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19 avril 2010

Funérailles du Président Polonais et de son épouse

Hommage funèbre pour le Président Polonais

Par lucienne magalie pons

Les funérailles nationales du président polonais Lech Kaczynski et de son épouse Maria, ont été célébrées hier dimanche à Cracovie, en présence notamment du président russe Dimitri Medvedev.

Célébrée par l'archevêque de Cracovie Stanislaw Dziwisz, la messe funèbre au son du Requiem de Mozart, a commencé à 14h (12h gmt) en la basilique Sainte-Marie de Cracovie. Derrière les cercueils enveloppés du drapeau polonais étaient assis au premier rang Marta la fille , et le frère jumeau du chef de l'Etat défunt, Jaroslaw.

L'archevêque de Cracovie, Mgr Stanislaw Dziwisz, ancien secrétaire personnel de Jean Paul II a déclaré : "Cette catastrophe qui s'est produite il y a huit jours a éveillé de nombreux témoignages de bonté, des preuves de compassion et d'aide de la part de nos frères russes qui ravivent l'espoir d'un rapprochement et d'une réconciliation de nos deux nations slaves.

Au-dehors, quelque 150.000 personnes étaient massées sur le parvis de la basilique et dans les rues de l'ancienne capitale des rois de Polognepour se recueillir et assister aux obsèques du Président polonais Lech Kazynski et de son épouse Maria.

A l'issue de la cérémonie, une procession funéraire s'est déroulée dans la vieille ville de Cracovie , jusqu'à la cathédrale du Wawel où le couple présidentiel a été inhumé, la foule a salué son ancien président défunt en agitant des drapeaux polonais et en scandant : "Lech Kazynski! Nous te remercions!".

Avant de quitter la Pologne, Monsieur Medvedev, le Président Russe a déclaré : "Les tragédies peuvent susciter des émotions difficiles, mais très souvent elles rapprochent, et je pense justement que cela est nécessaire aux habitants de notre pays et aux Polonais".

De son côté, le Ministre polonais des affaires étrangères Radoslaw Sikorski a souligné la venue du président russe malgré les perturbations du trafic aérien comme "un geste supplémentaire qui donne l'espoir que ce changement de climat dans les relations polono-russes ne sera pas seulement passager".

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Les cérémonies se sont déroulées en l'absence de nombreux dirigeants étrangers, qui se sont décommandés en raison de la paralysie du trafic aérien consécutive à l'éruption volcanique survenue en Islande. Ainsi , le président américain Barack Obama, le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel ont du se faire représenter à ces cérémonies funèbres.

Toutefois, par la voie des airs, le Président russe Dmitri Medvedev a pu atterrir en Pologne pour rendre hommage à son homologue mort en Russie le 10 avril dans un accident d'avion.

Le président par intérim Bronislaw Komorowski, le Premier ministre Donald Tusk, les chefs d'Etat estonien, belarus, arménien, letton, lituanien, tchèque et ukrainien et le Président allemand Horst Köhler étaient aussi présents

Plusieurs dirigeants d'Europe centrale se sont organisés pour venir en voiture ou en train à Cracovie.

Mais la chancelière allemande Angela Merkel, et le président français Nicolas Sarkozy, d'autres dirigeants et têtes couronnées , le Prince Charles d'Angleterre notamment,se sont désistés et de nombreux dirigeants, (dont Barack Obama) ont renoncé à se rendre en Pologne en raison de la paralysie aérienne.

Passe pour Monsieur Obama et le Premier Ministre Canadien, mais je reste persuadée que les dirigeants européeens absents auraient pu faire preuve d'initiative comme Monsieur Dmitri Medvedev et d'autres dirigeants européens l'ont fait en s'organisant à l'avance, la Pologne n'est pas si loin de l'Angleterre qu'un voyage en navire aurait pu faire l'affaire pour le Prince Charles, et la Pologne n'est pas si éloignée de la France et de l'Allemagne qu'une solution par train ou voiture pour s'y rendre n'ait pu s'envisager.

C'est incompréhensible et navrant.

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Je ne peux m’empêcher de penser que la Direction de la SNCF aurait très bien pu proposer à l’Elysée de faire réquisitionner un train spécial pour que le Président de la République et sa suite, puissent se rendre en Pologne, le Directeur Général de la SNCF n’est pas empêché en personnel puisqu’il dispose on le sait d’un certain pourcentage de cheminots qui satisfaits dans leur revendications avant la grève se sont désolidarisés des cheminots grévistes, c’eut été une magnifique occasion de rendre service au Président Français tout en lui montrant ces cheminots toujours prêts à servir et contents de leur sort.

C’est à croire que la Direction de la SNCF est en panne d’inspiration et d’initiative ou bien alors qu’elle aussi est en grève comme les cheminots qui eux font partis des syndicats majoritaires.

Enfin peut-être que le protocole exige que l’initiative parte de l’Elysée, mais une proposition n’est pas un crime de lèse majesté et encore une foi la Direction de la SNCF a raté son coup.

18 avril 2010

Une opinion élogieuse cueillie sur Internet pour DDV

L'article ci dessous a été publié par le site "exprimeo.fr" le 15 avril 2010

Dominique de Villepin et l'héroïsme ordinaire

Avec Brigitte Girardin la Présidente de son Club, Dominique de Villepin a opéré une mutation d'une ampleur considérable : devenir le copain du quotidien qui loue l'héroïsme ordinaire avec humilité.

Dominique de Villepin avait il y a près de 12 mois un défi majeur : devenir le " copain du quotidien " et perdre le statut de "rock star" qui le couperait de la " vraie vie ".

Il occupe désormais à merveille un double créneau :
- la démocratie émotionnelle,
- la notion de l'héroïsme ordinaire.

Il a ouvert une bataille de leadership alternatif.

Dans cette bataille, il incarne celui qui écoute l'héroïsme ordinaire : l'enfant de banlieue qui bataille pour son intégration culturelle ou économique, le locataire d'HLM qui aspire à la qualité de vie mais aussi l'agriculteur qui défend l'exploitation où son grand-père lui a fait découvrir la conduite du tracteur.

Toutes ces réalités parlent aux Français.

C'est cet héroïsme de chaque jour qu'ils entendent voir reconnu, promu, récompensé, respecté.

Ce n'est plus le "travailler plus pour gagner plus" mais "être mieux respecté pour être mieux aidé".

Cette logique du "pouvoir du peuple" est peut-être le tournant culturel de la présidentiel 2012, la logique du "candidat citoyen", le seul à ne pas avoir couru les mandats publics sur plusieurs décennies alors qu'il lui aurait suffi de solliciter une circonscription en "or massif" pour se présenter avec l'assurance absolue d'être élu.

Actualités concernant Dominique de Villepin

Source : cet article a été publié par le site « expriméo. Fr » le 15 Avril 2010


Dominique de Villepin et l'élection de la respectabilité


Dominique de Villepin et ses proches dont Brigitte Girardin restent à l'écart des polémiques sur des parallèles quant à sa candidature présidentielle. Ses opposants veulent le caricaturer en "Chevènement de droite", un parallèle qui ne résiste à aucun examen sérieux tant les tendances de l'opinion sont différentes.


Avec le recul, il est facile d'accabler Chevènement de tous les maux. Sa démarche n'était-elle pas d'abord le signe annonciateur d'une tendance de fond de l'opinion alors exaspérée par une forme de laxisme qui a emporté Lionel Jospin ?


Aujourd'hui, l'opinion est dans une autre attente. Ce n'est plus une correction à la marge mais le changement global en profondeur.


Ce qui est intéressant dans la démarche de Dominique de Villepin par son contenu comme par la personnalité même de l'intéressé c'est que rien ne prête au score moyen : ça passe ou ça casse.

Dominique de Villepin va d'abord ouvrir et incarner une nouvelle morale républicaine dans l'exercice de la fonction de Chef d'Etat.


La " morale républicaine " a été constituée autour de principes simples :

- le respect d'autrui,

- l'honnêteté,

- le sens de la justice avec ce terme dans une acception plus proche de l'équité que de la pure règle de droit,

- le refus de l'égoïsme,

- la générosité.


Ces termes constituent les fondements essentiels de la morale républicaine.


S'en émanciper exagérément constitue un grand risque pour un responsable public français.

La période actuelle est en rupture avec ces règles ; d'où les difficultés.


Les élections de 2012 seront d'abord celles de la respectabilité.


