21 janvier 2011

Le dernier jour du Roi Louis XVI


Etude réalisée par Lucienne Magalie PONS
Louis XVI, Roi de France et de Navarre (1774-1789) puis Roi des Français (1789-1792) né le 23 Août à Versailles et guillotiné par les autorités Révolutionnaires le 21 Janvier 1793 sur la place de la Révolution, ancienne place Louis XV, aujourd’hui place de la Concorde à Paris.

Le dernier jour de Louis XVI Roi de France

21 Janvier 1793

Cinq heures du matin, Cléry réveille le Roi comme il en avait reçu l’ordre. Louis XVI aussitôt se dispose aussitôt à entendre la messe. 

La veille l’abbé Edgeworth de Firmont avait obtenu, à grandes peines des commissaires de la Commune, l’autorisation de donner au prisonnier cette dernière consolation.

Les ornements avaient été empruntés à une Eglise voisine, une commode disposée au milieu de la chambre sert d’autel, le roi profondément recueilli assiste au Saint Sacrifice, prie avec ferveur et communie.

La Messe terminée, Louis XVI fait ses adieux à Cléry et lui remet différents souvenir pour ses proches, un cachet pour son fils, un anneau pour la Reine Marie-Antoinette, un sachet renfermant les cheveux de toute sa famille et charge Cléry de leur faire ses adieux : « Cléry, dites à la Reine, à mes chers enfants, à ma sœur, que je leur avais promis de les voir ce matin, mais que j’ai voulu leur épargner la douleur d’une séparation si cruelle. Combien il m’en coûte de partir sans recevoir leurs derniers embrassements. »

Le Roi essuie quelques larmes et ajoute douloureusement « Je vous charge de leur faire mes adieux »
Il avait été décidé que Cléry accompagne le Roi jusqu’au lieu de l’exécution pour le déshabiller sur l’échafaud, mais cette disposition fût annulée et l’un des conseillers municipaux en avait prévenu Cléry avec une expression féroce en ajoutant : le bourreau est assez bon pour lui. 

Depuis cinq heures du matin Paris est sous les armes, de l’intérieur de la Tour on entend battre la générale, les cliquetis des armes, le trépignements des chevaux, , le bruit des canons tirés sur les pavés .

A neuf heures les portes de la Tour s’ouvrent avec fracas ; Santerre accompagné de municipaux entre à la tête de 10 gendarmes et les range sur deux lignes. Le Roi, qui se trouve avec son confesseur l’abbé Edgeworth de Firmont, sort de son cabinet.

- Vous venez me cherchez ? dit-il s’adressant à Santerre

- Oui, répond Santerre sans aucune marque de considération

- Je vous demande une minute reprends le Roi.

Il rentre dans son cabinet dont il ferme la porte. Il se dirige vers son confesseur, se met à genoux : « Tout est consommé, Monsieur, donnez votre dernière bénédiction et priez Dieu qu’il me soutienne jusqu’à la fin ».
Après avoir été béni le Roi se relève, et rentre accompagné de l’abbé dans la pièce ou Sancerre l’attend. Dans sa main il tient une lettre pliée, et s’adressant à l’un des municipaux le plus proche de lui, un ancien prêtre assermenté Jacques Roux, il lui demande :

- Je vous prie de remettre ce papier à la Reine, …. à mon épouse, se reprend-
il aussitôt

- Cela ne me regarde point, répond Jacques Roux en faisant de la main un signe de refus

- C’est juste, réplique le Roi

Puis il se tourne vers un autre municipal et reprend :

- Remettez ce papier, je vous prie, à ma femme ; c’est mon testament, vous pouvez en prendre lecture, il y a des dispositions que je désire que la Commune connaisse.

Cléry présente une redingote au Roi, « Je n’en ai pas besoin, donnez moi seulement mon chapeau »
Couvert, il s’adresse alors aux municipaux :

- Messieurs, je désire que Cléry restât près de mon fils qui est accoutumé à ses soins ; j’espère que la Commune accueillera cette demande.

Il se tourne ver Santerre, le regarde et dit d’une voix ferme :

- « Partons » 

Arrivé dans la première cour, Louis se retourne dignement deux fois vers la Tour, comme pour envoyer un dernier regard de regret, d’amour et d’adieu aux êtres si chers qu’il laisse derrière lui.

Un carrosse l’attend à la porte extérieure, il y prend place au fond avec son confesseur. Deux officiers de gendarmerie qui ont reçu l’ordre de frapper le Roi au moindre mouvement de désordre qui pourrait se manifester sur le chemin, occupent le devant du carrosse.

Rappelons que des mesures exceptionnelles de sécurité renforcées sont en places à la suite du meurtre, survenu la veille au soir, de Lepelletier de Saint Fargeau, membre de la Montagne qui avait voté la mort du Roi. (Lepelletier de Saint Fargeau avait dîné chez un restaurateur du Palais, son repas fini il se dirigeait vers le comptoir, lorsqu’un homme s’approche : « Est-ce vous qui êtes Lepelletier ? », sur la réponse affirmative l’homme reprend : « Vous avez voté la mort du Roi ? » .. « J’ai voté selon ma conscience » répond Lepelletier. L’homme, qu’on sût être par la suite un ancien garde du corps nommé Pâris, en un éclair de temps tire son sabre, le plonge dans le flanc du régicide Montagnard qui tombe frappé d’un coup mortel, pendant que son agresseur se sauve à la faveur du tumulte.)

Les autorités révolutionnaires, la Commune, craignent après des révélations de sources sures, qu’un certain nombre de royalistes déterminés qui avaient juré de se dévouer à leur Roi, dont on dit qu’ils seraient de 400 à 500 fondent sur le trajet et enlèvent le Roi, ces craintes ne sont pas sans fondement quelques royalistes s’en étaient ouverts à Monsieur de Malesherbes et à Monsieur de Firmont. Les autorités révolutionnaires redoutent aussi des mouvements de foule pendant le trajet et surtout au moment de l’exécution une immense explosion de cris de grâce.

