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26 février 2008

Respect et maintien de la Décision Constitutionnelle























(Information de dernière minute : Le Journal officiel de ce jour vient de publier le texte de loi et la Décision du Conseil Constitutionnel)

Le Premier Magistrat de France respecte la Décision du Conseil Constitutionnel

Monsieur Lamanda, Premier Président de la Cour de Cassation, Premier magistrat de France, a fermé la porte à toute remise en cause de la décision du Conseil constitutionnel.

Monsieur Vincent Lamanda a « accepté le principe d'une réflexion sur le problème de la récidive et de la protection des victimes, mais il est bien évident qu'il n'est pas question de remettre en cause la décision du Conseil constitutionnel", a expliqué hier Monsieur Vincent Vigneau, chargé de mission de la première présidence.

Le Conseil constitutionnel avait estimé jeudi que la rétention de sûreté "ne saurait être appliquée à des personnes condamnées avant la publication de la loi" ou "pour des faits commis antérieurement" à cette publication. L’Elysée avait réagi aussitôt en annonçant que le chef de l'Etat avait demandé à M. Lamanda "de faire toutes les propositions nécessaires" pour parvenir à "l'application immédiate de la rétention de sûreté".

"Il s'agit pour nous d'améliorer" le projet de loi "sans remettre en cause la décision du Conseil constitutionnel", s'est défendue lundi matin la garde des Sceaux, Rachida Dati, faisant valoir que, sur la base de propositions de M. Lamanda, les modalités pourraient être "ajustées" ou "modifiées par la voie d'une circulaire, d'un décret ou peut-être par la loi".

Immédiatement des personnalités du monde judiciaire, du monde politique s’étaient alarmées de cette « tentative de contournement de la Décision du Conseil Constitutionnel » en s’appuyant sur l'article 62 de la Constitution qui stipule que "les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d'aucun recours" et "s'imposent aux pouvoirs publics et à toute autre autorité administrative et juridictionnelle", Cour de cassation comprise.

L'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire), se réjouit qu'il ait "remis les choses en place de manière claire et sans ambiguïté".

Le Syndicat de la magistrature (SM, gauche) a averti de "sa ferme opposition à toute forme de collaboration de l'autorité judiciaire qui viserait à cautionner le non respect de la Constitution".

Le Conseil national des barreaux (CNB) a demandé lundi que les avocats soient également entendus par M. Lamanda.

Devant la fin de non recevoir de Monsieur Lamanda, le porte parole de l’UMP Yves Jego tente de minimiser ce que les opposants n’avaient pas hésité de qualifier « de dérive très grave », de « tentative de contournement » de la part de Monsieur Sarkozy soutenu par la Garde des sceaux Rachida Dati , et prétend maintenant qu’en saisissant M. Lamanda, Nicolas Sarkozy ne voulait que "vérifier les modalités juridiques d'application" de la rétention de sûreté

Monsieur Nicolas Sarkozy , interrogé sur la polémique déclenchée par sa volonté affichée de faire appliquer la loi de Rachida Dati sur la rétention de sûreté aux criminels déjà condamnés avant la promulgation du texte et ce malgré l'opposition du Conseil constitutionnel, le chef de l'Etat maintient le cap. "J'aimerais qu'on ne mette pas ce principe de la rétroactivité au service des criminels les plus dangereux", dit-il. "Je tiens à l'affirmer, je ne céderai pas, le principe de précaution doit s'appliquer aux victimes", déclare le président de la République dans un entretien au "Parisien/Aujourd’hui en France", publié ce mardi.

Tenter de se faire justifier par la porte parole de l’UMP, Monsieur Yves Jego et persister lui-même en affirmant ce mardi « je ne céderai pas … » n’est pas faire preuve d’un souci d’apaisement de la polémique.

Puisque Monsieur Lamanda tout en refusant de remettre en cause la décision du Conseil constitutionnel", a accepté le principe d'une réflexion sur le problème de la récidive et de la protection des victimes, il suffisait à mon sens de répondre simplement « Nous attendons les propositions de Monsieur Lamanda ».

De plus en plus les Français s’interrogent sur la confusion des modes d’interventions, par moment nous avons l’impression que Monsieur Sarkozy est soutenu comme Chef de Parti, à d’autres qu’il s’exprime sans considération et sans respect de la séparation des pouvoirs, faisant planer le doute et la confusion , avec un entêtement inexcusable.

Ce n’est pas la bonne méthode pour remonter dans les sondages.

Pour rehausser sa crédibilité, il devrait notamment pendant le temps de son mandat, abandonner sa veste de « candidat », s’affirmer dans ses fonctions de Chef d’Etat, abandonner tout discours partisan, intervenir en arbitre avec la rigueur et l’autodiscipline qui s’attache à ses fonctions, éviter de lancer ou faire lancer journellement des polémiques, éviter de se positionner personnellement en situation d’affrontement ou de défense : « je ne céderai pas … »

Je doute fort qu’il accepte de se recadrer puisque si j’en crois l’un de ses défenseurs, le Vice Président de l’UMP, Monsieur Jean Pierre Raffarin "…….. Monsieur Sarkozy s'engage "sur tous les dossiers, il s'expose» ……. Il ne faut pas lui demander "de ralentir et de vous à moi, il ne ralentira pas".

On ne lui demande pas tant de ralentir mais au-moins d’atterrir sur son siège de Chef d’Etat, il n’est jamais bon de rester le cul entre deux chaises.

25 février 2008

Mr. Raffarin demande aide et protection pour Monsieur Sarkozy !

Le Bon Samaritain !

C’est la première fois dans l’histoire de la Vème qu’un dirigeant de Parti se trouve contraint d’inviter publiquement les militants de l’UMP et les membres du Gouvernement à « protéger » et à « aider »le Chef de l’Etat, alors que ce dernier et ses proches par leurs provocations incessantes allument tous les jours des polémiques dangereuses pour l’équilibre de la République.

Cette invitation à la défense et à l’aide de Monsieur Jean Pierre Raffarin pour Monsieur Sarkozy, est à la fois l’aveu et la reconnaissance implicite, du grave affaiblissement du Président de la République dans l’opinion publique, une première en quelque sorte, puisque jusqu’à présent dans la défaveur et les mécontentements exprimés l’UMP et les partisans fidèles de Nicolas Sarkozy ne voyaient que la férocité, le mensonge, la jalousie, la haine, etc… de l’opposition et des « charognards ».

Que Monsieur Raffarin appelle l’UMP au secours de Nicolas Sarkozy, c’est son affaire, mais qu’il appelle aussi au secours le Gouvernement, c’est tout simplement scandaleux !

Le Gouvernement et chacun de ses ministres peuvent défendre le projet Gouvernemental c’est leur boulot et on est en droit de leur en demander des résultats, mais demander aux ministres de défendre Le Président de la République à titre personnel et en partisan politique, c’est leur donner une « mission spéciale » qui a priori ne ressort pas constitutionnellement de leurs attributions.

Monsieur Raffarin a estimé qu' "aujourd'hui, la Vème (République) a des institutions un peu renversées …. En général, c'est le Premier ministre qui s'expose et le président qui intervient quand il le souhaite"…….. Mais Monsieur Sarkozy s'engage "sur tous les dossiers, il s'expose» ……. Il ne faut pas lui demander "de ralentir et de vous à moi, il ne ralentira pas", toujours selon M. Raffarin.

La Palice n’eut pas mieux dit. Nous le savions déjà !

Depuis Mai 2007, et bien avant pour les observateurs avertis , la population française s’est bien aperçu que le Chef de l’Etat avait une façon tout à fait personnelle de s’exposer en prenant le pas sur ses ministres, en les étouffant de ses multiples glissements et incessantes interventions sur leurs missions , les tenant en case prisonnier comme des pions sur son échiquier personnel, et qu’il s’exposait à tout venant sur des terrains dangereux pour satisfaire son désir d’exhibition et son goût de la provocation.

En nous déroulant jour après jour le film feuilleton d’un Homme d’état sans cesse agité, en démarrant par le Sitarki de la Victoire au Fouquet’s, renforcé par une escapade à Malte de milliardaire en vacances , suivie de la mise en scène de l’intronisation à l’Elysée, de jogging matinaux, d’un super Zorro délivrant des Journalistes au Tchad plongés dans la galère de l’Arche de Zoé, d’un visiteur contesté dans un atelier Sncf, d’un négociateur contesté et le moins qu’on puisse dire mal accueilli par des pêcheurs en colère, d’un milliardaire en vacances aux States , d’un divorcé douloureux accablé de soucis familiaux, d’un hôte chaleureux du tapageur Chavez et d’un dangereux Kadhafi, d’un séducteur play boy en vacances agréablement « accompagnées » , d’un fidèle chanoine de Latran, et ensuite d’un homme remarié dans la plus stricte intimité sans en avoir au préalable informé la population, il nous a imposé un feuilleton rocambolesque qui cadre mal avec l’étiquette et la hauteur des fonctions d’un Chef d’Etat.

