* Lucienne Magalie Pons et ses collaborateurs vous souhaitent la bienvenue *
Relais d'informations générales et politiques - notes d'opinion, et autres nouvelles -
Aux dernières nouvelles Martine a un avantage de 42 voix sur Ségolène.
C'est clair et net, le parti socialiste se révèle composé d'environ 50 % de militants "Martinistes" ancrés à gauche, conservateurs socialistes " bourgeois" assez forts socialement et économiquement pour rejeter toute entente avec la droite sociale(Modem), adeptes d'un libéralisme économique corrigé de quelques mesurettes sociales opportunes ( 35 h, aide à l'autonomie .... etc. ..) et de l'autre d'environ 50 % de militants "Ségoliens" néo-socialistes qui prônent l'ouverture, le renouveau, la diversité, le melting pot..... et l'ouverture à la droite modérée en périodes électorales.
Martine, rigoureuse, presque autère, et ses "Martinistes" pratiquent en commun une stratégie de fond moins spectaculaire mais plus solide que celle des "Ségoliens".
Ségolène l' icône des Ségoliens, s'efforce de donner une image glamour et séductrice, et pratique une stratégie d'annonces de surface, en se lançant dans le show bise com avec plus ou moins de succès, comme le fait du reste son rival NS .
Si différente l'une de l'autre ces deux femmes ont deux points commun la ténacité et l'ambition. Et c'est l' ambition personnelle de chacune d'entre elles, qui les a empêché de se tendre franchement la main et de trouver un compromis au Congrès de Reims, et qui vient de couper le PS en deux.
Pour le moment la raison voudrait que pour la paix règne dans les deux courants du PS, Ségolène crée son propre parti avec les adhérents qui ont voté pour elle.
Mais Ségolène et les Ségoliens sont-ils raisonnables ?
Autrefois, après une séance de travail au club RD ou nous refaisions le monde sous l'égide de notre regretté JPP disparu trop tôt ( ceux qui le connaissaient le reconnaîtrons , Paul E., JeanC. , Françoise D. ... et bien d'autres ) mes amis et moi même entonnions avec espoir "Je chante avec toi Liberté". Depuis bon nombre de nos amis sont partis dans l'autre monde trouver leur Liberté Éternelle. Pour nous encore ici bas, pour un peu de temps, dans notre époque ou la censure muselle de plus en plus la Liberté d'expression, nous avons gardé notre espoir de Liberté.
N'est ce pas notre devoir à nous les personnes du 3me et du 4me âge (comme ils disent ) , nous les vieux aux visages ridés mais aux cœurs de vingt ans, de faire revivre notre espoir de Liberté et de le transmettre aux jeunes englués dans les difficultés de l'époque ?
Puisque nous n'avons plus la force d'assister régulièrement à des réunions, de fonder des associations, il nous reste l'écriture pour célébrer la Liberté et la défendre dans l'espoir de la voir refleurir un jour.
Et puisque nous pouvons encore donner de la voix, chantons :
Je chante avec toi Liberté
Quand tu chantes je chante avec toi Liberté Quand tu pleures je pleure aussi ta peine Quand tu trembles je prie pour toi Liberté Dans la joie ou les larmes je t'aime
Souviens-toi des jours de ta misère Mon pays tes bateaux étaient tes galères Quand tu chantes je chante avec toi liberté Et quand tu es absente j'espère
Qui es-tu? Religion ou bien réalité Une idée de révolutionnaire Moi je crois que tu es la seule vérité La noblesse de notre humanité Je comprends qu'on meure pour te défendre Que l'on passe sa vie à t'attendre
Quand tu chantes je chante avec toi Liberté Dans la joie ou les larmes je t'aime Les chansons de l'espoir ont ton nom et ta voix Le chemin de l'histoire nous conduira vers toi
Liberté ! Liberté !
article de Lucienne magalie Pons PS : C'est tout de même plus beau que les lamentations et l'agressivité de certains "rap" dont on nous saoule les oreilles avec la bénédiction des médias merdiques conditionnés.
Une jeune adolescente fugueuse et imprudente se fait piéger par Internet et va à la rencontre d'un internaute pédophile. Séquestrée pendant plusieurs jours au domicile de ce sinistre individu récidiviste, elle a été enfin libérée par les forces de l'ordre, saine et sauve d'après elle. Espérons qu'elle n'en gardera aucune séquelle psychologique et que sa triste aventure servira de leçons aux adolescents, et mêmes aux adultes , en quête de rencontres avec des inconnus, dont le moins que l'on puisse dire peuvent encore se terminer plus mal que celle relatée par Orange actualités.
Pour plus d'informations, cliquez sur le lien ci-dessous :
Selon un nouvel article publié par Orange Actualités l'adolescente avait rejoint volontairement d'elle même cet individu et elle était consentante pour des relations sexuelles avec cette adulte .
