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22 novembre 2007

Procès verbal d'audition d'Eric Breteau avant son "expédition" au tchad

Note de la webmaster : les liens administratifs et financier entre Paris Biotech Santé et l’Arche de Zoé apparaissent dans les déclarations de Eric Breteau, ce qui semble confirmer la teneur d’ un article de Thierry Meyssan qui m’a été communiqué à titre d’information par un anonyme – bien entendu je n’ai pas les moyens de confirmer ou d’infirmer la teneur des articles que je reçois dans mon courrier, mais je tiens à les livrer à vos observations et réflexions – l’article de Thierry Meyssan figure donc dans un autre de mes articles sur une autre page de mon blog -

Ci-dessous reproduction de l’interrogatoire, du 10 août, d’Eric Breteau par la Brigade des Mineurs de Paris que l e nouvelobs.com a publié récemment :

« PROCES-VERBAL :

L’An deux mille sept

Le dix août à neuf heures quarante cinq

Nous (…)

Commandant de Police

En Fonction à la Brigade de Protection des Mineurs

Officier de Police Judiciaire, en résidence à Paris

- Au service

- Poursuivant l’enquête dans les mêmes formes de droit

- Assisté de (…) , Lieutenant de Police du Service

- Avons mandé et constatons que se présente Monsieur Eric Breteau, qui sur interpellation successives nous déclare

Sur son identité

Je me nomme Eric Breteau, je suis né le 1er juin 1970 à Beauvais, je suis de nationalité française, je suis marié en cours de divorce avec (…) , j’ai trois enfants au total.

Je demeure dans l’Eure, un appartement que j’occupe depuis novembre 2006. Je suis locataire et j’occupe seul cet appartement.

Je suis titulaire du Bac, et des diplômes liés aux activités de secours.

Je suis titulaire du permis de conduire, auto et moto délivré par la préfecture de Chartres.

J’ai effectué mon service national à l’Armée de l’Air. J’ai achevé mon service au grade de Sergent.

Je ne suis pas connu des services de Police ni de la Justice

Sur ses ressources

Je suis coordinateur humanitaire, pour l’Arche de Zoé. Je ne suis pas salarié de cette association, dont je suis toujours le Président.

En ce moment je n’ai pas de revenus. Je ne perçois aucune allocation.

J’alterne les missions rémunérées et celles non rémunérées. La dernière mission rémunérée était effectuée pour la Croix Rouge Française, de mai 2006 à décembre 2006. J’ai perçu un salaire de 3500 €, elle s’est déroulée en Indonésie.

Depuis décembre je n’ai pas de revenus, par contre mon activité de sapeur pompier volontaire me procure environ 500 € par mois sous forme d’indemnités non imposable.

Sur les faits :

Question : Savez-vous pourquoi vous êtes convoqué et entendu dans notre service, pouvez-vous nous parler de la création de l’association l’Arche de Zoé ?

Réponse : En janvier 2005 en tant que Président de l’association de la fédération française de 4X4 nous sommes allés avec des membres de l’association en Indonésie à la suite du Tsunami, et la situation était telle que nous avons décidé d’organiser une opération humanitaire qui a été baptisée « L’Arche de Zoé ». Elle a constitué à venir en aide aux enfants orphelins victime du Tsunami, tout d’abord par une aide médicale et matérielle, puis par la création d’un village d’enfants. Tout cela s’est opéré à Banda Aceh au nord de l’Ile de Sumatra.

Question : A quel moment a été créée l’association l’Arche de Zoé ?

Réponse : Je suis resté un an sur place, et les fonds provenaient par la solidarité de l’association la fédération française de 4X4.

Question : Quelle a été la somme versée par la fédération des 4X4 ?

Réponse : En fait la fédération n’a rien donné, c’est une collecte auprès de nos 11000 adhérents qui a permis de recueillir 60 000 €, puis de nombreuses autres fondations ont fait des dons, comme par exemple La Fondation des Hôpitaux de Paris (40 0000 €), la Fondation Air France (100 000 €) et d’autres. –

Question : Où ont été versés les dons ?

Réponse : Au départ, les dons ont été versés sur le compte spécial ouvert par notre fédération des 4X4, puis par la suite, les dons ont été versés par le compte de l’Arche de Zoé. Nous apparaissons dans le compte rendu de la Cour des Comptes en janvier 2007, car cette Cour a fait un bilan des fonds recueillis par les diverses associations dans le cadre du Tsunami.

Question : Est-ce que toute l’aide s’est faite sur place, ou des familles ou enfants ont-ils été rapatriés en France ?

Réponse : Toute l’aide s’est faite sur place, hormis un cas d’un enfant rapatrié en France deux mois pour qu’il soit soigné. Il n’y a eu sauf ce cas, aucun déplacement d’enfants.

Question : Avez-vous été sollicité sur place, en Indonésie, dans le cadre d’une perspective d’adoption de certains orphelins ?

Réponse : Non, jamais

Question : Parlez nous maintenant de cette opération que vous avec lancé en ce qui concerne les enfants du Darfour

Réponse : En janvier 2007, on a décidé de venir en aide aux enfants du Darfour

Question : Qui a décidé ou eu l’idée d’intervenir au Darfour ?

Réponse : L’association. En fait, cela s’est fait au cours d’une réunion. En janvier comme je vous l’ai dit. Il y avait une dizaine du noyau actif. Il y avait la secrétaire générale, Stéphanie Dhainault Lefèbvre, et puis de mémoire, Nicolas Haoreau, pompier professionnel d’Argenteuil, Dominique Fournier, entrepreneur du bâtiment, Patrick Crédut, ancien colonel de l’Armée, Jean-Pierre, Parisis, retraité du bâtiment, Jean-François Charbonnier, artisan dans l’agriculture, voilà pour le noyau actif de notre association.

Question : Dans la pratique, comment avez-vous mis en place cette initiative ?

Réponse : En avril 2007, je me suis rendu sur place, à Kantoun, puis dans la bande du Darfour, à Nyala. Je suis allé seul sur place, sur les fonds de l’Arche de Zoé, et suis resté environ 15 jours pour faire l’évaluation des besoins. J’ai constaté qu’une opération humanitaire sur place n’était pas possible, entre autre pour des raisons de sécurité et d’entraves des autorités soudanaises.

Question : Quels ont été vos contacts sur place ?

Réponse : Différentes personnes. Un coordinateur logistique de l’OMS, je ne me souviens pas de son nom. L’UNOGHO – l’Office de coordination des affaires humanitaires des nations unies, en la personne de M. Christian Smets. Haut officier de liaison. J’au eu un contact avec Médecins sans Frontière, l’UNICEF, Action contre la faim, je ne me souviens pas des noms de ces correspondants. (…)

Questions : Qu’avez-vous fait à votre retour ?

Réponse : Nous avons fait une réunion de l’Arche de Zoé, le 27 ou 28 avril, j’ai expliqué que l’aide humanitaire n’était pas possible sur place, que nous ne pouvions pas agir comme nous l’avions fait en Indonésie. On a donc décidé d’organiser l’opération d’évacuation d’orphelins du Darfour.

Pour résumer, l’idée était de constituer un réseau de familles d’accueil pour prendre en charge ces enfants, afin qu’arrivés en France ils ne finissent pas en zone d’attente ou en orphelinat. Nous nous sommes basés sur la Convention de Genève de 1951 sur le droit des réfugiés et d’autres déclarations des Droits de l’homme et des enfants, etc.. nous avons expliqué notre demande sur notre site de l’association l’Arche de Zoé, et on a informé également les autorités de l’Etat français. Nous avons informé par courrier la Présidence de la République, les députés français, et les nombreux ministères concernés.

Question : Une fois en France, que deviennent les enfants ?

Réponse : Ce qui est prévu dans la procédure, c’est d’abord de présenter évidemment les enfants à la Police des Frontières à leur arrivée, afin qu’ils obtiennent un APS, une autorisation provisoire de séjour. Ensuite, on saisit le Tribunal de Grande Instance, notamment le parquet des mineurs pour faire enregistrer ces mineurs isolés. On demande ensuite au parquet de confier ces enfants aux familles d’accueil, afin que celles-ci prennent en charge l’enfant matériellement, mais aussi médicale, santé et éducation. Ces familles doivent formuler une demande de droit d’asile auprès de l’OFPRA pour l’enfant accueilli. Ensuite, nous l’Arche de Zoé, nous effectuons une déclaration en préfecture, aux différents préfets en fonction du lieu de résidence des familles d’accueil, au service d’Aide Sociale à l’Enfance afin que ce service puisse assumer le suivi des enfants et des familles.

Je ne connais pas exactement le détail de la procédure, mais je sais qu’il se charge de vérifier si l’enfant est dans de bonnes conditions dans ces familles.

Question : Et pour la suite ?

Réponse : Pour nous, c’est fini

Question : Qu’entendez-vous par famille d’accueil ?

Réponse : Ce n’est pas une famille d’accueil au sens des familles rémunérées par la DASS, mais des familles accueillantes d’enfants agissant bénévolement dans le cadre d’un aide d’urgence.

Question : Dans ces documents, vous parlez d’adoption à plusieurs reprises. Parlez-nous de cet aspect.

Réponse : Je pense qu’il y a confusion. Déjà au niveau du recrutement des familles accueillantes, nous avons mis en place une procédure d’inscription avec certains justificatifs à fournir de façon à pouvoir identifier et localiser les familles.

