entreprise trop tôt pour pouvoir partir à la retraite et qui sont obligé d’attendre deux ans de plus, jusqu’à 62 ans, alors que ces personnes ont leurs droits. Eh bien, je vous l’annonce ici comme je l’ai fait à chaque occasion : dès le lendemain — je dis bien dès le lendemain — de notre victoire sera publié un décret qui permettra à celles et ceux qui ont commencé tôt à travailler, qui ont leurs annuités, de partir à 60 ans, parce qu’ils l’auront mérité !

Vous voulez le changement ? Vous le voulez vite ? Vous le voulez fort ? Alors, il faut nous accompagner tout au long de ces derniers jours. Je sens l’enthousiasme monter d’un cran ! Je sens la ferveur nous porter ! Mais il ne suffira pas d’être simplement celles et ceux qui sont rassemblés ici, il faut être bien plus nombreux ! Vous savez ce qu’ils espèrent, les autres, de l’autre côté ? Ils espèrent que vous ne veniez pas voter dimanche. Ils espèrent l’abstention. Ils espèrent la désespérance, le découragement, la résignation. Eh bien, vous devez vaincre d’abord la résignation, le découragement, le fatalisme. Et vous devez vous adresser à toutes celles et tous ceux qui se posent la question de l’utilité du vote. Vous devez leur dire : « Mais c’est pour vous, pour votre destin, pour votre avenir, que nous sommes candidat à l’élection présidentielle ! ».

Je sais qu’ici, il y a ceux qu’on appelle les « volontaires du changement ». Ils sont là, ils font du porte à porte, tous les jours, tous les soirs — et même la nuit, j’en suis sûr, ils viennent réveiller un certain nombre d’assoupis pour leur dire : « N’oubliez pas, c’est le 22, c’est dimanche ! ». Pas dimanche prochain, c’est Pâques, mais l’autre dimanche et l’autre après ! Le 22, votez bien ! Et pour ceux qui ont des troubles de mémoire — ça peut arriver —, le 22 c’est après le 21. Et le 21, qu’est-ce qui s’était passé il y a dix ans ? Il y en avait qui avaient oublié de voter. Et qu’est-ce qui s’est produit ? Il avait fallu voter pour la Droite contre l’extrême-Droite. Eh bien là, le 22, vous n’allez pas vous tromper. Et le 6 mai, ce sera bien la Gauche, toute la Gauche, la Gauche rassemblée, la Gauche unie contre la Droite !

Parce que la Droite trouve toujours dans les circonstances les plus difficiles, lorsque son pouvoir est en cause, la façon de se réunir, de gré ou de force. J’ai le sentiment que ça a été plutôt de force que de gré cette fois-ci, parce que le champion qu’ils ont choisi — enfin, c’était il y a cinq ans — n’est pas facile à vivre, même pour ses propres amis… Mais c’est ainsi, la Droite ne se trompe pas quand il s’agit de ses propres intérêts. Et quand elle l’oublie, les forces de l’argent le lui rappellent.

Parce que dans cette campagne, les forces nous le rappellent, le Medef a choisi son candidat. Le patronat a décidé, lui, de s’engager. J’entendais les compliments que lui adressait Madame Parisot, au candidat de Droite. Elle n’avait pas de mots assez élogieux pour parler de son bilan. Je la comprends ! Les plus favorisés ont été bien servis. Les plus grandes entreprises ont été bien dotées. Et j’entendais le candidat sortant ce matin, sur une radio, dire qu’il n’avait pas baissé les impôts des riches, puisqu’il avait augmenté les impôts de tout le monde… Mais il y a eu une exception : tout le monde a payé les impôts, sauf les plus favorisés, sauf ceux qui ont été protégés par un bouclier fiscal et qui ont eu, en plus, la baisse de l’impôt sur la fortune !