Pour se prémunir à tout prix de ces manifestations dès cinq heures du matin, comme dit plus haut, le tambour avait appelé aux armes, la garde nationale toute entière et la Commune a réuni sur les lieux de l’exécution une masse de « citoyens » sur lesquels elle peut compter pour neutraliser les citoyens qui auraient l’intention de soutenir le Roi.

Dans toute les rues que doit traverser le cortège funèbre et très au-delà la circulation est rigoureusement interdite, les habitants doivent rester dans les maisons et immeubles et ne pas se montrer aux fenêtres. Les comités et les sections tiennent des permanence prêts à donner des ordres à tout moment, de nombreux détachements armés occupent toutes les barrières pour empêcher tout rassemblement armé ou non armé, entre dans Paris où n’en sorte, tous les quartiers sont surveillés par des hommes en armes, quelques rares boutiques sont entrouvertes, les autres sont fermées. 

Toutes ces mesures empêchèrent les royalistes de se rassembler et sur les 4 à 500, 25 seulement peuvent se retrouver, les autres ne peuvent même pas sortir de leurs maisons.

La voiture est entourée d’une force imposante, elle avance entre deux haies épaisses d’hommes armés de fusils ou de piques, sans autres « spectateurs » que la population armée. 

Le Roi très calme muni du bréviaire de son confesseur lit la prière des agonisants. D’après ce qu’en rapporte les écrits du temps, les deux gendarmes le regardent silencieusement, étonnés de voir une pieuse sérénité illuminer son visage. 

A dix heures un quart la voiture s’arrête place de la Révolution (place de la Concorde de nos jours) devant l’échafaud dressé , tout autour de l’instrument de supplice un espace vide entouré de canons mèche allumée et au-delà à perte de vue une forêt de pique et baïonnettes. Un des bourreaux s’avance et ouvre la portière, Le Roi avant de descendre recommande son confesseur, qui a répandu sur ses dernières heures le réconfort de la religion, aux deux officiers qui occupent l’arrière de la voiture, et posant sa main sur le genoux de Monsieur Edgeworth de Firmont « Messieurs, dit-il, je vous recommande Monsieur que voilà ; ayez soin qu’après ma mort il ne lui soit fait aucune insulte. Je vous charge d’y veiller »

Louis descend de voiture, tout aussitôt trois bourreaux veulent lui ôter son habit, il les repousse avec fierté et l’ôte lui même, défait son col et sa cravate.

Les bourreaux s’approchent de nouveau et lui saisissent les bras. 

- Que prétendez vous ? , leur demande Louis avec vivacité

- Vous lier 

- Me lier ! répond le Roi indigné. Non je n’y consentirai jamais. Faites ce qui vous est commandé, mais vous ne me lierez pas.

Les bourreaux semblent disposés à employer la force. 

Louis XVI se tourne en chrétien vers son confesseur et l’interroge du regard.

- « Sire, lui dit en pleurant Monsieur de Firmont, ce nouvel outrage est un dernier trait de ressemblance entre sa Majesté et le Dieu qui va être sa récompense. » 

Louis lève un regard douloureux vers le Ciel et prononce :

- « Assurément, il faut rien moins qu’un tel exemple pour me soumettre à une pareille humiliation, » puis regardant les bourreaux il ajoute « faites ce que vous voudrez, je boirai le calice jusqu’à la lie ».

Louis alors gravit les marches de l’échafaud appuyé sur son confesseur, le bourreau lui coupe les cheveux, louis tressaille légèrement. Puis il s’avance jusqu’au bord de l’estrade et imposant silence d’un seul regard royal aux tambours rangés au pied de l’échafaud, il prononce d’une voix retentissante : « Français, je meurs innocent ; c’est au bord de la tombe et prêt à paraître devant Dieu que j’atteste de mon innocence. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que mon sang ne retombe jamais sur la France … »

L’infâme Santerre alors, avant qu’il continue, fait un signe et la voix du Roi de France est couverte par les roulements des tambours.

Les bourreaux attachent Louis sur la bascule et en quelques secondes très vite le tranchant de la guillotine met fin à son supplice.

L’ignoble exécuteur prend la tête, la lève en l’air, fait deux fois le tour de l’échafaud pour la montrer à la foule sordide des sans-culottes, seuls à qui l’approche de la place a été permise, qui répond en hurlant « Vive la nation ! Vive la République ! » et ces forcenés, femmes et hommes, se ruent pour voir de plus près le cadavre de Louis, les uns trempent dans le sang leur baïonnettes et sabres, d’autres en imprègnent des mouchoirs comme pour en faire des talismans pour assurer la victoire contre tous les Rois d’Europe. Qu’ils promèneront ensuite dans Paris avec une joie féroce en criant « Voilà le sang du tyran ! … »

Un homme monte sur l’échafaud et plonge tout entier son bras dans le sang coagulé pour en prendre d’épais caillots et en asperge par trois fois la foule profane, indigne, haineuse, qui se presse au pied de l’échafaud pour recevoir cette horrible consécration, comme les républicains l’avaient reçue par le sang répandu en septembre. 

Cette  sinistre foule longue à se disperser, ira ensuite dans les rues de la ville en élevant les mouchoirs trempés du sang du roi avec une joie féroce en criant « Voilà le sang du tyran ! 

Ainsi périt Louis XVI à 39 ans, dans la 17me année de son règne, Louis XVI qui eut été le plus parfait des Rois, si les vertus et les qualités du croyant et de l’homme de bien qu’il était, eussent pu suffire sur le trône dans la crise du temps où le sort l’avait jeté.

20 janvier 2011

Le Parlement Européen est critique sur la loi censurant la presse en Hongrie

SOURCE : EURO/TOPICS




Revue de presse européenne du 20/01/2011


À LA UNE
Linie


Joute verbale au Parlement européen
La présentation du programme de la présidence hongroise de l'UE a donné lieu à de violents échanges entre le Premier ministre hongrois Viktor Orbán et les eurodéputés. Ces derniers ont notamment critiqué la loi hongroise sur les médias. Si la réaction d'Orbán a jeté le discrédit sur son pays, les critiques sont aussi exagérées et peu crédibles, estiment les commentateurs.