Au début, nous avons communiqué sur Internet sur différents forums, y compris des forums d’adoption, et la population des candidats à l’adoption nous a paru être une population fiable et plus mure dans leur tête et dans leur décision. Ils ont déjà suivi un parcours de sélection, d’entretiens, d’agrément depuis un certain temps, au minimum un an. Ce n’est pas facile d’accueillir un enfant de couleur.

Question : Dans votre formulaire d’inscription, vous demandez aux familles de mentionner si elles ont l’agrément DASS pour l’adoption, pourquoi ?

Réponse : Pour identifier les familles qui ont déjà cet agrément et apte, d’après les autorités à adopter, donc à accueillir un enfant, et ces familles qui n’ont pas cet agrément.

Question : Rencontrez-vous les familles ?

Réponse : Oui, nous rencontrons les familles, au moins deux fois chacune.

Question : Qui les rencontre, et où se passent les rendez-vous ?

Réponse : Entre autre, moi, je rencontre des familles, mais aussi d’autres membres de l’Arche de Zoé. Il y a par exemple Stéphanie Dhainaut, Emilie Lelouche, Christophe Letien, Cécilia Novales. Ce sont des bénévoles qui gèrent ces dossiers.

Question : Ces bénévoles ont-il une formation ou des compétences qui leur permette de faire une sélection ou de recevoir ces familles d’accueil ?

Réponse : Cécilia Novalès est juriste de profession, je ne sais pas si elle est avocate, mais elle travaille dans un cabinet d’avocats à Paris. Pour le reste, aucun membre de l’Arche de Zoé, ni moi, n’a de compétence particulière quant à la connaissance des enfants de la problématique d’accueil de ces enfants étrangers. Nous avons un réseau de compétences en dehors de l’Arche de Zoé, mais c’est à travers le réseau des familles accueillantes.

Question : Vous-même, combien de familles avez-vous reçu à ce jour ?

Réponse : Six ou sept cent familles, je n’ai pas le compte exact.

Question : Depuis quand avez vous contacté ces familles et comment cela se passe ?

Réponse : Depuis le 10 juin, date de la première réunion. Le minimum de famille a été d’une quinzaine et le maximum plus d’une centaine. La dernière fois dans un amphi à la faculté de l’hôpital Cochin, le 17 et 18 juillet. Toute l’équipe de l’Arche de Zoé était présente, nous avons présente l’association, la situation au Darfour, les détails de l’opération et la procédure administrative mise en place.

A l’issue de la réunion, les familles intéressées s’inscrivent et s’engagent dans le cadre d’une charte d’engagement à participer au réseau des familles d’accueil.

Question : Ce n’est donc pas dans ces réunions que vous étudiez les dossiers d’inscription.

Réponse : Non, on les étudie avant, ce ne sont pas des réunions publiques.

Question : combien de familles ont leur agrément pour adopter parmi celles inscrites ?

Réponse : entre 70 et 80 pour cent.

Question : Pour ces familles, le but de leur inscription est bien d’adopter cet enfant accueilli ?

Réponse : Pas toute. Il y a de tout. Bien sûr, elles sont partantes pour cela mais tous ont bien conscience que nous sommes dans une procédure d’urgence, que nous sommes là pour cela. Si ces enfants obtiennent la nationalité française et deviennent adoptables, forcément la grande majorité des familles s’orientera vers une procédure d’adoption. Mais l’Arche de Zoé, n’est pas dans cette demande. Elle préconise d’abord l’accueil d’urgence, après aux familles de se déterminer et de prendre les bons conseils auprès d’avocats ou d’associations spécialisées dans ce domaine.

Question : Vous dites que l’association n’est pas dans cette démarche de permettre l’adoption de ces enfants, mais tout au long de votre documentation sur le site de l’Arche de Zoé, comme sur la fiche d’inscription où il est demandé la possession de l’agrément ou non aux familles, il ressort que l’adoption est bien la finalité de cette opération, même si le secours d’urgence est la priorité ?

Réponse : On est tout à fait conscient de la démarche et de l’attente de certaine de ces familles en terme d’adoption, mais nous situons bien notre action sur l’évacuation d’urgence et d’accueil des enfants, après c’est le collectifs des familles qui assurera les conseils et le suivi pour ce qui concerne l’adoption future de ces enfants. Tous ne seront pas adoptés.

Question : Que deviendront les enfants qui ne seraient pas adoptés ?

Réponse : il y a tellement de profils de familles, certaines veulent à tout pris adopter et sont déjà la problématique de la succession etc, et d’autres ne souhaitent qu’accueillir les enfants même à long terme.

Question : Pour vous ces enfants sont ils adoptables au terme de la législation française ?

Réponse : Si on se situe sur le plan de la M.A.I. des Affaires Etrangères, qui ne veut pas sortir de la Convention de la Hayes et du fait que le pays d’origine des enfants doit reconnaître le protocole d’adoption, ces enfants ne sont pas adoptables. Mais nous nous ne situons pas sur ce plan de l’urgence de sauver ces enfants, qui une fois réfugiés deviendront français, et donc adoptables. Tout cela est au conditionnel, il faut déjà que les enfants arrivent.

Question : Des fonds ont-ils été versés à l’Arche de Zoé pour cette opération à ce jour ?

Réponse : C'est-à-dire

Question : Dans votre présentation de la procédure vous expliquez que les familles doivent participer à hauteur de 1400 euros pour l’organisation de cette opération. Avez-vous reçu des dons et combien à ce jour ?

Réponse : Ce n’est pas doivent mais peuvent. Les dons ne sont pas obligatoires, c’est bien précisé dans la présentation.

Question : Dans votre présentation vous affirmez qu’il n’y a pas d’obligation de verser un don, mais en même temps vous estimez à 1400 € le coût de l’évacuation et écrivez : « Il sera demandé aux familles après évaluation de leur inscription, un don d’au moins 21400 euros pour participer aux frais d’évacuation des enfants et l’acheminement jusqu’au pays d’accueil » Comment imaginer qu’il n’y a pas un critère d’obligation ne serais ce que d’un point de vue pratique ?

Réponse : Nous pouvons organiser cette évacuation par d’autres dons que ceux que verseraient les familles d’accueil. A ce jour les familles ont versés des dons entre 50 et 90 euros, aucun don de 1400 €, n’a été versé. Ils ne seront versés qu’après l’évacuation effective des enfants.

Question : Cela veut bien qu’il y a un caractère obligatoire ?

Réponse : Non, pas du tout, les familles qui n’auront pas les 1400 € pourront tout de même se voir confier un enfant. L’argent n’est pas un critère de sélection des familles, ni même un simple critère de procédure.

Question : Le siège de l’association se trouve où aujourd’hui ?

Réponse : .(…) à .Paris...., c’est le domicile du père de notre secrétaire général. Je ne sais pas où est cet appartement, je ne m’y suis jamais rendu..

Question : Où se trouvent les divers documents liés à l’activité de votre association Arche de Zoé ?

Réponse : Chez notre secrétaire générale, Stéphanie Dhaulagiri, elle demeure à La Haye les Roses, elle a déménagé il y a quatre mois dans un pavillon, je n’ai pas l’adresse sur moi. Elle dirige une institution qui est je crois sur fonds publics, qui s’appelle Paris Biotech, sis à l’hôpital Cochin à Paris.

Question : A ce jour, combien de familles ont reçu votre validation pour accueillir ces enfants ?

Réponse : Je dirais dans les trois cents.

Question : Où se trouvent le listing de ces familles ?

Réponse : Il se trouve dans l’ordinateur de Stéphanie

Question : Est-ce que c’est elle qui tient la comptabilité ?

Réponse : Oui c’est elle.

Question : Quels sont les commissaires aux comptes de l’association ?

Réponse : Je ne connais pas leur nom, ils ont été choisis par Stéphanie, et je sais que ce sont les mêmes que pour Paris Biothec.

Question : Dans quelle banque est ouvert le compte de l’Arche de Zoé ?

Réponse : le Crédit Agricole de l’Haye les Roses. Il n’y a qu’un compte.

Question : Vous n’avez pas ouvert un compte spécial Opération Darfour ?

Réponse : Je ne crois pas, je ne sais pas exactement.

Question : Où en êtes vous de l’opération à ce jour ?

Réponse : Pour l’instant on termine la création du réseau de familles accueillantes. On a fait créer le collectif « COFOD » collectif des familles pour les orphelins du Darfour. C’est une association 1901 déclarée à Paris.

Question : Qui est le Président ?

Réponse : C’est Philippe Van Winter, il est médecin à Castellane dans le 04, les Alpes de Hautes Provence je crois. Tout l’organigramme est disponible sur le site du COFOD.

Question : Quels sont les missions du COFOD ?

Réponse : Apporter des conseils aux familles, d’ordre juridique, médical, et aussi organiser la vie associative du réseau des familles.

Question : Quels sont les membres de l’Arche de Zoé présent dans le COFOD ?

Réponse : aucun, l’Arche de Zoé n’a pas vocation à accueillir des enfants, mais fait de l’humanitaire.

Question : Au Soudan, comment se passe la préparation de l’opération ?

Réponse : actuellement il ne se passe rien.

Question : Pourquoi ?

Réponse : Parce qu’on a pas encore terminé la création du réseau des familles et que tout cela prend du temps.

Question : Quels sont vos contacts aux Darfour et comment allez vous procéder ?

ponse : Nous allons nous appuyer sur des ONG déjà en place. Comme par exemple « Save childrens », c’est une organisation internationale américaine connue mondialement. J’ai plusieurs contacts avec des coordinateurs de cette ONG qui sont sur place au Darfour. Je n’ai pas leurs coordonnées précises avec moi.