Plus encore ses diverses recommandations, « Il faut mouiller la chemise », « travaillez plus pour gagner plus, etc… et ses discours émaillés de propositions de civilisation politique, sous tendus d’affirmation contradictoires entre religion et laïcité, puisées dans le répertoire de son entourage de « machines à idées » - « plumes en tout genre », englué semble-t-il dans un doute métaphysique politico-philosophique- religieux permanent, disant et se contredisant, nous ont conduit à un mécontentement général qui se sont affirmés de plus en plus dans les sondages .

Mais comme chacun le sait, L’UMP, le Chef de l’Etat, son Gouvernement sûrs de leurs convictions et de leur force avançaient invincible en ordre discipliné s’imaginant pouvoir faire fi de l’opinion publique, méprisant les résultats des sondages sauf à les monter en épingle quand ils étaient à leur avantage.

Alors de polémiques en polémiques, de querelles en querelles, de provocations en provocations la situation médiatique a empiré et voilà qu’aujourd’hui ces messieurs prennent conscience qu’il faut protéger le Chef de l’Etat et ne pas le fragiliser, selon Monsieur Raffarin.

Si encore le Chef de l’Etat y mettait du sien ! Mais comme l’a affirmé Monsieur Raffarin :".Il ne faut pas lui demander "de ralentir et de vous à moi, il ne ralentira pas «Il doit être protégé. Il faut que nous tous à l'UMP et au gouvernement, le Premier ministre, les ministres, protègent le président en toutes circonstances", a-t-il préconisé. Nicolas Sarkozy est "très lucide très attentif", concernant "cette turbulence qu'est la fonction présidentielle"."Ce n'est l'intérêt de personne que Nicolas Sarkozy et sa majorité échouent, même pas de l'opposition". "Il faut l'aider, ne pas le fragiliser", a encore exhorté le sénateur de la Vienne. "C'est la responsabilité de tous de l'aider à réussir".

Je laisse Monsieur Raffarin à ses appréciations et ses recommandations de « protection » et d’ « aide », le peuple jugera selon la suite des évènements. Dont le premier évènement significatif interviendra pour les Municipales à moins que d’ici là d’autres catas médiatiques ne viennent aggraver leur cas.

M. Raffarin bien entendu a donné un premier exemple de l’aide et de la protection a apporter à Nicolas Sarkozy en défendant la position du président sur la rétention de sûreté, estimant que son recours à la Cour de cassation ne "contourne pas le Conseil constitutionnel. » et passant du coq à l’âne il a estimé à propos de l’altercation entre M. Sarkozy et un visiteur au salon de l'agriculture qu'il s'agissait "d'un dialogue privé, d'homme à homme, direct et viril", en ajoutant "Je ne commente que le dialogue politique, c'est un dialogue privé, d'homme à homme"

ndlr : "un dialogue' dans la cohue d'un bain de foule et la distribution des serrements de mains , sous l'oeil des journalistes, sous les caméras et les flashs des paparazzis , c'est pour Monsieur Raffarin "un dialogue privé, d'homme à homme" !, je vous laisse le soin d'apprécier ...

Singulière façon de vouloir aider quelqu’un en le soutenant dans ses erreurs ! C’est comme maintenir sous l’eau la tête de quelqu’un qui est en train de se noyer et c’est tout à fait « fort de café » !

Ndlr : Rappelons que l'article 62 de la Constitution de la Ve République dispose qu'"une disposition déclarée inconstitutionnelle ne peut être promulguée ni mise en application. Les décisions du Conseil Constitutionnel ne sont susceptibles d'aucun recours. Elles s'imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles."

Nous sommes vraiment en pleine crise républicaine, le pouvoir exécutif alimente la confusion des pouvoirs et tente de faire contourner une décision Constitutionnelle en utilisant une éventuelle proposition de la Cour de Cassation ! C’est un scandale pour un juriste et un publiciste, et pour les autres cela tient du vaudeville, ou de la comédie de boulevard.

Et c’est à juste titre que Monsieur Roger Badinter, ancien Président du Conseil Constitutionnel, dont les prises de positions loin de toute polémique font autorité et forcent le respect, a affirmé ‘’Nous sommes dans une période sombre pour notre justice’’ «Il est singulier de demander au plus haut magistrat de France les moyens de contourner une décision du Conseil constitutionnel, dont le respect s'impose à toutes les autorités de la République selon la Constitution elle-même. Si le président entend passer outre la décision du Conseil, une voie lui est ouverte : demander au Parlement la révision de la Constitution. Rendez-vous au Congrès ! » ………

D’autre voix autorisées dans le monde politique, à gauche, comme à droite, et dans le monde judiciaire, se sont élevées contre la « tentative » de Nicolas Sarkozy.

En demandant au président de la Cour de cassation de réfléchir à une application immédiate de la rétention de sûreté pour la rendre immédiatement applicable, en dépit de la censure partielle du Conseil constitutionnel, Nicolas Sarkozy se voit à juste titre accusé de mettre à mal "l'Etat de droit".

Les membres du PS ont dénoncé samedi une "dérive grave" du chef de l'Etat, cette tentative de "contourner" la décision du Conseil, décision qui n'est pourtant susceptible d'aucun recours, comme l’ont soulignés les anciens gardes des Sceaux Robert Badinter ou Elisabeth Guigou.

"Dérive dangereuse de la part de celui qui est chargé par la Constitution de veiller au fonctionnement régulier des pouvoirs publics", a accusé André Vallini, secrétaire national socialiste à la justice.

Jean-Marc Ayrault (PS), a vu dans la « tentative » du Président, une "stupéfiante atteinte à l'Etat de droit".

Le constitutionnaliste Guy Carcassonne a déclaré que, "très clairement", les décisions du Conseil "s'imposent à tous", faute de quoi le contrôle qu'exerce cette haute juridiction "perdrait tout son sens".

La Conférence des bâtonniers, représentant les avocats de province et de banlieue parisienne, a vu dans cette malencontreuse initiative "une violation du respect dû aux principes constitutionnels" et le Syndicat de la magistrature dénonce un "coup de force inacceptable".

Eh bien face à ces critiques, et remarques juridiques judicieuses, au lieu d’analyser la situation et de reconnaître que la démarche du Président ne pourrait aboutir qu’en cas de modification de la Constitution, les « sarkozystes » n’ont vu dans ces critiques qu’un « déferlement haineux » de la part de l’opposition contre eux, en période de campagne municipale ( !), Yves Jégo (UMP) accuse les socialistes d’être du côté des coupables plutôt que des victimes" et Nadine Morano les accuse de se mettre "clairement du côté des assassins"

Ces contre attaqueurs « UMP » éliminent allègrement la question de fond, qui une question de droit constitutionnel, qu’ils ne pourront pas contourner quoiqu’ils fassent.

Encore une fois les défenseurs de Monsieur Sarkozy qui se plieront à l’appel de Monsieur Raffarin, auront de plus en plus de mal à rester dans les limites des polémiques à venir, et beaucoup d’efforts à faire pour ne pas tomber dans la victimisation, maladie à virus politicien très contagieux qui se répand dans les rangs des ténors de l’UMP à bout de souffle, à 12 jours des élections Municipales.

Ndlr : par charité républicaine, je passerai rapidement sur l’incident vulgaire survenu entre un personnage et le Président Sarkozy à l’Ouverture du Salon International de l’Agriculture, un bain de foule inutile dont le spectacle navrant aurait pu nous être épargné !

23 février 2008

Un David Martinon "new style" est de retour … Alléluia !


Etait-ce bien lui ? Les journalistes n’en crurent pas leurs yeux ni leurs oreilles !

Surprise, Surprise, deux semaines après le « sac » de Neuilly et son digne effacement obligé au profit de Jean-Christophe Fromentin, c’est un Martinon "new style" qui s’est présenté pour tenir sa conférence de presse le jeudi 21 Février.

Bronzé, souriant, relooké avec une raie au milieu, bavard et décontracté telle est sa nouvelle image qui éclipse totalement son ancien maintien distant, quelquefois même hautain.