Népszava - Hongrie
La Hongrie bien loin de l'Europe
L'intervention du chef de gouvernement hongrois Viktor Orbán devant le Parlement européen a jeté le discrédit sur la Hongrie, écrit le quotidien de gauche Népszava : "A l'origine, l'objectif d'Orbán était de montrer que Budapest respectait les valeurs européennes. Au lieu de cela, il a provoqué un scandale suite auquel la Hongrie est aujourd'hui plus éloignée de l'Europe que jamais. … C'est un Orbán visiblement agacé et irrité que les députés européens ont appelé à respecter les valeurs fondamentales de l'Europe. Mais on lui a également rappelé qu'il a autrefois lui-même lutté contre la politique qu'il défend aujourd'hui. Cela a certainement été très désagréable pour Orbán. … Celui-ci a riposté. Il s'est efforcé de faire la leçon au Parlement européen et a qualifié la loi allemande sur les médias d'antidémocratique. Il s'est comporté comme s'il était devant le Parlement hongrois, c'est-à-dire dans son propre petit royaume. Il est parvenu à jeter le discrédit sur la présidence hongroise de l'UE avant même que celle-ci n'ait vraiment commencé." (20.01.2011)
» article intégral (lien externe, hongrois)
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Tous les textes disponibles de » Tamás Rónay


Sme - Slovaquie
Les détracteurs d'Orbán peu crédibles
Lors de son discours inaugural de la présidence de l'UE, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán ne s'est pas montré particulièrement adroit envers ses détracteurs, juge le quotidien libéral Sme, qui qualifie toutefois ces derniers de peu crédibles : "Pour Orbán, cette journée a représenté une véritable humiliation car il n'a pas su se maîtriser face aux eurodéputés et aux journalistes. Il leur a reproché d'offenser la Hongrie, en des termes similaires à ceux utilisés devant son auditoire national. … Les détracteurs d'Orbán, issus du groupe du Parti socialiste européen, se sont montrés peu sérieux et peu dignes de confiance. N'ont-ils pas défendu récemment l'ancien gouvernement slovaque de Robert Fico comme un exemple de politique de gauche réussie, minimisant au passage ses mesures autoritaires telles que la loi sur la presse ou les attaques nationalistes contre la minorité hongroise ? On peut aussi difficilement dire que les anciens détracteurs de Fico, de la fraction du Parti populaire, soient respectables lorsqu'ils dédramatisent aujourd'hui l'offensive d'Orbán contre la démocratie, la liberté d'expression, les principes du marché et la propriété individuelle." (20.01.2011)
» article intégral (lien externe, slovaque)
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Tous les textes disponibles de » Peter Morvay


Frankfurter Allgemeine Zeitung - Allemagne
L'UE a d'autres chats à fouetter
Tout le monde est responsable du scandale au Parlement de Strasbourg, la personne critiquée comme les critiques, estime le quotidien conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung. Les deux camps devraient modérer leurs positions dans l'intérêt de l'Europe : "Il est stupide de prétendre que la Hongrie devient une dictature. Bien sûr, Orbán ne devrait pas non plus jouer le rôle du chevalier noir qu'on lui attribue. Tous les détracteurs de la loi sur les médias ne visent pas la politique intérieure hongroise et la majorité conservatrice ; pour beaucoup il n'est question que de la liberté de la presse, et celle-ci fait désormais partie des valeurs européennes fondamentales. Budapest ne devrait pas rejeter les souhaits de révision exprimés par la Commission comme une ingérence impudente, mais les percevoir comme une contribution légitime. Il est regrettable que la présidence tournante de l'UE assumée par la Hongrie, dont personne ne met en doute l'honneur, ait débuté de cette manière. Les choses ne doivent pas continuer ainsi. Il est de l'intérêt de tous les acteurs européens qu'elle ne souffre pas du litige sur les médias. L'Europe a d'autres chats à fouetter" (20.01.2011)
» article intégral (lien externe, allemand)
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Tous les textes disponibles de » Klaus-Dieter Frankenberger


POLITIQUE

Les voeux, boycottés ou non, ras-le-bol, la coupe est pleine

Éditorial de lucienne magalie pons

Il y encore G20 où ils vont encore se présenter les vœux, mais après stop, ça suffit la coupe déborde !


Les discours et déclarations politiques de nos dirigeants politiques et de leurs partisans cadres UMP, sont répétitifs à tels points que l’opposition PS a ironisé l’année passée en visant le Chef de l’Etat : « Décidément, la période des vœux montre un Président coupé des Français et de leurs difficultés, réduit à répéter en boucle, comme un disque rayé, le roman de ses échecs rhabillés en succès.

Mais il n'y a pas que les discours des vœux, nous avons aussi tous les discours et déclarations que nous subissons à longueur d'année (depuis 2007) et qui effectivement patinent sur un disque rayé.

Mais encore, leur vocabulaire aussi, comme un disque rayé est toujours étoffé des mêmes expressions ou mêmes mots qu’ils utilisent pour présenter ou commenter leurs hautes œuvres ou présenter leurs amis, ou au contraire pour disqualifier des individus qu’ils ont dans le collimateur, les unes valorisantes, les autres discriminatoires.

Quand ils entendent valoriser leur action politique ou leurs amis leurs discours et déclarations font dans la grandeur, l’excellence, la hauteur … : 

Exemples d’expressions valorisantes : Grand sommet, grand objectif, Grand Paris, grand emprunt, grandes réformes, grandes lignes, grands projets, grands chantiers, grandes universités, hautes formations, objectif d’excellences, parcours d’excellence, hautes institutions, haute culture, grand serviteur de l’état, grand ami de la France, haute personnalités, haut responsable, etc …

Quand ils entendent dévaloriser des personnes ils font dans l’insulte, l’exagération et la vulgarité:
Exemple de mots dévalorisants : Pov’con, racaille, sauvageon, égo démesuré, édredon, lip-du rural ( ?), disqualifié, …. J’en passe et des meilleurs …

Exception : pourtant pour le Chef de l’État qui donne habituellement dans les deux genres, souhaiter les vœux pour la nouvelle année est une question de courtoisie.