Question : Expliquez moi comment vous allez procéder pour sélectionner les enfants à rapatrier et ceux qui resteront au Soudan, puisque comme vous l’avez dit tous ne peuvent être ramenée en France ?

Réponse : je n’ai pas le détail des opérations, mais ces enfants sont identifiés par les communautés locales, sont confiés aux ONG, comme Save Childrens, UNICEF, et une fois que ces enfants seront bien identifiés comme orphelins, il sera procéder à leur évacuation le moment venu.

Question : A ce jour, combien d’enfants sont identifiés comme orphelins donc « évacuables » ?

Réponse : Plusieurs dizaines de milliers à travers plusieurs camps tenus par les ONG

Question : les familles sont elles informées de l’identité des enfants qu’elles pourront accueillir ?

Réponse : non, nous n’en avons pas les moyens. Ce sont les chefs de village qui attesteront de la situation d’orphelin des enfants.

Question : L’évacuation est-elle prévue par avion ou un autre moyen ?

Réponse : Par avion…

Question : Comment allez-vous procéder à la répartition des enfants du Darfour une fois sur le sol français dans les familles accueillantes ?

Réponse : Ce sera géré avec le COFOD. Les familles ont exprimé des souhaits, des préférences quant aux enfants qu’elles souhaitaient accueillir, notamment en ce qui concerne le sexe, l’âge, il y a une banque de données de ces informations et les enfants seront répartis en fonction des critères souhaités.-

Question : Qui tient cette banque de données ?

Réponse : Au début c’était Stéphanie, mais aujourd’hui je crois que c’est le COFOD. Je pense que c’est le président.

Question : Vous prévoyez cette évacuation à quelle date ?

Réponse : Dans les six mois, bien avant la fin de l’année je pense. Mais je n’ai pas de date à ce jour.

Question : Connaissez-vous Alain PELIGAT,

Réponse : C’est le vice président du COFOD. Il a déjà adopté deux ou trois enfants en provenance du Cambodge ou Vietnam parmi ses sept enfants. Il fait partie des familles qui veulent accueillir des enfants du DARFOUR. Il habite du côté de Chalons sur Marne, il est professeur dans un lycée technique de Chalons sur Marne. Je n’ai pas son téléphone.

Question : il ressort de renseignements d’enquête, que des hangars seraient mis à disposition pour l’arrivée des enfants,– non loin de votre domicile, est-ce vous qui avez trouvé ces hangars ?

Réponse : Oui nous les avons loués au nom de l’Arche de Zoé, avec un bail d’un an. Nous avons loué un hangar, depuis mars ou avril cette année car nous n’avons pas vocation à faire de l’humanitaire qu’au Darfour. Nous louons 600 euros mensuel ce hangar d’environ 200 m2.

Question : A quoi sert ce hangar ?

Réponse : C’est un entrepôt de notre matériel humanitaire, et pour le DARFOUR nous avons stocké des vêtements d’enfants à distribuer aux familles lorsque les enfants arriveront.

Question : Avez-vous un domicile en Ile de France ?

Réponse : Ma femme et mes deux enfants demeurent à ............ c’est un immeuble en rez-de-chaussée. Mon premier enfant, Guillaume, qui a 15 ans demeure avec sa mère, dans un pavillon.

Question : Vous occupez-vous de l’aspect administratif de l’Arche de Zoé ?

Réponse : Non c’est Stéphanie, moi je suis celui qui va sur le terrain.

Question : Pour revenir au cadre de notre enquête, avez-vous bien compris que les éléments constitutifs du délit d’exercice illicite de l’activité intermédiaire pour l’adoption ou le placement en vue de l’adoption de mineurs de 15 ans provenant du Soudan semble être réunis et que vous et votre association peuvent faire l’objet de poursuites judiciaires ?

Réponse : À travers ce que vous me dites, j’ai bien compris qu’il y avait un problème dans la démarche liée à l’adoption envisagée par la plupart des familles. Nous sommes entourés d’avocats, qui nous ont conseillé par rapport à des erreurs qui auraient pu être commises, d’ailleurs, c’est pour cela que nous avons fermé notre forum où toutes les discussions tournaient autour de l’adoption de ces enfants. Je vais informer les avocats des éléments sur le délit dont vous m’avez donné connaissance. Nous sommes transparents dans nos démarches.

--- Lecture faite par lui même, l’intéressé persiste et signe avec nous et notre assistant le présent procès verbal à treize heures trente.

M. BRETEAU Le lieutenant de Police Le Commandant de Police

NOUVELOBS.COM | 08.11.2007

Eric Breteau a écrit le 8 Août 2007 à Madame Dati pour solliciter son soutien

Nouvelobs.com publie le texte de la lettre envoyée le 8 août par Eric Breteau, président de l'Arche de Zoé, à Rachida Dati.

Nous reprenons intégralement ci-dessous pour information, la lettre en question, datée du 8 août 2007. Les personnalités et organismes * cités dans cette lettre ont-ils démenti ou confirmé
ce que prétend Monsieur Eric Breteau ? : pour le moment je l’ignore (affaire à suivre)

COPIE :

"Ministère de la Justice Madame Rachida DATI Garde des Sceaux 13 places Vendôme 75042

Paris, le 08 août 2007.

Objet : Demande de soutien

Chère Madame,

Nous avons l'honneur de vous solliciter dans le cadre de notre opération d'assistance aux enfants orphelins du Darfour.

L'Arche de Zoé est une organisation humanitaire, créée en 2005 juste après le Tsunami qui a dévasté l'Asie du Sud-est. En deux années sur le terrain, notre organisation a su démontrer sa capacité d'action, son sens du devoir et de l'efficacité au service des enfants en détresse, et a aussi apporté une aide concrète et efficace à plusieurs institutions humanitaires comme *1"UNICEF. Action Contre la Faim, Pompiers Sans Frontières ou encore Enfants Réfugiés du Monde.

*Parrainée par Carole Montillet et Hubert Auriol. L'Arche de Zoé est soutenue par la Fédération Nationale des Sapeurs-Pompiers de France, la Fondation Hôpitaux de Paris - Hôpitaux de France et plusieurs autres fondations d'entreprise. L'Arche de Zoé dispose aujourd'hui d'une base solide pour assurer la pérennité de ses activités et de ses programmes.

En 2007, nous avons lancé un projet d'assistance aux enfants orphelins du Darfour. A cette occasion, j'ai personnellement participé à la mission d'évaluation conduite au Soudan en avril dernier. J'ai pu par moi-même constater l'ampleur de la catastrophe et du drame humain dont sont victimes les populations civiles du Darfour.

Sur place, un enfant meurt toutes les 5 minutes dans des conditions indignes. Nous avons le devoir d'agir et d'intervenir pour venir en aide à ces enfants victimes du conflit.

Face à une situation inextricable sur le terrain, devant l'impossibilité d'agir concrètement et efficacement sur le terrain auprès des victimes compte tenu de la situation politique locale, nous
avons décidé de procéder à une évacuation d'urgence des enfants orphelins en danger.

En partenariat avec les communautés locales du Darfour. et avec F appui technique et logistique de plusieurs ONG internationales, nous prenons toutes les dispositions pour identifier formellement, avec documents à l'appui, les enfants orphelins de père et de mère, sans famille proche connue susceptible de les prendre en charge, et qui se trouve en situation de très grande vulnérabilité.

Une fois formellement identifiés, ces enfants sont évacués vers un premier camp d'accueil de L'Arche de Zoé où ils peuvent être pris en charge par les équipes de L'Arche de Zoé composées de médecins urgentistes et de Sapeurs-Pompiers, et recevoir les soins et la nutrition appropriée à leur état de santé.

Après une prise en charge adaptée pour permettre de stabiliser leur état de santé, les enfants seront évacués vers la France où nous avons déjà constitué un réseau de plusieurs centaines de familles d'accueil bénévoles et volontaires pour assurer la pose en charge de ces enfants et leur permettre de formuler et d'obtenir le droit d'asile.

A leur arrivée en France, ces enfants seront présentés aux autorités afin d'officialiser et de régulariser rapidement leur situation conformément au droit français.

D'abord, ils devront être présentés aux autorités de la Police aux Frontières pour la délivrance d'une Autorisation Provisoire de Séjour (APS) palliant l'absence de passeport. Ensuite, une fois les enfants confiés au réseau des familles d'accueil bénévoles, nous entamerons les démarches pour que les familles puissent formuler au nom des enfants les demandes d'asile réglementaires. En parallèle, nous informerons immédiatement les services préfectoraux et d'Aide Sociale à l'Enfance pour que les services de Tétât puissent assurer un contrôle et un suivi du placement de ces enfants.

Votre efficacité dans ce domaine est déterminante, et nous sollicitons votre soutien car nous sommes convaincus que votre intérêt pour les enfants et votre présence à leur arrivée en France permettra de régulariser rapidement leur situation administrative et leur placement au sein des familles d'accueil.

A l'enfer auquel nous avons arraché ces enfants, au choc que représente le déracinement et que nous essayons de minimiser, nous souhaitons que notre pays puisse les aider à se reconstruire en toute sécurité.

Si notre opération se veut résolument originale et anti-conformiste, même si elle va heurter certaines susceptibilités ou certains milieux liés à Faction humanitaire, à l'adoption ou à l'aide à l'enfance, cette opération n'en est pas moins complètement légitime et légale au regard de la convention des droits de l'homme, des droits de l'enfant et de la convention de Genève de 1951.