Alors, cette Droite qui fait son unité dans les circonstances que l’on connaît, quand elle a trop peur de perdre ce qui est pour elle l’essentiel — le pouvoir —, elle espère quoi, cette Droite ? Que la Gauche va se séparer ? Là encore, que de compliments fait-on au candidat du Front de Gauche, y compris de la part du candidat de Droite ! Il trouve qu’il a du talent — c’est vrai ! —, qu’il parle bien, qu’il a de bonnes propositions. L’autre jour, j’ai même pensé que le candidat Sarkozy allait voter pour le candidat du Font de Gauche ! Il n’est pas allé jusque-là… Parce que, quel est leur espoir, que la Gauche se divise ? Eh bien non, elle ne se divisera pas ! Elle se rassemblera, dès le premier tour et ensuite au second tour.
Après, ils essayeront de faire peur en disant : « La Gauche va faire pression, le candidat socialiste ne pourra pas faire ce qu’il dit ». Eh bien si, nous ferons non seulement ce que nous avons dit, mais ce que les Français veulent, c’est-à-dire le changement, la victoire ! Nous ne forcerons personne. Chacun viendra, parce que je sais que parmi tous ces électeurs qui au premier tour peuvent se disperser et qui choisiront une candidature à Gauche ou écologiste, je sais que ces citoyens veulent créer le mouvement avec nous, travailler avec nous, relever le pays avec nous, parce que nous en avons le devoir, parce que c’est notre responsabilité !

Voilà, Mesdames et Messieurs, chers amis, ce que je n’avais pas prévu de vous dire, parce qu’on ne m’avait pas prévenu que vous alliez venir si nombreux et que je m’adresserais à vous. Mais c’est un bonheur, c’est un plaisir, c’est une joie d’être comme cela rassemblés, d’être porté par vous, investi par vous !

J’ai le devoir de vous conduire à la victoire, c’est ma mission, c’est ma tâche, c’est mon obligation. Et vous, vous avez la responsabilité, maintenant, de me conduire, de m’accompagner vers la victoire !
Et comme je le dis à chaque réunion que je fais, devant des foules différentes mais semblables — différentes parce que de toutes les régions de France, différentes parce que de toutes les couleurs de France, différentes parce que de toute la diversité de France — j’entends toujours au milieu des amis qui m’accompagnent ces mêmes phrases, et je réponds de la même façon. On me dit : « Tenez bon ! ». Je m’accroche, je tiendrai ! On me dit : « Courage ! ». J’en ai plein, vous m’en donnez ! On me dit : « Allez jusqu’au bout ! ». J’irai jusqu’au bout, jusqu’à la victoire !

Mais la victoire, elle n’est pas faite. Rien n’est acquis, rien n’est conquis, rien n’est fait, tout encore est possible. Alors, je vous demande — et c’est l’appel de Creil que je veux lancer —, je vous demande de créer le même mouvement, la même aspiration, la même ampleur, la même ferveur que celle que les plus anciens ont connue et que Jean-Claude a rappelée. Oui, nous devons donner un successeur à François Mitterrand. Et je souhaite que le 6 mai, ici même, vous soyez une foule innombrable, jusqu’à la gare, pour annoncer aux voyageurs qui ne le sauront peut-être pas encore que nous avons gagné l’élection présidentielle !

Merci, merci à tous ! Au 22 et au 6 mai ! Bon voyage !

06 avril 2012

Présidentielle 2012 - Bains de foule des candidats : Ca ne manque pas de sel

Éditorial de lucienne magalie pons

Zapping sur les bains de foule des candidats à la présidentielle 2012, pour ne pas oublier comment il y font face, cliquer sur le lien ci-dessous : Ça ne manque pas de sel ! 

Bains de foule avec remous
Vidéo Rencontrer le «peuple français» n'est pas toujours une partie de plaisir pour les candidats à la présidentielle...

Remerciement et Bienvenue à notre nouveau membre Gabriel Kaufmann

Éditorial de lucienne magalie pons


Gabriel Kaufmann vient de s'inscrire comme membre de notre site, c'est un honneur pour nous et je tiens à l'en remercier bien vivement en lui souhaitant la bienvenue  !