Selon le site Express.fr : Au cours du petit déjeuner de la majorité, le 13 janvier, Nicolas Sarkozy est revenu sur la succession de cérémonies pour la nouvelle année : "On s'est déjà souhaité les vœux quarante fois, mais il faut le faire quand même : c'est de la courtoisie, et la courtoisie est importante dans notre pays."
Hélas l’exercice de la courtoisie peut parfois laisser place à un lapsus involontaire : 

Jusque là l'Alsace votait Sarkozy « Un dessin par jour
par undessinparjour
Lors d'un discours en Alsace, Nicolas Sarkozy confond la région qui a le plus voté pour lui à tous les derniers scrutins et… l'Allemagne! Puis il se reprend immédiatement sur le ton de la plaisanterie. ...
Un dessin par jour - http://undessinparjour.wordpress.com/

Sans commentaires !

Éditorial de lucienne magalie pons


19 janvier 2011

Tunisie

Éditorial de lucienne magalie pons


Opération de récupération de la révolte du peuple Tunisien


Depuis que la population tunisienne  a fait entendre ses volontés et que l’Ex-Président Ben Ali et sa famille ont été contraints sous la pression de la rue  de s’enfuir à l’Étranger, une grosse opération de récupération de la révolte Tunisienne se met en place, toujours avec certains même acteurs de la Communauté Internationale dont la France et le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon qui  luttent d’un front commun pour récupérer la révolte Tunisienne dans l’espoir de pérenniser leur influence.


 …………


Extrait  lu et relevé dans la presse :


«  Ban Ki-Moon invite les autorités tunisiennes à "des consultations élargies" pour établir un « gouvernement intérimaire participatif avant des élections "crédibles", comme l’a souligné, « mardi, son porte-parole Martin Nesirky. "Le secrétaire général fait une nouvelle fois part de « son inquiétude quant à la violence croissante en Tunisie et souhaite que tous les efforts « soient fournis pour restaurer la paix et la stabilité", a-t-il ajouté.


« Il "lance un appel pour des consultations élargies en Tunisie pour établir un gouvernement « intérimaire participatif conduisant à la tenue d'élections en temps voulu et crédibles par « lesquelles les citoyens de Tunisie peuvent librement choisir leurs dirigeants", a-t-il dit.


Fin de l’extrait


…………………../


Hier Mardi à l’Assemblée Nationale la Ministre des Affaires Etrangères et le Premier Ministre s’expliquaient sur leurs précédentes prises de positions et par un revirement à 360° ils  en profitaient pour indiquer aux députés qui les questionnaient  leurs intentions stratégiques et diplomatiques en vue de s’imposer dans les bonnes grâces du peuple Tunisien.


L’UE de son côté dont la France  s’avancent en  un grand branle-bas de combat  occidental, en de multiples appels diplomatiques  et politiques , formatés  en des discours  sirupeux, hypocrites masqués de compassion, pour continuer à mordre dans cette partie  gâteau Maghrébin, ou sont établis des ressortissants européens, français en majorité (22.000français),   entrepreneurs ou chefs d’entreprises   en relation d’affaires avec le Régime Ben Ali.



Nous aurions tout lieu de croire qu’ils veulent prendre leur devant en Tunisie  pour rééditer leur main mise sur les élections Tunisienne pour faire élire un de leur poulain,  comme ils l’ont fait en Côte d’Ivoire pour tenter d’imposer  leur poulain Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire, et qu’il veulent neutraliser l’opposition en Tunisie avec les mêmes méthodes qu’ils ont utilisent  en Côte d’Ivoire contre Laurent Babgo.


Seulement voilà, le peuple Tunisien se méfie d’eux …..pas seulement au vu de leurs manigances en Côte d’Ivoire, mais parce que bon nombre des leaders de l’opposition au régime de Ben Ali qui vivaient en France ou en Europe en exil ne leur font pas confiance, parce qu’ils  ont pu  mesurer sur place leurs « talents » de caméléons  , pendant les décennies de leur exil.


Pour preuve de leur méfiance,  le retour de veste des  dirigeants européens qui guinchaient  gaiement avec Ben Ali depuis des décennies , le soutenaient, acceptaient ses distinctions et ses largesses dans relations autant politiques que privées,  et qui maintenant  depuis quelques  2 ou 3 jours après l’avoir lâché, font  les yeux doux au  peuple tunisien  qui vient de faire exploser le  régime Ben Ali,  à tel  point que cette opération de récupération   ressemble plus à une opération de séduction qui peut s’apparenter à la technique d’un macro séducteur.

 Or la Tunisie  du peuple,  qui vient de bouter  de main de maître hors de son territoire son ex Président dictateur,  n’est pas une belle à conquérir en vue de la  soumettre et la  faire suer sur l’autel international  de l’ultra libéralisme, la Tunisie du peuple reste vigilante et c’est elle qui choisira son régime même si son peuple devrait encore se  battre jusqu’au sang et perdre encore de ses enfants dans des manifestations de reconquête de la démocratie et de ses libertés.


Rappelons qu’hier Mardi,  selon la décision  de leur syndicat qui ne reconnaît pas le Gouvernement de transition Tunisien qui avait été constitué la veille,    trois ministres  de l’opposition ont démissionné du Gouvernement de transition qui avait été constitué Lundi la veille, et  qu’un quatrième ministre issu de l’opposition a aussi démissionné à la suite, rappelons aussi  que toujours  mardi,  des milliers et milliers de manifestations de protestations dans tout le pays contre le gouvernement de transition dans lequel subsiste en majorité le camp Ben Ali, les Tunisiens n’en veulent plus et l’ont clairement fait entendre ;


Ce qui reste d’un Gouvernement de transition qui se voulait d'union nationale en Tunisie dominé par les caciques de l'ancien régime, se retrouve  contesté par la rue.


Pour essayer de jouer la carte de l’apaisement et se maintenir en place,  le président tunisien par intérim, Foued Mebazaâ,  le Premier ministre, Mohamed Ghannouchi, ont hier  démissionné du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), le parti du président déchu Zine el-Abidine Ben Ali.


