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Relais d'informations générales et politiques - notes d'opinion, et autres nouvelles -
Le charme des trois compères associés n'opèrent pas, Angela la femme forte de l'Europe dit "Nein! Nicolas, Nein! Gordon, Nein José Manuel ! , c'est ce qui ressort de l'article de Michel MAHLER , reproduit ci-dessous :
''Sarko à Londres: Merkel doit payer 32 milliards
Nicolas Sarkozy, encore président de l'UE jusqu'au 31 décembre, José Manuel Barroso, le président de la Commission Européenne et Gordon Brown, le Premier ministre du Royaume-Uni, sont encore à un sommet pour discuter de la relance de l'économie et ce à quelques jours d'un sommet européen. La bête noire de nos trois énergumènes est toujours Angela Merkel. Ils font valser les milliards et voudraient faire payer l'Allemagne, un peu comme lors du traité de Versailles en 1919, en ruinant l'Allemagne et en l'occupant, l'Europe a fabriqué Hitler. Heureusement, nous ne sommes plus aux temps de la Grosse Bertha mais à ceux d'Angela Merkel. Angela Merkel n'a pas été invitée au mini-sommet «Global Europe Summit» de Londres. Selon la presse britannique, ce sommet a pour but de contraindre l'Allemagne à débourser plus pour la relance.
Nicolas Sarkozy a ressorti son idée de la "boîte à outils" où chacun pourra piocher mais réfute toute pression sur Angela Merkel pour l'inciter à faire payer l'Allemagne plein pot. L'entourage de Nicolas Sarkozy ne manque pas d'air: «Nous pensons qu'un engagement plus massif est davantage susceptible de ramener la confiance...» Moralité, les bon élèves doivent payer pour les mauvais, l'Allemagne ayant le meilleur équilibre des finances publiques de l'UE. Si pour vous aussi (comme pour le Réveil des Marmottes), les fin de mois sont difficiles, surtout les trente derniers jours, accrochez-vous à vos chaises car c'est dans l'argent public qu'on va pomper: Le Royaume-Uni va engouffrer 23,5 milliards d'Euros et la France 26 milliards. Londres et Paris aimeraient que l'Allemagne file 32 milliards d'Euros.
Le président de la Commission Européenne a proposé une enveloppe de relance et d'aides fiscales de 200 milliards d'Euros. Pour le moment, Angela Merkel dit "Nein" ! D'après The Guardian, des ministres de Gordon Brown pensent que l'attitude "plus que réservée" d'Angela Merkel vis-à-vis de Nicolas Sarkozy explique son peu d'entrain à participer à l'effort européen. Samedi, avant le sommet européen de Bruxelles du 11 et 12 décembre, durant sa rencontre avec le dalaï lama à Gdansk ayant mis la Chine en furie, Nicolas Sarkozy a tenté de rallier les pays de l'Est au «paquet énergie-climat» pour convaincre l'Allemagne d'atténuer ses réticences. Noutnoute se demande où Nicolas Sarkozy va chercher les milliards d'argent public alors que des millions de gens vivent sous le seuil de pauvreté, que la France s'offre cinq chaînes de télé publiques exclusivement payées par les citoyens, une chanteuse nationale, invente de nouveaux ministères et a augmenté le salaire du président et le budget de l'Élysée.
Où iront ces milliards ? Voyons les invités du sommet de Londres: les dirigeants de Total (Christophe de Margerie), de EADS (Louis Gallois), de Renault (Carlos Ghosn), ou d'ArcelorMittal (Lakshmi Mittal). Selon Noutnoute et le Réveil des Marmottes, si les gens n'ont plus d'argent et sont au chômage, la relance ira dans le sens de la pauvreté. Pour relancer l'économie, il faut relancer le porte-monnaie des individus pour qu'ils puissent acheter. Si on file des milliards aux grosses entreprises en pompant sur ce qui reste aux consommateurs, c'est non seulement stupide mais suicidaire. Si l'Allemagne cède, ce sera vraie la catastrophe économique. Si la France ne réduit pas ses privilèges pharaoniques, nous courrons à la ruine. Le prochain sommet du G20 (sur la crise économique) aura lieu à Londres le 2 avril 2009, dès janvier, la Grande-Bretagne assumera la présidence du G20. En France, Xavier Bertrand, 43 ans, ministre du Travail, a été nommé "secrétaire général de l'UMP par intérim" jusqu'au 24 janvier. Il remplace Patrick Devedjian nommé "ministre chargé de la Relance". En pleine crise, on invente un ministère avec tout ce que cela coûte (voitures, voyages, bureaux, secrétaires, conseillers, avantages divers, et tout le tralala)...