Richard Descoings : sa mort suspecte lève le voile sur sa vie privée - Faut-il regretter cet étalage ?

Éditorial de lucienne magalie pons

Pour notre part nous avons jusqu'à présent fait l'impasse sur la mort suspecte de Richard Descoings, nous n'avons pas pour vocation d'étaler la vie privée de hauts fonctionnaires, certains médias  et surtout les grands médias classiques  s'en chargent et c'est suffisant.


Mais par souci d'opinion et d'information nous faisons une coute page pour essayer d'en parler afin de mesurer l'impact  médiatique de cette  disparition pour le moins tragique et  inattendue.


Mort suspecte de Richard Descoings

Sur le net et dans les médias, certains font remarquer que jamais une personnalité n'a donné lieu à tant d'article et de commentaires au moment de sa mort.

Il est certain que la vie privée de Richard Descoings connue de tout Paris et même à l’Étranger  ne faisait pas la "une", les médias, les politiques,  ses sponsors politiques et carriéristes, insistaient sur ses qualités exceptionnelles  de dirigeants Universitaire mis sur les rails par Nicolas Sarkozy pour soutenir ses projets..

Mais voilà, il a été retrouvé mort nu sur son lit dans sa chambre d'hôtel à New York , et la police News New-yorkaise est tenu d'enquêter, les journaux s'emparent de cette affaire,  médiatiquement ça devient une affaire "DSK" bis, pour ceux qui l'ignorait on apprend qu'il était homosexuel, marié  cependant à Nadia Marik très proche de l'UMP, très proche de Copé,  et Directrice Adjointe de Sciences Po, les langues se délient, les uns pour le plébisciter,  les autres pour le critiquer,  d'autres encore pour s'informer, on fouille sur Internet, on  trouve, on lit  des articles anciens, sur son salaire  et celui de sa femme jugés excessifs, sur son appartenance à différents clubs  influents Le Siècle par exemple, sa proximité avec les loges maçonniques du Grand Orient, son soutien à Israël, ses soirées dans les night-club club, l'aide qu'il apporte à la Gay Prade avec les fonds de Sciences Po, de même les nightclub  et les Queer Week qu'il organise pour ses étudiant et adultes  invités, dans ce dernier cas pour parler  librement notamment  de sexualité et de toutes libertés sexuelles qu'il juge comme un élément essentiel  culturel pour les jeunes .... Beaucoup d'autres choses puisées non pas dans sites quelconques mais dans des grands médias classiques pourraient s'ajouter à ce profil. Passons..

Tout remonte à la surface ... faut-il le regretter ?

Pour ma part il est regrettable que ces informations surgissent seulement au moment de sa mort, beaucoup de parents,  s'ils avaient été informés du profil complet de ce dirigeant de Sciences Po auraient réfléchi à deux fois avant d'inscrire leurs fils et leurs filles à Sciences Po, au moins les parents qui refusent de voir embrigader leurs enfants dans des réseaux de propagande à morale discutable.




Marine Le Pen reçue par Sciences Po s'est exprimée sur la condition fémine et question liées

Éditorial de lucienne magalie pons
 
Marine Le Pen et une   majorité des candidats à l'élection présidentielle ont été reçus jeudi et sont succédés  toute la journée, lors d'un forum organisé par le magazine ELLE et l'institut d’Études Politiques, "Sciences Po", sur le thème de « la place de la femme dans la société » et questions liées, autour de la campagne présidentielle 2012 …
Dans un prochain Editorial nous ferons paraître en revue de presse les interventions des autres candidats.

Mais nous faisons une  page particulière  pour Marine Le Pen qui à mon sens est tout fait représentative d'une femme qui n'a pas attendu "la parité" pour s'imposer dans sa vie professionnelle et dans son parcours politique. 