De plus, il n’hésite pas à se lancer dans une tentative séduction assassine quand une journaliste (étrangère) se permet de le tutoyer, en lui lançant en réponse «J’adore quand vous me tutoyez. Mais méfiez-vous, on va dire que vous êtes de connivence… Je vous aime.» Elle s’empresse de répondre: «Moi aussi…»

Rires discrets pour couvrir une stupeur complète !

On nous l’a bien changé notre Martinon non non non !

Face à un tel changement de personnalité et d’expression en public, il y a là de quoi tomber à la renverse !

Il n’en demeure pas moins que sous cette image Monsieur David Martinon avec un brio que nous ne lui connaissions pas, maîtrise tout aussi bien son expression libérée qu’il maîtrisait autrefois son autocensure, pour en arriver au même résultat

A un « charognard » lui demandant s’il avait pu vérifier si la Secrétaire d’Etat Rama Yade avait bien été victime de propos racistes, il répond «Je n’ai pas d’éléments. Je ne veux pas rentrer dans cette affaire.»

Je ne donnerai pas d’autres exemples, simplement en lisant les compte rendus de presse, j’ai pu remarquer qu’en répondant aux questions des reporters, tant sur son « cas personnel » que sur les sujets brulants d’actualités et les polémiques en cours, Monsieur David Martinon a répondu avec une profusion de mots choisis et une habilité remarquable sans jamais donner son avis personnel et sans jamais se « mouiller », se contentant de rapporter en toute neutralité les déclarations déjà faites sur ce sujet par les membres du Gouvernement, tout en définissant sa mission par une simple formule « Je suis un porte parole, pas un porte rumeur » !

Que lui est-il arrivé pendant son absence pour avoir ainsi changé sa méthode de communication et pour en arriver au même résultat « langue de bois »?

Secret d’Etat nous ne le saurons jamais !

Ah ! j'oubliais ! Monsieur Martinon a prévenu "Ce que vous lisez dans les journaux, n'est pas parole d'évangile"

Inauguration de l'Historial du Général de Gaulle



Conçu par les architectes Alain Moatti et Henri Rivière, l'Historial Charles de Gaulle qui s'étend sur 2.500 m2, est situé sous une cour de l'Hôtel des Invalides A douze mètres de profondeur, les architectes ont construit un écrin en béton où se trouve une salle multi-écrans en forme de coupole inversée. Autour de la salle de cinéma, un anneau déambulatoire symbolise "la marche du siècle" par des scénographies composées d’image et de sons. Ce déambulatoire est entrecoupé de trois "portes" qui présentent les actes fondateurs de l'itinéraire gaullien: l'appel du 18 juin 1940, la libération de Paris (août 1944) et la fondation de la Ve République (1958) La Fondation Charles de Gaulle et le musée de l'Armée, qui a assuré la maîtrise d'ouvrage, ont choisi la modernité et le numérique pour faire réaliser ce monument conçu comme une muséographie dédiée à l’épopée gaullienne.

Trente sept ans après la mort du Général de Gaulle, chef de la France libre et fondateur de la Vème République, l’Historial Charles de Gaulle vient d’être inauguré vendredi 22 février à Paris par Monsieur Nicolas Sarkozy en présence de l’amiral Philippe de Gaulle, de Monsieur Jacques Chirac, notre ancien Président de la République et de nombreuses figures historiques du gaullisme, comme Monsieur Charles Pasqua et d’autres personnalités.

Monsieur Sarkozy a dévoilé en commun avec Monsieur Jacques Chirac, à l’entrée du monument, la plaque commémorative qui était revêtue d’un drapeau tricolore avant de visiter le musée.

Je pense sincèrement que ce n'eut pas été se démettre de ses prérogatives si en bon gentilhomme Monsieur Nicolas Sarkozy se fut effaçé dans ce premier geste pour offrir à Monsieur Jacques Chirac initiateur de ce projet en 2002, l'honneur de dévoiler seul la plaque commémorative de ce monument.

Parmi les invités, plusieurs centaines de collégiens, dont certains venus de Neuilly, ex- fief électoral de Nicolas Sarkozy, avaient pris place dans la cour des Invalides pour écouter le discours du chef de l'Etat.

Dans son allocution, Monsieur Nicolas Sarkozy, a retracé la vie et la carrière du général de Gaulle et a déclaré qu'il irait se recueillir "chaque année" sur le plateau des Glières, haut lieu de la résistance à l'occupant nazi pendant la Seconde guerre mondiale.

"Le gaullisme n'a jamais été une idéologie, le gaullisme n'a jamais été une religion", a déclaré Nicolas Sarkozy. "Mais cet homme qui voulait que la politique se fit toujours à partir des réalités et des circonstances disait aussi : 'si j'entends marcher librement, je ne marche pas pour autant au hasard'. Que cette phrase puisse inspirer chacun d'entre nous."

ndlr : n'a jamais été une religion" : décidément une idée fixe qui remonte toujours là où on l'attend le moins !

Ensuite, Le chef de l'Etat a fait savoir que le général de Gaulle était toujours une source d'inspiration pour lui en déclarant que le fondateur de la Ve République n'avait pas une "vision nostalgique" de l'histoire et n'était pas un "conservateur" en estimant que « Le général de Gaulle fut "le premier à comprendre la nécessité de l'ouverture pour rassembler les Français".

ndlr : on comprend aisément que Nicolas Sarkozy qui ne peut en aucune façon s'effacer en quelque circonstance que ce soit, établit ici un parallèle avec sa propre politique d'ouverture !

Puis il a évoqué le rendez vous manqué entre la jeunesse et le général de Gaulle en 1968, a souligné que tout au long de son existence sa légitimité fut contesté, puis dans une conclusion dont le sens ambigü peut prêter à diverses interprétations , il a déclaré :

"Ce n'est pas le moindre des paradoxes de l'histoire de notre pays que d'avoir unanimement célébré la mémoire du grand homme alors que tout au long de son existence sa légitimité fut contestée" …..

"En voulant restaurer l'Etat dans son autorité, dans sa dignité, dans son prestige, le général de Gaulle n'a jamais craint de dresser contre lui tout au long de sa vie tous les corporatismes, tous les conservatismes, tous les clientélismes. Et à force, ils finissent par gagner" ………

ndlr : c'est une grave erreur que de prétendre que la légétimité du Général de Gaulle a été contestée, la légitimité du Général de Gaulle n'a jamais été mise en cause par qui que ce soit et même pas par ses opposants politiques.

"La seule question qui se pose est de savoir si nous serons à la hauteur de ceux qui nous ont transmis le flambeau, la seule question qui se pose c'est si nous saurons faire de nos vies quelque chose d'aussi utile que ce qu'ils ont construits" …….

"Ils nous ont laissé un pays libre, un pays fort. Ce n'est pas inscrit dans le marbre. Un pays libre et un pays fort ça se mérite"

ndlr : c'est justement là que nous attendons ceux qui de nos jours se réclament du gaullisme !

Un peu plus tard, se livrant une fois de plus à son péché mignon Monsieur Nicolas Sarkozy n’a pu s’empêcher de revenir à sa personne pour se « légitimiser » dans la ligne du Général de Gaulle en confiant, à l’issue de la cérémonie à des journalistes , "Ça fait jamais que 35 ans que je me suis engagé dans la vie politique et toujours dans le mouvement gaulliste et donc, bien sûr, c'est une source ".

Comme je suis assez curieuse et ne m’en laisse pas compter j’ai vérifié la biographie politique de Monsieur Nicolas Sarkozy et d’après ce que j’ai pu y découvrir il est exact que le gaullisme a toujours été la référence politique de Monsieur Nicolas Sarkozy. Qui s’en étonnerait puisque feu Monsieur Achille Peretti, ancien compagnon de la libération et ancien Maire de Neuilly, oncle de la première épouse de Monsieur Sarkozy et Monsieur Charles Pasqua ont été successivement les deux parrains qui l’ont consolidé dans les partis et mouvements apparentés qui se sont successivement réclamé du Gaullisme.

De là à penser que Monsieur Nicolas Sarkozy dispose de la puissance et des talents politiques du Général de Gaulle il y a un pas que je ne franchirai pas au vu des résultats des derniers sondages , en baisse continue, qui font chuter notre ardent gaulliste de plus de 30 points depuis le mois de septembre , sans parler du désaveu à 85 %(sondage IFOP) de sa fameuse « idée » ou « intuition » relative au devoir de mémoire qu’il veut imposer individuellement à nos écoliers de CM2.

