25 janvier 2011

Abeilles : communiqué de presse

Éditorial de lucienne magalie pons


COMMUNIQUE DE PRESSE – Paris le 24 Janvier 2011

• Victoire de l’Union Nationale de l’Apiculture Française contre l’autorisation du pesticide CRUISER® en Conseil d’Etat.

Le Conseil d’Etat a examiné aujourd’hui, lundi 24 janvier 2011, les trois requêtes de l’Union Nationale de l’Apiculture contre les décisions d’autorisation de mise sur le marché du CRUISER 350 dont les apiculteurs français et européens dénoncent depuis des années les effets dévastateurs sur les abeilles et sur l’ensemble des insectes pollinisateurs. A l’audience du Conseil d’Etat, le Rapporteur Public, monsieur Edouard GEFFRAY vient de demander l’annulation des décisions par lesquelles le ministre de l’Agriculture a autorisé le CRUISER en 2008, 2009 et 2010. Le magistrat a demandé également la condamnation de l’Etat à verser 9.000 € d’indemnités à l’UNAF pour ses frais de procédure.(english Version)

mini, hyper, supra Président, une ascension volatile virtuelle !

Source : site Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire:

Sarkozy: d'hyper président à supra président, selon la presse
 
PARIS — De la conférence de presse de Nicolas Sarkozy lundi, les éditorialistes retiennent que l'hyperprésident des débuts devient "supraprésident" et que la présidence du G20 lui donne l'occasion de se "représidentialiser" en vue de 2012.
 
Dans Les Echos, Henri Gibier estime qu'"avec un tel programme au coeur de "son" G20, l'hyperprésident va devenir (...) une sorte de +supraprésident+, au-dessus des partis et presque au-dessus de son pays".
 
Rémi Godeau de L'Est Républicain croit aussi que "le crypto-candidat à 2012 veut capitaliser sur ses réussites passées à l international - Géorgie, crise financière - pour mieux se représidentialiser."
 
Le Courrier Picard sous la plume de Didier Louis, assure également que "pour son grand oral devant les journalistes, Nicolas Sarkozy avait choisi un classique de la Ve pour chef d'Etat aspirant à se représidentialiser."
 
"Sarkozy semble avoir compris qu'il fallait qu'il se +présidentialise+. Mais ce revirement n'arrive-t-il pas trop tard?" se demande Jean-Marcel Bouguereau dans La République des Pyrénées.
 
Hervé Favre dans La Voix du Nord assure qu'"à l'heure où sa popularité est au plus bas, le président recherche un nouveau souffle dans l'ascension des sommets de l'année, G8 en juin, G20 en novembre."
 
Ils sont plusieurs à évoquer l'abandon du style bling-bling ou agité comme Laurent Marchand d'Ouest-France qui souligne que "c'est un nouveau style que Nicolas Sarkozy a étrenné. Pas de volontarisme. Pas d'envolée lyrique sur la refondation du monde, de sa finance, de son ordre. Pas de détails people. Pas d'accrochage avec les plumes les plus acides de la presse française. Pas de phrase choc ni de réflexe d'autodéfense".
 
Les éditorialistes ne sont pourtant pas certains du résultat, tel Michel Lépinay de Paris-Normandie qui se demande si "le galon de président temporaire du G20 suffira-t-il à rendre son pari gagnant ? Sur certains points peut-être. Sur d?autres, il a probablement mis la barre bien haut."
 
"Nicolas Sarkozy avance pour sa présidence des G20 et G8 avec de grandes ambitions", juge également François Ernenwein de La Croix.
 
"À l?international, comme au national, le chef de l?État offre l?image d?un président qui parle beaucoup. Communique efficacement. Évoque avec pertinence les dossiers. Mais obtient peu de résultats.(...)", note avec circonspection François Martin dans Le Midi Libre.
 
Quant à Paul-Henri du Limbert, éditorialiste du Figaro, il choisit l'ironie: "Comment, lorsqu'on est de gauche, s'opposer à un homme qui fait de la régulation mondiale son combat ? Comment, lorsqu'on est de gauche, s'opposer à un homme qui entend combattre la spéculation sur les marchés agricoles, car elle crée +les émeutes de la faim+?". Et même la perfidie: "Comment, enfin, lorsqu'on est de gauche, s'opposer à quelqu'un qui, sur tous ces sujets, a la même vision que Dominique Strauss-Kahn".
 
Par Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire - Publié dans : Politique

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24 janvier 2011

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Éditorial de lucienne magalie pons

Conférence de presse de Monsieur le Président de la République du 24 Janvier 2011

Éditorial de lucienne magalie pons

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G 20-G8 « Nouveau Monde    Nouvelles idées » ... nouveau Président !

Brèves réflexions sur la Conférence du Président de la République

Si l’on en juge par l’attitude et l’expression du Président de la République lors de sa conférence de presse du 24 Janvier 20011, on peut se rendre compte que l’on peut donner l’illusion d’un nouveau monde et de nouvelles idées  en  rejouant fondamentalement   le même air sur fond de système monétaire, de mondialisation, de gouvernance mondiale, de financement  du développement, mais  entrecoupé de courtes séquence  pour en atténuer la rigueur technique,  comme par exemple une réflexion qu’il souhaite engager sur « un socle de protection sociale universelle »

 
Les questions qui seront prioritairement mis à l’ordre du jour des G20 et G8 ne sont pas nouvelles, mais le Président de la République  qui entend  faire de la présidence du G20 un temps fort de la fin de son quinquennat, s'est livré lundi à un exercice incantatoire pour exposer ses  grandes priorités , mise en chantier d'un nouvel ordre monétaire, lutte contre la volatilité des prix des matières premières, amélioration de la gouvernance mondiale et financement du développement., avec pour accompagnement  sa conviction affirmée de la mondialisation, d’un nouveau monde, de nouvelles idées, et de la régulation qui s’impose dans ces différentes perspectives .