Au travers des nombreux articles parus dans la presse, nous avons déjà mesuré l'impact positif de notre action et le soutien de l'opinion publique dans cette opération de sauvetage d'enfants en détresse. Deux équipes de télévision, d'envoyé spécial et de TF1, filmeront intégralement l'opération afin de pouvoir diffuser largement les images de ces enfants sortis de l'enfer du Darfour.

Dans l'espoir d'une réponse favorable de votre part, nous nous tenons à votre entière disposition pour de plus amples informations, et vous prions d'agréer, chère Madame, l'expression de nos sentiments les plus respectueux.

Eric BRETEAU

Président de L'Arche de Zoé

note de la webmaster : selon certaines rumeurs à vérifier que je ne suis pas en mesure de confirmer ni d'infirmer, Monsieur Eric Breteau aurait aussi écrit à Madame Sarkozy avant de partir au Tchad.

Négociations : Première rencontre tripartite du 30 novembre 2007

Résumé :

- Première rencontre tripartite du Mercredi 21 novembre, quelques avancées : un calendrier allant jusqu’au 13 décembre prévoyant l’ensemble des questions, pas d’interdit à priori, date de la prochaine rencontre fixée au Lundi 26 Novembre.

- Toutefois, la majorité des Assemblées générales organisées par les salariés de la RATP et de la SNCF ont reconduit la grève en vue de maintenir la pression sur leurs directions. De nouvelles perturbations du trafic persisteront Jeudi 22 novembre ;

ooOoo

Première rencontre tripartite

Au siège de la RATP mercredi 21 novembre, les premières négociations ont duré environ quatre heures au terme desquelles le PDG de l'entreprise publique, Pierre Mongin, a demandé l'arrêt de la grève qui paralyse le trafic depuis huit jours. Les organisations syndicales, ont considéré cette demande comme une « pression » et ont renvoyé la décision aux assemblées générales de salariés prévues jeudi matin

. A la SNCF, une réunion a débuté le même jour à 15 heures.

Les discussions ont permis d'apporter "trois réponses", selon le secrétaire général de la CGT, Gérard Lebœuf soit : un calendrier, allant jusqu'au 13 décembre, qui "aborde l'ensemble des questions" ……."Il n'y a pas d'interdit", a-t-il précisé.

Les discussions ont cependant permis d'apporter "trois réponses", selon le secrétaire général de la CGT, Gérard Leboeuf. Tout d'abord un calendrier, allant jusqu'au 13 décembre, qui "aborde l'ensemble des questions" a été établi."Il n'y a pas d'interdit", a-t-il précisé.

"Le gouvernement est d'accord pour ne pas se borner au délai de négociation d'un mois sur les questions de pénibilité", a précisé M. Leboeuf, ajoutant que "dès lundi, le PDG de la RATP pourra faire des propositions sur l'intégration des primes dans le calcul de pensions"."Les salariés apprécieront. En tout cas, nous, on a fait le maximum", a lancé le responsable de la CGT. "Nous n'allons pas faire les pompiers d'un gouvernement pyromane. Nous essayons

"Le gouvernement est d'accord pour ne pas se borner au délai de négociation d'un mois sur les questions de pénibilité", a précisé M. Leboeuf ………. « Dès lundi, le PDG de la RATP pourra faire des propositions sur l'intégration des primes dans le calcul de pensions…..."Les salariés apprécieront. En tout cas, nous, on a fait le maximum" ……… "Nous n'allons pas faire les pompiers d'un gouvernement pyromane. Nous essayons simplement de répondre clairement aux préoccupations des agents. Ce sont eux qui décideront de la suite", a ajouté le responsable de la CGT.

De son côté la direction de la RATP a souligné le caractère constructif de ces premières négociations et Monsieur Pierre Mongin PDG de la RATP a déclaré : …. ."Nous nous sommes aujourd'hui mis d'accord sur une liste de thèmes à traiter, partagés par les partenaires sociaux et ordonnés selon un calendrier répondant à la fois au souci d'avancer avec méthode et cohérence, et de se donner le temps nécessaire à la discussion et à l'approche des sujets" …… "Il n'y a plus aucune raison dans ces conditions de prolonger la grève actuelle" ;

Toutefois, après cette première rencontre, malgré le contentement de la RATP, plusieurs syndicats ont le sentiment que les choses n'ont pas beaucoup bougé.

Selon Thierry Babec, représentant les conducteurs à l’UNSA-RATP : ….. "C'était une réunion correcte : ni positive ni négative" ……… "Un gouvernement qui jouerait la montre et ne tiendrait pas ses engagements prendrait le risque d'un nouveau conflit d'ici un mois", a-t-il prévenu.

"Pour Patrick Deckmyn, secrétaire général FO du réseau bus : "On espérait que le gouvernement et l'entreprise auraient des propositions concrètes, mais tout est flou, on maintient les préavis."

CGT, FO et UNSA devaient élaborer dans l'après-midi un communiqué commun.

Quand à Jean-Louis Mousset (CFDT-RATP), il a déclaré ……"il était évident qu'aujourd'hui on ne pouvait pas obtenir de grosses avancées : c'était une entrée en matière"."La seule avancée, c'est qu'on n'est pas dans une limite de durée" sur les négociations concernant les bonifications liées à la pénibilité, qui pourront durer plus d'un mois ;

La CFDT et la CFE-CGC, qui ne sont plus dans la grève, se sont félicitées du fait que les primes seront bien intégrées dans le calcul des pensions, ce qu'elles réclamaient toutes les deux.

Ne participait pas aux négociations SUD-RATP, qui réclame le retrait de la réforme.

Une deuxième séance de négociation est programmée pour le lundi 26 novembre.

Grèves reconduites à la SNCF et à la RATP

En définitive la majorité des Assemblées générales organisées par les salariés de la RATP et de la SNCF ont reconduit la grève en vue de maintenir la pression sur leurs directions. De nouvelles perturbations du trafic persisteront Jeudi 22 novembre ;

Toutefois certaines AG, notamment à Rennes et à Calais, ont voté la "suspension" du mouvement, tout en affirmant rester "vigilants" et prêts à reprendre la grève "si nécessaire".

21 novembre 2007

Le point sur les Grèves et Négociations


Négociations, et poursuite de la grève à la SNCF et RATP

Parenthèse à éclaircir sur des exactions commises par des personnes non identifiées pour le moment

Les ouvriers et salariés dans quelques entreprises que ce soit (c’est très connu et vérifié de longue date) sont très attachés à leurs outils de travail, qu'ils respectent comme les serviteurs des religions respectent les outils de leurs rituels.

Qui donc a eu intérêt à semer le trouble en endommageant par diverses exactions, incendies volontaires, et fermeture de commutateurs de signalisation, quelques lignes de TGV ?

La Direction de la SNCF, sans s’autoriser à désigner des coupables, a dénoncé ces actes come « une action coordonnée de sabotage. »

Monsieur Dominique Bussereau, Secrétaire d’Etat aux Transports, a fustigé des « exactions graves et condamnables » mais n’a pas utilisé le terme de sabotage que l’on emploie qu’en période belliqueuse.

L'ouverture de négociations à la SNCF et la RATP

Le leader de la CGT-cheminots, Didier Le Reste, a également tout de suite condamné des "actes inqualifiables commis par des lâches" .

Christian Mahieux (Sud Rail) a assuré pour sa part que ces actions n'étaient pas le fait de grévistes.

La direction a précisé que ces exactions avaient entraîné des "retards très importants de l'ordre d'une à trois heures", mais que l'entreprise pensait pouvoir assurer la circulation de 400 TGV sur 700, 88 Corail sur 300, de meilleures fréquences de Transiliens en Ile-de-France, 50% des TER, un trafic Eurostar et Thalys normal ou quasi-normal.

Nous comptons que les grévistes garderont l’œil bien ouvert, si possible, sur les intrusions possible sur le réseau par des personnes malintentionnées et qui souhaiteraient leur nuire.

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Etat du trafic :

La RATP assurait que son trafic avait "démarré pratiquement partout" dans la matinée de mercredi, mais les perturbations demeuraient.

Le RER B ne fonctionnait pas et le A, à peine. Un métro sur quatre circulait sur la plupart des lignes. Certaines des lignes mieux desservies (1, 4 et 11), avec deux rames sur trois, étaient prises d'assaut, accueillant dans la bousculade des milliers de voyageurs utilisant d'habitude d'autres trajets.

Sur la ligne 9, des usagers demandaient aux passagers assis de se mettre debout sur leurs sièges pour libérer de la place. Sur la 14, les difficultés d'entrée et de sortie des voyageurs ralentissaient la circulation des rames, selon la RATP qui a démenti des rumeurs de sabotage.

Selon l'information routière, 258 km de bouchons se constatait ver 9 h. (contre une centaine en temps normal) L'ouverture de négociations à la SNCF et la RATP

Grève et Ouverture de négociations à la SNCF et la RATP

La grève est entrée mercredi dans sa deuxième semaine, au lendemain d'une journée de mobilisation massive des fonctionnaires pour leur pouvoir d'achat, qui a vu la participation de cheminots.

Du côté des négociations, après le coup d'envoi vendredi de discussions tripartites (Etat-syndicats-directions) à EDF et GDF, une première réunion à trois s'est ouverte dans la matinée à la RATP, et pour la SNCF, dans l'après-midi. Tous les syndicats des deux entreprises, grévistes ou non, devraient y participer et insister sur le maintien du pouvoir d'achat des retraités.

Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, s'est engagé mardi à "consulter" les salariés à la SNCF et à la RATP, à l'issue de négociations qui vont s’étaler "au moins sur un mois". M. Thibault avait suggéré cette idée de négociations tripartites dans les entreprises à la veille du conflit, proposant une ouverture au gouvernement en acceptant que la CGT y participe. Mardi, il a mis en garde les salariés grévistes contre l'enlisement dans un mouvement minoritaire, long et politisé.

La présidente du Medef Laurence Parisot a mesuré cette grève (on s’y attendait) cette grève comme une "catastrophe" aux conséquences "extraordinairement dommageables" et au coût économique "probablement gigantesque".

Ndlr : des superlatifs qu’elle a du soigneusement sélectionner dans un dictionnaire de cassandre économico-politico catastrophiques, dont elle et ses amis du MDF et d’Ethic doivent faire leur livre de chevet.

Le président Nicolas Sarkozy avait déclaré mardi qu'il fallait "savoir terminer une grève", réaffirmant sa volonté de réformer les régimes spéciaux.

Cette déclaration n’a fait sauter personne au plafond, pas plus que les contre déclarations de Monsieur Santini et autres politiques et médias alignés qui ne cessent par leur propos mensongers d’essayer d’atténuer le succès et l’impact des manifestations revendicatives et grève avec de dresser l’opinion publique contre les grévistes, sans aucun succès !

Toutes ces redites sont inutiles et n’influencent que ceux qui y ont intérêt.

La réforme du gouvernement prévoit l'allongement de la durée de cotisation des salariés concernés de 37,5 à 40 années, l'instauration d'un système de décote et l'indexation des pensions sur les prix au lieu des salaires.

Flash Info ZOE : Eric Breteau relance la polémique contre le Gouvernement Français




















Eric Breteau et Emilie Lelouch ( images d'archives)

De N'Djamena Eric Breteau se dit lâché et enfoncé par les autorités Française, Emilie Lelouch parle " d'une cabale hallucinante au centre d'une affaire d'Etat", sans plus de précisions

Eric Breteau, arrêté le 25 octobre à Abéché, dans l'est du Tchad frontalier du Soudan, alors qu'il allait faire embarquer de 103 enfants à destination de la France, s'est dit "lâché" par les autorités françaises, depuis la prison de N'Djamena où il est incarcéré : ….."On a été lâchés par le gouvernement français. On a même été enfoncés", a-t-il affirmé à des journalistes de l'AFP et de Radio France internationale (RFI) ………"Mais on a des preuves et elles sortiront", a menacé Eric Breteau, relançant la polémique en réitérant que les autorités françaises étaient au courant de cette opération controversée.

S’agit-il d’un chantage ou détient-il des secrets sur cette affaire qu’il aurait gardé en réserve pour se défendre en moyen et dernier recours ?

Rappel : Dès le 25 octobre, Paris s'est vivement désolidarisé de L'Arche de Zoé, qualifiant son opération d'"illégale et irresponsable".

Le président français Nicolas Sarkozy, tout en dénonçant une "équipée assez lamentable", avait finalement promis le 6 novembre d'aller "chercher" au Tchad, "quoi qu'ils aient fait", les six membres français de l'association qui y sont toujours détenus.

Ces propos avaient provoqué des manifestations au Tchad, une levée de boucliers des autorités judiciaires du Tchad et de vives tensions entre Paris et N'Djamena.

"La justice se fera ici au Tchad", avait répliqué le président tchadien Idriss Deby Itno sous la pression des autorités judiciaires de son pays et des manifestations anti françaises et anti-occidentales.

Les six Français de L'Arche de Zoé sont toujours inculpés au Tchad d'enlèvement de mineurs et escroquerie, et sont incarcérés à la maison d'arrêt de N'Djamena. Quatre Tchadiens, responsables de l'est du Tchad, poursuivis pour complicité, sont détenus dans des cellules voisines.

Les prisonniers qui ont reçu la visite d’une journaliste, semblaient en bonne santé et ont affirmé être bien traités par l'administration pénitentiaire tchadienne.

Eric Breteau a dénoncé le battage médiatique autour de cette affaire "Tout le monde parle sauf nous, il y a une sorte d'acharnement. On cherche à nous empêcher de parler", a-t-il estimé.

A l’appui de ses dires, son amie et assistante Emilie Lelouch, également détenue, a déclaré : "Du peu que l'on sait, on comprend qu'il y a une cabale hallucinante au centre d'une affaire d'Etat".

Ndlr : Une affaire d’Etat ? Que veut-elle dire ?

Les responsables de L'Arche de Zoé, qui ont toujours présenté les enfants comme des orphelins du Darfour, région soudanaise en proie à une guerre civile, ont réaffirmé leur position et plaidé la bonne foi.

"Pour nous, ça reste des orphelins du Darfour et on n'a jamais rencontré leurs familles", a assuré Eric Breteau. "On n'est jamais allés les chercher. Tout s'est passé par l'intermédiaire de chefs de villages qui nous apportaient des documents écrits, comme quoi ce sont des orphelins du Darfour", a-t-il insisté.

Ndlr : Ces documents écrits seront-ils produits au procès ?

"Les chefs avec lesquels on a travaillé nous ont peut-être menti", a admis pour sa part Emilie Lelouch. "Mais si ces enfants avaient des parents, ils étaient avec nous pendant plus de six semaines: pourquoi ne les a-t-on jamais vus?", a-t-elle interrogé .

- Selon une enquête d'organisations humanitaires internationales, la quasi-totalité des enfants sont originaires de villages tchadiens de la zone frontalière et ont au moins un parent ou un adulte qu'ils considèrent comme tel -

RAPPEL : Trois journalistes français, sept Espagnols de l'équipage de l'avion affrété pour emmener les enfants en France, et un pilote belge qui en a acheminé une partie à Abéché depuis la frontière tchado-soudanaise sont inculpés au Tchad dans cette affaire mais ont été libérés et rapatriés.

Tous les inculpés encourent cinq à vingt ans de travaux forcés au Tchad.

Mr. Hugo Chavez n'a pas de preuves pour le moment ....











Le président vénézuélien Hugo Chavez, a reconnu ne pas disposer de "preuves de vie" des otages en Colombie, dont Ingrid Betancourt


Le président vénézuélien Hugo Chavez, a été reçu mardi 20 novembre à Paris par Nicolas Sarkozy.

M. Chavez avait assuré qu'il ne viendrait pas à Paris "les mains vides". L'annonce de sa visite avait donc suscité de grands espoirs auprès de la famille d’Ingrid Betancourt, enlevée en 2002 par les FARC. Il s'était engagé à fournir ces preuves mais il ne les a pas pour l'instant obtenues de la guérilla des FARC et reconnait ne pas disposer des "preuves de vie", alors que le président Sarkozy faisait savoir par son porte-parole qu'il les jugeait "indispensables".

Après son déjeuner avec M. Sarkozy, M. Chavez réitérant sa conviction qu'Ingrid Betancourt était vivante, a assuré que le chef de la guérilla colombienne des FARC, Manuel Marulanda, s'était engagé par écrit à fournir des preuves "avant la fin de l'année".

Il a ensuite reçu la famille d'Ingrid Betancourt qui s'était précédemment entretenue avec M. Sarkozy.

Après ces entretiens, saluant l'engagement de MM. Sarkozy et Chavez, Mélanie Delloye, a dit garder espoir de recevoir les preuves que sa mère est en vie "avant la fin de l'année"… "Je veux croire en la parole de Marulanda", a-t-elle dit, déclarant que ces preuves sont "fondamentales si les chefs des FARC veulent montrer qu'ils sont sérieux".

Dans la matinée, l'ex-mari d'Ingrid Betancourt, Fabrice Delloye, avait en revanche exprimé son inquiétude et sa déception. ….."Pourquoi les FARC ne donnent pas ces preuves de vie alors qu'ils ont réussi à traverser la jungle pour se rendre à Caracas" discuter avec Hugo Chavez ? s'est-il interrogé dans un entretien accordé à une agence de presse..

Rappelons le président vénézuélien avait été mandaté il y a trois mois par la Colombie pour permettre l'échange "humanitaire" de 45 otages des FARC, dont Ingrid Betancourt et trois Américains contre 500 de ses guérilleros emprisonnés en Colombie, et que le gouvernement colombien avait fixé mardi à fin décembre la date limite de la médiation d’Hugo CHAVEZ, Président du Vénézuela. les familles des otages avaient alors manifesté leur inquiétude et demandé au président Uribe de ne pas limiter cette médiation dans le temps.

M. Chavez avait demandé au numéro un des FARC de "libérer d'abord un groupe d'otages", conformément à ce que lui a demandé le président colombien Alvaro Uribe, avant de se rendre dans la jungle "installer une table de négociations" avec la guérilla.

Outre les preuves de vie, les discussions entre Bogota, Caracas et les Farc portent sur les conditions d'organisation d'une rencontre Chavez-Marulanda.

"Uribe m'a dit: si les FARC relâchent unilatéralement un groupe d'otages, tu vas y aller et tu parleras à Marulanda", a déclaré M. Chavez lors d'une conférence de presse à l'issue de ses entretiens à Paris. Au même moment, dans un communiqué Bogota posait une nouvelle condition, demandant non seulement la libération de ce groupe d'otages mais également "l'engagement des FARC à libérer tous les otages" pour que cette rencontre puisse avoir lieu. Plus de 3.000 otages sont détenus en Colombie par les FARC, en rebellion dans le pays depuis 1964, par une autre guérilla marxiste et par des groupes paramilitaires d'extrême droite.