Pour remonter dans les sondages, sans doute faudrait-il que le Chef de l'Etat se cantonne quelques temps dans l'inauguration des chrysantèmes et interdise à ses conseillers privés de provoquer par des propos incontrôlés des polémiques dont on pourrait bien se passer, ainsi les ministres et le parlement pourraient donner le meilleur d'eux mêmes, en retrouvant leurs prérogatives respectives,en se consacrant aux affaires du pays et aux réformes nécessaires, sans avoir à perdre du temps pour calmer les esprits ou défendre leur Chef.

Personne bien entendu n'interdit aux Conseillers privés du Chef de l'Etat de débattre entre eux en privé de leurs certitudes et doutes métaphysiques et même du sexe des anges et d'ajuster leur conviction, s'ils n'ont rien d'autre à faire, mais il tout à fait cruel et immoral de nous bassiner quotidiennement en public de questions de religions, de sectes, etc.... alors que pour la grande masse des citoyens les questions actuelles se situent dans le quotidien, comment vais-je arriver à payer mon loyer, mes impôts, mon gaz, mon électricité, mon essence, comment vais-je économiser sur mon panier de ménagère, comment vais-je faire façe à la franchise médicale , comment vais-je pouvoir boucler mon budget annuel sans m'endetter ?



19 février 2008

le danger des mots et des affirmations irrationnelles


Le grand rabbin Joseph Sitruck s'est déclaré "parfaitement d'accord avec l'idée de Nicolas Sarkozy de confier la mémoire d'enfants juifs déportés aux élève de CM2. C’est une idée "belle" et "généreuse », d’après lui , qui permettra aux enfants de notre pays « de sentir et de mieux comprendre un phénomène qui les touche de près et qui est un enjeu considérable »«, et il a estimé que "L'idée de fond, c'est tout simplement de réaliser que la Shoah n'est pas le problème des juifs, c'est un problème de société", a-t-il affirmé.

Le choix des mots et des expressions de Monsieur Joseph Sitruck : « phénomène », … « enjeu considérable qui les touche de près », … « la Shoah n’est pas le problème des juifs » …. « c’est un problème de société » est révélateur de son état d’esprit et de sa volonté de transférer sur les enfants ce qu’il considère comme un enjeu considérable et un problème de société. Il déplace ainsi un « problème de société » des adultes vers les enfants, et de l’état vers l’école, considérant que « la Shoah n’est pas le problème des Juifs »

Or l’école n’a pas pour mission de prendre en charge « un problème de société » et de le faire traiter par des enfants, « un problème de société » ressort du domaine de l’Etat qui ne peut s’en décharger sur l’Ecole et les enfants et doit trouver sa solution exclusivement entre adultes sous l’autorité de l’Etat.

De son côté , en réponse aux inquiétudes d'enseignants et psychologues sur le traumatisme possible de la prise en charge par des 10-11 ans de la mémoire d'enfants morts, le Ministre de l’Education nationale Xavier Darcos a affirmé lundi sur RTL « un Lycéen sur deux ignore ce que c’est la shoah » et il n’a pas hésité a déclaré : « il est pour moi criminel que des adolescents ignorent ce qu'est la Shoah « d’après lui un sujet d'"inquiétude" qui justifie, selon lui, "l'intuition" présidentielle de confier aux élèves de CM2 la mémoire des enfants juifs déportés, tout en affirmant :"Dès la rentrée prochaine nous allons proposer une démarche pédagogique pour répondre à l'intuition du Président de la République".

Xavier Darcos, en déclarant qu’il serait « criminel » que des adolescents ignorent ce que c’est la Shoah et en affirmant « nous allons proposer une démarche pédagogique pour répondre à « l’intuition » du président de la République, manifeste une accusation à priori culpabilisante ( pour lui il serait « criminel » que des adolescents ignorent …) et en proposant d’engager une démarche pédagogique pour répondre à « l’intuition du président……. » il entre dans le domaine de l'irrationnel.

Il n’est pas acceptable que des personnalités politiques et religieuses se permettent d’instrumentaliser et d’accaparer le drame de la Shoah pour l’imposer à l’école et aux enfants « pour répondre à une intuition ». Un intuition reste du domaine de l’irrationnel et doit y rester.

L’école n’a pas pour mission de prendre en charge « une intuition » et de faire traiter par des enfants « un problème de société » qui doit rester sous la responsabilité de l’Etat .

Je le répète avec force l'Etat ne peut et ne doit transférer sa responsabilité et se décharger sur l’Ecole et les enfants d'un « problème de société » quel qu'il soit qui ne peut trouver sa solution qu’entre adultes et sous l’autorité de l’Etat.

Nous ne pouvons que souhaiter que ces personnalités politiques et religieuses mesurent dès à présent et pour l’avenir la portée dangereuse de leurs propos et qu’ils se disciplinent en situant leur discours dans le domaine de la raison, en sortant de l’émotionnel et de l’irrationnel de l'intuition et des idées.

18 février 2008

J’accuse le combat antiraciste sélectif et concerté

J’accuse le combat antiraciste sélectif et concerté que veut imposer le Chef de l'Etat et les personnalités publiques et privées qui le soutiennent

Le combat antiraciste doit demeurer un et indivisible, toute désignation d'un combat antiraciste sélectif est révélateur d'une préférence communautaire coupable au regard du devoir laïcité et de l'impartialité démocratique dont doivent faire preuve les autorités de l'Etat, à fortiori le Chef de L'Etat, vis à vis de la République Une et Indivisible et du Peuple Français Un et indivisible.

Personnellement, en ma modeste qualité de très ancienne mère de famille, je suis contre ce projet pour des raisons essentiellement juridiques morales et laïques : Un Président de la République quel qu’il soit ne peut et ne doit s’attribuer le rôle de Directeur de conscience de nos enfants qui reste du domaine des prérogatives privées des parents et non de celui d’un Chef d’Etat ou de l’enseignement public ou privé.

L’Histoire de la deuxième guerre mondiale est enseignée tout à fait convenablement et sans parti pris dans nos écoles et je rejoins en priorité les points de vue exprimés par certaines personnalités, à savoir le danger d’une victimisation à outrance de la communauté juive qui pourrait susciter une concurrence de victimisation d’autres communautés et surtout le risque de perturber psychologiquement des enfants trop jeunes et de les culpabiliser.

Enfin selon mes croyances personnelles, je crois fermement que le devoir de mémoire collectif est honoré en France, que le deuil après 60 ans est accompli, que les adultes peuvent avec leurs familles endeuillées garder et chérir leur mémoire, célébrer leur souvenir dans des cérémonies commémoratives pieuses, mais qu’il faut aussi, loin des remous politiques et du tumulte profane, respecter ces enfants morts dans des circonstances atroces et inacceptables, en les laissant dormir en paix.

Je ne peux penser que cette intention abominable de faire porter individuellement à des écoliers de 10 ans un devoir de mémoire appartienne en exclusivité à Nicolas Sarkozy, c'est à mon sens une action concertée et il faudra remonter aux sources et mettre en accusation ceux qui de concert avec le Chef de l'Etat, veulent se saisir de tous les jeunes enfants de nos écoles pour les endoctriner "à la préférence des victimes", à une hiérarchisation des crimes de l'histoire, au choix et à la sélection d’une seule forme d’ anti racisme, autre forme de racisme terrifiant qui étend sa sélection préférentielle jusqu'aux morts au delà des vivants.

L’Appel à la vigilance républicaine, qui vient d’être signé, dans un élan salutaire et responsable, par des personnalités d’origines politiques différentes telles que la socialiste Ségolène Royal, le centriste François Bayrou, l'ancien Premier ministre UMP Dominique de Villepin, le Verts Noël Mamère, des hommes politiques souverainistes et un ancien directeur de cabinet du général de Gaulle, devrait inciter le regroupement dans le peuple de toutes les bonnes volontés , au-delà de tous clivages politiques, pour neutraliser et faire avorter notamment toutes tentatives d’affaiblissement du principe de la laïcité, pilier de notre démocratie, toutes formes de pouvoir personnel ou dictatorial, toute tentative d’endoctrinement partisan de l’Etat sur les libertés de consciences individuelles des citoyens, toutes tentatives d’établissement d’un parti unique, toutes tentatives contraires au pluralisme d’opinions et à la liberté d’expressions des citoyens et de la presse et des moyens de diffusion de l’information, toutes tentatives contraire au bien-être social et sanitaire des citoyens .

17 février 2008

Chef d'Etat ou Directeur de conscience ?

Monsieur Nicolas Sarkozy que les Français ont élu selon lui « pour faire des choses »( ?) outrepassant son pouvoir constitutionnel, a souvent « prêché » dans ses discours une forme d’œcuménisme fondé sur un amalgame de déclarations de « civilisations », agrémentée de comparaisons entre les religions et croyances et le principe de laïcité, mettant en évidence selon son auditoire, soit le Principe de Laïcité, soit les religions.