Marine Le Pen s'est fait chahutée  par quelques étudiants et autres dans l'amphithéâtre de Sciences Po avant d’accéder à la salle de conférence mais elle a su recadrer  les émetteurs de "Hou ... Hou ... " en les apostrophant avec l'autorité souriante d'une adulte qui ne s'en laisse pas conter par des des jeunes qui pourraient être du fait de leurs âges pourraient être ses enfants... ensuite elle a accédé sans  problème à la salle de conférence, présentée par  un  Bruce Toussaint dont l'opulente suffisance ne s’invente pas et est encore plus importante, sous ses airs souriant et hypocrite, à sa corpulence physique d'homme  trop replet.

On s'attendait à ce qu'elle soit chahutée comme dans l'amphithéâtre, mais pas du tout, elle a pu exposer ses projets et les expliquer,  en réponse aux questions quelques peu pertinentes  de la responsable du Magazine " ELLE ",  qui paraissait  attentive à instaurer entre-elles un dialogue en observant les convenances d'un échange  ouvert, il n'en fut pas de même  de Brice Toussaint qui  a tenté  à plusieurs reprises  de couper la parole à Marine Le Pen pour" jacter "largement  comme s'il était  un invité "principal"  alors qu'il n'était qu'animateur en la circonstance , et qui aussi essayait de couper la parole à Marine Le Pen dans ses fins de phrases concluantes .

Marine Le Pen lui a cloué  le bec  avec adresse, parfois d'un geste de la main,  pour continuer ses développements comme elle sait bien le faire en toute circonstances.

Son intervention a été légèrement accompagnée de rares Hou Hou qu'elle a su  éteindre  avec humour en souriant en lançant  "C'est quoi c'est Hou ... hou ... ... ",  et finalement ce sont les applaudissements qui à plusieurs reprises ont accompagné ses propos et  la séance s'est terminé par des applaudissements . Je ne dirais pas qu'elle a retourné toute la salle , mais  a elle bénéficié d'une écoute attentive de la  part  d'un auditoire  qui peut-être pour la première fois l'entendait directement.

Bien entendu, certain médias qui s'acharnent habituellement contre elle ont titrés leurs articles " Marine Le Pen chahutée à Sciences Po" ... mais finalement la "bave des crapaux" est démentie par  la réalité des faits : il suffit de voir la vidéo ci-dessous :

- si la vidéo ne s'affiche pas instantanément cliquez sur le lien en dessous de la vidéo -
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05 avril 2012

Nicolas Sarkozt ont rebroussé chemin devant Sciences Po pour des raisons de sécurité

Éditorial de lucienne magalie pons

La plupart des candidats à la présidentielle étaient invités, aujourd'hui, à s'exprimer sur la question des femmes à Sciences-Po Paris en collaboration avec le magazine Elle. Eva Joly, Nicolas Dupont Aignan, François Hollande, Marine Le Pen... et logiquement Nicolas Sarkozy.

Toutefois,  le chef de l’État, très attendu  n'a  pu  honorer cette invitation , (ndlr : pour des raisons indépendante de  sa volonté …pourrions-nous dire) .

Son service de sécurité a  refusé qu'il se rende dans l'amphithéâtre,   en effet, devant l'école, des étudiants, des militants du NPA et de l'UMP se sont affrontés, bloquant son arrivée, en conséquence, son  staff  a  considéré que les conditions de sécurité n'étaient pas réunies pour qu'il s'exprime pendant une heure et ils sont tous repartis.
        