"La planète est devenue un village, c'est une réalité. La France ne peut être abritée derrière des frontières imaginaires", a-t-il dit, en estimant que l'agenda français était "de nature à reconnecter l'opinion publique et le G20", en confirmant qu’il se rendrait en Chine fin mars pour participer à  un séminaire de réflexion sur la réforme du système monétaire international.

Nicolas Sarkozy a  aussi annoncé  l'organisation d'un sommet social à la veille du sommet du G20, en parallèle à un G20 des chefs d'entreprise.


Le chef de l’état à  développé quelques nouvelles  pistes de travail pour faire avancer ces objectifs en citant  notamment :

(liste non exhaustive)

- la lutte contre la volatilité des céréales et des monnaies  et les bénéfices qui pourraient en résulter pour la France, en classant ces objectifs comme des sujets « profondément quotidiens «  pour des catégories comme les éleveurs ou les chefs d’entreprises »


 -   le  financement du développement, il y voit le seul moyen d'endiguer des flux migratoires en provenance de l'Afrique vers l'Europe, que "personne n'arrêtera" si le continent n'a pas accès à l'énergie et aux grandes infrastructures.

- une taxe financière : le Chef de l’état s’est à nouveau dit favorable à une taxe sur les transactions financières pour financer le développement des pays les moins favorisés et aussi pour lutter contre la spéculation, tout en assurant que la France  entendait montrer l'exemple, tout en étant prête à discuter d'autres solutions.


- l’organisation mondiale du travail : "La France ne se résigne pas à ce que les huit conventions de l'organisation internationale du travail sur les droits fondamentaux du travail ne soient pas ratifiées par tous les membres du G20"


- la réforme du système monétaire international : Nicolas Sarkozy  a jugé inévitable l'émergence de nouvelles monnaies internationales tout en estimant que le "rôle éminent" du dollar ne devait pas être remis en cause.


(Le chef de l’Etat   , selon lui,  encouragé par ses contacts récents avec les dirigeants des principaux pays du G20 - Chine, Inde et Etats-Unis - même s'il ne juge pas réaliste d'espérer à une réforme du SMI à la fin de l'année.

Le Mexique, qui succèdera à la France à la présidence du G20, a accepté de co-diriger avec l'Allemagne un groupe de travail sur la réforme du système monétaire international, ce qui permettra d'assurer une continuité)

- sur le FMI : Monsieur Sarkozy a  souhaité une nouvelle  réforme des statuts du FMI et a exposé :  …. « Nous avons réformé le FMI, la Banque mondiale, nous avons créé le Conseil de Stabilité Financière …. » … « J'ai dit notre volonté que le FMI prenne toute sa place dans la surveillance des déséquilibres mondiaux, mais il reste énormément à faire. … La création d'une organisation mondiale de l'environnement, la cohérence de toutes les organisations agricoles, l'action des institutions financières par rapport aux normes fondamentales de l'OIT, la création d'un secrétariat permanent du G20 pour suivre la mise en œuvre de nos décisions entre deux présidences.


- sur les  matières premières : La Russie s'impliquera  dans le dossier matières premières, sur lequel Nicolas Sarkozy a proposé la création d'une base de données internationale sur les produits agricoles afin de "prévenir les crises alimentaires".

"Nous risquons des émeutes de la faim dans les pays les plus pauvres et un impact très défavorable sur la croissance mondiale", a  prévenu  le chef de l'État.

- sur internet :  le Président s’est aussi exprimé sur Internet qu’il veut civiliser ….

ooOoo

Bien entendu notre article n’est qu’un très court aperçu de l’intervention du Président de la République et de sa conférence de presse, mais pour bien saisir l’impact et la finalité de ce message deux petites phrases méritent d’être relevées :

"Je suis certain qu'on ne règlera pas tous les problèmes en une présidence mais la France souhaite un débat car le débat ne peut plus attendre"

 "Si le G20 veut rester légitime, il doit demeurer efficace".  

 Plusieurs réunions sont déjà prévues, entre ministères des Finances, des Affaires étrangères, de l'Agriculture et du Travail.

ooOoo

Notre conclusion : le débat ne peut plus attendre, le Président de la République est certain qu’on ne  réglera pas tous les problèmes en une présidence, des réunions sont prévues,  beaucoup de débat en perspectives, et enfin une recommandation pour asseoir la légitimité du G20 …. « Il doit demeurer efficace » !


Petite question subsidiaire : le G20 vous a-t- il paru efficace ? Nous l’avons vu prendre des décisions qu’il n’a pas le pouvoir d’appliquer, finalement c’est  faire tourner un moulin pour produire des paroles qui s’envolent dans le vent  d’une histoire volatile à souhait.

De nombreuses critiques ou appréciations  figurent dans les grands quotidien du jour, nous les verrons progressivement et les commenterons dans un autre article.

oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooCi-dessous en vidéo  l’intégralité de la Conférence de presse, intervention complète de Nicolas Sarkozy suivie la séance de questions.

Nous n’avons pas pu transférer directement sur notre page la vidéo, mais vous la trouverez très facilement et directement en cliquant  sur le lien actif ci-dessous :

G20-G8 : Conférence de presse de M. Nicolas Sarkozy
envoyé par elysee. - L'info internationale vidéo.

L'embryon est un être humain

Revue de presse  et pétition relayées par  lucienne magalie pons

Quand vous avez signé la pétition pour la protection de l’embryon, vous étiez 5.000, et vous êtes maintenant près de 8.000 !
> C’est un succès qui vous revient, grâce à la diffusion de cette pétition auprès de vos contacts.

Cette pétition a été envoyée à chaque parlementaire le11 janvier à l’aube.
Ils ont été informés que ce résultat n’était que provisoire puisque la signature restait ouverte sur la page « pétition » du site www.les2ailes.com jusqu’à la veille des débats parlementaires.

Quant à la presse généraliste régionale ou nationale, elle n’a pas encore relayé cette information malgré le communiqué de presse qu’elle a reçu.
Seul le quotidien « Ouest-France », l’a repris dans toutes ses éditions du 13 janvier. Le fait mérite d’être signalé.
L’objet de ce mail n’est pas de venir vous encombrer une nouvelle fois, mais de nous mobiliser.
En effet, à nous tous de prouver que le meilleur média, c’est VOUS
Il est indispensable de leur démontrer que les français ont quelque chose à dire sur le sujet.