Personne ne lui a dévolu ce rôle qu’il s’est attribué lui-même, rôle de plus en plus contesté dans notre pays, dont l’un des fondamentaux essentiels du régime républicain est le principe de Laïcité, garant de la liberté de conscience et du respect de toutes les religions et croyances à condition que celles ci ne représentent pas un danger moral ou spirituel pour la société, n’empiètent pas sur les libertés de conscience individuelles de chacun de nos concitoyens, et ne s’immiscent pas dans les décisions de l’Etat ou la conduite des affaires publiques.

Plusieurs personnalités s’en sont émus à plusieurs reprises et pour synthétiser leurs critiques, certains lui reprochent de soutenir une conception de la laïcité qui réintégrerait la religion dans le débat public et d’autres le soupçonnent de vouloir en finir avec ce qu'il appelle en privé la «laïcité de papa »

Or Mercredi 14 Février, outrepassant son rôle constitutionnel et le principe de laïcité, Monsieur Nicolas Sarkozy vient de se promouvoir Directeur de conscience de nos enfants en projetant de confier à partir de la rentrée prochaine à chaque enfant de CM2 la mémoire de l'un des 11.000 enfants français de confession juive victimes de la Shoah pendant la deuxième guerre mondiale.

Ce devoir de mémoire dévoilé par Nicolas Sarkozy lors du dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Mercredi 13 janvier, devant les responsables de la communauté juive, prévoit que chaque élève de dernière classe d'école primaire devra connaître dès la rentrée 2008 "le nom et l'existence d'un enfant mort pendant la Shoah

Ce projet été diversement entendu et aussitôt des réactions se sont manifestées dans le monde politique, le monde enseignant et parmi les historiens et psychologues. Il lui est reproché de sortir de ses prérogatives avec une initiative annoncée sans concertation préalable et de ne pas avoir mesuré les risques psychologiques « de la transmission du traumatisme » sur des enfants trop jeunes pour en supporter le poids.

Visitant vendredi une école à Périgueux (sud-ouest), Nicolas Sarkozy qui apparemment a négligé d’analyser les réactions a persisté et s’est obstiné à défendre son idée. "On ne traumatise pas les enfants en leur faisant ce cadeau de la mémoire d'un pays", a-t-il assuré, expliquant qu'il s'agissait d'une démarche contre tous les racismes, contre toutes les discriminations, contre toutes les barbaries". Il a maintenu, alors qu'il lui est reproché de sortir de ses prérogatives avec une initiative annoncée sans concertation préalable, que "le rôle d'un président de la République, c'est aussi de parler de cela".

Monsieur Xavier Darcos Ministre de l’Education Nationale, qui se trouvait dans la suite du Président à Périgueux, a tenu à expliquer que dès la rentrée 2008, chaque élève de CM2 devrait connaître le nom d'un enfant mort en déportation, qu’il devrait faire "une petite enquête sur la famille, le milieu, les circonstances dans lesquelles l'enfant a disparu", prétendant que ….. "Cette relation personnelle, affective pourra ensuite permettre de construire un travail pédagogique".

Dès la première intervention de Monsieur Sarkozy du 13 Février devant le Crif et tout aussitôt après son discours du 15 Février à Périgueux, suivi des explications de son Ministre, des protestations politiques et aussi des interrogations, quant aux effets de ce devoir de mémoire imposé à des enfants de 10 à 11 ans, se sont élevés , alimentant une polémique dans les milieux psychologique, psychiatrique, et bien entendu dans les syndicats d’enseignants.

Ce projet a aussi suscité de très sévères protestations politiques jusqu'au sein même de la majorité et de l’opposition, de même dans la communauté juive et le monde associatif.

Voici ci-dessous très résumées quelques déclarations que j’ai relevées dans la presse (différentes sources) parmi les plus significatives :

Des éditorialistes reprochent au chef de l'Etat d'avoir fait cette annonce sans aucune consultation des enseignants, psychologues ou représentants de la communauté juive.

Des psychologues et psychiatres, ainsi des syndicats d'enseignants, se sont prononcés sur la transmission du « traumatisme » chez des enfants âgés d’une dizaine d’années, en soulignant le risque de développer en eux "un sentiment de culpabilité" :

«Sur le plan psychique, c'est une aberration", a expliqué Marie-Odile Rucine, psychologue en pédiatrie aux Hôpitaux de Paris.

Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, a jugé que le projet de Nicolas Sarkozy n'était pas le moyen de "parler de la Shoah sans transmettre d'angoisse ou de traumatisme".

Annette Wieviorka, spécialiste de l'histoire de la Shoah et petite-fille de déportés, s'est élevée contre la proposition de Nicolas Sarkozy : "Je pense qu'il y a quelque chose de réellement monstrueux de vouloir faire porter par un enfant de neuf, dix, ou onze ans la mémoire d'un enfant mort à une autre période", a-t-elle dit sur France Info.

L'historien Henry Rousso, a dénoncé un marketing mémorial Spécialiste de l'Occupation, il critique vivement la proposition de Nicolas Sarkozy de faire parrainer par chaque élève français de CM2 un enfant français victime du génocide des juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale Il déclare que : ….. "La nouvelle initiative apparaît incongrue, jetée dans l'espace public comme d'autres annonces présidentielles et souligne que le bruit médiatique vient, une fois de plus, troubler le respect et le silence des morts de l'histoire", et il estime qu'il n'y avait nul besoin de relancer le travail de mémoire sur cet épisode de l'Histoire en France, où beaucoup a déjà été fait à ce titre. Par ailleurs, la méthode présidentielle est morbide et inutile …. le choix des enfants juifs exterminés pour être nés juifs n'est édifiant en rien, sinon de l'immense barbarie du XXe siècle", écrit-il. "Une fois encore, seule émerge du passé une mémoire mortifère, seule est digne d'être remémorée avec éclat une histoire criminelle …… le passé est devenu un entrepôt de ressources politiques ou identitaires, où chacun puise à son gré ce qui peut servir ses intérêts immédiats" a conclut l'historien.

L'écrivain Pascal Bruckner estime que la décision du président Sarkozy "n'ajoute rien, hormis du pathos". "C'est une initiative dangereuse», qui va faire dire, une fois de plus: « Y'en a que pour les Juifs »."La compassion, c'est dangereux", déclare-t-il en soulignant que l'"on confond mémoire et histoire" et que "ce qui doit s'enseigner à l'école, c'est l'histoire"

Monsieur Jean-Pierre Azéma, membre du comité d'historiens "Liberté pour l'Histoire", a jugé cette initiative "scandaleuse, à tous égards". "C'est scandaleux", a-t-il déclaré "d'embrigader des élèves pour le culte de la mémoire des enfants juifs martyrs" et juge cette "obligation, imposée sans la moindre concertation par le pouvoir politique en place, insupportable et qui plus est, dangereuse et contreproductive"."Cela", a-t-il ajouté, "risque de déchaîner une concurrence victimaire, et, bien loin de réduire l'antisémitisme, de déclencher des réactions tout à fait opposées. Comme pour la loi de 1905 sur la laïcité, Sarkozy nous met la pagaille et ouvre la boîte de Pandore!"

Régis Debray juge cette idée …. "Déplacée car plus émotionnelle que pédagogique …..Ce ne peut pas être une obligation scolaire", a-t-il déclaré en soulignant que ce qu’il craint surtout, c'est une escalade des mémoires communautaires"."Qui empêchera la communauté noire de réclamer une commémoration de la mémoire de l'esclavage? a-t- interrogé …… Puis les Arméniens, les Maghrébins?" Pour Régis Debray, auteur en 2002 d'un rapport au ministre de l'Education nationale sur l'enseignement du fait religieux dans l'école laïque "l'idée de la laïcité implique un devoir d'abstention de la part de la puissance publique"."Les convictions religieuses sont de quelques uns, mais la République est à tous", a insisté Régis Debray.

- Le syndicat enseignant Sgen-CFDT estime que le président Nicolas Sarkozy a "recours à toute une série de fausses évidences pour résoudre les difficultés de l'école", et juge que "le rapprochement des termes 'instruction civique' et 'morale' rappelle fort malencontreusement l'affichage sur un même pied de la laïcité et des religions".

Le syndicat des enseignants-Unsa s’est dit "particulièrement choqué de cette initiative du président, qui ignore tout de la façon dont un jeune se construit."