Ce geste ne leur confère pas aux yeux des Tunisiens le label « « pattes blanches » et nous pouvons nous attendre à des rebondissements qui ne manqueront pas de surprendre les ex amis  occidentaux de Ben Ali.

Revue de Presse :

· 
A peine nommés, trois représentants du gouvernement tunisien de transition, membres de la centrale syndicale UGTT, ont démissionné à la demande de leur ...


·  Tunisie : le RCD radie Ben Ali de ses rangs - LeMonde.fr

18 janv. 2011 ... Le Monde.fr - Le premier ministre et le président par intérim tunisiens ont démissionné de l'ex-parti au pouvoir, le RCD, ...
www.lemonde.fr/tunisie/.../tunisie-le-gouvernement-de-transition-de-plus-en-plus-conteste_1467084_1466522.html

·  Le nouveau gouvernement de transition tunisien - Info

18 janv. 2011 ... La puissante centrale syndicale tunisienne UGTT a affirmé mardi ”ne pas reconnaître le nouveau gouvernement” - France2.fr : toute ...
info.france2.fr/.../le-nouveau-gouvernement-de-transition-tunisien-66874595.html - En cache

Tunisie

Le gouvernement explose déjà

20minutes.fr - il y a 2 heures 49 min
Tunisie Au moins quatre ministres d'opposition ont quitté leurs fonctions hier Lire la suite »

·         La vie de palace de Ben Ali à Djeddah

Le Figaro - il y a 8 heures 40 min
Le président tunisien déchu a été accueilli dans la plus grande discrétion dans cette ville côtière d'Arabie saoudite, qui a déjà reçu plusieurs dirigeants en exil. Une étape avant un probable départ pour la Libye. Lire la suite »
  • Tunisie: Manifestation et démissions à la chaîne au sein du gouvernement

Tunisie: Manifestation et démissions à la chaîne au sein du gouvernement

20minutes.fr - il y a 9 heures 12 min
MONDE - Le gouvernement d'union nationale est mis à mal... Lire la suite »
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Sous le feu des critiques, MAM se justifie sur la Tunisie

Le Figaro - il y a 9 heures 16 min
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·         Tunisie: les islamistes veulent une reconnaissance de leur mouvement

AP - il y a 10 heures 16 min
TUNIS - De nombreux militants islamistes tunisiens ont participé à la manifestation de protestation qui s'est déroulée mardi à Tunis, contestant la composition du gouvernement d'union nationale annoncée la veille, a-t-on appris auprès du porte-parole de leur mouvement, "Ennahdha" (interdit). Lire la suite »

·         Les Trabelsi-Ben Ali, prédateurs de la Tunisie

LePoint.fr - il y a 10 heures 28 min
La belle-famille de l'ex-président a longtemps mis le pays en coupe réglée. Entretien avec la journaliste Catherine Graciet. Lire la suite »


18 janvier 2011

TUNISIE : Mme. Alliot-Marie et de Mr. François Fillon s'expliquent

Éditorial de lucienne magalie pons

Madame Alliot-Marie, Ministre des Affaires Etrangères , et Monsieur François Fillon ont répondu ce jour aux questions des députés, sur la situation en Tunisie.

La situation évoluant plus vite en Tunisie  et pas tout à fait comme ils l'espéraient,  on peut noter dans leurs réponses  qu'ils ont bien l'intention "d'aider" , autrement dit  de "peser" dans la destinée politique de ce pays.

Mais leurs réponses sont déjà dépassées par les tous derniers rebondissements  de la situation en Tunisie(voir mon précédent article)

Quelques soient les intentions et la stratégie  du Gouvernement Français dans la poursuite de ses relations avec la Tunisie, il devra compter sur la confiance du peuple Tunisien qui n'est pas prêt à enterrer la hache de guerre avec les amis Français de Ben Ali, même si nos dirigeants  dans un revirement spectaculaire se sont vus contraints,  la mort dans l'âme,  de le jeter  comme un vieux portefeuille vide, par la force des évènements politiques qui se sont imposés à eux, comme à leur partenaire ami,  et qu'ils n'ont pu maîtriser;

 Après l'avoir soutenu jusqu'au dernier moment possible,  nos dirigeants maintenant  changent de cap, et  veulent  imposer  leur aide  et leur amitiés à  la population  tunisienne, seule la population Tunisienne décidera de son destin politique, ils n'ont pas l'air de le comprendre. Pourtant il devraient  se souvenir que quand  le vent de l'histoire se déchaîne ceux qui parlent trop vite passent pour des girouettes.



Voir ci-dessous les réponses de Madame Alliot-Marie et de Monsieur François Fillon aux députés, sur la situation en Tunisie.


Source : Site de l’Assemblée Nationale.
……………………………………………………………………………..

 Extrait  du compte rendu de la Séance de questions au Gouvernement du 18 Janvier 2011
………………………………………………………………………..

Situation en Tunisie

M. le président. La parole est à M. Renaud Muselier, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire.
M. Renaud Muselier. Ma question s’adresse à Mme la ministre d’État, ministre des affaires étrangères et européennes.
Nous sommes tous très attentifs à ce qui se passe en ce moment en Tunisie. Ce matin, madame la ministre, vous vous êtes exprimée devant la commission des affaires étrangères et nous avons eu le plaisir d’avoir une explication claire. (Exclamations et rires sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

La parole de la France est, en effet, bâtie autour des notions fondamentales de notre diplomatie : pas d’ingérence, mais pas d’indifférence.

M. Jean-Paul Lecoq. De la complicité, peut-être ?

M. Renaud Muselier. Ce message est clair, apaisé et permet de voir l’avenir.
Madame la ministre d’État, nous sommes bien sûr très attentifs à ce qui se passe là-bas, puisqu’il s’agit d’un peuple ami. Nous avons des relations très fortes avec ce pays, sachant que près de 25 000 de nos compatriotes y vivent et que 1 500 entreprises y sont installées.

De surcroît, le peuple tunisien a manifesté sa soif et son besoin de démocratie et de liberté. Nous avons pu constater, pendant ces vingt-trois jours, à quel point les jeunes ont manifesté avec courage leur détermination pour plus de liberté. Nous avons été tout aussi surpris de voir à quelle vitesse l’armée a lâché le gouvernement en place. Nous avons pu constater également dans la presse que, systématiquement, une référence est faite à la constitution tunisienne. Cette révolution, qui a lieu à nos portes, à nos frontières, a des conséquences fondamentales.