Merci si vous pouvez insister encore auprès de vos amis et relations qui n’auraient pas encore signé.

Merci de leur transférer ce message et d’argumenter auprès d’eux.
Dépasser le cap des 15.000 signatures est parfaitement accessible.

Pour signer, il suffit de cliquer sur un des mots « pétition » de la page d’accueil du site « http://web.stan.free.fr/index.php?option=com_petitions&view=petition&id=63&Itemid=115 »

Toutes vos familles peuvent signer sous la même adresse, mais il faut remplir un formulaire par personne

Vous pouvez envoyer la pétition en pièce jointe par mail .

 le texte intégral du communiqué de presse  a  été envoyé dans les rédactions. Il contient :
>
- Communiqué de Presse (p.2)
- Message adressé aux parlementaires (p. 3)
- Texte de la pétition (p. 4)

Son résumé est le suivant :  
Une pétition pour un moratoire sur la recherche embryonnaire a été envoyée le 11 janvier 2010 à chaque parlementaire.
Son texte a déjà rassemblé près de 8.000 pétitionnaires
Sa signature restera ouverte jusqu’à la veille des débats parlementaires.
Elle s’appuie sur huit arguments mis en avant qui ne sont ni d'ordre religieux ni politiciens.

Revue de presse - Pétition relative à la recherche embryonnaire

Contact : stan@les2ailes.com Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

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Communiqué de presse de "les2ailes.com" du 10 janvier 2011

Une pétition a été adressée à chaque parlementaire le 11 janvier 2011.  Le texte a déjà rassemblé plus de 5.000 pétitionnaires et  sa signature restera possible jusqu’à la veille des débats parlementaires.
Hébergée par le site Internet www.les2ailes.com, c'est la seule pétition proposée actuellement aux Français sur la question de la recherche embryonnaire dans le cadre de la prochaine loi de bioéthique.
Son initiateur, Stanislas de Larminat,  explique « sans a priori religieux, les motifs des pétitionnaires pour lesquels ceux-ci demandent un moratoire sur la recherche embryonnaire, après les 5 ans de dérogations dont elle a bénéficié ».
Les arguments mis en avant font valoir « la nature de l'embryon. De façon définitive, il s'agit d'un être humain : un « être » parce que ce n'est pas une chose, et « humain » parce que son développement ne conduit pas à la naissance d'un animal ».
La pétition met également en exergue la différence philosophique existant « entre ‘l'être' et ‘l'avoir'. Or la dignité de tout 'être humain', inscrite dans les droits de l'homme, ne se mesure pas à la quantité d''avoirs' (facultés, handicaps, autonomie, projet parental, etc...), mais se fonde sur le seul fait d'être un ‘être' humain. Ce n'est pas parce que l'embryon est 'dépendant' de ses proches qu'il en est moins humain ».
La pétition appelle les députés à ne pas se fonder sur le souci légitime de « l'utilité de nos pratiques » au point d'en arriver à « un principe d'utilité ». Elle rappelle que « l'utilité ne peut être un principe ayant même rang que celui de dignité. L'utilité des pratiques n'occupe qu'un rang secondaire tant que tous les autres principes ne sont pas respectés, à commencer par celui de « dignité », cité dans plus de 40 articles du Code de santé publique ».
Au total, ce sont huit arguments qui sont mis en avant et qui appellent les parlementaires français « à déposer ou à voter un amendement valant moratoire sur la recherche embryonnaire ». (10 janvier 2011)
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Message adressé à chaque parlementaire le 11 janvier 2011

Madame,  Monsieur le Député
J’ai pris l’initiative de proposer sur internet une pétition  sur la recherche embryonnaire.
J’ai été surpris de fédérer, autour de ce texte, 5.000 signatures sans aucun soutien de la grande presse nationale.
Vous avez élu une « commission  spéciale chargée d’examiner le projet de loi relatif à la bioéthique ». Celle-ci doit encore se réunir avant de rendre public son rapport dans quelques jours.
C’est pourquoi je me permets de vous informer de l’existence de cette pétition. Elle restera ouverte jusqu’au vote finalisant le débat parlementaire.
Sans entrer dans une analyse détaillée de la géographie des signataires, j’attire votre attention sur le fait que toutes vos circonscriptions sont concernées.
Les pétitionnaires de Paris et de la région parisienne ne représentent, en effet, que 25% des signataires.
Concernant la province :
-   20% des signataires de Province  sont domiciliés dans cinq des grandes métropoles françaises (Bouches du Rhône, Haute-Garonne, Loire-Atlantique, Nord, Rhône).
-   Au-delà de ces grandes régions, 20 % des signataires provinciaux qui se sont mobilisés sont originaires d’une dizaine de départements moins peuplés (Hautes-Alpes, Calvados, Corrèze, Gard, Hérault, Isère, Loire, Morbihan, Oise, Vienne).
-   C’est dire que les 60 autres % des signataires provinciaux sont originaires de partout en France.
Je vous tiendrai informé(e), une seconde fois,  de l’évolution du nombre de pétitionnaires avant le début du débat parlementaire.
Les signataires, de leur côté, seront informés à l’issue des débats des noms des députés de leur département ayant voté pour un tel moratoire.
Je suis sûr que vous  saurez accepter la forme de ce texte qui, pour les uns sera un peu « accrocheur » -c'est la loi du genre- et pour d'autres légèrement humoristique. L’important n’est ni la qualité de son initiateur, ni la forme utilisée, mais le fond du texte ci-dessous.
Je vous prie de croire en l’expression de mes sentiments distingués.
Stanislas de Larminat, stan@les2ailes.com Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
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Interview sur Radio Notre Dame le 03 janvier 2011