Le vainqueur sera celui ou celle capable plus que jamais d'inspirer confiance pour assurer le retour de cette "morale républicaine".


Ce retour passe par une probable nouvelle règle du jeu dans l'exercice du pouvoir, par de nouvelles relations entre les citoyens et les candidats.


Ce n'est plus une attente sectorielle. C'est une nouvelle gouvernance globale. Cet enjeu de réponse globale change totalement la donne par rapport à 2002 où l'offre de Chevènement était très sectorisée d'où les difficultés à franchir certains paliers.

Quand la nature parle les grands de ce monde se retrouvent face à leur impuissance

article de lucienne magalie pons

Une belle leçon d’humilité :

Les dommages infligés au trafic aérien mondial par les cendres volcaniques nous rappellent que le monde moderne peut se retrouver paralysé par des évènements naturels qu’il ne peut maîtriser en dépit de ses avancées techniques et scientifiques et indépendamment des obsèques du Président Polonais, ce sont tous les secteurs d’activités qui en subissent les conséquences dommageables, de même notamment que le monde politique, culturel, sportif et les particuliers en partance ou en retour de voyages d’affaires où de vacances.

Nous venons d’apprendre samedi soir par communiqué de l’Elysée que, le Président Français Monsieur Nicolas Sarkozy ne se rendra pas ce dimanche à Cracovie pour assister aux obsèques du président Lech Kaczynski et de son épouse en raison du nuage de cendres volcaniques venu d’Islande, qui paralyse le trafic aérien.

Le nuage de cendres provoque une paralysie exceptionnelle sans précédent dans le transport aérien en Europe, alors que 80 délégations étaient attendues à Cracovie pour assister aux obsèques des défunts ce jour dimanche

En Pologne, l'espace aérien est totalement fermé jusqu'à nouvel ordre.

De même, le Princes Charles d’ Angleterre, Madame Angela Merkel Chancelière Allemande, le président américain Barack Obama, le prince Charles et le Premier ministre canadien Stephen Harper avait tous annoncés dès Samedi qu’ils renonçaient à se rendre en Pologne, en raison du nuage de cendre volcaniques échappé du volcan Islandais Eyjaföll, en éruption depuis mercredi passé.

Le chef du gouvernement espagnol José Luis Zapatero et le premier ministre sud-coréen Chung Un-Chan notamment ne pourront pas s'y rendre.

D’autres personnalités politiques tentent de s’organiser, comme le président slovène Danilo Turk qui a décidé de partir samedi en voiture, tout comme l'ex-président ukrainien Viktor Iouchtchenko.

Le président roumain Traian Basescu a choisi lui l'hélicoptère de Bucarest à Oradea (nord-ouest de la Roumanie), puis de rallier Cracovie en voiture, par la Hongrie et la Slovaquie.

Le Président tchèque, Vaclav Klaus, prendra le train, puis la voiture dimanche.

D'autres attendent l'évolution de la situation pour se décider, comme le président autrichien Heinz Fischer ou le président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso.

Plusieurs ministres des Affaires étrangères n'ont pas pu arriver à temps à Téhéran où ils de devaient participer à la conférence internationale sur le désarmement nucléaire.

De retour d'un voyage aux Etats-Unis, Angela Merkel avait déjà été contrainte de passer la nuit de vendredi à samedi à Lisbonne faute de pouvoir rejoindre Berlin et elle a du se résoudre finalement à atterrir samedi après-midi à Rome, d'où elle s'est rendue en voiture à Bolzano, dans le nord de l'Italie.

A Madrid, c'est une réunion des ministres européens des Finances et une rencontre avec leurs homologues asiatiques qui a été en partie privée de ses participant, la ministre française de l'Economie Christine Lagarde et le secrétaire d'Etat allemand aux Finances Jörg Asmussen ont choisi de quitter la capitale espagnole, sans donner les conférences de presse prévues à la mi-journée.

Monsieur Jean-Claude Trichet président de la Banque centrale européenne (BCE), recherchait quant à lui des alternatives à l'avion pour regagner Francfort.

Des artistes bloqués dans différentes villes d’Europe et dans le monde n’ont pu rejoindre leur destination, des concerts ont été annulés, de même pour les sportifs et des manifestions sont reportées.

Les transports d’organes sont paralysés d’un pays à l’autre, ce qui est extrêmement préjudiciables aux patients en attente de transplantations.

Des milliers de voyageurs, touristes et vacanciers sont en attente de pouvoir rejoindre leurs destinations et ne savent où se loger su place de même qu’ils redoutent de ne pas être remboursés de leur billets d’avion sans compter des frais supplémentaires imprévus auxquels ils auront à faire face et qui resteront à leur charge.

La situation fait perdre au moins 200 millions de dollars (148 millions d'euros) par jour aux compagnies aériennes, selon l'Association internationale du transport aérien (IATA)

Dans les jours suivant, lors de la reprise des transports aériens, il faut s’attendre à des perturbations qui dureront plusieurs jours en raison de la remise en service des lignes aériennes, mais aussi du nombre considérable de voyageurs que les compagnies aériennes devront rapatrier dans tous les pays concernés.

En France en période de vacances, la grève SNCF vient s’ajouter à ces inconvénients, même si des avis de reprise de trafic sont timidement annoncés, beaucoup de vacanciers résignés ont été contraints de partir en voiture.

Mais en plus par suite de circonstances sociales, en France en période de vacances, la grève SNCF vient s’ajouter à ces inconvénients, même si des avis de reprise de trafic sont timidement annoncés, beaucoup de vacanciers résignés ont été contraints de partir en voiture.

Quand la nature se réveille nul n’est prophète en son pays, mais dans le cas présents les responsables de la SNCF et les Syndicats feraient bien de remettre leurs querelles à plus tard et d’assurer le trafic sans attendre, c’est le moins que l’on puisse demander d’un service public financé par les usagers et l’Etat, c'est-à-dire nous tous par le jeu des impôts et des taxés.


16 avril 2010

Loi Bioéthique : Où en sommes nous en France ?

article de lucienne magalie pons

Rappelons que la loi de bioéthique a prohibé la recherche sur les embryons et les cellules-souches embryonnaires humaines. La recherche sur l’embryon humain est aujourd’hui en principe interdite en France mais, de fait, une dérogation l’autorise dans certaines conditions pendant cinq ans. C’est L'Agence de biomédecine qui a été chargée de délivrer ces dérogations dans des cas spécifiques « susceptibles de permettre des progrès thérapeutiques majeurs »

Cette permission temporaire va être rediscutée lors de la révision des lois de bioéthique en 2010, ainsi que l’opportunité de l’autorisation du clonage thérapeutique.

La question de la recherche sur l’embryon humain est liée à la perspective de développer une « médecine régénératrice » qui aurait pour but de traiter les maladies dégénératives, notamment celles du système nerveux, et de réparer des tissus ayant subi de graves lésions. Cette médecine régénératrice utiliserait pour cela des cellules souches, qui ont la caractéristique d’être non spécialisées et qui pourraient reconstituer les tissus ou organes défaillants. Il en existe plusieurs types : les cellules souches adultes, les cellules souches de sang de cordon, les cellules souches embryonnaires et les cellules souches pluripotentes induites.

En préalable dans le cadre de la révision des lois de bioéthique, le Conseil d'Etat avait rendu en mai 2009 un avis préconisant l'autorisation de la recherche sur les cellules-souches embryonnaires humaines, en reconnaissant qu'elles ont « un intérêt thérapeutique, même si des alternatives prometteuses se développent » Si le moratoire temporaire préconisé par les normes précédentes lui paraissent « un obstacle au plan scientifique », le Conseil d'Etat préconise toutefois de conserver le même régime d'autorisations, en ne permettant que la recherche sur les cellules-souches provenant d'embryons surnuméraires lorsqu' « elles sont susceptibles de permettre des progrès thérapeutiques majeurs

Même si en France la loi sur la bioéthique comporte de nombreux garde-fous pour limiter les risques de dérives, le débat sur l’évolution de la recherche médicale n’est pas clos et des critiques émanant d’associations soulignent notamment un danger de manipulation de l’être humain

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Un nouveau projet de loi sur la bioéthique devrait être présenté avant l'été, un rapport établi par Jean Leonetti (UMP) avait été adopté en Janvier 2010 par la mission parlementaire présidée par le député Alain Clays (PS), en dépit de plusieurs abstentions et d'un vote contre.