Pour conclure, Noutnoute et le Réveil des Marmottes vous donnent des nouvelles du "Jeu chanson". Une lectrice a trouvé la solution: Larue Édith - Paris - France. L'artiste était "Tommy Roe" et la chanson "Jack and Jill" (1969). Le jeu reprend avec un nouveau titre de 1989 (une chanson tout simplement extraordinaire). Là, c'est facile...
article de lucienne magalie pons Je considère depuis toujours comme un non évènement et comme une boufonnerie l'élection de Miss France, c'est un peu comme l'élection de la "fausse" rosière du village. Comment des jeunes femmes peuvent-elles se muer en femmes objets pour s'exhiber en maillots, en robes courtes et longues, harnachées et maquillées jusqu'au bout des ongles ?
Elles espèrent sans doute devenir célèbres, se mettre au service de la communication, de l'industrie, du luxe, ou d'un grand groupe.
Miroir aux alouettes pour celles qui ne seront pas élues et qui seront vite oubliées , miroir aux alouettes pour celles qui auront été élues et qui se verront tout aussitôt faussement plesbicitées et manipulées par des requins comme des marionnettes, pendant un temps, pour promouvoir , différentes causes commerciales ou associatives, sans en tirer vraiment pour elle-même un enrichissement moral et intellectuel.
Autour de ces exhibitions ou les corps des candidates s'affichent avec une grâce sur commande mais sans pudeur , soumises aux votes d'un jury , beaucoup trop de querelles vulgaires , de coups de griffes, de désaveux, d'écarts de conduite, alimentent ensuite la chronique après l'élection. Ce n'est pas un exemple à donner à nos jeunes filles pour réussir dans la vie, la situation de "Miss" est précaire, nous avons besoin de femmes solides et non de marionnettes! Et les femmes solides qui ne manquent pas de beauté n'ont pas la stupidité de se conduire en femmes objets sur des scènes à l'appréciation d'un jury subjectivement orienté, selon l'esprit volatil du temps, pour réussir leur carrière. La beauté exhibée par les Miss est standardisée, sophistiquée, fabriquée, fictive, ce n'est qu'une image, une illusion, et puis tout ce cérémonial ridicule du final avec voix sollennelle du présentateur, comme s'il s'agissait de l'évènement du siècle, mimiques et sourires attendris, fausses surprises et larmes d'émotion des miss , couronnement, félicitations, j'en passe et des meilleures, est d'un ridicule absolu très rétro et complètement dépassé par l'époque. Pour l'ensemble du spectacle je ne peux vous en parler, j'ai zappé comme je le devais en fonction de mes convictions, mais ne nous privons pas du final qui ne fera pas baver les foules d'admiration sur les présentateurs (trices) ,sur les Miss d'une beauté assez relative, ou sur l'extravagant chapeau passe partout de Mme de Fontenay. Il est grand temps que l'évènement "Miss France" remballe ses cartons pour le ranger dans le tiroir des oubliettes.
Avertissement : l’actualité politique ne m’a pas laissé place jusqu’à présent pour relater un évènement mondain « gratiné » qui s’est déroulé le 29 novembre à Paris bien au-dessus de la Crise Financière qui assombrit le front du bas commun des mortels qui triment et peinent et compte leur monnaies pour préparer dans leur modestes foyers le potage du soir.
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Bal melting pot international et inter- âges, une mondaine soirée hyper médiatisée s’est déroulée, le Samedi 29 novembre à l’hôtel Crillon à Paris, où des jeunes filleshéritières en nom ou en fortune,descendantes de familles célèbres d’artistes ou du gotha, ou d’autres familles connues, se sont exhibées le tempsd’un festin et d’un bal, avec leurs familles, dont certaines re- recomposées dans l’harmonie, pour la galerie et la soirée.
Le festin préparé par le Chef Jean François Piègeadébutépar une bûche de foie gras recouverte d'unefeuille d'or, suivie d’un homard.