Crise sociale, manifestations, Mr. Sarkozy durcit son discours !









L'UNITE RETROUVEE :TOUS ENSEMBLE POUR L'EMPLOI, LES SALAIRES ET LES SERVICES PUBLICS

La mobilisation sociale a atteint un pic mardi en France, avec la grève et les manifestations simultanées des fonctionnaires et des cheminots.

Des manifestations contre la politique de M. Sarkozy ont réuni 700.000 personnes dans de nombreuses villes de France, où 148 défilés ont été dénombrés.

A Paris, 70.000 personnes ont manifesté derrière une banderole proclamant: "Ensemble pour les salaires, l'emploi et les services publics".

Des centaines de milliers de fonctionnaires ont cessé le travail et rejoint pour une journée les cheminots en grève depuis une semaine, alors que la moitié des universités sont elles aussi touchées par un mouvement de contestation.

Le mouvement des fonctionnaires a été particulièrement suivi dans l'éducation avec 60% selon les syndicats. De nombreuses écoles sont restées fermées.

Emergeant de son silence de quelques jours sur ce sujet, le président Nicolas Sarkozy a fait connaître sa détermination à poursuivre son programme de réformes et à ne pas "céder", en insistant sur le "besoin de réformes", qui ont selon lui "trop tardé".

"On ne cèdera pas et on ne reculera pas", a-t-il asséné, notamment sur la réforme des régimes spéciaux de retraite au cœur du conflit dans les transports et dont il a fait une question "d'équité" entre Français.

Ndlr « on ne cédera pas …. On ne reculera pas …. » : Ce n’est pas un discours d’apaisement !

"C'est une véritable rupture qui est devenue nécessaire pour empêcher le déclin", a plaidé M. Sarkozy, en estimant qu'il avait reçu un mandat des Français pour réformer le pays en profondeur.

Il a appelé à la fin du mouvement dans les transports, à la veille de l'ouverture de négociations avec les syndicats dans les chemins de fer (SNCF) et le métro parisien destinées à débloquer le conflit.

"Il faut savoir terminer une grève lorsque s'ouvre le temps de la discussion", a lancé le président français, qui a reproché aux grévistes d'avoir pris des millions de Français "en otage".

Ndlr : le succès de la manifestation n'a pu être démenti, alors il lui faut jeter de l'huile feu pour victimiser les Français pris en "otage" : tentative de "diviser pour régner". Peine perdue la majorité des français est solidaire avec les grévistes et les manifestants, si elle ne l'était pas elle serait dans la rue et peut-être bien pour se retourner contre le Pouvoir.

Aux fonctionnaires, qui manifestaient* au même moment contre la suppression de postes et la baisse de leur pouvoir d'achat, il a promis qu'il prendrait bientôt "d'autres initiatives pour répondre à l'angoissante question du pouvoir d'achat, de la croissance et de l'emploi".

*Leur mouvement était soutenu par une majorité de Français (53% selon un récent sondage).

Le gouvernement, qui a chiffré le coût de la grève dans les transports à plus de 300 millions d'euros par jour, espérait que ce "mardi noir" marquerait le point culminant de la mobilisation sociale avant l'ouverture des négociations mercredi.

Ndlr : tous les espoirs sont permis !

Mardi, le trafic dans le métro parisien et à la SNCF est resté très perturbé, avec environ un TGV sur deux et très peu de trains de banlieues. La situation devrait encore être difficile mercredi.

Ma conclusion : rien de nouveau dans le discours de Monsieur Sarkozy dont les médias disent que sa cote de popularité s’effrite, et au lieu d’apaiser il durcit son discours. Ce n’est pas la bonne méthode !

avertissement : j'ai retenu les chiffres communiqués par les syndicats : c'est mon choix !

FRANCE : 700.000 manifestants le 20.11.07

Synthèse des principales manifestations et déclarations du Mardi 20 Novembre 2007

Evaluations en fin d’après-midi

17 h 20 : Entre 375 000 et 700 000 manifestants dans toute la France.

"Près de 700 000" personnes, pour la majorité des fonctionnaires, mais aussi des cheminots et des étudiants, ont manifesté pendant la journée de mardi, dans toute la France, selon le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault. La police parle, elle, de 375 000 manifestants ;

18 h 45 : L'UNEF évalue à 40 000 le nombre d'étudiants et de lycéens ayant manifesté.

Environ 40 000 étudiants et lycéens ont manifesté pour, d'une part, soutenir les fonctionnaires, tout en réclamant l'abrogation de la loi Pécresse sur les universités, selon l'UNEF, qui se dit "satisfaite" d'une telle mobilisation. Les université, notamment à Lille, Nantes, Rennes ou Lyon, sont particulièrement mobilisées, note le syndicat.

Le déroulement des manifestations et des déclarations au fil des heures :

A Paris, Place d’Italie - Sur la banderole à la tête de la manifestation intersyndicale, organisée par huit organisations (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, UNSA, FSU, Solidaires), on peut lire : "Ensemble pour les salaires, l'emploi et les services publics". Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, qui a pris la tête du cortège, demande au gouvernement de "créer des conditions pour les négociations salariales dans la fonction publique, ainsi que dans les entreprises »

A Paris - 15 heures : Au moins 70 000 manifestants à Paris, selon les syndicats.

Le cortège parisien rassemble "au moins 70 000 personnes", selon Gérard Aschieri (FSU) et Jean-Marc Canon, secrétaire général de la CGT-fonctionnaires estime que ces chiffres pourraient être révisés à la hausse, la majorité des cortèges n'ayant pas quitté, à 16 heures, la place d'Italie alors que la tête de la manifestation était arrivée à destination, près des Invalides

14 h 15 : Le PS pour des négociations salariales "sans délai" :Dans un communiqué, le Parti socialiste "demande au gouvernement d'ouvrir sans délai des négociations salariales dans la fonction publique, de geler les suppressions d'emplois prévues dans le budget 2008, et d'engager avec tous les acteurs concernés une réflexion en profondeur sur les contours et l'avenir de la fonction publique".

14 h 27 : Gérard Aschieri (FSU) salue une mobilisation "importante".

"On est bien au-delà des 30 %, mais déjà en soit 30 % est un chiffre important, c'est une grève bien suivie, elle marque un vrai saut quantitatif et qualitatif", déclare le secrétaire général de la FSU, Gérard Aschieri, peu avant le départ du défilé parisien des fonctionnaires.

14 h 36 : François Chérèque chahuté pendant la manifestation parisienne.

Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, cible de huées dans la manifestation parisienne, appelle le gouvernement à sortir de sa "torpeur", jugeant que tout réformer en même temps "expose à des blocages"( à .16 h 30 : Chahuté, François Chérèque a dû quitter la manifestation en courant .Les appels à la fin de la grève dans les transports lancés à plusieurs reprises par le leader de la CFDT, François Chérèque, n'ont pas été oubliés par les manifestants. Le secrétaire général a été hué par un groupe de militants, certains arborant des autocollants de la CGT. "Chérèque avec les patrons !", "Sarkozy-Chérèque, même combat !", "Chérèque, pas de couteau dans le dos", ont-ils lancé alors que M. Chérèque quittait le cortège en courant, protégé par son escorte.)

17 h 15 : Nicolas Sarkozy : "On ne cédera pas et on ne reculera pas".

S'exprimant devant le 100e congrès de l'Association des maires de France, le chef de l'Etat annonce qu'il rendra publiques "dans quelques jours" des initiatives pour favoriser le pouvoir d'achat des Français. Il réaffirme qu'"on ne cédera pas et on ne reculera pas" sur la réforme des régimes spéciaux de retraite. Il s'engage par ailleurs à mener à bien les "réformes" dont la France a, selon lui, "besoin".

Rien de nouveau dans le discours de Monsieur Sarkozy, il semblerait qu’il n’a ni l’art ni la manière de mener à bien les réformes, puisque les salariés et les fonctionnaires sont obligés de descendre dans la rue.Son discours n'est pas d'apaisement : "on ne cédera pas ... on ne reculera pas ...". Il s'entête, fait du sur place !, et perd un temps précieux .... ou veut-il en venir ?

18 heures : François Chérèque s’explique à sa façon : le "syndicalisme français a un vrai problème de démocratie". François Chérèque reconnaît avoir été la cible de "quelques sifflets" lors de la manifestation de fonctionnaires à Paris, mais estime, plus largement, que le "syndicalisme français a un vrai problème de démocratie". "J'ai exprimé l'avis des cheminots de la CFDT qui est différent de ce que peuvent dire d'autres organisations syndicales, on ne l'accepte pas dans notre pays", souligne-t-il sur RTL.

(Ce que ne rappelle pas Monsieur Chérèque c’est que la CFDT-cheminots est minoritaire à la SNCF et il fait allusion à un défaut de démocratie dans le syndicalisme Français, alors que c’est lui qui s’est désolaridisé des autres syndicats majoritaire pour faire bande à part avec la Direction de la SNCF.)

19 heures : Sur Canal +, le ministre de la fonction publique, Eric Woerth, estime qu'"un peu moins de 30 %" des agents de l'Etat ont participé à la grève. Il s'agit, selon lui, d'une grève "significative", même si "ce n'est probablement pas la mobilisation qu'attendaient les syndicats". "On est à 20,38 % hors éducation nationale. Sur la fonction publique territoriale, c'est entre 12 % et 15 %, et dans la fonction publique hospitalière c'est de l'ordre de 11 %". A la mi-journée, le ministère avait évalué à 30,12 % le nombre de fonctionnaires grévistes.