Oiur plus d'informations cliquez sur le lien ci dessous :
Note de Lucienne magalie pons : Nous devons remarquer que nous vivons dans une époque ou l 'appel et l'encouragement à la sexualité libérée tous azimuts s'étale dans tous les magazines comme un exemple qu'il est impératif de suivre et que l'image de la femme en publicité est à la limite de l'érotique dans des poses suggestives, et ce même quand l'objet de la publicité porte sur des objets ou des produits éloignés de la sexualité. Certaines publications magazines et émissions radios, incitent quotidiennement et plébiscitent les rencontres sexuelles l'échangisme, donnent tous les détails sur les différentes positions et pratiques sexuelles avec une complaisance qui n'est pas du ressort de la simple information, y compris sur l'utilisation de sexe-toys pour l'utilisation desquels, une certaine animatrice de radio en fait la publicité pratiquement tous les jours , en faisant parler à l'antenne les utilisateurs et les utilisatrices en leur demandant non seulement de donner leur impression sur les caractères techniques du produit mais encore sur les sensations et jouissances éprouvées, avec force détails et notation de 1 à 10 . Des sites ou des associations de rencontres étalent leur publicité sur internet et dans tous les médias audiovisuels et aussi magazines en incitant à communiquer par mails ou téléphones et mobiles pour des rencontres et "plus si affinités". Comment s'étonner dans cet environnement publicitaire et médiatique incitatif à outrance, que des ados soumis aux interrogations et pulsions sexuelles de leur âge franchissent le pas , par désir ou curiosité , pour se jeter par inexpérience dans le piège de la perversité de certains adultes ? Comment s'étonner que des ados dans la société permissive et incitative où nous vivons ne soient pas tentés par des expériences sexuelles trop précoces et faciles, alors qu'ils n'ont pas encore la maturité intellectuelle de les assumer ?
Comment s'étonner de cette licence des mœurs, des pratiques entre adultes et ados, alors que la société comme par une sorte d'encouragement coupable va même jusqu'à procurer aux toutes jeunes filles les pilules abortives en cas "d'accident" et ce même sans consulter les parents ni recueillir leur approbation ?
Que peuvent faire les parents pour préserver leurs enfants et leurs ados contre ce raz de marée d'incitations sexuelles en tous genres qui encombrent les pages des magazines et alimentent bon nombre d'émissions radios à des heures d'écoute diurnes accessibles à tous ?
Nous avons tout lieu de croire qu'un lobby puissant de perversions sexuelles règne dans la publicité, la presse, et les médias radios et audiovisuels, puissant à tel point que même le Pouvoir se tait et ne le combat pas, à moins qu'il n'y ait quelques liens et connivence entre certains d'entre eux, ce qui expliquerait tout.
cet article signé Michel Malher provient du site "Le réveil des Marmottes,
Noutnoute et le Réveil des Marmottes, sans avoir les dons de double-vue du Mage Elland, le seul prophétiseur naval pouvant lire le passé antérieur dans les pièces jaunes de Bernadette, le prédisent depuis avant son élection en mai 2007, le quinquennat de Nicolas Sarkozy va laisser la France dans un état de désolation comparable à un champ de maïs transgénique après le passage de José Bové. Ne parlons même pas des couacs internationaux semés partout où il passe, cela, nous le payerons en 2009 lorsque notre maxi-Sarko sera redevenu le mini-président de la Sakobrunie. Voyons d'abord l'iceberg Rachida Dati, il pourrait déclencher un séisme sous-marin d'une magnitude incontrôlée... 534 magistrats ont envoyé une pétition à la Chancellerie pour exiger des excuses de la part de Rachida Dati. Les magistrats dénoncent l'incohérence des politiques pénales, les pressions personnalisées exercées par la garde des Sceaux qu'ils jugent inadmissibles et ses "injonctions paradoxales"...
Ils demandent des excuses publiques à la ministresse de la Justice pour l'affaire de Metz (Moselle) et à Rachida Dati d'exprimer des "regrets et des excuses publiques à l'égard de la substitut de Sarreguemines (Moselle)". Figurent parmi les 534 magistrats des hautes personnalités de la hiérarchie judiciaire, des présidents et vice-présidents de tribunaux de grande instance, des procureurs adjoints ou des présidents de chambres de cours d'appel. Rachida Dati ( .........) se défend: «Si je comprends les difficultés des magistrats, je ne peux accepter les mises en cause... En tant que garde des Sceaux, je mets en œuvre une politique pénale ferme, souhaitée par les Français, votée par le parlement, qui a essentiellement pour objet la protection des citoyens...» ...... En novembre 2007, lors de la nomination et le renouvellement de près d’un tiers des procureurs généraux, par "crainte d’une hiérarchie aux ordres", le Syndicat de la Magistrature avait dénoncé le caractère illégal de certaines nominations. Rachida Dati avait passé outre des avis défavorables du CSM et avait nommé plusieurs magistrats évincés à la Cour de cassation. L’article 12 du statut de la fonction publique interdit cette pratique. Pour mémoire, Noutnoute et le Réveil des Marmottes vous rappellent un extrait de l'article 5: «Les magistrats du siège et les procureurs de la République sont nommés par décret du président de la République. Les procureurs généraux sont nommés par décret en conseil des ministres...» Autrement dit, Nicolas Sarkozy peut retarder la nomination d'un juge pour planter l'ex-Premier ministre Dominique de Villepin.
Et Noutnoute fouille pour le Réveil des Marmottes... Elle a remonté cette torpille datant de décembre 2007: Jean-Pierre Grand, le député de l’Hérault soutenant Dominique de Villepin, a été menacé d'exclusion immédiate de l'UMP par le secrétaire général de l’UMP, Patrick Devedjian. Jean-Pierre Grand payait ses audaces, on ne critique pas Nicolas Sarkozy. Jean-Pierre Grand avait alors réagi: «On est dans le harcèlement et dans l’intimidation !...» En fait, Jean-Pierre Grand avait déjà été menacé d'exclusion en octobre 2007. Dominique de Villepin a volé au secours de son ami, peut-on lui reprocher ? L'affaire Clearstream... Passons, le RdM est déjà assez attaqué...