Ce sera l’un des grands rendez-vous de cette année 2011 au Parlement… Le projet de loi de bioéthique sera examiné début février par les députés… Les associations et l’Eglise se sont mobilisées sur ces questions qui touchent à la vie et à sa transmission… Les citoyens eux aussi veulent se faire entendre… Comme notre invité ce matin…
Avec Stanislas de Larminat, à l’origine d’une pétition pour un moratoire sur la recherche embryonnaire.
Ecoutez l'interview sur le site de Radio Notre Dame, ou directement sur notre site (colonne de droite).
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Famille chrétienne n° 1721 du 8 janvier 2011

« Une pétition en faveur de l’embryon - Ingénieur agronome à la retraite, Stanislas de Larminat, qui a suivi le troisième cycle en bioéthique de l’Institut Politique Léon-Harmel, à Paris, a lancé, le 10 décembre dernier, une pétition qui sera envoyée à l’ensemble des députés et sénateurs. Il les y exhorte « à déposer ou à voter un amendement valant moratoire sur la recherche embryonnaire » [provoquant un arrêt temporaire de cette recherche, NDLR].  Avant le 1er janvier, cette pétition avait déjà obtenu 3.000 signatures. Voir sur le site www.les2ailes.com »
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Interview par l'agence "Zenit" du 11 janvier 2011

France : La pétition pour protéger l’embryon continue sa progressionROME, Mardi 11 janvier 2011 (ZENIT.org) - La pétition lancée sur le site www.les2ailes.com continue sa progression. Elle a franchi le cap des 5.000 signatures et a été adressée par mail à chaque parlementaire le 11 janvier 2010. La pétition restera ouverte aux signatures jusqu'à la veille des débats sur le projet de loi de bioéthique. Le texte met en avant huit arguments n'ayant pas de caractère religieux. La recherche embryonnaire n'était, jusqu'ici, qu'une affaire de spécialiste. Cette pétition a été lancée par un ingénieur à la retraite, Stanislas de Larminat, qui montre ainsi que les Français ont quelque chose à dire sur le sujet. Il répond ci-dessous aux questions de Zenit.
Zenit - Votre pétition a déjà obtenu 5.000 signatures en seulement trois semaines. Quelle leçon en tirez-vous ?S. de Larminat - Le texte signé sur le site « les2ailes.com » prouve que les Français refusent que l'embryon, même sans projet parental, soit réduit à devenir un simple matériel de recherche : « l'embryon est un être humain », dit la pétition, « un être, parce que son développement prouve que ce n'est pas une chose, et humain, parce qu'on ne l'a jamais vu donner naissance à un animal ». Point besoin d'être scientifique pour affirmer cela de façon définitive. Sur les questions de mères porteuses ou de dons d'organes, chacun a son idée. Ce qui surprend avec cette pétition, c'est que, contre toute attente, les Français veulent s'exprimer sur un sujet qui ne leur parait pas aussi compliqué qu'on veut bien le leur dire.Ne croyez-vous pas, malgré tout, que l'opinion a le souci de voir progresser la recherche médicale pour sauver des vies humaines, ou au moins, limiter les souffrances de tant de malades ?Bien sûr que oui ! Les pétitionnaires comprennent «la nécessité, pour la France, de se doter de moyens efficaces pour la recherche médicale ». Mais ils ne sont pas dupes : un certain discours fait croire que le projet de loi est identique à la loi de 2005 sur ce sujet. C'est faux puisqu'on se perd dans des raisonnements sur l'outil qui sera utilisé pour la fin de l'embryon : l'utilité thérapeutique ou l'utilité médicale ? C'est une mascarade sémantique qui cache le vrai débat, celui de l'utilité même que les Français refusent de voir ériger en principe. Bien sûr qu'il faut avoir le souci de nos pratiques médicales, mais, entre le principe et la pratique, il y a la frontière qu'exprime bien le proverbe qui est encore populaire : « la fin ne justifie pas les moyens ». Petit à petit, l'opinion a conscience qu'une interdiction de la recherche médicale sur l'embryon relancerait d'autres pistes autrement plus efficaces. Vous mettez en cause le concept même de projet parental dont beaucoup d'embryons sont privés...C'est typiquement une dialectique qui conduit à toutes les dérives, non seulement concernant l'embryon, mais aussi l'euthanasie. Curieusement, le parlement a décidé de remettre cette question à son ordre du jour le 20 janvier. Or, beaucoup de gens connaissent l'échelle de Maslow. Un embryon a des besoins physiologiques pour devenir bébé. Il a des besoins de sécurité dès la naissance. Il a besoin d'amour pour passer le cap de l'enfance, d'estime pour se construire adolescent. Il lui faut s'accomplir pour devenir un adulte. Quant à la personne âgée, elle dégringole le long de cette échelle quand elle est gravement malade. La demande d'euthanasie n'est qu'un appel au secours pendant cette chute. Mourir dans la dignité, c'est permettre à un malade de retrouver un peu d'amour, de sécurité et de fierté. C'est difficile à apporter, mais les parlementaires doivent réapprendre que la dignité d'un individu ne se mesure pas à la quantité de ses « avoirs » sociaux ou physiologiques, mais au seul fait d'être un « être » humain. L'embryon humain perdrait-il son droit à la dignité faute de projet parental ? La personne âgée le perdrait-elle sans un projet filial porté par ses enfants ? Si on n'accorde pas à l'embryon un droit à la dignité, on sera incapable d'apporter une réponse sensée sur l'euthanasie. Pourquoi, demain, ne pas retirer sa dignité à une personne isolée parce qu'elle n'aurait pas de projet fraternel porté par ses frères en humanité ? Doit-on retirer sa dignité à l'embryon parce qu'il n'a pas de futur, et à la personne âgée qui n'a plus que son passé ? Serions-nous dans une civilisation du présent sans recul ni vision ?Votre pétition appelle donc les députés à la responsabilité ?Dans quelques semaines, ce seront probablement 10.000 pétitionnaires qui auront signé sur « www.les2ailes.com » en étant sensibles à ce jeu de mot « Ne soyons pas coupables d'être irresponsables ».
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"Portrait - Un défenseur de l'embryon" - La Croix du 13 janvier 2011