La CGT donne pour sa part un chiffre de 45 % de grévistes dans la fonction publique.

Monsieur Woerth présente « la sauce » lui aussi à sa façon en l’épiçant au gout du Pouvoir, un petit grain de sel par ci, un peu moins de poivre par là, résultat sa sauce est assez fade et insipide ; j’en resterai donc au Chiffre annoncé par la CGT.

Principales villes de France

A Lyon - 13 h 20 : Entre 15 000 personnes, selon les syndicats, et 12 000 selon la police, défilent dans les rues de Lyon.

A Bordeaux - 13 h 34 : Entre 14 500 selon la police et 25 000 personnes, selon les syndicats, défilent dans les rues de Bordeaux.

A Toulouse -16 heures Entre 17 000 personnes, selon la police, et 30 000, selon les syndicats, défilent à Toulouse. Dans l'immédiat, des écoles primaires seront fermées et des cours annulés dans les collèges et lycées ce mardi, selon le premier syndicat d'enseignants, la FSU.

A Grenoble :- 10 h 15 : La manifestation dans les rues de Grenoble pour la défense du pouvoir d'achat des fonctionnaires et pour les retraites des cheminots a réuni mardi 15.000 personnes selon les syndicats. Sous un froid vif, le cortège ouvert par une banderole de l'intersyndicale avec le slogan "Salaires, emplois et défense du service public" a commencé à défiler vers 10h15.

Au second rang suivaient le "syndicat des cheminots de l'Isère" avec des manifestants qui brûlaient de nombreux fumigènes rendant l'air irrespirable.

Venaient ensuite des syndicats d'enseignants, du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), du CNRS, de nombreux salariés des tribunaux, des IUFM, des lycées et des collèges, des membres du PS et de la LCR et de très nombreux étudiants venant des trois universités grenobloises demandant le retrait de la Loi Pécresse.

Deux larges banderoles appelant à la "grève générale" clôturaient la manifestation qui devrait se dissoudre devant la préfecture de l'Isère.

C’est réconfortant de voir qu’à Grenoble tous les manifestants s’étaient regroupés sans qu’aucune réflexion ne s’élève sur une possible confusion des différents mouvements de revendications. Que Monsieur Chérèque et Monsieur Olive en prennent de la graine de solidarité.

A Rouen : Quelque 18.000 personnes selon les syndicats, ont manifesté mardi dans les rues de Rouen pour la journée d'action de la fonction publique élargie aux cheminots, aux étudiants et aux lycéens déjà mobilisés ces derniers jours. Cette manifestation était numériquement plus importante que celle du 18 octobre pour la défense des retraites qui avait réuni 8.000 personnes.

Aux cris de "retraites, pensions, protection sociale, on s'est battu pour les gagner, on se battra pour les garder", ou "Sarko, Fillon ça suffit", les manifestants ont défilé de l'Hôtel du département à la préfecture.

Le cortège était ouvert par une banderole intersyndicale proclamant: "Pouvoir d'achat, emploi, retraite, protection sociale, service public, tous ensemble". Les cheminots en grève depuis six jours et qui ont reconduit dans la matinée leur mouvement pour 24H00 formaient le plus gros cortège avec des banderoles et des drapeaux CGT, FO et SUD-Rail.

Dans la manifestation figuraient aussi des enseignants, des hospitaliers, des électriciens, des territoriaux, des agents de l'Equipement ainsi que quelques policiers de l'UNSA et FO police.

Des étudiants qui bloquent partiellement depuis fin octobre leur université avaient également pris place dans la manifestation tout comme quelques centaines de lycéens

( pour le moment je n’ai pas reçu d’autres nouvelles : a suivre)

20 novembre 2007

Mardi 20 Novembre 2007 : Journée de grève et de Manifestations

Ma revue de presse (et mes commentaires en italiques)

A Paris : plus de 20 000 fonctionnaires, répondant à l'appel de l'ensemble de leurs fédérations syndicales, ont défilé ce mardi après-midi à Paris, sous la pluie, pour exiger des négociations salariales, dénoncer les suppressions de postes et les modalités de réforme de la Fonction publique annoncées par Nicolas Sarkozy.

Plusieurs centaines de personnes commençaient à se rassembler mardi peu avant 14H00 place d'Italie à Paris, avant le départ de la manifestation parisienne des fonctionnaires qui demandent des augmentations de salaire et contestent les réductions de personnel. Evènement

"Ensemble pour les salaires, l'emploi et les services publics" proclame la banderole de tête de la manifestation intersyndicale, à l'appel de huit organisations (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, Unsa, FSU, Solidaires).

Les cortèges commençaient à se former sous une pluie fine, place d'Italie (XIIIe), syndicat par syndicat. Etaient visibles les couleurs rouges de la CGT, les drapeaux oranges de la CFDT, le bleu et blanc de l'Unsa et les ballons multicolores de la FSU, premier syndicat de la fonction publique d'Etat et majoritaire chez les enseignants.

Des militants de FO et du SNUI (Solidaires) étaient également présents, qui attendaient, au son de deux sonos diffusant des chansons militantes, le départ de la manifestation, prévu à 14h00 pour rejoindre les Invalides.

Des manifestations ont lieu dans toute la France.

Le but de la manifestation est "que le gouvernement engage des négociations sérieuses sur les salaires des fonctionnaires et sur l'emploi", a déclaré Alain Olive, secrétaire général de l'Unsa. "Il y a une grosse mobilisation, 40 à 50% de grévistes toutes fonctions publiques confondues", a-t-il souligné. "On n'a jamais été pour une confusion des mouvements …… ». L'intérêt pour des fonctionnaires et des agents est que leurs problèmes soient traités de manière séparée", a ajouté M. Olive.

Ndlr : Y aurait-il des torchons et des serviettes et des cols blancs et des salopettes bleues à ne confondre ? Un peu de modestie s’il vous plait Monsieur Olive ! Dans une manifestation c’est la force du nombre qui compte, pour les négociations elles se feront de toute façon séparément.

Parti de la Place d'Italie vers 14h30, le cortège rejoindra l'Esplanade des Invalides. Outre les fonctionnaires, des cheminots et des agents de la RATP, qui défendent leurs régimes spéciaux, sont également présents. Quelques étudiants étaient également dans le cortège.

"Ensemble pour les salaires, l'emploi, les statuts des services publics", peut-on lire sur la banderole en tête de la manifestation.

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault, celui de FO Jean-Claude Mailly, celui de la FSU Gérard Aschieri ou encore celui de la CFDT François Chérèque sont en tête de cortège.

A son arrivée, Monsieur Chérèque a été accueilli sous les sifflets par plusieurs dizaines de cheminots scandant "Chérèque vendu!", "Chérèque trahison!". M. Chérèque a été le seul porte-parole syndical à appeler dès la semaine dernière à la reprise du travail à la SNCF.

Pour lui, la mobilisation des fonctionnaires est légitime car "on ne peut pas continuer à supprimer des emplois sans débattre de ce que l'on veut faire de la Fonction publique". Il a AUSSI regretté le risque de confusion avec le mouvement contre les régimes spéciaux. "A chaque fois qu'on mélange les revendications, on donne la possibilité au gouvernement de choisir ce qui l'intéresse et ce qui est le plus facile pour lui" a-t-il souligné

A chacun son analyse, Monsieur Chérèque certes a du raisonnement en paroles mais pas en action solidaire avec les autres syndicats, il penche hélas pour une conciliation prématurée avec les patrons et le pouvoir……. en prêchant la reprise sans aucune garantie. Et fait la fine bouche en craignant un risque de confusion avec d’autres genres de revendications. Quand on a affaire à des loups dévorants il faut ne pas se laisser mordre et c’est ce que Monsieur Chérèque ne comprend pas. Quand aux agissements du gouvernement c’est évident, ça saute aux yeux et Monsieur Chérèque semble le découvrir tout à coup.

Près du carré de tête de la manifestation, de nombreux militants, dont certains arboraient des autocollants CGT, ont crié "Chérèque avec les patrons !", "Sarkozy-Chérèque, même combat !", "Chérèque, pas de couteau dans le dos", "Oui à l'unité, non à la collaboration" et "Chérèque trahison !".

Après une heure environ dans la manifestation, François Chérèque est parti en courant avec une escorte, alors que son homologue de la CGT Bernard Thibault était déjà parti, dans le calme.

Les nombreux quolibets et les sifflets ininterrompus tout le temps de son trajet dans la manifestation, ont redoublé au moment de son départ.

Certains manifestants ont tenté de le suivre, mais il s'est engouffré rapidement dans une voiture, qui a filé.

Jean-Claude Mailly a justement rappelé l’omerta des patrons et du pouvoir "sur le pouvoir d'achat, alors qu'une grande conférence s'est tenue le 24 octobre, nous n'avons absolument rien eu ni dans le public, ni dans le privé. C'est à se demander s'il faut un rapport de force pour le que le gouvernement bouge ou que Nicolas Sarkozy s'exprime sur le sujet. Au gouvernement, aujourd'hui, de répondre aux fonctionnaires sur cette question".

Monsieur Bernard Thibault a relevé : il "y a quelques semaines, nous avons eu une conférence dite sur le pouvoir d'achat qui n'a donné lieu à aucune mesure concrète et rapide. Donc le gouvernement a aussi une part de responsabilité dans cette situation".

Gérard Aschieri a expliqué que "les gens font grève parce qu'ils perdent du pouvoir d'achat, qu'on ne les entend pas et que les suppressions de postes menacent les services publics auxquels ils sont attachés".