Remontons en 2003. Les avocats d'Yvan Colonna poursuivent Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, pour "atteinte à la présomption d'innocence". Nicolas Sarkozy avait claironné avant le jugement: «l'assassin du préfet Erignac (février 1998) a été arrêté !» Colonna a été débouté. En 2007, les avocats relancent la procédure mais Nicolas Sarkozy jouit de l'immunité de président de la République. Colonna devra attendre la fin du mandat de Sarko. Un fait rarissime (voire unique) va pourtant se produire, les avocats d'Yvan Colonna ont décidé d'attaquer l'immunité du président de la République. Leur recours sera plaidé le 28 janvier 2009, soit quelques jours avant le procès en appel d'Yvan Colonna condamné le 13 décembre 2007 à perpétuité pour l'assassinat du préfet Erignac. Cette procédure n'a aucune chance d'aboutir en France (aux USA par exemple, il n'y a pas d'immunité pour le président) mais à force de chatouiller les icebergs, le Petit Annick en prend un coup... Il suffirait que Dominique de Villepin lâche le morceau et plouf, les dessous de Carla Bruni pourraient remonter à la surface et même de docteur Gynéco ne pourrait plus rien.
Note de lucienne magalie Pons :"Noutnoute" est l'égérie de Michel. C'est une petite chatte qu'il a recueillie pour la sauver de la faim, du froid et de la misère affective et depuis son adoption Noutnoute entre deux sommes,deux patés et plusieurs ronrons calins s'interesse à la politique.
L’annulation du mariage infirmé par la cour d’Appel de Douai
Revue de presse etd’opinion :
La cour d'appel de Douairéunie à huit closvoilà un mois, a rendu son arrêt le Lundi 17 novembre,en infirmant le jugement d’'annulation du mariage des époux Lillois, tous deux français d’origine étrangère tunisienne pour l’époux et marocaine pour la femme. La Cour d’appel de Douai a donc refusé de suivre la décision du TGI de Lille du 1er Avril dernier,qui n’était pas passée inaperçue
.
(Les juges s'étaient appuyés alors sur l'article 180 du Code civil qui rend possible l'annulation d'un mariage quand il y a erreur « sur les qualités essentielles de la personne »).
Pour la cour d’appel de Douai l'erreur sur la virginité reconnue comme une qualité essentielle aurait été considéréecomme discriminatoire car elle aurait porté atteinte à l'égalité entre l'homme et la femme. Elle aurait nui également au principe de libre disposition de son corps et à la dignité. De plus, la cour a estimé que le procès tel qu'engagé par le mari et le jugement du TGI étaient de nature à « mettre en jeu les principes d'ordre public
Ndlr : Il faut noter aussi et ceci est d’importance que la Cour a estimé que le procès tel qu’engagé par le mari et le jugement de TGI de Lille (du 1er avril) était de nature à « mettre en jeu les principes d’ordres public » Ceciesttrès important, je dirai presque un avertissementsolennel, dont devront tenir compte ceux ou cellesqui pensent pouvoir réduireàleurvisées personnelles notre justice. Bien au contraire ils devront prendre garde à ne pas mettre en jeu les principes (français) d’ordre public, ils pourraient encourir des poursuites et descondamnations.
L'avocat de l'époux, Me Xavier Labbée, débouté, a jugé l'arrêt rendu par la Cour d’appel de Douai « très inquiétant » au motif que « nos libertés individuelles étaient gravement menacées ».L'avocat du marié, considère avec une parfaite mauvaise foi, que la cour d'appel de Douai, par cette décision, "impose le maintien d'un lien matrimonial et organise un mariage forcé". Pour lui, elle autorise, dans un litige de pur droit privé relatif à l'intimité du couple, "le parquet à contrôler les âmes et les consciences". Et de dénoncer "la venue d'un ordre moral laïc et l'intrusion de la notion de laïcité dans la vie de famille en ce qu'elle a de plus intime".
Ndlr : Les élucubrations de M° Xavier Labbée "la venue d'un ordre moral laïc et l'intrusion de la notion de laïcité dans la vie de famille en ce qu'elle a de plus intime » sont des allégations tout à fait fausses,je ne vois pas en quoi nos libertés individuelles sont gravement menacées comme le prétend cet avocat, bien au contraire l’arrêt rendu par la Cour d’appel défend nos libertés d’individu libre de disposer de notre corps et un mari x, y ou z, de quelques confessions religieuses qu’il soit, marié en droit français,ne pourra pasprétendre arguer du motif de non virginité pour chasser sa femme du domicile nuptial le soir même des noces et ensuite demander une annulation de mariage , il devra chercher d’autres motifs plus conformes à l’esprit de notre droit pour demander l’annulation du mariage, à défaut demander le divorce. Dura lex sed lex, mais c’est ainsi, la loi est dure mais c’est la loi,c’est notre droitnous y tenons, nous voulons que nos lois s’appliquent dans toute leur rigueur, un mariage chez nous ne se fait passous la dictature de la famille, etune annulationchez nous ne se décide pas arbitrairement par la seule décision du mariaprès le passage entre deux draps nuptiaux.
Enfin le mariagecélébré selon le droit français, n’est pas « de pur droit privé relatif à l’intimité du couple » comme ose le prétendre M° Xavier Labbe,bien au contraireil est d’ordre publicet célébré en Mairieselon notre code civil. Cetavocat doitle savoir, laconfusion qu’il tente de créerpar ses propos n’est pas acceptable,il est vrai que le clientélisme parfois peut faire commettre des erreurs volontaires d’appréciation
Toute autreest l’appréciationde Madame Martine Aubry quien faitreflètetoutes les approbations de l’arrêt rendu par la Cour d’Appelde Douai. Dans un communiquénet, clair, précis, loin des élucubrations de M° XavierLabbée, la maire de Lille Martine Aubry s'est "réjouie" de la décision de la cour d'appel de Douai, se disant "scandalisée" par la première décision du tribunal de Lille. "Nous savions que les droits des femmes ne sont jamais acquis, mais nous ne pensions pas arriver à une telle régression dans notre pays", explique-t-elle dans un communiqué. "Cette première décision de justice faisait craindre d'autres remises en cause des droits des femmes et du droit au respect de la vie privée".