Cette mission parlementaire, avait procédé à plus d'une centaine d'auditions depuis le 15 octobre 2009. Cette mission parlementaire et ses travaux avaient été rendus nécessaires, notamment par le fait que la loi du 6 août 2004 sur la bioéthique imposait une clause de révision générale à cinq ans.

Au moment l’adoption du projet, Monsieur Claeys avait souligné au cours d'une conférence de presse que le rapport "n'élude pas les défis à relever et ne masque aucun des désaccords" exprimés par les membres de la délégation.

Parmi les novations, la mission avait été unanime à demander la levée du moratoire de cinq ans sur la recherche sur l'embryon humain et se propose d'en "modifier les critères de contrôle".

Par ailleurs, Jean-Frédéric Poisson (UMP) avait exprimé son attachement à "une stricte interdiction de la recherche sur l'embryon humain".

Une des deux députés MPF à l'Assemblée, Véronique Besse, s'était déclarée "prudente". Elle se félicitait "du maintien des interdictions" des mères porteuses "et de l’interdiction le clonage des embryons humains", meilleure façon d'empêcher la marchandisation du corps humain".

Même si en France la loi sur la bioéthique devrait comporter de nombreux garde-fous pour limiter les risques de dérives, le débat sur l’évolution de la recherche médicale n’est pas clos et des critiques émanant d’associations soulignent notamment un danger de manipulation de l’être humain.


Cellules embryonnaires

article de lucienne magalie pons

Fabriquée en Suisse en toute discrétion la première crème antirides « Néocutis » à base de fœtus humains provenant d’un avortement, lancée en toute discrétion aux Etats-Unis, est depuis quelques jours au centre d’une polémique outre atlantique mais aussi en Europe, les associations catholiques « pro life » américaines et européennes s’élèvent contre l’utilisation de cellules d’origine humaine.

La vente de cet crème n’est pas autorisée à la vente en Europe, mais ont on peut facilement se le procurer via le Web, moyennant 90 €

Frédric Koehn fabricant de « Néocutis » ne s’embarrasse pas de préjugés moraux, très laxiste pour défendre son « commerce », c’est le moins qu’on puisse dire, il explique « Il se trouve qu’une patiente qui avait avorté nous a fait don de quelques cellules de peau de son fœtus. Ensuite, nous avons reproduit ces cellules en laboratoire afin de faire nos crèmes. En aucun cas, nous n’encourageons l’avortement. », a-t-il ajouté

Cette explication est bien trop courte :

Une question se pose, en faisant ce don la patiente était-elle informée que ces « quelques cellules de son fœtus » serviraient ensuite à servir de base à une crème antirides commercialisable ? où bien supposait-elle qu’elles serviraient à la recherche scientifique à des fins thérapeutique proprement dites ?

C’est au sein du service de gynécologie-obstétrique et génétique du CHU de Lausanne (Suisse) que cette crème a été élaborée. « En opérant des fœtus in utero, les chercheurs se sont rendu compte qu’une fois nés, les bébés n’avaient ensuite aucune cicatrice, poursuit Frédéric Koehn. Ils se sont donc dit que les cellules de fœtus devaient avoir des vertus régénératrices qui pouvaient servir à soigner les grands brûlés. »

Des scientifiques ont donc mis au point une crème permettant d’obtenir des résultats sur des patients à l’épiderme très abîmé. Ces chercheurs ont décidé ensuite de s’associer à un laboratoire privé, Neocutis, et l’ont « autorisé »autorisent à commercialiser, uniquement aux Etats-Unis et en passant par le corps médical, la première crème antirides à base de cellules fœtales.

« Les dermatos la conseillent aux patients qui ont suivi des traitements qui leur ont desséché la peau ou à ceux qui cherchent un antirides. Nous proposons différentes concentrations pour des usages divers », souligne Frédéric Koehn.

De son côté, le généticien Axel Kahn n’est pas choqué par ce nouveau produit. « Avant qu’il ne soit interdit dans les années 1990 en France en raison de possibles transmissions de virus, l’industrie cosmétique a longtemps utilisé du placenta humain, considéré comme un déchet opératoire et récupéré dans les hôpitaux.

D’après ces apprentis sorciers immoraux les cellules de fœtus ou de placenta n’ont rien à voir avec les cellules souches embryonnaires assurent-ils en banalisant la question.

Il y pourtant une notable différence du point de vue moral et éthique entre les cellules prélevées sur un fœtus humain et celles qui sont prélevées sur un placenta.

Il n’est besoin d’être catholiques ou religieux pour s’élever contre cette pratique commerciale, qui du reste ne résulte pas toujours d’un don de la femme avortée.


14 avril 2010

Les insolences de Monsieur El Kabbach n'ont pas démonté Mme. de Menthon

article de lucienne magalie pons


EL Kabbach outrepasse ses fonctions de journaliste et se comporte en censeur

article de lucienne magalie pons

Avec une vulgaire insolence qui confine au réquisitoire, El Kabbach sur Europe 1 , a tout fait au cours de cette interview pour démolir Madame de Menthon.
Madame de Menthon ne s'est pas laissé démonter, je la préfère dans l'expression professionnelle qu'elle a développée dans ses réponses , que dans son rôle de "Grande Geule" dans l'émission genre poulailler en folie de RMC "Les grandes Geules" ou chacun des participants s'égosille avec fureur pour couvrir la voix autres participants pour fanfarroner le plus HAUT la sottise de son propos.

Un avis : de grâce Madame de Menthon quittez ce poulailler qui n'est qu'un piège de coquins dans lequel ils vous ont attirés pour vous perdre dans l'opinion publique, vous n'êtes pas à votre place chez RMC dont certaines émission et aussi les publicités sont situés au-dessous de la ceinture.



De Menthon candidate à la tête du Medef
envoyé par Europe1fr. - L'actualité du moment en vidéo.

Je crois en l'Insee, je ne crois pas aux prophéties des Cassandres

article de lucienne magalie pons

Il arrive que certaines statistiques et prévisions ne correspondent pas aux vœux des responsables politiques et du gouvernement et que les organismes officiels qui les produisent se trouvent soumis à des mesures restrictives soit par incidence de mesures légales, soit par diminution de leurs ressources de fonctionnement.


L’indépendance légale de l’Insee garanti sa neutralité et la rigueur de ses analyses, mais quand ses prévisions sont alarmistes, quand son diagnostic met en cause la pertinence des politiques économiques, cet Institut à tout à craindre pour son avenir, voire même pour sa pérennité.


Il est justement à redouter dans notre période actuelle de non-transparence concertée, que l’Insee cet organisme véritable « thermomètre social et économique » dont la précision ne peut être mise en doute, ne se voit en partie privée de son indépendance de fonctionnement et entravé dans sa mission.

Pour 2010 le ministère du budget vient d'annoncer à l'Insee une réduction spectaculaire de 20% de ses crédits de fonctionnement


Si ce plan d'austérité est maintenu, l'Insee sera obligé de renoncer à nombre de ses missions, essentielles à la bonne qualité de l'information économique et donc au bon fonctionnement de la démocratie.

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C’est justement à redouter en cette période ou le Gouvernement prend la liberté de nous enfumer avec des prévisions catastrophiques des Cassandres prophétesses aux ordres du Gouvernement, dont le COR (Conseil d'orientation des retraites) par exemple, chargé d’examiner trois scénarios, prévoyant que le déficit global des différents régimes atteindra 72 à 114 milliards d'euros par an à partir de 2050.


Faire référence à la crise actuelle et nous SERVIR 3 scénarios forcément hypothétiques et même fictifs couvrant une période de 40 ans, pour justifier et imposer dans l’immédiat des réformes anti -sociales (Retraites par exemple), est une façon de gouverner au radar tout à fait inacceptable et pas crédible du tout. Qui peut croire en effet que l'on peut, sans graves dégâts, s’appuyer sur un ou des scénarios fictifs couvrant des périodes de 40 ans, pour justifier des réformes à appliquer dans l’immédiat ?


L’Insee cet organisme véritable « thermomètre social et économique » dont la précision ne peut être mise en doute, peut en produisant ses statistiques au fil des années, contredire cet enfumage, tout serait alors à remettre en cause pour les retraites ce qui n’arrangerait pas le Gouvernement qui veut nous enserrer dans une urgence « durable » concoctée à sa façon, et justement c’est pour cela que l’Insee devient gênant pour le Pouvoir et a tout à craindre pour la pérennité de sa mission.