Nathalie Kosciusko-Morizet, porte-parole de sa campagne, est  venue  pour le remplacer au pied levé. Mais les étudiants  l’ont  immédiatement huée (voir la vidéo),  elle a dénoncé  un "traquenard" tendu par les organisateurs de l'événement. "Vous n'êtes pas obligés d'écouter mais je vais parler quand même …, en se défendant de faire le sale boulot envers les étudiants qui l’en accusaient :  « Je ne fais pas le sale boulot, je suis venu exprimer les propositions de Nicolas Sarkozy »  face à  aux étudiants plus qu'hostiles qui  décident  en majorité de quitter l'enceinte de la rencontre pendant que NKM continue de s'exprimer  en enchaînant son discours encadrée  d’étudiants portant des pancartes et des fausses barbes ( voir la vidéo), .mais après quelques minutes  elle quitte à son tour la salle... encadrée par ses gardes du corps. L'ex-ministre de l'écologie  à lancé : "Quand je vois votre attitude et celle de la direction, je me dis que Nicolas Sarkozy a eu raison de ne pas venir. Encore un coup de communication « ratée »

Valérie Toranian  Nicolas charge Sarkozy

"Je trouve que dans les circonstances actuelles, la mort de Richard Descoings, ça aurait eu de la classe et de la gueule que Nicolas Sarkozy soit présent dans cet amphi pour s'exprimer"  a déclarée  Valérie Toranian, rédactrice en chef du magazine, en concluant   : "Je regrette que cette journée se finisse comme ça, je comprends votre déception, elle est à la hauteur de la mienne. Nous avons tout fait pour que les équilibres soient respectés. Malheureusement, Nicolas Sarkozy n'a pas affronté la traversée de la rue Saint-Guillaume et je le regrette profondément".

 Depuis, sur les réseaux sociaux, des  étudiants de Sciences-Po et des internautes ayant suivi la conférence via Youtube,  se  déchaînent  contre le président. D'autres dénoncent  l'hostilité  des étudiants de la prestigieuse école envers Nicolas Sarkozy.

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Nicola Sarkozy a dévoilé son programme présidentiel 2012 : on attendait un "menu" corsé! Bernique c'est un copié collé !

Éditorial de lucienne magalie pons



En  conférence de presse aujourd’hui Nicolas Sarkozy a pour ainsi dire «tombé la  burqa » autrement  dit levé le voile sur son programme présidentiel 2012 –

Pour ceux qui s'attendaient à du sensationnel  leur attente aura été trompée.

Miracle ! une nouvelle proposition tout à fait technique et simpliste,  Nicolas Sarkozy a promis de verser les retraites de la CNAV  au 1er de chaque mois, ça alors c’est du sérieux ! 

ndlr : Concernant les retraites, Nicolas Sarkozy  a promis un versement au 1er du mois et non plus le 8 comme c’est le cas actuellement et il a expliqué que cette mesure va changer « la vie quotidienne de 15,5 millions de Français retraités » et permettre à certains de ne plus avoir des « comptes en banque déficitaires ».  Nicolas Sarkozy se trompe, en effet les pensions de la CNAV sont d'abord versées  le 9 de chaque mois à une Banque (que ne citerais pas par discrétion)  qui ensuite les reverse aux différentes banques des intéressés, au bas mots ce circuit prend deux jours de minuit à minuit, nous sommes déjà le 11 du mois considéré, après minuit du 11 soit le 12 les pensions sont basculées sur le compte des retraités  mais si il a un jour férié entre le 9 et le 11 , ou un dimanche , les pensions  n'arrivent au mieux sur le compte de l'intéressé que le 13   du mois, c'est ce qui risque d'arriver ce mois d'Avril  avec les jours fériés de Pâques. Çà tombe très mal  dire que les pensions sont actuellement versées le 8 du mois.


Pas d’autres annonces « spectaculaires »  surprises, mais il se réserve de nous en servir d’autres jusqu’au dernier jour de la campagne. En résumé son intervention était une compilation de ses précédentes propositions.

Il a annoncé aussi  « la frontière passoire » de l’Europe pour en revenir à l’immigration.

Nous téléchargeront si possible la Vidéo de sa conférence de presse pour la partager avec les nos lecteurs.

Nous téléchargeront si possible la Vidéo de sa conférence de presse pour la partager avec les nos lecteurs.