Le Snuipp-FSU, majoritaire dans le primaire, évoque les "risques de troubles psychologiques …. de sentiment de culpabilité ou de responsabilité pour le destin d'un élève."

L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) a accueilli ce projet "de manière réservée" estimant que la mémoire "ne se transmet pas par un processus d'identification, et l’UEJF préconise que ce travail soit fait "de manière collective et permette de tirer des leçons."

Le Mrap ressent un "profond malaise" et dénonce un "tri sélectif des mémoires."

La licra doute de la pertinence du projet Sarkozy et pose la question: "Est-il sage, à l'âge où l'enfant construit sa personnalité, de lui demander de s'identifier à un enfant mort et porter la responsabilité d'être le « gardien de son souvenir? "Profiter de l'immaturité psychologique de jeunes élèves de CM2 ne nous paraît pas judicieux si c'est l'histoire que l'on veut transmettre", poursuit l'association.

Madame Simone Veil ancien ministre, qui avait été déportée à 16 ans à Auschwitz, et qui assistait mercredi soir au dîner du Crif, a jugé cette idée "inimaginable, insoutenable, dramatique et, surtout, injuste ; à la seconde mon sang s'est glacé dit-elle sur le site L'express.fr, "On ne peut pas infliger cela à des petits de dix ans ! On ne peut pas demander à un enfant de s'identifier à un enfant mort. Cette mémoire est beaucoup trop lourde à porter et risque en outre d'attiser les antagonismes religieux. Nous mêmes, anciens déportés, avons eu beaucoup de difficultés, après la guerre, à parler de ce que nous avions vécu, même avec nos proches. Et, aujourd’hui encore, nous essayons d’épargner nos enfants et nos petits-enfants. Par ailleurs, beaucoup d’enseignants parlent -très bien- de ces sujets à l’école."

Pour Madame Simone Veil, la suggestion du Président de la République risque, d’attiser les antagonismes religieux. "Comment réagira une famille très catholique ou musulmane quand on demandera à leur fils ou à leur fille d’incarner le souvenir d’un petit juif?" s’interroge-t-elle.

(Ndlr : Dans son émotion Madame Veil a établi dans son questionnement une distinction visant les familles très catholiques ou musulmanes et je ne peux penser qu’à priori elle puisse négliger les réactions des familles d’autres obédiences y compris les familles juives. Il ne s’agit pas à mon sens de réagir par rapport à telle ou telle religion, mais sur le fait qu’il n’est pas du ressort du Chef de l’Etat de s’imposer comme Directeur de conscience des enfants de France en les dirigeant sélectivement et selon son choix personnel sur tel ou tel évènement dramatique de l’Histoire de France ou du Monde

Monsieur Dominique de Villepin jugé "étrange" cette initiative et s’est s'est étonné d'une "idée étrange", soulignant que l'on ne pouvait "imposer la mémoire, ….ni la décréter".

Monsieur François Bayrou, ancien ministre de l'Education, a critiqué une décision prise "sans que l'on y ait réfléchi." Il a dénoncé un "mélange des genres entre émotion et Histoire

Le député NC Maurice Leroy, très critique, a jugé qu'il faut "laisser les enseignants travailler".

C'est "une fois de plus" un "coup médiatique," a dénoncé le député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan.

Madame Ségolène Royal fait ressortir "un manque de respect et une étonnante légèreté de la part du chef de l'Etat" en présence d’un "impératif moral qui ne tolère aucune instrumentalisation

"Il faut retirer" cette "idée tout à fait malvenue" a plaidé le député Pierre Moscovici, comme son collègue Patrick Bloche qui s'est interrogé sur le pourquoi de "cette surenchère". "Cette façon de faire traduit un manque de respect et une étonnante légèreté", a souligné Ségolène Royal.

Jean-Luc Mélenchon critique le chef de l'Etat qui voudrait "infliger une cure de mémoire aux écoliers

Le Parti communiste estime que ce sujet "ne peut rentrer dans le plan de communication d'un président en difficulté." Et dénonce la "dernière provocation" d'un "président en difficulté".

Arlette Laguiller de Lutte Ouvrière a accusé Nicolas Sarkozy de chercher "un bénéfice électoral", qualifié de "répugnant", le PCF dénonçant la "dernière provocation" d'un "président en difficulté".

Jean-Marie Le Pen, président du Front national, juge le projet "affreux" et "criminel".

ooOoo

Par ailleurs, Monsieur Sarkozy a reçu quelques soutiens :

Tout d’abord le soutien naturel du Gouvernement et des membres de la majorité.

L'UMP s'est rangée derrière le président, ainsi que des ministres comme Hervé Morin (Défense, NC) ou Roger Karoutchi (UMP, Relations parlement).

Le président du Crif Richard Prasquier a jugé, mercredi, que cette décision devait être vue "plutôt dans son aspect pédagogique que comme un devoir de mémoire".

(Ndlr) – S’agit-il pour Monsieur Pasquier d’atténuer habilement la question pour la faire admettre en la situant sur le terrain pédagogique ?

Pour Monsieur Serge Klarsfeld, président de l'Association des fils et filles des déportés juifs de France, qui depuis plus de quinze ans reconstitue l'histoire des 11.000 enfants envoyés en déportation, cette initiative est le "couronnement d'un travail de longue haleine". "On imprime mieux une histoire quand on est enfant", dit-il, " quitte à élargir cet effort de mémoire à d'autres questions, comme la colonisation"."La façon la plus efficace de lutter contre les comportements (antisémites) qui débutent très tôt est d'amener l'enfant à s'identifier à un autre enfant. Mais, il ne faut pas que l'enfant en retire une culpabilisation", a-t-il dit en complétant.

"il ne s'agit pas de s'identifier de façon morbide à un enfant mort en déportation, mais de faire acte de vigilance ….. Il s'agit d'armer moralement les enfants contre les idéologies extrêmes", a-t-il apprécié tout en se défendant d'être à l'origine de "cette idée précise" même si elle va dans le sens de son travail à la fondation.

(Ndlr) - Je note au passage que pour Monsieur Serge Klarsfeld à priori les comportements « antisémites » débuteraient très tôt : dans son cas il s’agit d’une croyance obsessionnelle et rien ne justifie qu’il puisse dire « on imprime mieux une histoire quand on est enfant », son affirmation dénote bien son intention d’imprimer( à priori ) dans la conscience des enfants, ce qui ressort d’une manipulation morale intolérable et inadmissible qui s’apparente à un conditionnement ou à un lavage de cerveau injustifié.

Monsieur Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée, est favorable à ce projet. Le président du groupe à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, s'est félicité d'une "démarche qui invite les enfants de France à se sentir associés à l'indispensable devoir de mémoire" et "honore l'idée que nous nous faisons de notre République"

Contre toute attente, le Premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande ne s’y oppose pas.

Monsieur Jean-Marie Bockel, président de la Gauche moderne, s'étonne des critiques contre Nicolas Sarkozy, jugeant la polémique "choquante et déconcertante."

La Fondation pour la mémoire de la Shoah, a exprimé sa "confiance dans la capacité du ministère à mettre cette idée en œuvre avec le souci de ne pas heurter les différentes sensibilités".

ooOoo

Conclusion : Personnellement, en ma modeste qualité de très ancienne mère de famille, je suis contre ce projet pour des raisons essentiellement juridiques morales et laïques : Un Président de la République quel qu’il soit ne peut et ne doit s’attribuer le rôle de Directeur de conscience de nos enfants qui reste du domaine des prérogatives privées des parents et non de celui d’un Chef d’Etat ou de l’enseignement public ou privé.

L’Histoire de la deuxième guerre mondiale est enseignée tout à fait convenablement et sans parti pris dans nos écoles et je rejoins en priorité les points de vue exprimés par certaines personnalités, à savoir le danger d’une victimisation à outrance de la communauté juive qui pourra susciter une concurrence de victimisation d’autres communautés et surtout le risque de perturber psychologiquement des enfants trop jeunes et de les culpabiliser.

Enfin selon mes croyances personnelles, je crois fermement que le devoir de mémoire collectif est honoré en France, que le deuil après 60 ans est accompli, que les adultes peuvent avec leurs familles endeuillées garder et chérir leur mémoire, célébrer leur souvenir dans des cérémonies commémoratives pieuses, mais qu’il faut aussi, loin des remous politiques et du tumulte profane, respecter ces enfants morts dans des circonstances atroces et inacceptables, en les laissant dormir en paix.

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12 février 2008

Un putschiste rentre en dissidence à Neuilly !

Un putschiste rentre en dissidence à Neuilly !