Un défenseur de l'embryonStanislas de Larminat, auteur d'une pétition pour un moratoire sur la recherche embryonnaire.
Ancien ingénieur à la retraite, ce passionné de bioéthique vient d'écrire à tous les députés pour qu'ils amendent le projet de loi facilitant, par dérogation, la recherche sur l'embryon. Il revendique 6.000 signatures à sa pétition lancée en décembre sur le site "www.les2ailes.com".
Il n'est pas familier des arcanes politiques. Mais l'enjeu lui a paru suffisamment important pour interpeller les députés qui s'apprêtent à débattre, en février, de la révision des lois de bioéthiques. Cette semaine, Stanislas de Larminat, ingénieur agronome à la retraite, a adressé à tous les parlementaires une lettre pour qu'ils amendent l'article 23 du projet de loi sur la recherche embryonnaire. Un article qui facilite l'utilisation des cellules souches embryonnaires à des fins de recherche, une pratique interdite sur le principe mais qui bénéficie de dérogations.
Pour ce chrétien de 65 ans, passionné de bioéthique, l'embryon doit au contraire être protégé. Mi-décembre, il a lancé sur son site www.les2ailes.com une pétition réclamant un moratoire sur ce type de recherches. Celle-ci a déjà rassemblé 6.000 signatures, indique-t-il. "Il est vrai que la foi m'anime, mais je ne représente aucune institution religieuse et mes arguments sont des arguments de raison", insiste-t-il, soucieux d'être audible au delà des cercles catholiques. Dans sa lettre aux parlementaires, il souligne que l'embryon est un "être humain" (sans entrer dans le débat de savoir si c'est une personne), "un "être" parce que ce n'est pas une chose, et "humain" parce que son développement ne conduit pas à la naissance d'un animal". A cet égard, il ne saurait être l'objet de recherches, sauf à céder au "principe d'utilité", argumente Stanislas de Larminat, d'autant que des progrès thérapeutiques peuvent être réalisés à partir de cellules souches adultes, notamment "reprogrammées".
En dépit du poids des chercheurs dont beaucoup souhaitent obtenir une autorisation pure et simple de la recherche sur l'embryon -à laquelle plusieurs députés sont d'ailleurs favorables-, l'ancien ingénieur, père de quatre enfants, est confiant. "On peut renverser les choses avec une pétition, cela s'est vu au niveau européen avec le principe de la clause de conscience aujourd'hui reconnu". Pas si sim^le, estime Jean-Marie Le Méné, qui salue toutefois une initiative "allant dans le bons sens". Selon le président de la Fondation Jérôme-Lejeune, pour qu'une telle démarche soit décicisve, il faut surtout que les élus soient au fait des enjeux en matière de bioéthique. Il attend beaucoup des auditions qui auront lieu ces prochains jours à l'Assemblée devant la commission spéciale sur la bioéthique.
- Marine Lamoureux -
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Ouest-France du 13 janvier 2011

Une pétition sur la recherche embryonnaireA l'initiative de Stanislas de Larminat, une pétition a été adressée à chaque parlementaire le 11 janvier. Hébergée sur le site www.les2ailes.com, elle fait déjà l'objet de 5.000 signatures. A la veille du débat sur la loi de bioéthique, le texte, qui se dit sans a priori religieux, rappelle que "l'embryon est un être humain". Il appelle donc à un moratoire sur la recherche embryonnaire après les cinq ans de dérogation dont elle a bénéficié. 
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23 janvier 2011

Rien de tel pour retrouver la forme

Vendredi 21 Janvier : Tête à Tête chaleureux entre Mr. Chirac et Mr. Sarkozy

Éditorial de lucienne magalie pons









Éditorial de Lucienne Magalie Pons


Monsieur le Président de la République prépare sérieusement le G20 .

Ces derniers temps et mois, le chef de l'État s'était entretenu notamment avec le président chinois Hu Jintao, la chancelière allemande Angela Merkel à Fribourg, et avec son homologue américain Barack Obama. Par ailleurs il avait reçu les présidents du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn, de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet, et de la Banque mondiale Robert Zoellick, et invité à l’Elysée le 6 Janvier à l’Elysée des économistes internationaux.
Selon sa décision, il lui reste à rencontrer successivement, ses prédécesseurs présidentiels aux fonctions présidentielles, Valery Giscard d’Estaing et Jacques Chirac et les anciens premiers ministres dans le cadre des consultations politiques sur les questions internationales en vue gu prochain G20.
Monsieur Sarkozy devait, d’après les médias, ouvrir ce cycle de concertations en invitant en premier de liste Monsieur Valery Giscard d’Estaing, mais ce dernier souffrant s’est provisoirement décommandé, par suite c’est Monsieur Jacques Chirac qui s’est rendu au premier rendez-vous, vendredi 21 Janvier, ouvrant pour ainsi dire le bal.
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La rencontre de « l’actuel » et de « l’ancien » s’est tenu au restaurant le Bristol , haut lieu de la gastronomie Française, situé à proximité de l’Elysée, dans lequel le Président Nicolas Sarkozy a ses habitudes.

Ce rendez-vous a été organisé «dans le cadre des consultations politiques sur les questions internationales» de Nicolas Sarkozy, président en exercice des G8 et G20, avait précisé peu auparavant une source UMP.
Nicolas Sarkozy s’est rendu vers 13 heures à pied au restaurant, tout proche du Palais de l’Elysée, et après un tête à tête chaleureux, le déjeuner s’est terminé à 14 heures, nous ne sommes pas informés de la teneur de leurs échanges.

Sans doute Monsieur Nicolas Sarkozy, au terme de toutes ces consultations fera une synthèse pour en extraire et retenir toutes les idées et propositions judicieuses que ses invités auront pu emmètrent et qui viendront enrichir les siennes sur les questions internationales. 