Relookées par les esthéticiens et ensembliers,habillées par les plus grands couturiers, parées de parures somptueuses par le joaillier Adler, les « débutantes » qui s’étaient préparées depuis trois mois pour cet évènement, se sont lancéespour la première valse,au moins pour quelques unes d’entre elles,au bras de leurspapas, vieux beaux d’arrière saison qui n’ont pas cédé le pas pour cette ouverture, aux jeunes cavaliers fussent-ils à particule, qui, gageons- le, devaient au moins piaffer intérieurement d’impatience avant de se lancer plus tard, à leur tour sur la piste,pour honorer le carnet de bal deleurs cavalières.
Il était un peu plus de minuit ,Alain Delon, toujours beau, charmant et «"royal"d’après les commentateurs et....« trices », devait sous les lumières ouvrir le balavec sa fille sur la valse composés pour le Guépard, mais en grand seigneur, il généreusement partagéce privilègeavec le bel Bruce Willis, lequel en retour de courtoisie lui a offert pourdébuter d’offrir son bras à la jeuneScout Larue, après quoi les deux paters familias ont repris la valse avec leur propre descendante.
Les commentateurs soulignent avec naïveté complaisante qu’il s’agit là,pour les débutantes, de leur premier pas dans le monde et qu’elles ont du ressentir « un grand émoi » en ajoutant qu’elles garderont ce souvenir dans leur cœur toute leur vie en souvenir de cette «soirée féérique »
L’animateur « maître des cérémonies » était Stéphane Bern qui, d’année en année, se perfectionne dans l’ordonnance de cet évènement,donnécette fois-ci au profit de la fondation Mélita-Bern-Schandler,créée après le décès de la maman de ce chroniqueur mondain. et qui porte son nom. Cette fondation œuvre en en faveur de la recherche sur le diabète insulino dépendant.
La fête a battu son plein jusqu'à 1h30 du matin, après quoi, les débutantes ont, à regret, mais débordantes de souvenirs inoubliables, quitté leur palais des Mille et Une Nuits d'un soir.
Les vieux clichés ont la vie dure, maisà notre époqueenvahit par les magazines peoples nous savons que certaines d’entres elles ont déjà fait mieux que de « débuter », mais chut ! ....ne ragotons pas ! Tout ceci ne vaut pas la peine de jeter la première pierre fusse-t-elle de diamant.
En Sarkozie, "Tout vient à point à qui sait attendre", mais bien souvent il est trop tard pour bien faire !
article de lucienne magalie pons
Comme nous vous l’avions annoncé hier, Monsieur Patrick Devedjian, nommé vendredi au poste de ministre pilotera le plan de relance économique de 26 milliards d’euros,présenté jeudi par Nicolas Sarkozy.
Ce plan de relance économique de la grande industrie, automobile notamment, et du secteur du Bâtiment, a été présenté comme un plan audacieux, ambitieux et sans précédentselon le catéchisme des porte paroles de l’UMP, mais comme nous savons bien que dans tous leurs communiqués ils utilisent toujours des superlatifs exagérés, destinés à glorifier et sanctifier le Chef de l’état, aussi bien pour le moindre petit projet que pour un projet important, ou considéré comme tel , nous préférons attendre la fin du premier trimestre 2009 ( au mieux) pour apprécier comment et de quelle manière il sera mis en œuvre.
Certains experts économistes et commentateurs ont donnés des avis relayés par la presse, pour faire court je ne citerai que deux courants d’opinions :
- l’un proche du PS estime que c’est un retour modéré à l’interventionnisme public et qu’une politique d’investissement ne peut produire des effets qu’à moyen terme. Il estime insuffisant le montant de 4 milliards d’euros destinés aux grands travaux d’infrastructures dont l’état lamentable résulte selon lui des désengagements de l’Etat, Même insuffisance pour le fonds d’investissement 300 millionsjugé dérisoire pour lancer le chantier de la voiture électrique. Il est souligné que ce n'est un plan avancé et que ces mesures étaient déjà planifiées pour plus tard. Un coup de pouce appuyé en quelque sorte.On insiste sur l'agravation des déficits.
- l’autre juge ce plan indispensable, néccessaire, urgent, tout en estimant que l’aggravation des déficits est secondaire. Par ailleurs la somme de 26 milliards d’euros parait énorme, mais ce n’est que deux fois le « paquet fiscal » et ne représente que 1% du PIB. Ce plan ne serait pas décisif et onévoque déjà un « deuxième plan » à la suite en estimant que les aides du plan actuel qui sont « une bonne chose » sont toutefois insuffisantes aux yeux des professionnels qui espéraient une baisse de la TVA ; Enfin il est regretté que le Chef de l’Etat n’ait pas cherché à assurer la relance de la consommation des ménages qui serait un moteur non négligeable de la croissance.