Ainsi ces trois syndicalistes ont fait des déclarations judicieuses et ne se sont pas attardés à philosopher sur la légitimité de la mobilisation des fonctionnaires, que tout un chacun, qui a une conscience sociale, considère du reste comme légitime, sans que Monsieur Chérèque ait à s’exprimer là-dessus.

Rappelons que le disque rayé de Monsieur François Fillon tourne toujours sur le même sillon depuis quelques jours, en effet il nous l’a fait réentendre sans aucune variation lundi soir, en réaffirmant sa détermination à réformer les régimes spéciaux de retraite, assurant qu'il ne "céderait pas parce qu'il y a des trains qui ne roulent pas, des bus qui sont bloqués ou des métros qui ne fonctionnent pas".

Eh ! bien oui on le sait ! C’est comme ça, Monsieur, des bus sont bloqués, des métros ne fonctionnent pas, des trains ne roulent pas, et vous, vous tournez à vide en attendant le nouveau refrain que Monsieur Sarkozy vous apprendra pour nous le resservir pendant quelques prochains jours.

La mobilisation sociale devait cependant atteindre un pic ce mardi avec l'entrée dans la danse des 5 millions de fonctionnaires, appelés par les huit syndicats de la Fonction publique à cesser le travail pendant 24 heures pour leur pouvoir d'achat et contre les réductions d'effectifs.

Le ministre du Budget et de la Fonction publique, Eric Woerth, s'attendait à une "forte" mobilisation et plaide pour qu'un rendez-vous régulier soit fixé sur l'évolution des rémunérations des agents de l'Etat.

J’ai vu une vidéo où Monsieur Woerth, "mi-figue-mi-raisin", s’exprimait sans conviction et je le nommerais « le Chérèque du gouvernement »

Dans l'immédiat, des écoles primaires seront fermées et des cours annulés dans les collèges et lycées ce mardi, selon le premier syndicat d'enseignants, la FSU.

Certains hôpitaux devraient tourner au ralenti.

Dans les aéroports, les perturbations étaient limitées mardi matin, ou nulles comme à Lyon, en dépit d'arrêts de travail des contrôleurs aériens.

A Orly-Ouest, seuls deux vols, un de la compagnie Iberia et un d'Air France, étaient annulés mardi matin. Mais plusieurs vols enregistraient des retards jusqu'à 45 mn.

A Marseille, sept navettes vers Paris-Orly d'Air France ont été annulées pour la journée et quatre à Nice, selon les directions d'aéroports.

A Toulouse-Blagnac, Air France a annulé deux rotations Toulouse-Orly mardi matin et quelques retards sont annoncés.

A Grenoble : La manifestation dans les rues de Grenoble pour la défense du pouvoir d'achat des fonctionnaires et pour les retraites des cheminots a réuni mardi 15.000 personnes selon les syndicats. Sous un froid vif, le cortège ouvert par une banderole de l'intersyndicale avec le slogan "Salaires, emplois et défense du service public" a commencé à défiler vers 10h15.

Au second rang suivaient le "syndicat des cheminots de l'Isère" avec des manifestants qui brûlaient de nombreux fumigènes rendant l'air irrespirable.

Venaient ensuite des syndicats d'enseignants, du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), du CNRS, de nombreux salariés des tribunaux, des IUFM, des lycées et des collèges, des membres du PS et de la LCR et de très nombreux étudiants venant des trois universités grenobloises demandant le retrait de la Loi Pécresse.

Deux larges banderoles appelant à la "grève générale" clôturaient la manifestation qui devrait se dissoudre devant la préfecture de l'Isère.

C’est réconfortant de voir qu’à Grenoble tous les manifestants s’étaient regroupés sans qu’aucune réflexion ne s’élève sur une possible confusion des différents mouvements de revendications. Que Monsieur Chérèque et Monsieur Olive en prennent de la graine de solidarité.

A Rouen : Quelque 18.000 personnes selon les syndicats, ont manifesté mardi dans les rues de Rouen pour la journée d'action de la fonction publique élargie aux cheminots, aux étudiants et aux lycéens déjà mobilisés ces derniers jours. Cette manifestation était numériquement plus importante que celle du 18 octobre pour la défense des retraites qui avait réuni 8.000 personnes.

Aux cris de "retraites, pensions, protection sociale, on s'est battu pour les gagner, on se battra pour les garder", ou "Sarko, Fillon ça suffit", les manifestants ont défilé de l'Hôtel du département à la préfecture.

Le cortège était ouvert par une banderole intersyndicale proclamant: "Pouvoir d'achat, emploi, retraite, protection sociale, service public, tous ensemble". Les cheminots en grève depuis six jours et qui ont reconduit dans la matinée leur mouvement pour 24H00 formaient le plus gros cortège avec des banderoles et des drapeaux CGT, FO et SUD-Rail.

Dans la manifestation figuraient aussi des enseignants, des hospitaliers, des électriciens, des territoriaux, des agents de l'Equipement ainsi que quelques policiers de l'UNSA et FO police.

Des étudiants qui bloquent partiellement depuis fin octobre leur université avaient également pris place dans la manifestation tout comme quelques centaines de lycéens

Un jour de bonheur pour Elisabeth II et son mari le Prince Philip










Images d'archives
: Presque un conte de fées !

Noces de diamant : Pour leurs 60 ans de mariage la reine Elisabeth II et son époux le prince se sont rendus à Broadlands, le manoir du sud de l'Angleterre où les jeunes mariés passèrent leur nuit de noces en 1947.

Elisabeth 21 ans, était alors Princesse et ne devait monter sur le trône qu’en en 1952 à la mort de son père George VI. Philip, 26 ans, était officier de marine, de la famille royale de Grèce, fils d'une princesse danoise et cousin de nombre de têtes couronnées d'Europe. Pour épouser la Princesse, il renonça à ses droits royaux en Grèce et au Danemark, ainsi qu'à sa religion orthodoxe, et prit le nom de Mountbatten.

Le Prince Charles, leur fils , héritier de la Couronne, a donné dimanche soir un banquet en l'honneur de ses parents, avant l'anniversaire officiel de leur mariage, mardi.

Le couple s'était marié le 20 novembre 1947 à l'abbaye de Westminster.

Lundi, ils seront invités, parmi plus de 2.000 personnes, dont le Premier ministre britannique Gordon Brown, et assisteront à un service spécial dans cette même abbaye en l'honneur de leurs noces de diamant, les premières célébrées dans la famille royale britannique.

Sont invités 20 couples de Britanniques ayant convolé le même jour que la reine. L'actrice Judi Dench lira des poèmes et le prince William, numéro deux dans l'ordre de succession au trône, prendra lui aussi la parole.

En 1997, lors de leurs noces d'or, la reine avait rendu hommage à son époux, "ma force, ma stabilité". Le prince consort, homme à la belle prestance, avait quant à lui salué le caractère de sa femme. "La principale leçon que nous ayons apprise est que la tolérance est l'ingrédient essentiel d'un mariage heureux. Et croyez-moi, la reine possède cette qualité de tolérance en abondance".

Pour marquer ces noces de diamant, le Royaume-Uni a sorti une série de timbres spéciaux, ainsi que 21 œufs de Fabergé avec les prénoms des souverains gravés dessus. Coûtant 42.000 euros, soit 29.950 livres sterling la pièce, ils sont déjà tous réservés.

Mardi, le couple royal se retrouvera en amoureux pour une visite privée à Malte, où le prince marin était basé dans les premières années de leur vie maritale. Avant de partir pour l'Ouganda et le sommet du Commonwealth.

Ce serait presque un conte de fées, mais comme tous les couples de leur génération, ce couple royal a traversé avec une certaine dignité, les grands tourments de la deuxième guerre mondiale, des joies et des déceptions, des deuils et des drames de famille

Hugo Chavez reçu à PARIS par Nicolas Sarkozy





Aprés avoir rendu visite à son allié anti-américain Mahmoud Ahmadinejad, Hugo Chavez est arrivé lundi soir à Paris en provenance de Téhéran.

Le président vénézuélien pour sa première visite en France depuis la Présidence de Nicolas Sarkozy, s'était promis d' apporter des « preuves de vie » d’Ingrid Betancourt, otage des FARC. Dans une interview au Figaro la semaine dernière il avait assuré qu’il apporterait de « bonnes nouvelles » à Paris.

Dimanche, il se disait dit « sûr » qu’elle était vivante, tout en admettant ne pas disposer encore de « preuves matérielles comme une vidéo ou un enregistrement ».

Hugo Chavez déjeunera avec Nicolas Sarkozy mardi. Chacun devrait également recevoir séparément la famille d’Ingrid Betancourt après leur déjeuner. L’Elysée se dit pour l’instant « très, très prudent » sur ces fameuses « preuves de vie ». « Les preuves de vie arriveront, la question est de savoir si la guérilla veut faire ce cadeau ou non à Hugo Chavez » pour sa visite à Paris, d'après une source diplomatique

Chavez s’est imposé comme médiateur dans ce dossier sensible. Son homologue, le Président colombien Alvaro Uribe l’a autorisé à voir le chef des Farc Manuel Marulanda, tout en excluant de le rencontrer lui-même. Mais il lui a également fixé une date limite : Chavez, mandaté depuis trois mois par la Colombie, doit réussir sa mission de médiation avant le mois de décembre

Soutenu par ses propres convictions Monsieur Hugo CHAVEZ devra faire les preuves de son talent de médiateur.

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