Pour elle, "la décision de la cour d'appel de Douai est à la fois conforme à la Convention européenne des Droits de l'Homme et respectueuse des valeurs de la République". "Elle est rassurante pour celles et ceux qui travaillent à une société pacifiée, où hommes et femmes, à droits égaux, sont en mesure d'avancer ensemble et de construire un avenir commun", conclut-elle.
J’en resterai là, parmi toutes les approbations des femmes et hommes politiques que vous retrouverez sur vos journaux ou sur Internet, j’ai retenu celle deMartine AUBRY,simple et percutante.
Rappel des faits :
Les épouxfrançais d'origine musulmane, lui informaticien de 30 ans, elle étudiante infirmièred'une vingtaine d'années, avaient décidéde mettre fin à leur union,le mari ayant constaté le soir du mariage que la jeune fille n’était plus vierge l’avait immédiatement renvoyé du domicile nuptial. Puis les époux pour mettre fin à leur union, s’étaient imaginé avec leurs avocats que l’annulation pouvait se fonder sur leur consentement mutuel ; or l’annulationd’un mariage est laissée à l’appréciation des juges, selon la légitimité légale des motifs invoqués, et le consentement mutuel ne peut être invoqué qu’en cas de divorce.
Les juges du TGIs'étaient appuyés alors sur l'article 180 du Code civil qui rend possible l'annulation d'un mariage quand il y a erreur « sur les qualités essentielles de la personne ».
À l'époque, l'affaire avait suscitéde très nombreuses réactions, tant dans les milieux politiques qu'associatifs, contre ce jugement d’annulation, en faisant ressortir qu’unjugement d’annulation de mariage fondé surl’erreur et« le mensonge à la virginité » en reconnaissant la virginité comme une qualité essentiellede la personne,étaitdiscriminatoire en portaitatteinte à l’égalité constitutionnelle entre l’homme et la femme et introduisait dans notre jurisprudence une porte ouverte à tous les abus. Cette décision du TGIde plusaurait nuiau principe de libre disposition de son corps et à la dignité.
La garde des Sceaux Rachida Dati qui avait une première fois prétendu avec compassionque l’annulation pouvait aussi « protéger des personnes » sans appuyer son avis sur un texte de droit,et qui ensuite s’était emporté devant l’Assemblée Nationale avec virulence pour expliquer sa première interprétation, s’étaitdu reste aussitôtravisée etavait finalement demandé au parquet d'interjeter appel, ce qu'il avait faitle 3 juin.
. Le 22 septembre dernier, le parquet général de la cour d'appel de Douai avait estimé que la nullité d'un mariage fondé sur un défaut de virginité est contraire à l'ordre public, mais avait suggéré d'annuler l'union pour un "motif légitime" comme l'erreur sur la personne ou le défaut de cohabitation.
Il faut noter aussi et ceci est d’importance que la Cour a estimé que le procès tel qu’engagé par le mari et le jugement de TGI de Lille (du 1er avril) était de nature à « mettre en jeu les principes d’ordres public » Ceciesttrès important, je dirai presque un avertissementsolennel, dont devront tenir compte ceux ou celles qui pensent pouvoir réduireàleurvisées personnelles notre justice. Bien au contraire ils devront prendre garde à ne pas mettre en jeu les principes (français) d’ordre public, ils pourraient encourir des poursuites et descondamnations.
Les avocats auraient du mieux conseiller leur clients, il est vrai que le clientélisme parfois peut faire commettre des erreurs d’appréciation.
Pour le moment les époux restent donc mariés aux yeux de la justice et des lois françaises qui s’appliquent à leur mariage
.Choisiront-ils d’aller en Cassation pour faire durer le suspens ?
La déception politique peut conduireà la dépression, au crime passionnel et au suicide !
Jean-Marie Demange, député UMP de Moselle, a tuésa compagne et s’est suicidé.
Ce drame passionnel s’est accompli le Lundi en fin de matinée à Thionville Après avoir commis l’irréparable en tirant un coup de pistolet automatique sur sa compagne qui était sur le point de le quitter,au cours d’une violente dispute, le député a retourné son arme contre lui et s’est donné la mort d’une balle dans la tempe.
Ce député de 65 ans, médecin angiologue, qui avait perdu lors des dernières élections municipales son siège de Maire Thionville auquel il était très attachéet qu’il occupait depuis 1995, paraissait en dépression depuis cet échec politique local.
Lors d'un entretien accordé en octobre à l'hebdomadaire Le Point,ilavait reconnu"C'est une défaite très lourde pour un homme comme moi qui fus si longtemps dans l'action. Elle laisse un grand vide, un très grand vide".
Autres ennuis, il avait du venir le 10 Octobre au conseil municipal pour se justifier après la publication d'un rapport défavorable de la chambre régionale des comptes, qui pointait l'endettement important de la ville alors qu’il en était encore le Maire.
Marié et père d’un enfant, il était aussi en instance de divorce ce qui le perturbait d’autant.
Tous ces ennuis et échecs politiques, affectifs et sentimentaux cumulés, qu’il considérait à tort ou à raison comme une défaite personnelle, l’ont conduit dans un acte de déraison ou d’excitation sans mesure au crime passionnel et au suicide
Le drame s’est déroulé dans l’appartement et sur le balcon de la victime, Mme ….. 43 ans, sa compagne et amie, mère de deux enfants adolescents,restauratrice à Thionville
Un voisin a déclaré avoir "entendu crier » et vu « une femme sortir sur le balcon" de l'appartement, ….. Jean-Marie Demange "l'a battue pendant au moins dix minutes", puis "il lui a tiré à bout portant dans la tête". Lorsque la victime "s'est effondrée", le député "a reculé et disparu dans l'appartement. Là, j'ai entendu un gros « Pan » aprécisé ce voisin, un retraité de 60 profondément choqué.