Dans les deux cas d’opinions ( très résumés ci-dessus) la prime de 1000 euros à la casse "automobile " apparait comme un gadget sans efficacité et l’on souligne que recevoir 1000 euros et devoir s’endetter pour acheter une nouvelle voiture, n’est pas à la portée de la grande majorité des consommateurs en période de chômage, de récession économique et de gel accentué du pouvoir d’achat.
Quoiqu’il en soit, Monsieur Patrick Devedjian aura pour mission spécifique d’actionner la manivelle pour faire tourner la roue de larelance économique de la France. Cette roue amputée de deux pignons l’un de la relance de la consommation et l’autre du pouvoir d’achat, aura du mal à tourner rond.
De plus, le nouveau Ministre aura à s’assurer selon les prescriptions du Chef de l’état etsuivant ses déclarations que ..... « l'argent que nous mettons en plus dans les ministères ne servira pas à financer les dépenses courantes et habituelles, mais vraiment le plan de relance qui a été décidé".
La ministre de l'économie Christine Lagarde, avant la nomination de Patrick Devedjian, avait précisé que « cette personnalité devrait travailler avec une demi-douzaine de ministères ainsi qu'avec les collectivités locales. "C'est vraiment un travail de plein temps".
Lourde tache d’autant que Monsieur Patrick Devedjian restera à la tête du Conseil des Hauts de Seine.
La nomination de Monsieur Patrick Devedjian sera -t-elle de nature à passer (définitivement ?) l’éponge sur les tensions qui avaient entouré, après la victoire présidentielle, la formation du gouvernement du Premier ministre François Fillon, où étaient entrées plusieurs personnalités de gauche ?
Acette époque Patrick Devedjian qui espérait être nommé Garde des sceaux, avait regretté d'avoir étéécarté en déclarant amèrement :
"Je suis pour un gouvernement d'ouverture, y compris aux sarkozystes, c'est tout dire"
Eh bien pour ce fidèle et patient sarkozyste c’est chose faite et nous pouvons penser que tout baigne dans l’huile maintenant entre le Chef de l’Etat, Le Premier Ministre et Patrick Devedjian, chargé de faire tourner la manivelle de la roue de la relance économique de la France et tout aussi bien la roue de la fortune des sarkozystes au Conseil Général des Hauts de Seine.
Bien sur l'UMP perd dans la foulée , sans trop de regrets, son plus important Sécrétaire(qui restera militant) mais elle n'aura aucune peine à le remplacer, les postulants se bousculent pour s'installer sur le tremplin et dans quelques temps nous seront fixés, ce n'est d'ailleurs pas notre souci principal.
Patrick Devedjianendosse les responsabilités de ministre de la relance économique
Patrick Devedjian, démissionnaire de son poste de secrétaire général de l'UMP, a été nommé vendredi 5 décembre ministre chargé de l'exécution du plan de relance économique. :
L’Elysée vient d’annoncer dans un communiqué : "Sur proposition du Premier ministre, le président de la République a nommé Patrick Devedjian ministre auprès du Premier ministre, chargé de la mise en oeuvre du plan de relance"
Le président Nicolas Sarkozy avait annoncé jeudi à Douai en même temps que son plan de relance, la nomination prochaine d'un ministre chargé spécifiquement "d'en suivre l'exécution".
Nousapprenons,si ce n’est déjà fait, que Monsieur Patrick Devedjian va être nommé ce vendredi ministre de la Relance, chargé de l'exécution du plan de relance économique de 26 milliards d'eurosannoncé jeudi par Nicolas Sarkozy.
Il se pourrait qu’en dépit de nombreux postulants, Brice Hortefeux, ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale, remporte la palme et devienne secrétaire général de l'UMP pour remplacer Patrick Devedjian
De plus Brice Hortefeux deviendrait vice-président de l’UMP et Xavier Bertrand serait nommé secrétaire général.
L'Elyséece matinavare de tout commentaire sur ces informations a cependant consenti à faire savoir : "On fera un communiqué dans les heures qui viennent".
Ancien ministre délégué à l'Industrie, Patrick Devedjian devrait tenir une conférence de presse à 15h00 au siège de l'UMP.