Souvenons nous d’un précédent fameux, à la fin de 1993, le gouvernement Balladur « indisposé » par les diagnostics précis et pertinents du CERC, avait porté un très mauvais coup à la recherche économique, en supprimant le Centre d'études des revenus et des coûts (CERC), qui s'était fait une spécialité d'étudier la progression en France des inégalités sociales., ce qu’un gouvernement libéral ne saurait supporter sans trépigner de rage.


Depuis 2007, la situation s'est encore dégradée, et ces derniers jours le Gouvernement de François Fillon a signé l’arrêt de mort du Conseil supérieur de l'emploi, des revenus et des coûts (CSERC), qui avait « été censé » prendre le relais du CERC à partir de 1994.


Mais c'est surtout le plus grand et le plus précieux des organismes économiques français, l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), qui a le désavantage de se trouver dans le collimateur de l'Elysée et du Gouvernement par sa trop grande indépendance, sa neutralité et la rigueur de ses analyses.

Ce n’est pas nouveau : Sa mise à l’index par Nicolas Sarkozy date de 2004, en effet à l’époque Nicolas Sarkozy, Ministre des finances, agacé ou contrarié par les statistiques avait mis en cause publiquement la qualité des travaux de l’Insee.


Depuis 2007, les manœuvres de « sape » contre l’Insee ont repris insidieusement, pas d’attaque frontal certes, mais par incidence, par exemple en application de la Révision générale des politiques publiques (RGPP), l'Insee a vu plusieurs dizaines d'emplois disparaître, puis en 2008, le chef de l'Etat a annoncé sans concertation devant des élus une délocalisation partiel de l'Institut à Metz, ce qui a été perçue par beaucoup d'économistes et de statisticiens comme une tentative de démantèlement.


Mais Eurostat, organe européen de statistique qui représente la France dans les instances internationales où il est question de statistique et dont l’Insee est correspondant, souligne dans un rapport en janvier 2007, que « l’indépendance professionnelle est un point fort de la culture de l’Insee » et que « l’Insee est généralement considéré comme un institut statistique de grande qualité ». Eurostat recommandait que cette indépendance de fait soit « inscrite dans le droit » vis-à-vis du gouvernement.


La lettre de mission adressée par le président Sarkozy le 11 juillet 2007 à la Ministre de l'Économie, des Finances et de l'Emploi, Christine Lagarde, spécifiait : « Vous engagerez parallèlement une réflexion sur notre appareil statistique, notamment l'indice des prix et les chiffres du chômage, pour que les statistiques utilisées par le gouvernement pour définir sa politique présentent toutes les garanties et reflètent réellement la réalité vécue par les Français. », et l’on voit là une nouvelle fois poindre le souci « soupçonneux » de Nicolas Sarkozy sur l’indice des prix et les chiffres du chômage.


Depuis, suivant les recommandations de Eurostat, l'indépendance professionnelle de l’Insee dans l'élaboration des statistiques a été inscrite dans la loi statistique française, par le biais de la loi de modernisation de l'économie adoptée par le Parlement français les 22 et 23 juillet 2008. Le nouvel article définit le périmètre du service statistique public, qui comprend l'Insee mais aussi les services statistiques ministériels, et le champ des statistiques publiques, dont « la conception, la production et la diffusion sont effectuées en toute indépendance professionnelle, ce qui a la limite peut permettre aux pouvoir certains amalgames dans le sens du poil quand à leur utilisation.


Toutefois la loi a aussi créé une Autorité de la statistique publique en charge de veiller à cette indépendance. La composition de cette autorité, a été publiée au Journal officiel de la République française le 27 mai 2009, et sa compétence comprend l'Insee et les services statistiques ministériels, »


Mais la compétence de cette autorité reste limitée à veiller à l’Indépendance de l’Insee bien entendu.


Pour en revenir à 2008, l’annonce du Président de la République faite en septembre localement devant des élus mosellans n'avait pas été perçue comme résultant d'une réflexion approfondie sur les missions et les moyens de l'Institut, mais plutôt comme un moyen de donner du corps à la promesse qu’il avait faite quelques mois plus tôt de transférer des postes de fonctionnaires dans les villes les plus touchées par la restructuration de la carte des implantations militaires

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La pertinence de la délocalisation avait été remise en cause au-delà des agents concernés : chercheurs, acteurs sociaux, parlementaires se sont mobilisés pour faire part de leur inquiétude. Le rapport remis au premier ministre en décembre 2008 par le directeur général de l'Insee, dénonçait un projet « à hauts risques. » Il notait « qu'une telle opération comporte un risque élevé de perte d’expérience professionnelle et de capital humain, ainsi que des coûts de relocalisation qu’il faut mettre en regard du gain obtenu en termes d’aménagement du territoire » et que « l’opportunité d’ouvrir une nouvelle implantation territoriale en Moselle ne va pas nécessairement de soi. »


Ministre des finances, en 2004, Nicolas Sarkozy avait fait apparaître publiquement son agacement contre l'Insee et avait mis en cause injustement la qualité de ses travaux. Et depuis 2007, ses manœuvres de « sape » ont repris insidieusement, pas d’attaque frontale, certes, mais par incidence, par exemple , en application de la Révision générale des politiques publiques (RGPP), l'Insee a vu plusieurs dizaines d'emplois disparaître puis en 2008, le chef de l'Etat a annoncé sans concertation une délocalisation partiel de l'Institut à Metz, qui a été perçue par beaucoup d'économistes et de statisticiens comme une tentative de démembrement.


Pour 2010 le ministère du budget vient d'annoncer à l'Insee une réduction spectaculaire de 20% de ses crédits de fonctionnement

Si ce plan d'austérité est maintenu, l'Insee sera obligé de renoncer à nombre de ses missions, essentielles à la bonne qualité de l'information économique et donc au bon fonctionnement de la démocratie.

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Presque tout savoir sur l’Insee :

L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) est l'institut national de statistique français.

Il est chargé de la production, de l'analyse et de la diffusion des statistiques officielles en France.

Il est rattaché, en tant que direction générale, au ministère de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi (MINEIE). En tant qu’institut, il dispose d’une indépendance de fait vis-à-vis du Gouvernement, désormais garantie en droit par la loi depuis octobre 2007

(Rappel historique : Le Service national des statistiques a été transformé en Insee en 1946.C'est la loi de finances du 27 avril 1946 qui crée l’Institut national de la statistique et des études économiques pour la métropole et la France d'outre-mer)

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Mission principale de l’Insee :

Mesures statistiques, Publications d'études économiques, Assurer l’accès à l'information de l'Insee, Missions européenne et internationale, Enseignement et recherche, Indépendance Neutralité et rigueur d’analyse.

L’Insee a implanté des « intermédiaires Insee » dans les différentes régions françaises

L’Insee collabore à plusieurs titres avec le Conseil national de l'information statistique.

Fonctions principales de l'Insee

- organiser et exploiter les recensements de la population et publier les différents chiffres de population en France ;

- mener des enquêtes (périodiques ou ponctuelles) d'intérêt général auprès des entreprises ou des ménages ;

- mesurer les principaux indicateurs économiques qui concernent la France (Produit intérieur brut, chômage en France, taux d'emploi, taux de pauvreté, etc.) ;

- produire et publier de nombreux indices

Parmi les indices des prix mesurés :

- l’indice des prix à la consommation (IPC) constitue la mesure officielle de l'inflation (augmentation du niveau général des prix)

- d'autres indices sont des références obligatoires pour la conclusion ou la révision de certains contrats (par exemple, l'indice de révision des loyers (IRL) construit entre autres à partir de l'indice du coût de la construction).

L'Insee gère des répertoires :

-d'individus (numéro d'inscription au répertoire national d'identification des personnes physiques, communément appelé Numéro de Sécurité sociale)

-d'entreprises et de leurs différents établissements (identifiants SIREN et SIRET).

L'Insee gère les codes qui servent à identifier

- les zones géographiques et leurs composants, communes, cantons, arrondissements, départements, régions, pays et territoires étrangers

L’Insee gère des nomenclatures :

- par exemple la nomenclature d'activités françaises, qui sert notamment à coder l'activité principale exercée (APE) par une entreprise ou un établissement, ou la nomenclature des catégories socio-professionnelles (CSP)

L’Insee assure la collecte, l’analyse, la diffusion, la publication :

- des informations statistiques,- et publie ainsi de nombreux documents, livres ou périodiques, des microfiches (pour les recensements) et des cédéroms.