Il ne s’agit pour Monsieur Nicolas Sarkozy, on l’a bien compris, de se faire cautionner par ses prédécesseurs présidentiels et les anciens premiers Ministres, mais tout de même selon les résultats qu’il aura obtenu au G20, positifs et ou négatifs, il est certain que vis-à-vis de l’opinion publique, il en partagera avec les « anciens » la victoire ou la défaite.

Bien sûr les médias auraient eu , d’ici à l’ouverture du G20 , beaucoup de grain à moudre au fil de ces rencontres successives, s’ils étaient informés des idées et des propositions formulées par les anciens Présidents et Ministres avant la tenue du G20, peut-être certains le sont-ils par le jeu des coulisses, mais pour le moment rien de significatif ne transpire.

Comme généralement les réunions politiques ( et somptuaires , osons le dire) du G20 consistent, pour les dirigeants rassemblés, à promouvoir en tournant en rond leurs propres politiques, tout en se promettant chaleureusement d’étudier les divergences qui les opposent dans « un avenir proche », avant de poser épanouis pour la photo de famille finale, ceci n’aura pour résultat médiatique que d’exciter des journalistes zélés dans l’art de la polémique à remplir des pages, sans compter les magazines peoples qui se saisiront de l’évènement pour répandre des potins sur les conjointes et conjoints accompagnant, les sorties, les toilettes, leur hébergement dans tel ou tel hôtel , etc…

22 janvier 2011

Conférence de Presse à l'Elysée le 24 Janvier : thèmes G8 et G20

Éditorial de lucienne magalie pons







Une troisième conférence de presse organisée  depuis le début de son mandat par le Président de la République se tiendra le Lundi 24 Janvier  en présence de 300 journalistes accrédités, dont la moitié représentent des médias étrangers, le Premier ministre François Fillon, la ministre de l’Economie  Christine Lagarde , et les ministres concernés.

La conférence de presse  d’une durée de deux heures s’ouvrira par un exposé    du président d'une quarantaine de minutes, orienté sur le thème du G-8 (groupe des pays industrialisés États-Unis ,Canada, Japon, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie , Russie) et du G-20 ( groupe des grands pays industrialisés augmenté des puissances émergentes dont la Chine, l’Inde, le Brésil, le Brésil, l’Afrique du Sud …) , pour laisser place ensuite aux questions-réponses.

Le Président Nicolas Sarkozy devraient exposer notamment, les  thèmes prioritaires  de sa présidence: du G-8 et du G-20,  soit  la réforme du système monétaire international, la lutte contre la volatilité des prix des matières premières et la gouvernance économique mondiale, ainsi qu’un système "plus multilatéral, avec un FMI (Fonds monétaire international) plus fort, doté de pouvoirs plus importants", d’après les médias.

Toujours d’après les médias,  d’autres thèmes devraient  « s’inviter »  lors de la conférence de presse et d’après eux le Chef de l’État serait « attendu » sur la Diplomatie Française, la Tunisie, la Côte d’Ivoire,  les sujets de politique intérieure ne seront en principe pas abordés, sauf questions incidentes.

En  annonçant cette conférence de presse, la presse ne fait   pas allusion à la question épineuse  de la stabilité de l’Euro dans l’Euro zone,  et nous ne savons pas si cette question sera évoquée  dans le Thème de la stabilité du système monétaire.

Depuis la visite du 13 Janvier en Grande Bretagne du Premier Ministre François Fillon,  nous avons compris que les divergences de vues franco-britannique sur  la stabilité de l’Euro dans la zone Euro  persistent comme un couteau dans la plaie,  et nous aurions souhaité  que les médias évoquent ce sujet en annonçant la conférence de presse du Président de la République du Lundi 24 Janvier …ne serait-ce que pour « mémoire »…


Nous l’avons compris, Le Président Nicolas Sarkozy, a déjà étudié sérieusement tous les thèmes qui seront évoqués dans cette conférence de Presse


Rappel :

Il avait pris soin auparavant de rencontrer des dirigeants politiques, notamment  avec son homologue américain  Patrick Obama  lors de sa visite à Washington le 8 janvier, de même  il  s'était entretenu   avec le président chinois Hu Jintao, la chancelière allemande Angela Merkel à Fribourg, il avait reçu aussi  les présidents du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn, de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet, et de la Banque mondiale Robert Zoellick,  et  aussi  invité à l’Elysée le 6 Janvier à l’Elysée  des économistes internationaux.

( L’Elysée met  l'accent sur le cycle de discussions engagées par le président Nicolas Sarkozy  avec des dirigeants politiques et des personnalités sur le G-8 et le G20  :"Toutes ces idées apportées par les organisations internationales ou par des économistes indépendants doivent être confrontées aux attentes des grands partenaires et doivent lui permettre de présenter des propositions le 24 janvier" lors de sa conférence de presse.)


Au cours de ces entretiens Nicolas Sarkozy avait  déjà exposé les  thèmes prioritaires  de sa présidence: du G-8 et du G-20, notamment la réforme du système monétaire international, la lutte contre la volatilité des prix des matières premières et la gouvernance économique mondiale, ainsi  qu’un  un système "plus multilatéral, avec un FMI (Fonds monétaire international) plus fort, doté de pouvoirs plus importants".

La question des monnaies se trouve au cœur des travaux du G-20, la France souhaitant encourager le développement d'autres monnaies que le dollar, notamment le yuan chinois, en vue  de stabiliser le système monétaire international.

Rappelons qu’au contraire Washington  défend le rôle central du dollar tout en dénonçant la sous-évaluation artificielle du yuan, provoquant des tensions fortes qualifiées de "guerre des monnaies".



Rappel :


Rappelons que le Premier Ministre François Fillon s’était rendu à Londres … le Jeudi  13 Janvier pour solliciter au nom de la France l’appui de David Cameron en faveur de la stabilité de l’Euro.