Samedi il avait estimé que sa "mission" à la tête de l'UMP était "aujourd'hui accomplie", précisant qu'il quitterait son poste quand Nicolas Sarkozy le lui demanderait.
Son poste de Ministre serait directement rattaché au Premier ministre François Fillon.
Il nous reste à attendre l’annonce officielle ;
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Plusieurs commentateurs avaient pressenti le rappel au Gouvernement de Patrick Devedjian pour un poste de Ministre.
Moi-même j’y faisais allusion Dans mon article du 13 Novembre 2008 intitulé »Un parti politique sans Chef Officiel est-ce possible ?» etje terminais en concluant :
....... « il se pourrait bien que Monsieur Patrick Devedjian rentre dans l’équipe gouvernementale. Alors la question sera de savoir s’il se maintiendra dans ses fonctions de Secrétaire général du parti où bien s’il en profitera pour tirer sa révérence et de ne redevenir qu’un militant .......
....
Par ailleurs je considérais le poste desecrétariat général de l’ l’UMP, comme.... « un tremplin efficace à condition d’en bondir adroitement le moment venu pour se connecter dans les sphères du réel pouvoir »
Je m’apprêtais à faire un article de présentation pour soutenir Nicolas Dupont Aignan, et naturellement j'ai navigué sur le web pour bien m'informer et étayer mon sujet.
J’ai trouvé sur son blog le discours qu'il a prononcé lors du congrès Fondateur de son parti "Debout la République", il y avait des canadiens dans la salle venus le soutenir, et Dupont Aignan a plaidé pour le Québec libre !
C’est une grave maladresse diplomatique qui ne manquera pas de dresser l'Angleterre contre lui(très pointilleuse pour ce qui concerne le Canada) et naturellement les dirigeants du Canada.
Son propos démontre qu'il a voulu imiter le Général de Gaulle pour bien se marquer dans sa ligne, mais ce que pouvait se permettre De Gaulle sur la scène internationale un Dupont Aignan ne le peut pas.
Si un jour le Québec devenait "libre" un Président en place pourrait selon son idéologie s'en réjouir et féliciter, mais un homme politique qui manifestement veut se placer dans la liste des présidentiels ne le peut pas
Il y a dans la démarche de Dupont Aignan une certaine dose de démagogie qui finalement me déplait.
En conséquence jerenonce àle soutenir
C'est dommage ses autres idées sont convenables et il paraissait sincère.
Avertissement : Le site LEMONDE.FR invitant à partager ses articles, je crois pouvoir reproduire ci-dessous l’excellente analyse de Luc Vinogradoff sur le flou juridique qui recouvre les commentaires des internautes, flou juridique qui ouvre, selon moi, la porte grande ouverte à tous les abus aussi bien par la voie judiciaire qu’au couperet sans appel de la censure du Prince.
La liberté d’expression tant de la presse et des médias que celles des citoyens est de plus en plus contrôlée arbitrairement, remise en cause et menacée dans notre pays et c’est notre devoir de citoyen que de protester contre ce bâillonnement abusif de la liberté d’expression, notamment quand elle consiste à informer sur des faits réels et incontestables.
Si j’ai outrepassé mes droits en reproduisant son article sur mon blog, je demande au MONDE.FR de bien vouloir m’inviter à supprimer cette reproduction, et je ne manquerai pas aussitôt d’obtempérer à sa demande.
Reproduction intégrale :
Les commentaires d'internautes dans le flou juridique
LEMONDE.FR | 03.12.08 | 16h24 • Mis à jour le 04.12.08 | 14h35
Ce qu'il convient désormais d'appeller "l'affaire de Filippis" a provoqué une levée de bouclier autant chez les journalistes que dans la sphère politique. L'interpellation et la mise en examen de Vittorio de Filippis, PDG de Libération entre juin et décembre 2006, est le résultat d'une plainte en diffamation déposée par le fondateur de Free, Xavier Niel. Pendant cette période, le quotidien consacre sixarticles aux démêlés judiciaires de M. Niel, reconnu coupable de recel d'abus de biens sociaux. Ce dernier porte alors plainte, non pas contre une information parue dans l'un de ces articles, mais contre un commentaire d'internaute publié sous l'un d'entre-eux. La suite est connue : la procédure pour diffamation suit son cours dans l'indifférence générale jusqu'à l'interpellation musclée et la mise en examen du journaliste, considéré comme responsable car également directeur de la publication. Depuis la loi du 29 juillet 1881 sur la presse, il existe en effet le principe d'une présomption de responsabilité pénale du directeur de la publication.