.Publications d'études économiques :

-Les services de recherche économique et de conjoncture de l'Insee publient des études économiques, dans le respect d’une stricte neutralité et observent une rigueur d'analyse.

- En amont des données statistiques définitives, l'Insee réalise des prévisions à trois ou six mois des principaux agrégats statistiques. Tous les quatre mois, l'Insee publie une note de conjoncture.

- Accès à l’information :

Toutes les publications sont mises sur le site de l’Insee en accès libre et gratuit par simple téléchargement. Elles sont également disponibles sous forme d'ouvrages en librairie ou sur commande.

(L’Insee propose également quelques services payants.)

Relation et Collaboration avec Eurostat :

L’Insee est le correspondant français d'Eurostat, l'organe européen de statistiques (qui ne travaille pas directement dans les pays, mais fait toujours appel aux organes nationaux), et représente la France dans les instances internationales où il est question de statistique.

Formation :

Le Groupe des écoles nationales d'économie et statistique rassemble les activités d'enseignement et de recherche de l'Insee


EL Kabbach outrepasse ses fonctions de journaliste et se comporte en censeur

article de lucienne magalie pons

Avec une vulgaire insolence qui confine au réquisitoire, El Kabbach sur Europe 1 , a tout fait au cours de cette interview pour démolir Madame de Menthon.
Madame de Menthon ne s'est pas laissé démonter, je la préfère dans l'expression professionnelle qu'elle a développée dans ses réponses , que dans son rôle de "Grande Geule" dans l'émission genre poulailler en folie de RMC "Les grandes Geules" ou chacun des participants s'égosille avec fureur pour couvrir la voix autres participants pour fanfarroner le plus HAUT la sottise de son propos.

Un avis : de grâce Madame de Menthon quittez ce poulailler qui n'est qu'un piège de coquins dans lequel ils vous ont attirés pour vous perdre dans l'opinion publique, vous n'êtes pas à votre place chez RMC dont certaines émission et aussi les publicités sont situés au-dessous de la ceinture.



De Menthon candidate à la tête du Medef
envoyé par Europe1fr. - L'actualité du moment en vidéo.

13 avril 2010

Le nucléaire en question (1er Chapitre)

article de lucienne magalie pons

Par lucienne magalie pons

Monsieur Patrick OBAMA et Monsieur Dmitri Medvedev sont parvenus à s’entendre sur la question du désarmement nucléaire qui était en négociation entre les Etats-Unis et la Russie depuis de longs mois, et c’est avec solennité qu’ils ont signé passé dans la « Salle Espagnole » du Château de Prague, le nouveau traité planifiant la réduction de leurs arsenaux nucléaires.

Par ce nouvel accord, qui remplace l’accord de ce type datant de 1991, les deux pays s'engagent à réduire leur arsenal à 1.550 ogives nucléaires sur sept ans, contre 2.200 aujourd'hui, soit un tiers de leur arsenal. Les deux pays disposent de sept ans après la ratification pour y parvenir. Une décision importante, le dernier accord de ce type datant de 1991.

Il s’agit d’un évènement historique le Président OBAMA qui a affirmé que cet accord allait «rendre les Etats-Unis et le monde plus sûrs», en assurant qu’il voulait que ce nouveau traité soit ratifié dès «cette année» par le Sénat américain.

De son côté Dmitri Medvedev, Le Président Russe, a considéré que ce nouveau traité de désarmement nucléaire va ouvrir une «nouvelle page» dans les relations entre la Russie et les Etats-Unis.

Messieurs Obama et Medvedev ont donc amorcé dès jeudi passé une relance des relations entre leurs deux pays, en évoquant aussi les prochains dossiers qui restent à négocier prochainement entre les deux pays.

Reste aussi entre les deux pays la question sensible « du bouclier antimissile américain », sur laquelle par la voie de son Président les États-Unis souhaiterait «un dialogue sérieux» avec la Russie et de son côté le Président russe s'est dit confiant dans la possibilité de parvenir à un compromis sur cette question.

Le président Medvedev a satisfait à la diplomatie occidentale ambiante en assurant que de nouvelles sanctions de l'ONU contre l'Iran seraient possibles si Téhéran ne lève pas les doutes sur son programme nucléaire, en regrettant que l'Iran n'ait pas répondu aux nombreuses propositions offertes par la communauté internationale. Une position qui tranche avec l'attitude

Dès Lundi etce Mardi présent , 47 chefs d'État et de gouvernement assistent à Washington au sommet sur la sécurité nucléaire dont Barack Obama a pris l'initiative, battant le fer tant qu’il est chaud, tout de suite après la signature de l’accord de désarmement avec Dmitri Medvedev, dans l’espoir de mobiliser les énergies internationales contre le «terrorisme nucléaire».

Ce sommet devrait définir des règles sévères en matière de sécurisation des matériaux nucléaires et de lutte contre la contrebande, afin d'éviter que des «bombes sales» ne tombent entre les mains d'organisations terroristes.

Bien entendu le Sommet s’est ouvert dès hier à Washington, les messages de mes correspondants particuliers de Washington arrivent en masse dans ma messagerie, mais je dois les traduire avant d’en faire une synthèse résumée qui fera l’objet d’un prochain article demain dans le « mag ».

(à suivre)

ooOoo

Mais pour la petite histoire on m’a appris que Monsieur Nicolas Sarkozy a accordé un entretien à CBS à l’occasion du sommet sur la sécurité nucléaire à Washington, il a fais part des réserves de la France sur ce sujet d’importance, mais une question incidente qui à mon avis n’aurait pas du lui être posée, est venue se glisser dans l’entretien sur les rumeurs qui ont ces derniers temps chagrinée son couple et le Président Nicolas Sarkozy les a qualifiées de « clapotis » …. Des clapotis seulement ….. Flop ! flop ! flop … ça rime avec Dop ! Dop … Dop … ce n’était pas la peine alors qu’il shampouine énergiquement son fidèle et dévoué Conseiller Pierre Charron pour si peu au point de risquer de le rendre chauve en plus de muet puisqu’il lui a aussi interdit toute paroles sur ce sujet.

Le cri d'une voyageuse à la Direction de la SNCF " Ca commençe à bien faire"!

article de lucienne magalie pons

Le trafic est toujours perturbé à la SNCF, comme nous le savons, pour en souffrir journellement dans nos déplacements, les cheminots face aux refus de négociation de la Direction SNCF, sont toujours en grève depuis mardi dernier à l'appel de la CGT et de Sud Rail, pour négocier, du moins ils l'espèrent , avec la Direction de la SNCF, (toujours muette) des créations d'emploi, défendre les conditions de travail et s'opposer aux restructurations dans le fret (transport de marchandises).

Ainsi, dans ce climat tendu, la grève à la SNCF se poursuit pour la 7me journée consécutive et dès Lundi la CGT, première force syndicale, avait même annoncé un «élargissement» de la mobilisation, notamment en Ile-de-France.

«Pas de négociation sans reprise du travail» insiste la Direction de la SNCF qui s’enferre dans sa position, en déclarant que sa porte restera fermée à toutes négociations tant que durera la grève.

Vis-à-vis des usagers transformés en statue dans les halls de gare, la Direction de la Sncf fait tout pour dénaturer le mouvement de grève en s’employant à l’annoncer comme « un arrêt de travail de travail d’une partie de ses agents".

Dans les halls de Gare on entend une voix suave et douce, presque glamour qui annonce aux voyageurs en attente de leurs trains à peu près ceci : « Par suite d’un arrêt de travail d’une partie de certains agents, le trafic est perturbé ….. le train n°… est annoncé à l’arrivée avec un retard de …..la Sncf vous présente ses excuses et vous remercie de votre compréhension »

Cette comphension est tout à fait présupposée.

Pour les trains au départ qui accusent des retards de mise à quai, même topo., la voix suave reprend les même arguments.

Que de douceurs, que d’angélisme, que de tentatives de séductions « glamour » dans la voie SNCF diffusée par les hauts parleurs , il faut bien essayer d’amadouer des usagers figés dans l'attente, crispés au bord de la crise de nerfs qui se contiennent malgré tout pour ne pas créer d’incidents. La Direction des gares de la Sncf ne vont pas jusqu’à leur offrir du café pour meubler l’attente, et pour cause la caféine pourrait faire exploser les « chaudières ».