En attendant nos  premiers commentaires 


Nicolas Sarkozy a consacré pratiquement 50 % de sa conférence de presse de jeudi à critiquer les proposions de François Hollande.

La veille François Hollande candidat socialiste  avait dévoilé  ses priorités de début de mandat s’il était élu, Jean François Copé  avait qualifié le programme de François Hollande comme « totalement irresponsable » et Marquer  et d « aller-simple pour la Grèce », par Nathalie Kosciusko-Morizet, sa porte-parole.et Nicolas Sarkozy a consacré pratiquement 50 % de sa conférence de presse de jeudi à critiquer les proposions de François Hollande.

Ndlr : quand « « « on n’a pas  peur » d’un candidat adversaire  en principe on lui consacre pas autant de temps


Le programme présidentiel de Nicolas Sarkozy

Bien plus qu’un programme il s’agissait  de perspectives  avec des propositions déjà connues,  mais cette fois chiffrées à 124 milliards d’euros selon son  projet de  programme  présidentiel à 124 milliards

La veille François Hollande candidat socialiste  avait dévoilé  ses priorités de début de mandat s’il était élu, Jean François Copé  avait qualifié le programme de François Hollande comme « totalement irresponsable » et Marquer  et d « aller-simple pour la Grèce », par Nathalie Kosciusko-Morizet, sa porte-parole.et Nicolas Sarkozy a consacré pratiquement 50 % de sa conférence de presse de jeudi à critiquer les proposions de François Hollande.

Ndlr : quand « « « on n’a pas  peur » d’un candidat adversaire  en principe on lui consacre pas tant de temps.

Nicolas Sarkozy   avec un air solennel,  puisé dans l’imitation de l’image  de Gaulle,  et un document  tendu de sa main vers la salle,   a  présenté  sa  « lettre au peuple français », soit  34 pages, tirée à plusieurs millions d’exemplaires et qui  sera adressée dès jeudi aux Français,  en affirmant avoir choisi ajoutant avoir choisi ce concept car « l’écrit engage ».

Voici quelques une des  principales  propositions  (1)   qu’il a   réexposées  au cours de sa conférence de presse  assorties des mesures  liées qu’il compte prendre, et que  certains observateurs et commentateurs après coup ont qualifiées  «  d’annonces de perspectives  plutôt que de propositions » :

(ndlr : pour les autres propositions que nous n’avons pas reprises  nous attendons une vidéo et  si vous en avez la patience vous la regarderez ,  en effet plusieurs propositions avaient été déjà annoncées dans de précédentes interventions de candidatures à la présidentielle de Nicolas Sarkozy, et à la longue ça fait « rasoir émoussé »)

(1)

- Règle d’or dès cet été :  Nicolas Sarkozy (s’il est réélu) ,  fera voter « dès l’été 2012 » la « règle d’or » budgétaire assortie de la promesse   pour le prochain quinquennat de ramener les finances publiques françaises à l’équilibre en 2016 et prévoit un léger excédent de 0,5 % du PIB en 2017.

Retour à l’équilibre financier en 2016 :   selon Nicolas Sarkozy,  un retour à l’équilibre financier en 2016 se ferait pour « les trois quarts » par la réduction des dépenses,  le manque à gagner pour revenir à l’équilibre représente « 115 milliards d’euros », auxquels il faut ajouter le coût de ses propositions de la campagne présidentielle,  chiffrées à « 9,5 mds », soit un total de 124,5 mds.

Mise à contribution des collectivités locales : Les collectivités   devront réduire « leurs effectifs » et « diminuer leurs dépenses » de 2,5 milliards sur 5 ans, a prévenu  Nicolas Sarkozy, qui veut par ailleurs s’il est réélu  geler la a contribution  de la France au budget de l’Union européenne, soit une économie de 600 millions.