Dernière minute :

Alors que L'UMP a officiellement apporté, ce mardi en milieu de matinée, son soutien au candidat divers-droite Jean-Christophe Fromantin, renonçant ainsi à conduire sa propre liste dans la ville dont Nicolas Sarkozy a été maire pendant 19 ans, un coup de théâtre de dernière minute éclate à Neuilly.

Arnaud Teullé a en revanche laissé entendre qu'il n'entendait pas se soumettre à la décision du parti. "Je ne suis pas d'accord avec cette décision …. donc je présente une liste", a-t-il protesté.

Marie-Cécile Ménard, qui figurait sur la liste de David Martinon, a invité Arnaud Teullé à respecter la discipline du parti.

Ainsi Arnaud Teullé, responsable local de l'UMP à Neuilly-sur-Seine et ancien colistier de David Martinon, entre dans une nouvelle dissidence et vient d’annoncer sa candidature aux municipales, contre le candidat divers-droite soutenu désormais par l’UMP

M. Teullé a déclaré à la presse devant le siège de la fédération locale du parti présidentiel :

"Je serai le seul candidat à avoir soutenu Nicolas Sarkozy pendant 20 ans dans cette ville. Je serai le seul candidat à avoir l'expérience de la gestion municipale, puisque j'ai été adjoint pendant 13 ans dans cette ville. Et je serai le seul candidat à avoir mené l'UMP de 350 à 3.800 militants. Je serai donc le candidat des Neuilléens", a déclaré M. Teullé à la presse devant le siège de la fédération locale du parti présidentiel.

Après cette déclaration, il s'est refusé à tout autre commentaire.

Dès Lundi Monsieur Teullé s’était alarmé : «La nuit ne portant pas toujours conseil, j'apprends ce matin que Patrick Devedjian a changé d'avis et décide de proposer l'investiture à M. Fromantin. Je n'accepte pas cette décision arbitraire".

Divergences, désaccords, l’UMP aura fort à faire pour redresser la barre à Neuilly et ailleurs !

Les municipales : Réglement de compte à Neuilly!

Les médias et les politiques font bien trop d’honneur aux tergiversations politiques qui secouent l’UMP à Neuilly , certains dénoncent une « politique de cour », d’autres « un psychodrame », en réalité il s’agit d’un règlement de compte, ouvert en premier lieu par le sondage publié Samedi matin en défaveur de Monsieur Martinon par le Figaro, ensuite accentué par l’Elysée et enfin par l’UMP et le putsch déclenché à coups de tirs de mitraillettes verbales par ses colistiers et Jean Sarkozy son ancien soutien, contre l’infortuné parachuté.

Monsieur Martinon a commit quelques maladresses de campagne, on lui a reproché d’être trop distant, de ne pas savoir ouvrir le dialogue avec les électeurs, de ne pas acheter des poissons le marché de Neuilly, haut lieu décentralisé de l’UMP, d’avoir refusé d’acheter du vin à la kermesse, et surtout on ne lui pardonne pas de faire 5 % de moins dans les sondages que le concurrent divers droite Monsieur Fromentin.

C’était une défaite inadmissible aux yeux du Pouvoir et des pontes de l’UMP.

Ainsi à ses dépens Monsieur David MARTINON a pu se rendre compte qu’il ne suffit pas d’être un haut fonctionnaire distingué pour plaire à ces Messieurs, accessoirement aux électeurs.

Non ce qu’il fallait à Neuilly c’était devenir un politique de terrain, en jeter plein la vue, sillonner le marché le marché avec son panier au bras, le remplir, acheter de la piquette, peut-être même s’afficher avec une compagne en jouant les m’as-tu vu, abandonner son costume pour des jeans, faire play boy genre caïd des beaux quartiers et le tour eut été joué !

Mais fidèle à lui-même cet homme par trop distingué et discret s’est fait descendre par la meute qui depuis quelques temps préparait sa défaite.

J’apprends ce jour que la meute pressent un autre limier dissident divers droite Monsieur Fromentin pour conduire une liste de rassemblement qui ne portera pas l’étiquette de l’UMP, selon Monsieur Fromentin.

Monsieur Sarkozy et ses ministres en voyage en Guyane se refuse à tout commentaire sur cet incident de parcours et cet échec, de même sur la chute vertigineuse du Chef de l’Etat, une nouvelle décote de 10 points à faire passer dans la trappe avant que de nouvelles promesses fumantes ou nouveau scandale viennent faire la Une des médias, pour masquer la déroute !

Les 3 colistiers putschistes se sont montrés honteusement moins discrets à Neuilly et je ne retiendrai qu’une de leur déclaration qui est tombé comme un couperet de la gouaille de Jean Sarkozy sur le cou accablé de Monsieur Martinon désavoué en public :

« …. C’est une ville (Neuilly) qui a une personnalité très forte, une identité très forte, c’est la raison pour laquelle elle demande des gens qui sont attachés profondément attachés, dans lesquels elle peut faire confiance …. »

(Rappelons ici que la décote de confiance selon le sondage publié par le figaro n’était que de 5 % par rapport au score de son adversaire divers droite Monsieur Fromentin, et que la décote du Chef de l’Etat s’est enfoncée de – 10 point au plan national depuis Janvier. Une cote de confiance en chute libre qui rejaillit sur l’UMP, à un mois du premier tour des municipales, le 9 mars.)

Les putschistes Jean Sarkozy, Arnaud Teullé et Marie-Cécile Ménard, avait quitté la permanence avant la brève allocution de Monsieur Martinon. "Nous prenons nos responsabilités" ont-ils déclarés, et tous les trois ont annoncé la présentation "dans les tout prochains jours d’une liste composée de Neuilléennes et de Neuilléens".

La question n’est pas encore tout à fait tranchée : M. Devedjian a exclu Jean Sarkozy pour la conduite d’une hypothétique liste UMP en déclarant avec tous les ménagements dus au fils du père :

"Jean Sarkozy a beaucoup de talent, c'est un garçon intelligent, sensible, qui adore la politique, et qui a des dispositions. Mais il a 22 ans, son temps n'est pas venu", …… en République les places s'acquièrent par le mérite, par le travail, pas par l'héritage".

Pressentit ce matin Mardi par les dirigeants de l’UMP pour conduire une liste Monsieur Fromentin a déclaré à l’AFP

"Je leur laisse la possibilité de me soutenir, parce que la dynamique est de mon côté " …. Je leur tends la main, je reste tête de liste", a-t-il ajouté, faisant état d'un "certain nombre de contacts informels" avec le parti présidentiel. "Ce ne sera pas une liste UMP", a-t-il averti. "S'ils me demandent de prendre une carte UMP, je ne la prendrai pas", assurant qu'il conserverait les numéros deux et trois de sa liste.

Pour conclure Monsieur Devedjian (pour une fois conciliant) à déclaré « M. Fromantin n'appartient pas à l'UMP, mais je pense que l'UMP serait très largement représentée (sur sa liste) dans cette hypothèse. Ce qui nous importe c'est le rassemblement".

Le mot de la fin ?

Conclusion : pour l’UMP les carottes sont cuites !

10 février 2008

Fopadek a dit :

Fopadek a dit !

Un commentateur me laisse le message suivant sur mon blog et je me fais devoir et plaisir à relayer en pleine page ses recommandations tout en lui présentant mes excuses pour avoir attendu plus d'une semaine pour le faire : je n'avais pas eu le temps de lire les commentaires -

Merci Fopadek !

Message commentaire de Fopadek

Anonyme fopadek a dit...

Si vous le permettez, je profite de votre blog pour transmettre le lien du blog de Bruno-Pascal Chevalier, en grève des soins en réactions contre les franchises médicales.

http://grevedesoins.fr/index.php?option=com_frontpage&Itemid=1

Il faut absolument que les Français entendent, comprennent que cette franchise concerne et s'applique sur tous les médicaments y compris les médicaments à "100%" ou considérés comme de nécessité vitale.

Enfin pour signer la pétition contre ces franchises, voici le lien :

http://www.appelcontrelafranchise.org/signer.php

....

Ndlr : j'en profite pour vous informer d'un Rassemblement en marge des états généraux de la santé contre les « Franchises médicales » :

Le 8 février à Paris, environ 200 personnes ont manifesté à l'appel du Collectif national contre les franchises médicales, devant le bâtiment où la ministre de la santé Roselyne Bachelot participait aux états généraux de l'organisation de la santé (EGOS).

Ce collectif est constitué d'environ 70 associations, dont une quinzaine de syndicats de médecins et est soutenu par l'ensemble des partis de gauche (PS, PCF, Verts, LCR, LO) et de nombreux syndicats (CGT, FSU, Solidaires).