Le procureur de Thionville, Jean-François Mailhes a préciséque la victime est morte "instantanément" des blessures à la tête causées par un ou plusieurs tirs d'une arme de calibre 7,65 mm.
Le Député est également décédé instantanément de ses blessures, selon ce procureur, qui a évoqué une "affaire passionnelle".
Selon plusieurs proches, le député était effectivement "très perturbé" depuis qu'en mars, il avait perdu la mairie de Thionville, ville de 47.000 habitants du nord du département qu'il dirigeait depuis 1995.
Au 2e tour, Thionville la 2e ville de Moselle avait été conquise par le socialiste Bertrand Mertz, avec 51,5% des voix.
Son adversaire politique Bertrand Mertz considère qu’ "Il s'agit d'un terrible drame humain qui meurtrit deux familles", etMonsieur François Grosdidier président de l'UMP départementale et lui-même député de la 1ère circonscription a déclaréque Jean Marie Demange avait été très affecté par la perte de la mairie qu'il vivait, douloureusement, comme un échec personnel"
Plusieurs parlementaires et politiquesse sont émus de ce drame à la fois politique et passionnel.
Le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Roger Karoutchi, a exprimé "son émotion" et le président UMP de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a fait part de sa "consternation" et de sa "profonde tristesse" après ce "geste désespéré".
Madame Aurélie Filippetti, députée PS de la Moselle, considère que "cet acte ajoute une victime à la liste déjà trop longue des femmes décédées du fait de violences conjugales". "Toutes mes pensées vont aux enfants de la malheureuse victime", a ajouté la porte-parole du groupe socialiste à l'Assemblée.
Ndlr : en l’occurrence il s’agit de violences extra conjugales, mais que la violence se soit exercée en dehors de son couple légitime, n’enlève rien à la gravité coupable de l’acte commis par ce député à l’encontre de sa compagne et contre lui-même ensuite.
Jean-Marie Demange avait été élu pour la première fois à la députation en 1986, sous l'étiquette RPR. Il avait été réélu à chaque fois, dont la dernière en juin 2007 avec 56% des suffrages sous l’étiquette UMP.
Il s’était semble-t-il investit tout aussi passionnellement dans sa vie politique que dans sa vie sentimentale, l’excès de passion nuit en tout et c’est bien regrettable que cet homme n’ait pas su se modérer et prendre le recul humain nécessaire pour éviter ce drame. Evidemment nous vivons dans une époque ou certains politiques pour se maintenir au créneau, gravir la pyramide et s’imposer veulent toujours plus et encore plus de pouvoir.
La moindre perte de leur pouvoir leur est douloureuse, il la ressente comme un amoindrissement de leur personnalité, ils n’oublient qu’une chosec’est que la chute est d’autant plus douloureuse quand on tombe de plus haut.
Quant aux échecs affectifs et sentimentaux de Monsieur Jean Marie Demange, je préfère n’en rien dire dans une époque aussi dissolue que la notre surtout dans les classes au sommet, si non que nous n’avons pas encore tout vu et que l'on ne nous dit pas tout.
Un seul point positif à retenir, sa suppléante Anne Grommerch lui succèdera à l'Assemblée ce qui aura entre autre pour effet bénéfique de consolider la présence féminine à l’Assemblée Nationale.
Reproduction de l’article figurant sur internet publié par Orange Actualités le Dimanche 16 novembre 2008
Le G20 s'engage à favoriser la relance et à réformer la finance mondiale
Les dirigeants des grands pays développés et émergents (G20) se sont engagés samedi à relancer l'économie mondiale, menacée par la récession dans les pays riches et d'un net ralentissement ailleurs, tout en lançant une réforme du système financier international.
"Nous sommes d'accord (pour dire) qu'une réponse politique élargie, fondée sur la coopération macro-économique, est nécessaire pour rétablir la croissance", indique la déclaration finale du sommet de Washington, organisé après deux mois d'une crise financière inédite depuis les années 1930.
Le G20, dont les membres génèrent 85% du Produit intérieur brut de la planète, a énuméré une série d'"actions immédiates" pour empêcher l'économie mondiale de sombrer dans une récession prolongée, suggérant l'utilisation de "mesures budgétaires pour stimuler la demande interne avec des résultats rapides" ou des baisses des taux d'intérêt dans certains pays.
Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn a indiqué que son institution était favorable à des plans de relance nationaux et coordonnés, dont le montant équivaudrait à 2% du Produit intérieur brut des pays participants.
Le président français Nicolas Sarkozy s'est réjoui que le G20 soit d'accord sur la "nécessité d'une relance coordonnée, concertée".
Le Premier ministre britannique Gordon Brown s'est également réjoui de ce résultat du G20, prédisant "des annonces significatives d'un certain nombre de pays dans les prochaines semaines".
L'OCDE, le club réunissant les pays riches de la planète, a annoncé jeudi que ses membres subiraient l'an prochain une contraction de 0,3% de leur activité, avec une forte hausse du chômage à la clé.
Le Premier ministre canadien Stephen Harper a qualifié le G20 de "processus sans précédent" où les pays développés et les pays en développement "vont travailler ensemble pour gérer les problèmes de l'économie mondiale".