Mais avec cette voix suave diffusée sur tout le territoire national dans les Gares, la Direction de la SNCF entend bercer les usagers pour les endormir dans une torpeur en reportant « sur une partie de ses agents » la responsabilité de ses défaillances de communication avec les syndicats. C’est un système de communication perverti ( généralisé du reste ) qui nous coûtent cher, très cher et « ça commence à bien faire » comme aurait du le dire l’autre que l’on n’a pas entendu encore sur cette question qui pourtant n’est pas une rumeur, mais bien une grève réelle importante qui couvre tout le territoire national.S'il en reste un à croire que les grèves ne se voient pas, il est bien celui-là. Bon passons il a d'autres soucis.

Merci Sncf, en effet nous avons compris, mais à notre façon en corrigeant votre langue de bois qui cherche à effacer l’importance de la Grève dont nous faisons les frais, par « une partie de vos agents » notre compréhension entend « grévistes »

Nous savons par les médias que la direction « irresponsable » a fermé la porte à toute négociation tant que durera la grève.

Nous savons aussi qu’elle a proposé Lundi dernier aux syndicats lundi pour le Lundi 21 Avril une « table ronde » pour discuter (discuter n’est pas négocier comprenons nous) pour discuter emploi, parcours professionnels et conditions de travail, seulement si, d’ici là les conditions de « trafic normales sont rétablies »

Par conditions de trafic normales, nous soulignons, nous les usagers que la normalité pour la Sncf c’est de faire endurer presque tous les jours en temps normal des retards aussi bien pour les grandes lignes allant de 30 minutes à 2 heures dans le meilleur des cas, plusieurs fois par semaine».

Le secrétaire général de la CGT cheminots, Didier Le Reste, secrétaire général de la CGT cheminots avait insisté pour l'ouverture de discussions dès lundi, et déclaré que le 21 avril proposé par la SNCF n'était «pas sérieux».(note c’est le moins que l’on puisse dire), et il a appelé les cheminots «à la poursuite de la mobilisation et à son élargissement» jusqu'à ce que la direction ouvre des négociations.

Dans une lettre ouverte au président de la SNCF , le Syndicat Sud-Rail a lui aussi insisté sur l'ouverture immédiate de négociations, en dénonçant «une stratégie d'évitement et de contournement de la négociation».

Alors nous les usagers à l’adresse de la Direction de la Sncf on peut dire « Ça commence à bien faire » vos excuses et vos appels à notre compréhension je confirme : « Ça commence à bien faire », on a tout compris vous êtes responsable et vous n’assumez pas vos responsabilités en refusant de dialoguer avec vos syndicats, résultat vous aggravez la situation et vous prolongez dans le temps les graves désagréments des usagers, ce sont pourtant eux qui vous payent et c’est eux que vous pénalisez à travers vos syndicats que vous méprisez, vous aggravez aussi le manque à gagnez et vous direz ensuite que c'est la faute des grévistes, non ce n'est pas de leur faute, c'est votre refus de négocier qui en est responsable, donc vous et votre Ministre de Tutelle qui vous ordonne votre conduite.

Note : l’auteur de l’article n’engage qu’elle-même bien sur.

Pour la bonne règle, il faut reconnaître qu’il y a aussi une minorité d’usagers qui n’ont plus le courage de réagir, complètement amortie par la « glamour » de service. Mais cette minorité d’usagers est à l’image d’une partie de la population manipulée par les techniques officielles de communication qui diffusent quand il le faut, aussi bien dans le public que dans le privé « de la langue de bois suave » pour réveiller des instincts de bête moutonnière dans ce qu’ils ont de plus bas.

Heureusement que la majorité des usagers en a ras le bol et commence à le faire savoir.

Une noble Dame de France "NICE" fête ses 150 ans

article de lucienne magalie pons

L’annexion du Comté de Nice

Lors des élections législatives de mars 1860, les deux députés élus par Nice au parlement de Turin, Giuseppe Garibaldi et Charles Laurenti Robaudi, se sont opposés à l'annexion et la population de Nice aussi se montre réticente.

Mais Napoléon II qui veut aider l’Italie à faire son unité dans le but de contenir l’Autriche, pour éviter de créer un État unifié potentiellement dangereux juste à côté de la France, réclame en échange de son aide le duché de Savoie et le Comté de Nice, deux régions stratégiques importantes sur le plan militaire.

Le principe de l’échange est établi en 1858, lors des accords de Plombières, entre Napoléon III et Cavour, même si ce dernier a tenté par la suite ensuite de sauver Nice, mais finalement Le Traité de Turin, en mars 1860, entérine le changement de souveraineté de la ville.

Le roi Victor-Emmanuel II de Savoie, le 1er avril 1860, au nom de l’Unité Italienne demande solennellement à la population de Nice d’accepter l’annexion .Un plébiscite est voté le 15 et le 16 avril 1860. Les adversaires de l'annexion appellent à s'abstenir, mais le oui emporte 83 % des inscrits dans l'ensemble du comté de Nice et 86 % à Nice, en partie grâce à la pression des autorités religieuses et des fonctionnaires.

Ainsi l'annexion du comté de Nice à la France d’abord contestée par les populations concernées a finalement été acceptée et le territoire de Nice est officiellement cédé à la France le 14 Juin 1860

Aujourd'hui, l'annexion est remise en cause remise en cause par des mouvements autonomistes ou indépendantistes et souhaite l’abrogation du traité de Turin.

En ce sens, tout récemment le 24 mars 2010, de Genève, Alain Roullier-Laurens, pour la LRLN et Jean de Pingon, fondateur de la Ligue Savoisienne, ont signé une déclaration commune demandant l'abrogation du Traité de Turin, et ils ont adressé ce texte à tous les Ambassadeurs des puissances signataires du Traité de Paix de 1947, accrédités en Suisse, pour transmission à leurs gouvernements successifs.

Après avoir exposé leurs motifs juridiques pour étayer leur souhait de l'abrogation du Traité de Turin, selon eux du fait du non-respect par la France de l'article 44 du Traité de Paix de 1947, "ils demandent, qu'en vertu du Droit des Peuples à disposer d'eux-mêmes, une consultation électorale, soit organisée par l'O.N.U dans ces deux pays, afin que les Niçois et le Savoisiens puissent librement décider de leur destin."

Cette question a retenu l’attention du député de la Loire (UMP) qui a déposé le 6 Avril 2010 à propos de l'abrogation du traité de Turin et des conséquences internationales qui pourraient en résulter


10 avril 2010

9 Avril 2010 : Monsieur de Villepin à Vesoul

source : club Villepin

Déplacement de Dominique de Villepin à Vesoul

Samedi 10 avril 2010

Déplacement de Dominique de Villepin en Haute-Saône le vendredi 9 avril 2010 à l’invitation du député de Haute-Saône Michel Raison et des Jeunes Agriculteurs de Haute-Saône.

A l’occasion de ce déplacement en Haute-Saône, Dominique de Villepin a visité l’exploitation agricole de Mathieu NORMAND à Noidans près de Vesoul.

Discours de Dominique de Villepin lors de l’Assemblée Générale des Jeunes Agriculteurs de Haute-Saône.

« Je suis heureux d’être avec vous. Heureux d’être ici en Franche-Comté, sur cette terre au cœur de France.

Une terre d’histoire. Elle a témoigné de son attachement à la nation en accueillant des réfugiés alsaciens de 1870. Avec les nombreux maquis de la Seconde Guerre Mondiale (maquis du Chérimont en 1944, maquis C134).

Une terre de diversité qui mêle traditions agricoles et industrielles. La dentelle de Luxeuil. Les forges. L’industrie du bois, plus récemment l’industrie automobile.

Une terre de modernité. En témoignent encore la chapelle de Ronchamp, construite par Le Corbusier, mais aussi les initiatives économiques locales : avec quatre pôles de compétitivité en Franche-Comté : Véhicule du Futur, Plastipolis, Vitagora, Microtechnique.

Mais aussi une terre de doutes, pour l’emploi industriel, pour l’avenir de son agriculture, pour sa population face au vieillissement, qui montre les difficultés qu’affronte toute la France.

Heureux d’être avec vous dans ce temps d’épreuve. Nous traversons une crise sans précédent qui est aussi pour notre Etat un défi sans précédent.