Suppression des  défiscalisations liées aux délocalisations ; « Je proposerai qu’on supprime la possibilité de déduire de ses impôts les frais qu’une entreprise engage pour se délocaliser en dehors d’Europe », a-t-il promis en expliquant  «  Il  n’y a aucune raison que le fisc français prenne en charge la déduction du prospecteur (qui va) voir dans quel pays hors d’Europe on peut délocaliser des emplois qu’on a ici ».

Les retraites  versées au 1er du mois … : Nicolas Sarkozy  a promis un versement au 1er du mois et non plus le 8 comme c’est le cas actuellement. (ndlr : pettite erreur ce n’est pas le 8 mais au mieux le  10 ou  le  11 de chaque mois que  les pensions sont versées sur le compte des intéressés retraités, quand ce n’est pas le 12 ou le 13  quand  il  y a un jour férié, ou encore un dimanche  qui tombe le 8 le  ou le 9, et quand il y a 2 jours férié alors là c’es pas encore le 13  que la pension arrive sur le compte)

 «  Cette mesure va changer « la vie quotidienne de 15,5 millions de Français retraités » et permettre à certains de ne plus avoir des « comptes en banque déficitaires », a assuré le candidat de l’UMP.

Un grand Rendez-vous de rassemblement  le 15 avril à la Concorde : Nicolas Sarkozy a donné rendez vous ,-  les médias disent à ses soutiens - ,  à la Concorde à Paris le 15 avril pour un grand rassemblement, soit une semaine avant le premier tour présidentiel« Je leur donne rendez-vous par milliers et par milliers pour partager nos idées, nos valeurs et notre mobilisation et montrer combien ce peuple français, cette majorité silencieuse est décidée à prendre la parole fortement », a-t-il dit.

Ndlr : on se demande comment la  « majorité silencieuse » pourrait prendre la parole fortement !

 (le même jour  François Hollande  tiendra un Meeting au Château de Vincennes.)


31 mars 2012 - au Congrès LGBT Didier Geoffroy délégué par l'UMP s'est fait copieusement chahuté

Éditorial de lucienne magalie pons

Nous sommes en retard pour publier cette information croustillante , mais il vaut mieux tard que jamais , pour voir le pédalage de rattrapage auquel s'est livré Geoffroy Didier lancé dans la course par l'UMP , qui s'est fait distancé dans la course sous les huées de l'auditoire particulièrement entraînés dans ce genre de compétition. (Vidéo n° 1)

 Madame Arielle Dombasle- BHL  Lévy dans une envolée théâtrale a plaidé pour le mariage homosexuel et a définit le mariage comme un "serment d'amour"  auquel la société doit reconnaître des droits( vidéo n°2 )

Les  murs des Folies Bergères n'ont pas  pour habitudes de résonner sous des huées, une fois n'est pas coutume !
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 vidéo n° 1)  Grand meeting pour l'égalité organisé par les associations LGBT ce samedi 31 mars aux Folies Bergères. Pour l'occasion, l'UMP avait dépêché sur place Geoffroy Didier. Mais le conseiller régional d'Ile-de-France a eu bien du mal à défendre les positions de Nicolas Sarkozy, hué par la salle tout au long de son intervention.


 
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Vidéo n° 2) Arielle dombasle :
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François Hollande en Meeting à Rennes le 4 avril 2012 (intégralité du discours en Vidéo)

Éditorial de lucienne magalie pons

Quelques 18 000 militants et sympathisants on entendu sur place leur candidat  François Hollande  en Meeting à Rennes le 4 Avril 2012.

Les médias - pas tous mais particulièrement  les présentateurs des chaînes qui diffusent ses meetings en direct - s'obligent à dire de meeting en meeting que François Hollande tente de relancer sa campagne , alors que tout démontre au contraire qu'il poursuit son ascension en progression constante vers le triomphe.

Discours de François Hollande le  4 avril à RENNES :

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Rennes - 4 avril - L'intégralité par francoishollande

Rennes - 4 avril - L'intégralité
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