A côté des efforts de relance, les dirigeants du G20 ont approuvé un "plan d'action" contenant des mesures "à haute priorité" pour améliorer la supervision du système financier, sur lesquelles leurs ministres des Finances devront faire des propositions d'ici au 31 mars.
Cinq champs d'action ont été définis: remise à plat des aspects de la régulation qui exacerbent les crises, harmonisation des normes comptables, amélioration de la transparence des marchés de produits dérivés, révision des pratiques de rémunération des dirigeants de banques pour éviter des prises de risque excessives et "révision du mandat, de la gouvernance et des besoins en capitaux des institutions financières internationales".
Pour éviter une répétition de la crise financière, le G20 veut que "tout intervenant, tous les produits et tous les marchés soient réellement soumis à surveillance. Il n'y aura plus de zone d'ombre", selon la chancelière allemande Angela Merkel.
Toutefois, à la satisfaction des Américains très attachés à leur souveraineté, le G20 a souligné que "la régulation relève avant tout de la responsabilité des régulateurs nationaux". M. Harper dont le pays a été plutôt épargné par la tourmente, s'est réjoui que le G20 ait entendu "le message du Canada": "les bonnes régulations financières commencent +à la maison+".
Le G20 a cependant recommandé une intensification de la "coopération internationale entre régulateurs" et un renforcement des "normes internationales où cela est nécessaire".
Sans citer nommément les fonds spéculatifs, échappant actuellement à toute régulation, le communiqué évoque le besoin de "transparence sur les actifs hors bilan et des instruments financiers complexes", notamment les CDS (contrats d'assurance sur le non remboursement d'un emprunteur).
D'ici au 31 mars, le G20 demande aussi des propositions pour que les "régulateurs s'assurent que les agences de notation (critiquées pour avoir surévalué des placements de mauvaise qualité) répondent aux normes les plus exigeantes".
Comme le souhaitait la France, le G20 met aussi la pression sur les paradis fiscaux, en demandant "à moyen terme" des "mesures pour protéger le système financier mondial des juridictions non coopératives qui présentent un risque d'activité financière illégale".
Les dirigeants ont convenu de se retrouver avant le 30 avril pour "vérifier la mise en oeuvre" des décisions prises à Washington. M. Sarkozy a proposé que ce sommet ait lieu à Londres, la Grande-Bretagne assurant l'an prochain la présidence du G20.
Le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, voudrait que d'ici un an soit achevée cette réforme du système financier mondial.
Il n'est cependant plus question d'une réforme globale du système financier, sorte de Bretton Woods II, souhaitée par certains pays, dont la France.
Pour éviter les tentations protectionnistes, le G20 a pris par ailleurs l'engagement de tenter de relancer d'ici la fin de l'année le cycle de négociations à l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Le G20 a également proposé une réorganisation des institutions multilatérales, comme le FMI et la Banque mondiale, pour faire de la place aux pays émergents. Le Britannique Brown a estimé que le sommet posait les jalons d'une réforme de ces institutions nées en 1944 à Bretton Woods.
Le G20 a appelé ces organisations à épauler les pays en détresse en leur fournissant des financements.
Même s'il n'a pas obtenu l'instauration d'un super-gendarme de la finance internationale, M. Sarkozy a estimé que le G20 avait réussi à établir "une nouvelle gouvernance économique".
Il était difficile d'obtenir davantage du sommet de Washington car le 20 janvier 2009, le président américain George W. Bush laissera la place à Barack Obama, absent du sommet.
Le G20 regroupe le G8 (Allemagne, France, Etats-Unis, Japon, Canada, Italie, Royaume-Uni, Russie + Union européenne), ainsi que l'Afrique du Sud, l'Arabie Saoudite, l'Argentine, l'Australie, le Brésil, la Chine, la Corée du Sud, l'Inde, l'Indonésie, le Mexique et la Turquie. L'Espagne et les Pays-Bas étaient invités.
Rappel des propositions et souhaits des différents des pays du G20 avant leur réunion à Washington.
Revue de presse française et étrangère :
La France et l’union européenne :
Les dirigeants de l'UE ont appelé les principales économies de la planète à décider des réformes financières urgentes dans les 100 jours. Ils voudraient que le sommet de Washingtontrouveun accord immédiat sur cinq points: soumettre les agences de notation à davantage de surveillance, harmoniser les normes comptables, colmater les failles du système, réguler les banques et réduire les prises de risques excessives, et demander au Fonds monétaire international (FMI) de faire des propositions pour améliorer la situation
Le président français Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne, et le Premier ministre britannique Gordon Brown ont toujours plaidé pour une réforme du système financier international et une régularisation des marchés financiers.
- La Grande Bretagne :
Gordon Brown voudraitune coordination des plans de relance, un assainissement du système bancaire, un pouvoir de surveillance accru pour le FMI et un accord commercial international.
M. Brown voudrait également un nouveau réseau d'organismes internationaux de régulation capables de surveiller les plus grandes institutions financières mondiales.
- L’Allemagne :
Pour la chancelière allemande Angela Merkel, il ne doit plus y avoir de "zones d'ombre" sur les marchés internationaux. Ellesouhaiterait que le sommet de Washington fixe le cap et crée des groupes de travail avec l'objectif de parvenir à des résultats d'ici un an. Pour Mme Merkel, le FMI devrait avoir un pouvoir accru pour superviser les grandes sociétés financières internationales. La chancelière plaide également pourune révision des règles des agences de notation et des mesures pour rendre plus difficile les dissimulations de risques dans les comptes des sociétés.