Le Gouvernement Français a toujours estimé   qu'un échec de l'euro serait préjudiciable  pour la Grande-Bretagne, dont l'économie repose en partie sur le marché intérieur de l'Union européenne et que l’Europe doit progresser vers une plus grande intégration afin de sauver sa monnaie unique     ;

Pour le Gouvernement français selon ce que Monsieur François Fillon avait déclaré avant ses entretiens avec David Cameron premier ministre  Britannique :  "Nous allons avoir besoin de mettre en place un système économique de gouvernance pour l'Euro zone. La Grande-Bretagne ne fait pas partie de l'euro zone, en même temps la décision que nous prendrons aura une grande importance pour la Grande-Bretagne", …..

…..

 "La question est : le Royaume-Uni est-il prêt à accepter ou à encourager une plus grande intégration de l'euro zone, ou le Royaume-Uni est-il défiant  ….. ? ….et créera-t-il des obstacles …. selon  François Fillon  ce serait "une catastrophe et un désastre pour la Grande-Bretagne elle-même si l'euro échouait", du fait des liens de la Grande-Bretagne avec le marché européen.



Quand aux résultats de la demande Française, en fait dès le 13 janvier, Le Premier Ministre britannique  David Cameron en conférence de presse commune avec le Premier Ministre français François Fillon a affirmé  implicitement que le  Royaume-Uni refusera de participer à "tout nouveau mécanisme" européen dans le cadre de la stabilisation de la zone euro, en expliquant toutefois qu’une  "Une zone euro forte est dans l'intérêt de la Grande-Bretagne, nous voulons que les pays de la zone euro surmontent leurs problèmes et nous serons des partenaires utiles" … "Mais soyons clairs: nous n'avons pas l'intention de rejoindre la zone euro et nous n'avons aucune intention d'être entraînés dans un nouveau mécanisme ou de nouvelles procédures, ni d'abandonner de nouveaux pouvoirs".


Enfin,  David Cameron avait  aussi assuré qu’il comprenait  la nécessité d'une meilleure intégration économique et fiscale au sein de la zone euro, en faveur de laquelle M. Fillon a plaidé au cours de la conférence de presse commune, mais il avait  réaffirmé que ces efforts d'harmonisation ne concernaient pas le Royaume-Uni, celui-ci n'étant pas membre de l'union monétaire.

"Nous comprenons que si vous partagez une monnaie unique, vous devez prendre des mesures pour mieux coordonner et harmoniser certaines choses que vous faites ensemble. En fait, c'est une des raisons pour lesquelles, dès le départ, je ne voulais pas qu'on adopte l'euro, parce que je ne voulais pas que cela arrive", a-t-il expliqué.

"Quand nous parlons d'harmonisation et de ce genre de sujets, cela n'a pas à s'appliquer au Royaume-Uni parce que nous n'avons pas adopté l'euro", a-t-il insisté.

Les médias à l’époque  ne se sont pas  étendus sur cette demande d’appui et ses résultats « mitigés »,  et  pour camoufler  ce que l’on peut considérer  comme un échec  de la demande française,  certains d’entre eux  avaient surtout  noyé le poisson et enfumé cette visite en prétendant que  la  visite du Premier Ministre François Fillon en Grande Bretagne était pour lui l’occasion d’acquérir une notoriété et une stature internationale en ajoutant qu’il s’agissait d’une  … «  dimension obligée pour qui se veut être un homme d'État ….,  et  peut-être, qui sait, un jour candidat à la présidence de la République, comme l'espèrent tout bas de nombreux, nombreux, parlementaires et militants UMP. »…

D’autres médias insistaient aussi sur la courtoisie, l’élégance , le costume bleu, la chemise blanche et les chaussettes de soie de François Fillon ,  et  sur l’interview  de François Fillon accordée  au Times  où François Fillon  s’était  prêté à quelques confidences «  comme il ne l'a jamais fait en France »,  d’après eux  «  marié à une femme "moitié anglaise, moitié galloise", donc imprégnée de culture anglo-saxonne, il s'est dit "anglophile",…

" François Fillon aurait dit :   "Ma femme est merveilleuse mais elle n'achète jamais d'habits et porte mes vieilles chemises »            ….,  il aurait  défendu la cuisine anglaise, "bien meilleure que ce que les gens disent", et confié qu'il s'agissait d'un sujet de débat entre Nicolas Sarkozy et lui, et  enfin les médias rapportent que  citant le rugby, François Fillon   a loué la convivialité et l'esprit de fête british : "La première fois que j'ai été à un match de rugby, je ne pouvais pas comprendre pourquoi nous devions partir à 9 heures le matin pour un match qui commençait en début d'après-midi. Après avoir passé quatre heures à boire de la bière, suivre le match était devenu difficile..."

Par contre,  s’exprimant sur sa fonction de Premier ministre, François Fillon aurait dit : "Bientôt, je serai un des trois ou quatre premiers ministres à avoir tenu aussi longtemps au pouvoir, ce qui veut sans doute dire qu'il est plus facile de travailler avec Nicolas Sarkozy qu'avec François Mitterrand ou Valéry Giscard d'Estaing !" Sur le duo qu'il forme avec Nicolas Sarkozy : il aurait ajouté  "There is no perfect marriage." ("Il n'y a pas de mariage parfait.").

Nous vous laissons le soin d’apprécier ces balivernes médiatiques volatiles et frivoles  qui cadrent mal avec  le  comportement habituel du Premier Ministre François Fillon que nous voyons  en France,  très sobre, discret sur sa vie privée,  et s’exprimer  dans sa vie politique   sévèrement, le plus souvent contracté,   le verbe parfois tranchant, avare de sourires, pour tout dire austère campé dans sa fonction de Premier Ministre père fouettard ou redresseur de torts.


En réalité la  visite de François Fillon était  politique  et sérieuse, en fait le premier ministre français s’était essentiellement rendu à Londres pour appeler  le Royaume-Uni à soutenir l’intégration de la zone euro, dont la Grande Bretagne  ne fait pas partie. « Dans la zone euro, nous n'avons pas d'autre choix maintenant que l'intégration.