Selon la loi pour la confiance sur l'économie numérique (LCEN), en vigueur depuis 2004, il existe trois acteurs sur le Web : les fournisseurs d'accès à Internet, qui donnent l'accès et ne sont pas responsables du contenu des sites ; les hébergeurs, qui assurent la mise à disposition d'informations au public mais ne sont pas soumis à l'obligation de surveillance ; et enfin les éditeurs, professionnels ou non, qui sont considérés comme responsables du contenu. Or, relève Me Eric Barbry, avocat spécialisé dans le droit sur Internet, "ce sont des définitions simples mais totalement dépassées qui ont été trouvées il y a presque dix ans". "Un environnement Web 2.0, où on laisse la possibilité aux internautes de s'exprimer, est apparu depuis, explique-t-il. On découvre un quatrième acteur, les personnes qui commentent les articles ou les blogs, et on ne sait pas où les mettre. Les réactions et les commentaires de tiers restent une zone juridique floue", explique l'avocat. Dans le cas de Libération, M. de Filippis est poursuivi en tant qu'éditeur du site du quotidien. Pourtant, aucune loi ne dit explicitement que le directeur de la publication peut être considéré comme éditeur sur Internet. Cela reste à l'appréciation des magistrats qui interprètent seuls la législation. "On peut aussi considérer que l'internaute qui a écrit le commentaire est éditeur, ce qui ferait de Libération dans ce cas précis un hébergeur. Un hébergeur n'est responsable des contenus hébergés que s'il refuse des les enlever", note Me Barbry.
Le journal a pourtant bien retiré le commentaire incriminé dès qu'il en a appris l'existence. David Corchia, responsable de la société qui s'occupe de la modération sur Libération.fr, affirme que le texte litigieux a été mis en ligne "le 22 octobre 2006, de 22 h 30 jusqu'à 9 h 15 le lendemain, lorsqu'il a été signalé aux responsables du site et retiré". M. Corchia explique ce retard par le fait que l'équipe de modérateurs travaillait de 9 heures à 22 heures. Quant à l'apparition même de ce message, elle résulte du fait qu'en 2006, sur Libération.fr, les commentaires étaient modérés après publication. Depuis, le site est passé au système de modérationen amont.
"A UN MOMENT, LE LÉGISLATEUR DEVRA TRANCHER"
L'apparition du Web communautaire a donc brouillé les pistes, rendant plus difficile la différenciation entre le statut d'hébergeur et celui d'éditeur. Cela est dû, selon plusieurs juristes, au retard de la législation dans ce secteur en France. La LCEN, et la définition des acteurs qui existent en ligne, découle directement d'une directive européenne adoptée en 2000, que certains jugent obsolète puisqu'antérieure à l'avènement des blogs et des sites participatifs. Bruxelles refuse pour l'instant de bouger et laisse très peu de marge de manœuvre aux pays, qui doivent donc trancher au cas par cas sans pouvoir se baser sur des législations solides.
Ainsi, des jugements sur des affaires presque similaires peuvent varier d'un cas à l'autre, comme dans le cas du litige qui oppose le site participatif Fuzz.fr à l'acteur Olivier Martinez. La condamnation en première instance du site, accusé d'atteinte à la vie privée pour avoir publié un lien fait par un internaute renvoyant vers un blog, a été annulée il y a quelques jours par la cour d'appel de Paris. Le statut juridique de Fuzz.fr est passé de celui d'éditeur, et donc responsable du contenu fabriqué par les internautes, à celui de simple hébergeur.
Compte tenu de sa médiatisation, la plainte de Xavier Niel contre Vittorio de Filippis et Libération, si elle aboutit, pourrait encore créer une nouvelle jurisprudence. "Si on considère que tous ceux qui permettent à des internautes de poster des commentaires sont éditeurs, il vaut mieux fermer tout de suite les zones de commentaires", estime Me Barbry. Ce dernier souligne la nécessité de créer le plus vite possible un statut juridique pour les internautes qui postent des commentaires. "A un moment, le législateur devra trancher, assure-t-il. Soit celui qui ouvre un espace de communication est responsable de tout ce qui s'y dit, soit il n'est responsable que de ce qu'il écrit et n'est que l'hébergeur du contenu des autres."