- L’Italie :
Silvio Berlusconi voudrait obtenir des garanties que les banques qui ont reçu une aide d’Etat continueront à accorder des prêts, etparailleurs il s’est déclaré favorable à un mécanisme visant à empêcher une chute excessive des cours d'une action laissant une entreprise sous-évaluée, "une autorité qui suspendrait les cotations lorsque le monde de la finance divorce du monde réel", avait-t-il précisé en appelantégalement à des contrôles plus stricts sur le secteur financier.
- L’Espagne :
Aucune banque espagnole n'afait faillitenia eu besoin d'une aide d'urgence, même si elles ont été affectées par la crise du crédit.
Et le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, invitéau sommet du G20avec l'aide de la France, devrait présenter le système bancaire espagnol comme un modèle.
La Russie :
La Russie est pourune réforme du système de régulation de la finance mondiale,pourune réforme du FMI et pour la création d'autres institutions accordant des prêts en dernier recours aux pays en crise. Le ministre des Finances Alexeï Koudrinea plaidé pour un accord sur le modèle du traité de Maastricht -à l'origine de l'euro- qui obligerait chaque pays à respecter des critères économiques et budgétaires dans le but de prévenir de nouvelles crises.
La Chine :
La Chine voudrait représenter les intérêts des pays en développement à Washington souhaiterait demander un rôle accru dans les institutions financières internationales comme le FMI. Le Premier ministre Wen Jiabao et d'autres responsables chinois ont affirméque le plan de relance de Pékin de 463 milliards d'euros pour son économie est la plus importante contribution qu'elle puisse apporter à la stabilité mondiale
Le Japon :
Le Japon avait annoncé qu'il ne soutiendrait pas l'idée d'une régulation à l'échelle internationale : "Nous estimons que le principe fondamental de la libre circulation des capitaux dans le cadre d'une économie de marché doit continuer à servir de schéma directeur du système international", avait déclaré Kazuo Kodama, porte-parole du ministère japonais des Affaires étrangères, et le Premier ministre Taro Aso s'était déclaré pessimiste quant à la possibilité de trouver un terrain d'entente qui satisfasse tous les acteurs du sommet.: "Je ne sais pas si nous pouvons parvenir à des conclusions en une seule réunion", avait souligné Taro Aso, qui s'attend à des divisions entre pays émergents et développés, ainsi qu'entre Américains et Européens.
Les États-Unis:
Alors que presque tous les dirigeants des pays concernés s’efforcent de trouver des solutions et font des propositions pour la réforme et la refondation des systèmes financiers, le président George W. Bush estime quantlui que la liberté du marché est la meilleure réponse à la crise économique mondiale et meten garde contre trop d'interventions des Etats. "Nous devons reconnaître que l'intervention de l'Etat n'est pas la panacée", a-t-il déclaré"Notre objectif ne devrait pas être plus d'Etat, mais un Etat plus intelligent."
M. Bush a prétendu que les gouvernements et organismes de régulation indépendants n'avaient pas su empêcher la crise, contribuant aux difficultés économiques américaines et mondiales.
PourMonsieur Busch,la solution passe par un durcissement des règles comptables, ou des institutions financières internationales plus modernes, mais visiblementce que souhaitent les européens une supervision accrue etune nouvelle réglementation plus stricte pour les sociétés financières n’est pas sa tasse de « thé’
Le Brésil:
Luiz Inacio Lula da Silva , le Président brésilien,soutient que les grands pays en développement comme le Brésil doivent jouer un rôle majeur dans l'élaboration d'une nouvelle régulation de la finance internationale, maisjuge peu probable que des solutions sortiront du sommet de Washington.
Il souhaiteun changement du système de vote au FMI et à la Banque mondiale afin de donner plus de poids auxpays émergents.
L’Argentine :
Cristina Fernandez, la Présidente Argentine, demande des "changements structurels" dans les institutions financières internationales comme le FMI et la Banque mondiale notamment. Elle souhaite que le FMI accorde des prêts à court terme sans conditions pour atténuer les effets de la crise mondiale. Buenos Aires soutient également les efforts du Brésil visant à obtenir davantage de représentation pour les pays émergents dans les institutions financières internationales.
Le Mexique :
Le président mexicain Felipe Calderonvoudraitune réponse internationale coordonnée à la crise financière incluant une régulation gouvernementale plus stricte, une supervision accrue des marchés, une plus grande transparence et des plans de relance adoptés par différents pays simultanément. Ilestime que le dynamisme des marchés doit être préservé.
L’Afrique du Sud :
L’Afrique du Sud devrait souligner à Washington que les nations en développement peinentà cause de la crise financière dans les pays développés. Les Sud-Africains sont également préoccupés par la question du protectionnisme.
Les Européens attendaient de ce sommet qu'il permette une meilleure "coordination en matière de politiques monétaires et fiscales", selon les termes de Gordon Brown.
Les Etats-Unis et le Canada estimaient que l'heure étaient à des réformes modérées et écartaient l'idée de la création d'une autorité de régulation à la compétence internationale.
"Je ne pense pas que les principales économies mondiales vont accepter de se soumettre à un contrôle extérieur qui aurait une primauté sur leurs propres systèmes de régulation", avaient déclaré le Premier ministre canadien Stephen Harper. "C'est irréaliste et ce ne sera jamais admis."
Le Japon avait annoncé qu'il ne soutiendrait pas l'idée d'une régulation à l'échelle internationale : "Nous estimons que le principe fondamental de la libre circulation des capitaux dans le cadre d'une économie de marché doit continuer à servir de schéma directeur du système international", avait déclaré Kazuo Kodama, porte-parole du ministère japonais des Affaires étrangères, et le Premier ministre Taro Aso s'était déclaré pessimiste quant à la possibilité de trouver un terrain d'entente qui satisfasse tous les acteurs du sommet.: "Je ne sais pas si nous pouvons parvenir à des conclusions en une seule réunion", avait souligné Taro Aso, qui s'attend à des divisions entre pays émergents et développés, ainsi qu'entre Américains et Européens.