Les événements tunisiens peuvent-ils avoir des conséquences sur les pays voisins, qui souffrent parfois des mêmes maux, connaissent les mêmes travers, et avec lesquels nous avons souvent le même genre de relations diplomatiques ? Peut-il y avoir un effet domino ?

Parallèlement à cela, existe-t-il un risque islamiste ?

Enfin, l’Union pour la Méditerranée, voulue par le Président de la République, n’est-elle pas la meilleure réponse aux problèmes du bassin méditerranéen ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
M. le président. La parole est à Mme Michèle Alliot-Marie, ministre d’État, ministre des affaires étrangères et européennes.

Mme Michèle Alliot-Marie, ministre d’État, ministre des affaires étrangères et européennes. Monsieur Muselier, en ces moments décisifs pour la Tunisie, la France, bien sûr, se tient au côté du peuple tunisien. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

M. Roland Muzeau. Depuis quand ?

M. Jean Mallot. Avec une matraque ?

Mme Michèle Alliot-Marie, ministre d’État. Sans interférer, elle entend apporter toute l’aide possible à un peuple ami. Cela doit se traduire par un certain nombre d’actions et de coopérations concrètes,…

M. Jacques Desallangre. Avec la police ?

Mme Michèle Alliot-Marie, ministre d’État. …et il est vrai que l’Union pour la Méditerranée peut représenter aussi une réponse aux préoccupations tunisiennes, comme aux enjeux de l’ensemble des pays méditerranéens.

N’oublions pas que la Tunisie est effectivement un membre extrêmement actif de l’Union pour la Méditerranée. C’est donc une occasion pour nous de montrer ce que peut apporter l’Union pour la Méditerranée, notamment dans les domaines du développement et de l’enseignement supérieur, où il y a des besoins.

Cela peut également se faire dans le cadre du plan solaire méditerranéen où, d’ores et déjà, la Tunisie est un acteur majeur.

M. Henri Emmanuelli. Vous avez été nuls !

Mme Michèle Alliot-Marie, ministre d’État. D’autres projets concrets peuvent être développés pour la Tunisie dans ce cadre. Ce sera une façon de montrer aux populations quel est le plus de cette solidarité entre les deux rives de la Méditerranée, que ce soit dans le domaine du développement des PME et des PMI ou dans celui de la formation professionnelle.

M. Henri Emmanuelli. Ben voyons !

Mme Michèle Alliot-Marie, ministre d’État. Mais, au-delà de l’Union pour la Méditerranée, nous allons également poursuivre afin d’inciter l’Union européenne à intervenir pour aider la Tunisie à accomplir, comme elle le souhaite, un pas décisif, avec notamment l’acquisition du statut avancé. Nous avons, nous Français, demandé à l’Union européenne de faire des avancées majeures dans ce domaine. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

........

M. le président. La parole est à M. Jean-Marc Ayrault, pour le groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.

M. Jean-Marc Ayrault. Madame la ministre des affaires étrangères et européennes, la conduite des affaires étrangères de la France est un métier difficile ; la France dialogue, et cela même avec des nations qui ne sont pas gouvernées selon les principes de la démocratie.

Ce réalisme a été partagé par tous les gouvernements. Mais ce réalisme ne doit pas rendre aveugle aux violations répétées des droits de l’homme et des libertés ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Il est ainsi incompréhensible que Nicolas Sarkozy ait cru bon de faire l’éloge, au mois d’avril 2008 à Tunis, d’un régime « engagé dans la promotion des droits universels et des libertés fondamentales », au moment même où Ben Ali renforçait le caractère policier de ce régime. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)

De l’aveuglement à la faute, il n’y a souvent qu’un pas ; et c’est celui que vous avez franchi mardi dernier en répondant aux questions de plusieurs d’entre nous. (Protestations continuées sur les bancs du groupe UMP.)

Face à un soulèvement majoritaire et populaire, le pouvoir tunisien a choisi la répression et fait tirer à balles réelles sur des manifestants pacifiques et désarmés. La France aurait dû, par votre voix, s’élever avec force pour condamner ces crimes sans appel ! (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe SRC. — Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Au lieu de cela, vous avez suggéré de mettre au service d’une dictature notre savoir-faire en matière de sécurité.

Hier, après le décès d’un photographe de presse français, votre porte-parole s’est contenté d’un laconique : « Il s’agit d’un emploi disproportionné de la violence. »

Madame la ministre, les mots me manquent (Vives exclamations sur les bancs du groupe UMP) pour qualifier des prises de position qui disqualifient la France aux yeux du monde, et des Tunisiens.

Ma question est très précise. Par ces déclarations, engagiez-vous la parole de la France ? Représentiez-vous fidèlement la pensée du chef de l’État ? Et si tel n’était pas le cas, quelles conséquences comptez-vous en tirer sur le plan personnel ? (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

M. le président. La parole est à M. le Premier ministre.

M. François Fillon, Premier ministre. Monsieur le président Ayrault, je voudrais d’abord assurer Mme Alliot-Marie de toute ma confiance et regretter l’exploitation peu honnête que vous faites de ses propos. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC. — Protestations sur les bancs du groupe SRC.)

M. Bruno Le Roux. Ce n’est sûrement pas à vous de donner des leçons d’honnêteté !

M. François Fillon, Premier ministre. L’histoire avance souvent plus vite que la diplomatie, et nous en avons fait collectivement l’expérience lors de la chute de l’Union soviétique comme lors de la réunification allemande. (« Eh oui ! » sur plusieurs bancs du groupe UMP.) D’une certaine façon, la révolution tunisienne nous le rappelle encore.