Le député PS de l'Essonne Julien Dray, la porte-parole de Lutte Ouvrière Arlette Laguiller et l'adjoint au maire de Paris Denis Baupin (Verts) participaient au rassemblement.

Réflexions sur le plan Alzheimer

Les prévisions qui sont rapportées et certainement amplifiées par ceux qui ont intérêt à le faire , politiques et financiers, nous prédisent qu'en raison de l'allongement de la durée de la vie, nous serions plusieurs millions à souffrir de la maladie d'Alzheimer, vers les années 2040

Admettons que ce soit possible, il faut de toute urgence réfléchir à la question !

Non pas en spécialistes connaisseurs de tous les rouages politiques, financiers, médicaux et scientifiques de ce danger, mais simplement en simple individu à qui l'on fait planer cette menace sur la tête et qui veut tester la fiabilité du parapluie sanitaire que lui proposent nos autorités animées de touchants sentiments compassionnels à l'égard de notre prochaine grande vieillesse, ce que nous ne saurions leur reprocher.

Il ne faut surtout pas décourager les bonnes volontés d'où qu'elles viennent, gouvernementales, publiques, privées, mais encore faudrait-il suivre l'évolution du Plan Alzheimer dans tous ses détails. toute la population devrait s'y appliquer, puisque c'est elle qui en financera la plus grande part au moyen des Franchises médicales, mais encore il faudra se tenir au courant de l'utilisation des fonds par les fondations et associations, les laboratoires de recherches, les chercheurs, les médecins, les spécialistes et par les intervenants médicaux préventifs et curatifs , tout autant en ce qui concernent les structures d'accueils en hôpitaux publics ou privés, espaces hospitaliers mis en place , et enfin exiger des résultats.

Sans doute encore ne pas laisser administrer à nos malades (dans le futur, peut-être moi ou vous) des médicaments présentés comme "miracle" parce que "nouveaux" up to date, mais en réalité non suffisamment testés.

Sans parti pris, à priori, je vous livre mes simples réflexions personnelles, elles valent ce qu'elles valent, mais selon mon système de valeurs elles ne comptent pas "pour du beurre" à mes yeux.

Mes réflexions qui n'attendent que votre enrichissement ou vos contradictions sont à ce jour celles d'un simple individu à qui l'on fait planer cette menace sur la tête et qui veut tester la fiabilité du parapluie sanitaire que lui tendent diverses autorités.

Mes réflexions personnelles :

J'ai quelques craintes au sujet du lancement et l'avancement du nouveau projet gouvernemental " plan Alzheimer" , qui dans les faits pourrait s'interpréter comme une incitation, et faire naître des fondations et des associations para étatiques, ou mêmes d'autres privées, habiles à récolter des subventions publiques et des dons privés ,au motif de financer des recherches ou de soutenir des familles, avec l'appui de médecins "missionnés" qui risqueraient pour faire du zèle "au nom de la compassion", de diriger les personnes âgées au moindre petit trou de mémoire, vers des "espaces" prévus à cet effet pour les examiner, les tester, les retenir pour certains, dans des hôpitaux publics ou privés, pour leur administrer en masquant les risques encourus, des médicaments présentés comme "miracles" issus de recherches récentes non encore éprouvées, et où dans ce cas on risquerait d'aggraver la maladie ou d'en faire naître d'autres.

(Voir mon article précédent, pour apprécier ce qui s'est passé dans un autre contexte avec l'Association France-hypophyse, ses grands mandarins et les intervenants publics et privés)

Les recettes des franchises médicales à hauteur de UN milliard 400 millions d'euros, environ, (ça peut encore grimper) sont déjà prévues pour le Plan Alzheimer et le budget de recherche bénéficiera de la plus grosse part.

Il existe déjà une Fondation MEDERIC Alzheimer dépendant du GROUPE MEDERIC présidé par M. Guillaume SARKOZY frère de Nicolas SARKOZY. Le groupe MEDERIC a entre autres activités les Mutuelles de retraites complémentaires et diverses Assurances privées, dont l'Assurance dépendance vieillesse.

Existe aussi un important fabricant de produits pharmaceutique BIOALLIANCE PHARMA qui s'intéresse à plusieurs catégories de maladies dont la maladie d'Alzheimer et dont l'un des hauts responsables est François SARKOZY, frère de Nicolas SARKOZY

Cette fondation et ces Groupes seront-ils parties actives du plan Alzheimer ? Bien entendu je n'accuse pas et ne mets pas en doute le sérieux et la qualité de ces fondations et organismes prestigieux, mais existe-t- il déjà d'autres Fondations et Associations et n'auraient-ils pas tous intérêt pour nôtre sécurité morale et la sécurité des malades atteints de cette terrible maladie, à se trouver placés sous l'autorité d'un Comité d'Evaluation tout à fait indépendant et neutre mais officiel , composé de membres scientifiques éminents et reconnus pour leur compétence ?

That is the question ?

Toutes réflexions et réponses sont les bienvenus en commentaires, ou si trop longues en Pj par mail à magalinews@hotmail.com Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir

Enfin pour une bonne connaissance de cette question, vous pouvez consulter par le serveur google les différents rapports qui ont précédé l'annonce du Plan Alzheimer et bien d'autres documents, études, notes, point de vue scientifiques ou non sur cette maladie, qui ne laisse personne indifférent.

09 février 2008

Une classe politique qui roule pour qui ?

Jean Masbou me fait souvent parvenir des articles que j’apprécie pour le solide bon sens de leur auteur.

Vous apprécierez comme moi sa juste relation des phénomènes de société actuels et de leur incidence politique possible, dans son article que j’ai reçu le 4 Février intitulé « Une classe politique qui roule pour qui ? »

A la lecture de son article j’ai souhaité en faire partager l’esprit aux lecteurs de mon blog, et le 9 Février j’adressais à Jean Masbou un mail* par lequel je lui demandais de m’autoriser à le publier : *« Toujours aussi juste ! Merci de me faire partager vos points de vue ! me permettez vous de faire passer votre article sur mon blog personnel luciennemagaliepons.blogspot.com en citant votre nom bien entendu ? Heureuse de vous lire : j'attends votre réponse !*

Et en réponse j’ai reçu de Jean Masbou le mail ci-dessous par lequel il me fait part de son autorisation :

Re: http://blog.amis-mondovision.net/‏

De : Jean Masbou

Envoyé le 4/08/2008

À : lucienne pons (magalinews@hotmail.com)

Vous avez mon accord mais précisez la provenance en incluant le lien: http://blog.amis-mondovision.net

Je tiens à remercier ici très chaleureusement Jean Masbou et vous recommande son blog dont le lien figure ci-dessus.

Voici enfin l’article de Jean Masbou :

Une classe politique qui roule pour qui?

La belle assurance de ces hommes positionnés du bon coté du manche, dont les noms sont connus de tous même s'ils sont rangés sous des bannières politiques différentes, allant du rose pale au bleu passé.

Mais voila que depuis que le nouveau pouvoir a pris en main notre remise à niveau, petit à petit, nos yeux se sont ouverts. Et même il se peut que prochainement nous puissions enfin réaliser qu'en fait ces hommes de pouvoir sont tous conditionnés à l'identique et facilement interchangeables !

Cela n'a l'air de rien mais il s'agit en fait d'une formidable avancée pour notre petit peuple partagé entre droite et gauche depuis des lustres et qui tout à coup prend conscience que, quel que soit le camp qu'il a choisi, il est et restera toujours le dindon d'une farce appelée la démocratie!

Le réveil n'est certes pas encore complet mais çà bouge déjà en France profonde. Possible même, que de mauvaises surprises s'abattent prochainement sur ces dévoués serviteurs de la république, qui pérorent et font leur pelote au soleil tout en mimant le désespoir face à l'immense détresse du peuple qu'ils aiment tant !

Prendre conscience d'une réalité aussi sinistre garanti à coup sur une sérieuse envie de changement de cap. Et l'on arrive à croire que même si ces gens là sont particulièrement bien protégés, ils peuvent tout de même, trébucher ?

Aujourd'hui l'Europe des nantis vient d'être légalisée par la majorité des représentants du peuple qui se sont assis, sans la moindre gêne, sur le suffrage universel.

Donc, le choix laissé au petit peuple de France est simple: il peut, soit se réjouir bruyamment ou alors se taire à jamais!

Silence donc, puisque notre Président veut pouvoir ratifier cette belle œuvre dans l'allégresse !

Mais qui penserait à venir lui gâcher un plaisir si légitime ?

Auteur : Jean MASBOU