Luc Vinogradoff
Les réformes paradoxales de la diffamation
La mise en examen de Vittorio de Filippis intervient également dans un contexte politique où la diffamation pourrait être dépénalisée. C'est tout du moins le souhait du président Nicolas Sarkozy, qui a publiquement appelé, lundi 1er décembre, a appliquer le plus rapidement possible les propositions de la commission Guichard. Celle-ci prône une réforme du code pénal qui verrait la dépénalisation de la diffamation "à l'exception de celles présentant un caractère discriminant (raciste, sexiste)". Mais paradoxalement, les parlementaires travaillent en même temps sur un texte visant à durcir le régime de la diffamation, l'injure et la provocation sur Internet. Alors que dans un média écrit, on ne peut plus être poursuivi pour ces motifs trois mois après publication, ce projet de loi prévoit de rallonger le délai à un an pour toute publication en ligne qui ne soit pas une reproduction d'un media papier ou audiovisuel. Approuvé au Sénat, ce texte doit maintenant être examiné à l'Assemblée.
C'était une coutume de l'ex-URSS: L'internement d'office en "asile psychiatrique" ou dans les camps du Goulag de Sibérie. Plus de 20 millions d'innocents ont été internés dans les camps du Goulag ou dans d'autres camps dans les régions arctiques et subarctiques de l'URSS, l’Oural septentrional, Vorkouta, la Petchora, les îles Solovetski ou Kolyma jusqu'à la chute de l'URSS. Noutnoute et le Réveil des Marmottes l'ont souvent écrit (depuis 2004): Nicolas Sarkozy nous réinvente l'ex-URSS. Cinq chaînes de télévision d'État (mieux qu'en ex-URSS), le travail obligatoire jusqu'à 70 ans (âge légal moyen de la mort), une chanteuse d'État (même en URSS, ils ne l'avaient pas osé), une quarantaine de fichiers où sont fichés tous les citoyens, Nicolas Sarkozy aura fait de la France le Goulag de l'UE: Les camps d'internement de Sarkozie. Tout est bon pour y parvenir. Un drame horrible, le meurtre d'un étudiant par un patient échappé d'un hôpital à Grenoble, l'occasion était trop belle, Nicolas Sarkozy a réagi au quart de tour.
Selon Noutnoute et le Réveil des Marmottes, tous les abus seront maintenant possibles. On pourra interner n'importe qui sur les simples rumeurs figurant sur les fichiers. Votre femme (ou votre mari), votre famille, vos ennemis, votre député ou n'importe qui veut se débarrasser de vous (pour récupérer votre héritage par exemple) ? Il ou elle n'a qu'à demander votre placement en hôpital psychiatrique au préfet ou à un juge. Lors d'une visite au centre d'Antony (aucun président n'avait fait une telle démarche), Nicolas Sarkozy a annoncé une réforme de l'hospitalisation d'office. Le gouvernement va instituer une "obligation de soin effective" dépendant des seuls préfets ou des juges. Le projet de loi sera confié à la ministresse de la Santé Roselyne Bachelot. En réclamant une réforme de l'hospitalisation d'office, Nicolas Sarkozy a réveillé les inquiétudes des professionnels de la santé. Mardi, des manifestants ont dénoncé ces dérives à l'appel du syndicat Sud Santé. Nicolas Sarkozy a évité de parler de son projet de fichier des hospitalisations d'office qu'il avait été contraint de retirer en 2007 lorsqu'il était ministre de l'Intérieur.
L'État s'assurera que les dossiers des "hospitalisés d'office" seront «partagés dans les départements avec un secret médical...» Le Réveil des Marmottes s'attendait à ces mesures depuis 2004. Quel meilleur moyen de se débarrasser de gens gênants ? «Oh, moi, ça ne risque pas de m'arriver ! Je ne fais pas de politique !» pensent certains. Erreur, chaque individu a des ennemis, souvent parmi les proches ou au sein de sa propre famille. La France de Nicolas Sarkozy entre dans une nouvelle époque rétrograde: Le Goulag calqué sur l'ex-URSS... Joyeux Noël ! En 2009, qui sait où vous serez ! En attendant, Noutnoute vous offre un nouveau cadeau de Noël, encore un Slow monumental (de 1967) pour vos fêtes: «A Whiter Shade Of Pale» du groupe britannique Procol Harum.