Une crise économique qui a fait vaciller le système bancaire mondial et le commerce industriel.

Une crise qui n’est pas derrière nous, puisqu’aujourd’hui elle fait trembler l’Europe, avec la crise grecque ; de nouveaux déséquilibres s’installent avec l’accumulation des dettes des Etats, et en particulier de la France.

Une crise qui exige de dire la vérité. Il y aura de profondes reconversions. Des industries entières risquent la disparition si nous ne faisons rien.

Le défi pour notre pays c’est de répondre à des urgences mais aussi d’être ferme sur des principes.

L’urgence de la dette, avec une lutte sérieuse contre les déficits. Même si nous faisons chaque année aussi bien que les meilleures années des dernières décennies dans la réduction du déficit, il nous faudra 12 ans pour revenir réellement à l’équilibre.

L’urgence de la compétitivité. La compétition mondiale va s’accroître et s’étendre à tous les secteurs, y compris les hautes technologies.

L’exigence sociale. Il faut montrer que notre pacte social reste fondé sur la justice, à l’heure où l’opinion publique est émue par les écarts de salaires, de 1 à 200 parfois, où elle entend que parmi les 1% des plus riches, le taux d’imposition n’est que de 25%.

L’exigence d’équilibre des institutions, sans quoi le navire risque de tanguer plus encore qu’il ne le fait. L’accumulation de lois qui ne sont pas appliquées, les effets d’annonce sans lendemains, les coups de barre inattendus créent une fatigue institutionnelle de notre pays.

Heureux d’être avec vous, parce que nous sommes au moment du rassemblement et du sursaut. Nous devons tirer de nous-mêmes, de nos territoires, de notre histoire – comme ici en Franche-Comté, les ressources pour affronter l’avenir. La solution ne sera pas une solution qui descendra de Paris et irriguera d’elle-même la France.

Toutes les grandes réponses sont venues de la solidarité de nos territoires, de leur souci de prendre en main le destin commun. C’est vrai pour la Fédération en 1790. C’est vrai pour la République après 1880. C’est vrai encore pour la Résistance dans les années sombres.

Toutes les grandes réponses sont venues de la capacité à regarder l’avenir avec lucidité et courage.

Je veux saluer le monde agricole et l’engagement qui est le vôtre.

Celui du monde agricole. Car il a toujours été au rendez-vous de l’histoire de France

La Révolution Française n’aurait pas été possible sans la révolution agricole qui a permis de nourrir la France.

La République, au XIXe siècle, s’est appuyée sur eux, parce qu’elle voyait dans le petit producteur indépendant la garantie des libertés.

La Ve République a construit son essor sur le formidable effort de modernisation de l’agriculture française.

Celui du syndicalisme agricole, qui s’est construit autour d’exigences :

Défendre l’intérêt de toute une profession.

Exprimer une solidarité, entre les régions, entre les agriculteurs, entre les filières.

Faire partager la connaissance d’un bien commun qu’est l’agriculture.

Celui des Jeunes Agriculteurs

Un esprit d’audace et de modernité qui vous caractérise depuis plus de cinquante ans.

Un esprit de résistance et de fidélité à vos valeurs de mutualisme, de solidarité.

Je veux exprimer devant vous les convictions qui sont les miennes, à l’heure où, je le sais, la tâche n’a jamais été aussi rude.

Première conviction : il est temps de regarder les choses en face.

Aujourd’hui, les métiers agricoles traversent une crise sans précédent. Ils se retrouvent :

Sans revenu décent, car le revenu a été divisé par deux en deux ans. Pas le nombre d’heures au travail. Comment accepter de se lever le matin, d’accepter des contraintes que n’accepterait aucune autre profession, pour, à la fin de la journée, perdre de l’argent ?

Sans garantie d’avenir, car la transmission des exploitations demeure incertaine

En Haute Saône, plus des deux tiers des exploitants de plus de 50 ans ne savent pas qui va reprendre leur exploitation.

Sans visibilité, car l’environnement réglementaire, européen, international laisse sans cesse planer des menaces.

Que se passera-t-il avec les négociations à l’OMC, avec la PAC en 2013 ?

Que se passera-t-il avec la fin des quotas laitiers en 2014-2015 ? Elle pourrait impliquer la quasi disparition de l’élevage laitier des régions défavorisées

Aujourd’hui, les agriculteurs sont victimes d’un système doublement fou.

Une logique de marché intégral dans les échanges internationaux qui nivelait tout vers le bas, qui mettait en danger les agriculteurs du nord et détruisait les agricultures du sud, sans faire reculer la faim.

Et à l’échelle européenne, une logique d’aide devenue folle, déconnectée des productions, incapable de prendre en compte les changements et les besoins et soumise aux pressions des égoïsmes nationaux.

Deuxième conviction, l’agriculture est une chance pour la France :

L’agriculture produit des biens – céréales, fruits, viandes, laitages

A ce titre elle est source de rayonnement et d’indépendance pour la France

Avec 9,3 Mds EUR d’excédent commercial pour les produits agricoles et agroalimentaires en 2008, 5 milliards en 2009 en, dépit de la crise mondiale.

Avec une excellente image de marque. (AOC)

Elle étend toujours plus sa gamme de productions, permettant de relever le défi énergétique du XXIe siècle.

Mais elle produit aussi des bienfaits, impossibles à mesurer, mais auxquels on doit offrir une juste reconnaissance :

De la santé.

De la souveraineté en nous assurant notre indépendance alimentaire.

De la stabilité en protégeant l’héritage des paysages, des terroirs, le patrimoine de notre environnement.

C’est un enjeu d’avenir, il nous incombe donc de défendre l’agriculture :

Défendre l’agriculture, c’est défendre un projet de société, fondé sur la solidarité et la modernité.

Une solidarité qui redonne de la cohésion à notre pacte national :

Solidarité entre les générations, avec tout l’enjeu des petites retraites agricoles, mais aussi les aides à la formation et l’installation des jeunes agriculteurs.

Solidarité entre riches et pauvres.

Solidarité entre les territoires urbains et ruraux.

Nos campagnes peuvent être des gisements de richesses. Mon gouvernement avait initié les Pôles d’Excellence Rurale. Il y en a 5 dans le département, autour des TIC, de la filière du bois et des PME. Face au succès de la première génération, qui a permis la création ou le maintien de 40 000 emplois en France, Bruno Le Maire a lancé récemment l’appel à projets pour la deuxième génération.

La coupure abrupte entre urbain et rural est absurde. Pourquoi ne pas réfléchir, plutôt que de créer de nouveaux lotissements dans les périphéries des villes, à réhabiliter des villages ruraux à proximité en difficulté, pour revitaliser le tissu rural.

Une modernité.

Une agriculture qualifiée et innovante :

Plus qualifiée que jamais, grâce à un enseignement agricole qui pourrait servir de modèle pour des filières professionnelles associant tous les niveaux de qualification, des lycées agricoles (85% insertion professionnelle des élèves sortants) jusqu’à l’INA et aux différents campus agro-industriels (ENSBANA Dijon).

Plus innovante que jamais (sélection génétique), en développant les pôles de compétitivité, en soutenant la recherche, par exemple à travers une incitation forte pour les implantations de recherche sur notre territoire, grâce à une négociation au niveau européen.

Une agriculture soucieuse de répondre à la demande des citoyens, autour d’une logique globale d’alimentation. Car vous êtes bien là pour nourrir la population :

En développant l’information, la certification et la lisibilité des labels.

En l’inscrivant dans une lutte de santé publique, lorsqu’on sait que les problèmes de surpoids et d’obésité touchent de plus en plus de personnes.

En défendant la diversité de l’alimentation contre des attaques simplistes, ici contre les viandes, là contre les fromages, là encore autre chose.

Ce pacte entre la France et ses agriculteurs est au cœur de la République solidaire telle que je la conçois :

Une République dépassant les clivages partisans pour se rassembler autour de l’intérêt général.

Une République s’appuyant sur les énergies et la mobilisation de tous, parce qu’on ne fait pas de la politique à la place des gens, mais avec eux. Sinon on s’expose à l’indifférence et au mécontentement.

Une République recherchant le long terme, loin de toute agitation.

Une République fidèle à son propre chemin, à l’originalité de notre peuple parmi tous les autres peuples qui lui a permis de tracer un chemin différent de tous les autres. La France doit aujourd’hui se retrouver et renouer avec ses principes. L’agriculture, j’en ai la conviction, est et reste au cœur de ce modèle français.