J’entends les critiques que vous formulez. Je pourrais, pour y répondre, citer de larges extraits du très beau discours prononcé par Lionel Jospin au mois d’octobre 1997, lorsqu’il recevait à Matignon le président Ben Ali. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

M. Henri Emmanuelli. Ça faisait longtemps !

M. François Fillon, Premier ministre. Je pourrais évoquer le satisfecit donné au Gouvernement de M. Ben Ali par Dominique Strauss-Kahn au mois d’octobre 2008, quelques minutes après avoir reçu du chef de l’État tunisien une haute décoration. (Applaudissements et exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Mais je ne le ferai pas, parce que ce ne serait pas à la hauteur du défi que doit relever le peuple tunisien.

M. Henri Emmanuelli. Non, vous n’êtes pas à la hauteur !

M. François Fillon, Premier ministre. Ce défi, c’est de réussir une transition démocratique à la hauteur des espoirs nés du mouvement populaire engagé par les Tunisiens, et qui les a conduits à faire preuve d’un grand courage et à braver tous les risques.

Mme Monique Iborra. C’est facile de le dire maintenant !

M. François Fillon, Premier ministre. Le sort de la Tunisie est entre les mains des Tunisiens.
Le rôle de la France, c’est d’accompagner la Tunisie sur le chemin difficile de la démocratie.

Mme Monique Iborra. En envoyant des troupes ?

M. François Fillon, Premier ministre. Comme le Président de la République l’a rappelé dès samedi, la France est aux côtés du peuple tunisien.

La France souhaite l’organisation d’élections libres, qui sont la seule issue possible à la crise que traverse la Tunisie. Nous sommes d’ailleurs prêts à fournir au gouvernement tunisien, s’il le désire, l’assistance nécessaire à la préparation et à l’organisation de ces élections.

Nous voulons ensuite indiquer au gouvernement tunisien que nous sommes décidés à accroître notre effort de coopération économique et culturelle. Nous sommes déjà en Tunisie le premier bailleur de fonds d’aide au développement ; faire plus, ce sera montrer notre confiance dans le processus démocratique engagé.

En disant aux nombreux Français qui résident en Tunisie que nous les encourageons à y rester, nous montrons aussi notre confiance dans ce processus démocratique.

Nous nous engageons enfin, dans le cadre de l’Union européenne, à obtenir un accroissement de l’aide et surtout l’octroi de ce statut avancé déjà accordé au Maroc ; cela peut constituer un autre signe pour permettre aux Tunisiens de progresser sur la voie de la démocratie.

M. Manuel Valls. Votre discours a bien changé !

M. François Fillon, Premier ministre. Mesdames et messieurs les députés, l’essentiel, c’est la très ancienne et très forte amitié qui lie la Tunisie à la France, le peuple tunisien au peuple français. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)

À ce peuple tunisien, fier, courageux, auquel nous lie un héritage millénaire, nous disons, ensemble, que cette amitié est plus forte que tous les régimes et que nous continuerons de l’aider.

M. Bruno Le Roux. Vous l’avez laissé tomber, ce peuple !

M. François Fillon, Premier ministre. Enfin, j’aimerais que l’opposition n’ait pas deux discours d’une région à l’autre de l’Afrique et n’oublie pas qu’il y a en ce moment, en Afrique, un chef d’État qui a volé les élections, et qui doit subir les mêmes critiques sur tous les bancs de l’Assemblée nationale ! (Mesdames et messieurs les députés des groupes UMP et NC se lèvent et applaudissent longuement. — Vives protestations sur les bancs du groupe SRC.)

M. Henri Emmanuelli. C’est pitoyable !

M. Bruno Le Roux. N’importe quoi ! (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)


Fin de l'Extrait

Tunisie : Situation politique compromise ... démission de quatre ministres du Gouvernement de transition

Éditorial de lucienne magalie pons



Lundi 17 Janvier
-------
 Lundi,  tout semblait  revenir au calme en Tunisie, d’après les médias Français,  surtout TV,  souvent  aptes à se montrer  discrets, au moindre signe d’apaisement,  dans les questions qui risquent de gratter les poils à l’envers de certains politiques,  leur  information  à minima faisaient bien état de 1000 émeutiers dans la nuit de dimanche à Lundi, mais manifestement le sujet  qui leur paraissait le plus remarquable c’était l’imminente nomination des membres du  gouvernement de transition tunisien annoncé par le Premier Ministre tunisien pour intervenir dans la Journée de Lundi.


Pourtant sur Internet la situation étaient présentée comme très tendue Lundi  en de nombreux articles sur les sites  Internet réputés pour diffuser des informations puisées à la source et illustrés  par des vidéos.

Finalement dans la journée de Lundi, le Premier Ministre Tunisien annonçait la composition de son Gouvernement, et nous notions que quatre personnalités issues de l’opposition figuraient dans l’équipe gouvernementale tunisienne.

Faisant une balance entre les informations officielles des médias et les informations diffusées sur les sites Internet, nous avions  décidés d’attendre Mardi dans une position prudente d’observateurs  avant d’en tirer des conclusions

Mardi
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Au vue des nouvelles de la veille, ce matin très tôt nous espérions pour la Tunisie, -  avec cette espérance naturelle de l’humain  qui parfois nous commande d’espérer la paix pour tous dans le monde, -   un retour à la statibilité politique et à  une accalmie  des mouvements de manifestations,  et progressivement à  la reprise d’ une vie  civile,  professionnelle et sociale normale en Tunisie,   mais  nous avons appris  les réactions de la  courageuse population Tunisienne qui fait montre d’une vigilances et d’une détermination à toute épreuve pour et consolider les premiers résultat de sa victoire sur le parti de Ben Ali.

En politique, tout est remis en cause  par suite de la démission ce jour Mardi des quatre ministres de l’opposition nommés la veille dans le gouvernement de transition, et de nouveau la situation politique de la Tunisie devient incertaine.

C’est en raison de la décision  prise en réunion extraordinaire par  la Direction de  L’UGTT  de na pas reconnaître ce  nouveau Gouvernement, que  trois  ministres appartenant à cette puissante centrale syndicale ont démissionné, à la demande de leur organisation,  et à la suite  un autre ministre provenant du « Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés » a aussi démissionné .

Ces décisions politiques  on été soutenues par des manifestations  importantes.

Rappelons que dès  Lundi  dans le pays,    des personnalités de gauche  s’étaient élevées contre la présence de membres de l'ancien gouvernement et du parti du président déchu dans la nouvelle équipe de transition, de même quelques voix islamistes.