Avant de s'envoler pour Washington, la chancelière Angela Merkel avait estimé que les décideurs politiques devaient justement déterminer un cadre afin d'éviter que ne se renouvellent des crises financières telles que celle qui sévit actuellement."Le gouvernement fera tout ce qui lui sera possible pour s'assurer qu'il y ait davantage de règles pour éviter que ne se reproduise cette situation", avait-t-elle déclaré, en faisant allusion à la crise des crédits qui a suivi celle des subprimes.
Vendredi, Henry Paulson a reconnu sur la chaîne de CNBC que les Etats-Unis à bien des égards "étaient humiliés en tant que nation par certains des problèmes qui se sont produits."
Rappel des conjonctures économique et financière avant le G20 :
Les dernières statistiques publiées accréditent l'idée d'une crise profonde. Les chiffres officiels ont montré que la zone euro était entrée en récession pour la première fois depuis 1999.
Les marchés d'actions américains qui ont clôturé vendredi en baisse de près de 4%.
Le 75e congrès du Parti socialiste se termine sur un échec. Les leaders du parti n’ont pas trouvéun accord sur une ligne politique dans la nuit de samedi à dimanche. Les militants trancheront lors de l'élection, jeudi prochain, du nouveau Premier secrétaire, à laquelle Ségolène Royal se présentera en position de force.
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Revue de presse :
Le PS sort sans majorité de son congrès. La réunion de la commission des résolutions, destinée à rechercher une majorité par des alliances entre les quatre principales motions, celles de Ségolène Royal, Bertrand Delanoë, Martine Aubry et Benoît Hamon, a tourné court.
A 1h30 du matin, Ségolène Royal et ses amis ontpris la porte, en prenant acte du refus de leurs concurrents d'accepter leur offre de rassemblement. "La main tendue que nous avions offerte à l'ensemble des autres partenaires …. n'a pas été saisie", a déclaré Ségolène Royallors de cette sortiedu Congrès.
Mme Royal, persuadée de l'emporter jeudi, confiante ensa majorité relative de 29% obtenue lors du vote des militants sur les motions, a estimé que lesmilitantsauront « à choisir entre le retour aux méthodes d'un autre âge … et un nouveau Parti socialiste, tourné vers l'avenir avec une nouvelle génération, d'autres méthodes, d'autres façons de faire".
Après ce départque les commentateurs jugent « spectaculaire",le trioformé par les représentants d’autres motions -Delanoë, Aubry et Hamon-, unis par leur refus commun de Ségolène Royal, avaienttentéde former une majorité alternative. Ces discussions n'ont pas abouti, faute d’un accord politique et sur le nom d'un candidat commun pour la direction du parti.
Benoît Hamon s’est expliqué sur l’échec du trio en expliquant« On n'a pas voulu faire un accord pour un accord. Le but n'était justement pas de faire du tout sauf Ségolène », mais d’après MonsieurHarlem Désir,proche de Bertrand Delanoë, son « bras droit » disentcertains,Martine Aubry et Benoît Hamon ont privilégié un accord entre eux.
Le député européen a appelé les partisans de Martine Aubry, à soutenir sa candidature, disant avoir "senti de vraies proximités politiques". Madame Martine Aubry n’a fait aucune déclaration à sa sortie du Congrès.
Ségolène Royal et ses partisans à la sortie du Congrès ont attribué l'échec du congrès aux règles de fonctionnement du parti « archaïques », mais Pierre Moscovici, pourtant habituellement novateur, et qui soutient Bertrand Delanoë, afait remarquer en réponsequ’ "On ne peut pas à la fois vouloir diriger le parti et ne pas accepter des règles qui sont communément admises".
On tourne enrond semblent-il et chacun des partisans campe sur ses positions !
Jeudi prochain, la présidente de la région Poitou-Charentes affronteraau moins un adversaire en la personne du leader de l’aile gauchedu Parti Benoît Hamon (19% des voix lors du vote du 6 novembre) qui se présentera comme candidat du changement. Bertrand Delanoë ne sera pas candidat. "Il n'y a pas de raison de présenter un candidat s'il n'est pas porté par une majorité", a expliqué Harlem Désir..
Les candidatures peuvent être déposées jusqu'àce dimanche matin, au moment de la clôture du congrès.
Pour les médias, l'échec du Congrèspourrait rendre ingouvernable le premier parti d'opposition, faute d’accord sur une ligne politique commune du fait des querelles d'égos qui le minent depuis 2002.
D’après eux, le PS va inaugurer une cohabitation entre un Premier secrétaire élu par les militants, et des instances sans majorité.
"Le PS aujourd'hui est bloqué" regrette Arnaud Montebourg. "Nous sortons du congrès comme on y est entré", a constaté Michel Sapin. Maisen dépitde ces notes pessimistes, maisFrançois Hollande toujours enraciné dans une certitude croit encore que : "le PS aura une majorité".
Les dés en sont jetés, il nous reste à attendre les résultats
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PS : Le sondage ouvert aux internautes par « Orange » donnait avant 7 heures du matin les résultats suivants :
Qui pour diriger le PS ?
21025 votes depuis Jeudi
Questions-Réponses
Résultats
Pourcentage
Nombre de votes
Martine Aubry
19%
4031 Votes
Bertrand Delanoë
27%
5707 Votes
Benoît Hamon
18%
3799 Votes
Ségolène Royal
36%
7488 Votes
( les résultats de ce sondage reflète l'opinion des internautes sans distinction politique)