Défendre l’agriculture, oui, mais la défendre par des actes et de la détermination. Le destin des agriculteurs français se joue aujourd’hui à trois niveaux :

Au niveau national, il nous faut trois éléments

Une vision.

Nous voyons bien les dérives auxquelles nous nous exposons si nous ne faisons rien :

Voulons-nous deux fois moins d’exploitations ? C’est le rythme actuel de réduction. 74 000 hectares de terres sont perdus chaque année, plus de 200 hectares par jour.

Voulons-nous une agriculture hors-sol ? Avec des circuits de distribution aberrants, des pommes venues de l’autre bout du monde pour des cantines scolaires dans des régions productrices de pommes.

Voulons-nous des territoires entiers laissés à l’abandon ? Faute de rentabilité, des régions entières risquent la désertification. Je pense aux difficultés particulières des montagnes.

Nous voulons une agriculture qui réussit et qui rassure, une agriculture

Riche de la diversité française – des terroirs, des productions, des formes d’exploitation.

Soucieuse de qualité et fidèle à ses traditions.

Une détermination sans faille,

Celle d’un gouvernement,

Celle d’un président – car l’histoire de la Ve République ainsi que mon expérience auprès de Jacques Chirac montrent que ce n’est qu’ainsi qu’on défend vraiment la cause des agriculteurs,

Celle de la nation, qui doit dépasser ses contradictions à l’égard des agriculteurs et clarifier ses attentes.

Une stratégie centrée sur les agriculteurs, avec plusieurs objectifs :

Assurer le projet personnel des jeunes qui s’installent. Il faut :

Plus de stabilité et de lisibilité, dans un environnement où toutes les variables changent tous les deux ans (prix, forme des aides) sauf les remboursements des emprunts.

Plus d’accompagnement. La démarche du gouvernement, même si elle pourrait être plus ambitieuse, mérite d’être saluée. Et je suis heureux que Michel RAISON ait accepté d’être le rapporteur de la loi de modernisation agricole.

Plus de passerelles entre le monde agricole et non-agricole. C’est une réalité, de plus en plus de jeunes qui s’installent ne sont pas issus de familles agricoles.

Plus d’écoute des difficultés concrètes sur le terrain et moins de complexités administratives.

Pérenniser les exploitations

Par de meilleures garanties pour les revenus (lissage des prix, contractualisation de la Loi discutée par le Parlement dans les prochains mois)

Par plus de compétitivité.

Il faut continuer à avancer sur le coût du travail occasionnel, sur lequel le gouvernement a proposé des avancées significatives.

Il faut renfoncer le rôle des interprofessions indispensables pour mieux orienter les prix.

Il faut développer les synergies pour adapter nos productions aux demandes et aux besoins.

La démarche de Vitagora autour de l’agro-alimentaire, s’inscrit dans cette démarche d’une alimentation pensée de la fourche à la fourchette.

C’est aussi la démarche du Pôle d’Excellence Rurale de valorisation du chanvre, du colza et du tournesol labellisé par mon gouvernement.

Par une lutte contre le gaspillage des terres agricoles.

Promouvoir une agriculture durable, dans un cadre progressif et réaliste :

Cela signifie continuer à progresser sur les normes environnementales avec méthode et réalisme.

Cela signifie harmoniser le cadre européen et tenir compte de ces contraintes face aux autres productions mondiales.

Cela signifie développer la recherche pour trouver des solutions techniques innovantes.

Au niveau européen se joue la principale bataille, celle de la renégociation de la PAC.

Aujourd’hui la Politique Agricole Commune n’est plus que l’ombre d’elle-même, une politique d’assistance dépourvue de sens :

Qu’a-t-elle encore de politique ? C’est de plus en plus un budget sans pilotage, un guichet.

Est-elle encore agricole ? Lorsqu’elle se lance dans des logiques fourre-tout de développement rural – aussi nécessaires que soient ces ambitions, elles ne recouvrent pas, et de loin, l’enjeu agricole. On ne mélange pas non plus politique industrielle et politique de la ville.

Est-elle-même commune, quand les logiques d’attribution des aides directes sont de plus en plus laissées à l’initiative des Etats, en particulier la clé de répartition.

Pourtant la PAC est un enjeu central :

Défendre la PAC, c’est défendre l’Europe, car elle a été un moteur essentiel de la construction européenne et elle peut l’être à nouveau, en prenant en compte des enjeux centraux pour l’avenir de l’Europe : la sécurité sanitaire, l’énergie.

Défendre la PAC, c’est défendre les Européens car c’est garantir la pérennité de productions de qualité répondant à des normes sanitaires, sociales et environnementales élevées. C’est prendre en compte l’alimentation, au contraire de certaines concurrences, latino-américaines notamment.

Défendre la PAC, c’est défendre l’ambition de l’Europe dans le monde.

A travers le modèle d’une agriculture soucieuse de qualité et de respect de normes exigeantes.

A travers – pourquoi s’en cacher- un pouvoir vert sur les marchés mondiaux. Ne laissons pas demain aux Etats-Unis ou à de grands pays émergents le monopole des productions.

Négocions les instruments adéquats pour une PAC pérenne après 2013. L’Appel pour une PAC forte de décembre dernier, signé par de nombreux partenaires européens est un premier pas.

Constituons des stocks stratégiques et des mécanismes adéquats d’intervention sur les marchés, dans toutes les filières, pour obtenir une régulation des marchés.

Préservons un niveau cohérent d’aides directes.

Maintenons des exploitations dans les zones difficiles.

Ainsi en Haute Saône, la politique de compensation des handicaps a montré son efficacité et particulièrement dans les Vosges saônoises.

Au niveau mondial se posent les seules questions qui vaillent :

Comment nourrir le monde ? Bientôt nous serons 9 milliards d’hommes. Il faudra, nous dit-on, doubler la production agricole mondiale. Aujourd’hui près d’un milliard souffre encore de la faim.

Il faut se donner les moyens d’une nouvelle révolution verte, d’une diffusion d’une agriculture productive et durable.

Il faut se donner les moyens d’une révolution alimentaire, grâce à l’accès de tous à une alimentation saine et diversifiée. On entend vouer aux gémonies un jour la viande, un autre les laitages, un autre je ne sais quoi encore. Nous avons un patrimoine alimentaire diversifié que nous avons la mission de faire partager au monde en y restant fidèles.

En un mot il faut une gouvernance alimentaire mondiale, sous l’égide de la FAO.

La France par la voix de Bruno Le Maire a montré sa détermination en ce sens au dernier sommet de Rome de la FAO et il faut encourager ces initiatives.

Le Partenariat Mondial pour l’Agriculture et la Sécurité Alimentaire impulsé en 2008 par la France pour stabiliser les prix mondiaux et favoriser l’investissement agricole mondial est une très bonne initiative.

Nous pouvons aller plus loin, pourquoi pas en envisageant une Organisation Mondiale de l’Agriculture avec de réels pouvoirs, face à l’OMC en particulier, pour lui donner corps.

Qui va nourrir le monde ? Alors que le marché fragilise les producteurs du nord et écrase les producteurs du sud.

La logique du tout-libéral, on le voit bien, a mené à l’impasse et à la crise – pour la finance, pour l’environnement, pour l’agriculture.

La logique des prix administrés n’est pas possible dans un monde aussi complexe.

Mais la régulation est possible avec des mécanismes internationaux destinés à anticiper les évolutions de récolte et de cours, des instruments de marché pour stabiliser et lisser les cours, des incitations pour le développement agronomique et le soutien des paysanneries locales. Je salue les efforts de la communauté internationale pour réformer le Comité de la Sécurité Alimentaire Mondiale, mettant autour d’une même table les institutions de l’ONU, la Banque Mondiale, le FMI, les organisations professionnelles de paysans.

Jeunes agriculteurs, vous êtes l’avenir de notre agriculture. Nous avons besoin de votre passion, de votre détermination. Vous avez su organiser le Concours national de Labours en Haute Saône. Cela prouve votre amour du métier et votre témérité. Pour aujourd’hui et pour demain, je retiens votre exemple : labourons toutes les terres de France. Et comme l’a si bien dit Eugene Forget, le fondateur du syndicat unitaire, à l’aube de ses 90 ans : « pour tracer un sillon bien droit, il faut toujours regarder l’étoile au loin ». »