Pour le premier Ministre Français, dans la zone euro nous n’avons pas maintenant d’autre chois que l’intégration, et  la question  était de savoir si le Royaume-Uni souhaite exercer une influence sur cette Europe en mutation ou non

François Fillon avait bien  précisé   dans son discours à la City qu’il n’attendait pas de la Grande Bretagne qu’ « elle rejoigne l’euro, qu’elle change la politique qui est la sienne. Ce n’est pas le sujet …..Ce que nous attendons surtout de la Grande Bretagne c’est qu’elle ne rende pas plus difficile cet effort de cohérence, cet effort d’intégration de la zone euro qui est nécessaire si l’on veut assurer sur le long terme la pérennité de l’euro ». Il a considéré la zone euro comme « le cœur monétaire de l’Europe », dont « la stabilité et le dynamisme » sont une « condition de la prospérité de l’ensemble des États européens ».

Monsieur Fillon avait soutenu que la décision ou non d’une plus grande intégration aurait un impact sur le Royaume Uni. « L'échec de l'euro serait une catastrophe et un désastre pour la Grande-Bretagne elle-même. Cela signifierait simplement que le marché intérieur, qui est l'un des moteurs du Royaume-Uni mais aussi de la France et de l’Allemagne, deviendrait beaucoup plus faible ».

En définitive la  réponse de la Grande Bretagne avait  été claire : "Quand nous parlons d'harmonisation et de ce genre de sujets, cela n'a pas à s'appliquer au Royaume-Uni parce que nous n'avons pas adopté l'euro", a insisté en résumé David Cameron.

Eh bien il nous semble que ce différend franco-britannique n’est pas résolu et nous aurions souhaité  que les médias évoquent ce sujet en annonçant la conférence de presse du Président de la République du Lundi 24 Janvier …


21 janvier 2011

Vidéos Actualités

Le Président Hua Jintao et le Président Obama confirment leur volonté de collaboration

Revue de Presse Européenne

SOURCE : EURO/TOPICS
 

La Chine ne fait pas de concessions

La Chine ne fait pas de concessions

Lors de la visite d'Etat de Hu Jintao aux Etats-Unis, les présidents des deux pays ont confirmé leur volonté de collaboration. La presse européenne déplore toutefois l'oubli de thèmes importants comme le changement climatique, la Corée du Nord et surtout les droits de l'homme.
die tageszeitung - Allemagne

Des questions importantes en suspens

La Chine et les Etats-Unis se trouvent toujours face à des tâches importantes, résume le journal de gauche tageszeitung, à l'issue de la rencontre en grande pompe entre le président chinois Hu Jintao et le président américain Barack Obama : "Des stratégies communes pour maîtriser le réchauffement climatique par exemple ne sont pas uniquement une question morale. Il serait tout aussi judicieux de se préparer à des périodes de pénurie d'eau potable, d'augmentation du nombre de réfugiés climatiques et des conflits frontaliers. Et si Pékin et Washington ne se mettent pas sérieusement et rapidement d'accord sur la stratégie à adopter vis-à-vis de la Corée du Nord, la guerre pourrait ne pas être loin. Les conflits militaires dans le Pacifique occidental, c'est-à-dire devant les côtes chinoises, ne sont qu'une question de temps si la course à l'armement continue ainsi, et si les Etats asiatiques riverains ne s'entendent pas sur une exploitation commune des réserves de pêche, des gisements de pétrole et de gaz dans les zones maritimes controversées. … Il ne reste plus qu'à espérer que cette visite fastueuse renforce les forces politiques des deux pays qui souhaitent sérieusement une meilleure collaboration." (21.01.2011)
Dagens Nyheter - Suède

Brandir la bannière des droits de l'homme

La visite de Hu Jintao à Washington a montré que les Etats-Unis accueillent la Chine dans son club économique privé, même si les différences sur la question des droits de l'homme restent importantes, écrit le quotidien Dagens Nyheter : "L'endettement des Etats-Unis a réduit leur capacité à faire pression sur la Chine. La position de la Chine s'est même dégradée si l'on considère l'évolution du pays d'un point de vue démocratique. La confiance en soi est grande et l'on ne voit aucune raison de se faire sermonner par les Etats-Unis. 'Il y a encore beaucoup à faire', a constaté Hu Jintao lorsqu'Obama a évoqué la question des droits de l'homme. C'est ainsi que le sujet a été réglé. Pour la première fois depuis longtemps, la planète peut s'imaginer un avenir sans Pax Americana. Mais Washington dispose encore des atouts moraux. En tant que première démocratie de la planète, les Etats-Unis se doivent de brandir la bannière étoilée pour les droits de l'homme." (21.01.2011)
Kainuun Sanomat - Finlande

Les Chinois exigeront la démocratie

Lors de sa visite aux Etats-Unis, le président chinois Hu Jintao a reconnu que la Chine avait encore beaucoup à faire dans le domaine des droits de l'homme. Si l'étranger réclame un changement, ce sera aussi bientôt le cas de la classe moyenne chinoise, estime le quotidien libéral Kainuun Sanomat : "La croissance économique a permis à des millions de Chinois de sortir de la pauvreté pour intégrer la classe moyenne. Bientôt les seuls fruits de la croissance ne leur suffiront plus, et ils demanderont aussi des droits politiques. Ce n'est pas un hasard si dans les pays au niveau de vie élevé, permettant également un bon niveau de formation, la démocratie soit aussi marquée. Pour que l'économie chinoise continue à croître aussi rapidement, le pays doit aussi s'ouvrir sur le plan politique." (21.01.2011)

Gaz de schiste : Vives inquiétudes pour l'environnement au Larzac

Source : Larzac


Hier au journal du soir sur FR3 languedoc-Roussillon nous avons pu faire hélas le constat de ce  nouveau combat  pour la défense de notre environnement, sur le Larzac mais aussi dans de nombreuses régions contre le gaz de schiste..
le lien:
 
 
 
Mon blog:
http://larzac.over-blog.org

Blog du CIELM
http://cielm34.over-blog.com

INFORMATIONS IMPORTANTES POUR MES LECTRICES ET LECTEURS

Éditorial de lucienne magalie pons Information: J'ai quelques petits soucis de santé en ce moment et je reprendrai mes publications aprè...