On avait  bien ressenti  l’impression que les personnalités opposantes et  la population souhaitaient  un changement politique  radical immédiat, sans avoir à attendre les élections présidentielles, certains leaders politiques et personnalités de l’opposition  redoutent en effet  une récupération par le RCD (parti de  l’ex-président Ben Ali) des rênes du pouvoir avant les élections.

En conséquence aujourd’hui   Mardi 18 janvier,   plusieurs milliers de manifestants  de l’opposition de gauche ont manifesté  dans les rues à Tunis et en province pour dénoncer la présence à des postes clés de ministres du président déchu Ben Ali.

De son côté  un dirigeant islamiste du mouvement Ennhada (mouvement interdit), Sadok Chourou, s’était joint  au rassemblement. Pour lui : "Le nouveau gouvernement ne représente pas le peuple et doit tomber. Non au RCD" (Rassemblement constitutionnel démocratique de Ben Ali.)


A Tunis, Le siège du RCD a été investit dans la journée par les manifestants :

La police a appelé  ces milliers de  manifestants  a se disperser conformément à l’état d’urgence en vigueur qui interdit les rassemblements , avant de tirer des gaz lacrymogènes, et en  faisant aussi usage de matraques pour les disperser en les pourchassant , les manifestants  on cependant investit le siège du RDC (parti de Ben Ali). Ils scandaient  et chantaient scandaient  « RCD assassins » … « On peut vivre seulement avec du pain et de l’eau mais pas avec le RCD »


"Nous refusons ce gouvernement criminel qui veut voler la révolte de notre peuple…… Nous voulons un gouvernement qui représente vraiment le peuple…… Nous dénonçons les partis de l'opposition fantoche qui sont maintenant au gouvernement", ont expliqué les manifestants.

Environ 5 000 personnes ont aussi manifesté à Sfax (Centre-Est), centre  économique du pays.

 A Tataouine, à environ 500 kilomètres au sud de Tunis, des manifestants ont  aussi pris d'assaut le siège local du RCD.

Des milliers de manifestants se sont rassemblés rassemblé  à Sidi Bouzid (Centre-Ouest), d'où  s’était déclenchée  à la mi-décembre la révolte populaire  pour une marche de protestation et  en  même temps, une autre marche de protestation, d’un millier de personnes, se manifestait  à Regueb, à 37 kilomètres de Sidi Bouzid.

 A Kasserine, s’est tenu  un rassemblement de 500 personnes, regroupant notamment des avocats et des syndicalistes, autre bastion de la révolte du peuple tunisien contre le régime Ben Ali.

Ce soir sur LCP à 21 h. 38 diffusait une émission « Ce qu’il faut comprendre des questions au Gouvernement » … et dans cette émission sont reprises quelques mini-séquences extraites de la séance à l’Assemblée, dont en autres questions,   les questions d’actualités concernant la Tunisie. ….

L’émission par son titre  «  Ce qu’il faut comprendre ….. » nous dicte en effet,  par  les commentaires  des animateurs TL et leurs invités, qui accompagnent les séquences,  commis ce que cette chaîne entend nous faire comprendre … …. « Ce qu’il faut comprendre », autrement dit «  ce que vous devez comprendre », genre d’émission qui a pour objectif de  faire passer des lampions pour des lanternes, et comme l’aurait dit le Général de Gaulle, en voyant  les réponses du Gouvernement aux députés, nous faire prendre des canards sauvages pour des enfants du Bon Dieu.

Merci, on n’a pas besoin d’avoir recours à LCP pour savoir ce qu’il faut comprendre, nous forgeons notre opinion  nous-mêmes  en visionnant   les séances de l’Assemblée Nationale  en direct sur le Site de l’Assemblée Nationale,  dans toute leur  intégralité, de A jusqu’à Z,  et on comprend avec notre propre réflexion.

En conclusion, pour plus d’informations et une compréhension individuelle, il faut rechercher les informations à la source, sans se fier aux  canaux audio-visuels  parlementaires LCP qui  de retransmissions de courts extraits choisis  largement commentés ensuite comme il leur convient.

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17 janvier 2011

Côte d'Ivoire : mon " Point de vue" au 17 janvier 2011

Éditorial de lucienne magalie pons



Soutenu par certains pays de la Communauté International, l’Onu, et certains pays de l’Afrique de l’Ouest  regroupés dans une commission économique la Cédéao , Alassane Ouattara toujours retranché  depuis près de 2  mois, à l’hôtel du Golf à Abidjan avec son quartier général, tous  protégés par les forces de l’Onu (Onuci),  oscille depuis plusieurs semaines  dans  ses déclarations médiatiques entre différentes prises de position, tantôt il appelle au dialogue mais à condition que Laurent Babgo renonce au préalable au Pouvoir et « dégage », tantôt il dit préférer une solution pacifique, tantôt  il en  appelle  à  l’Onu et à la Cédéao en  demandant avec insistance  une intervention d’une « force militaire » en Côte d’Ivoire pour déboulonner Laurent Babgo toujours installé sur son siège au Palais Présidentiel, tantôt il calme les esprits en affirmant que l’intervention d’une force militaire ne déclencherait pas de guerre civile en assurant, selon son scénario minimaliste,   qu’ils s’agirait simplement  d’ enlever Laurent Babgo pour  qu’il puisse lui  enfin investir le Pouvoir et  le Palais Présidentiel,  et aux dernières nouvelles il promet  un Gouvernement d’Union en disant qu’il nommera Ministres des partisans de Babgo , quand il pourra prendre possession de ses fonctions  en s’installant au  Palais Présidentiel, et  tout récemment il a dit que la solution était maintenant l’intervention de la Force Militaire et  il réclame de nouveau l’intervention d’une force militaire pour déloger Laurent Babgo ;

Ca commence à faire disque rayé du Côté d’Alassane Ouattara.

OoOoo

De l’autre  côté Laurent Babgo, soutenu par l’Armé Ivoirienne et ses partisans fidèles ,   ne se laisse pas démolir le moral par les déclarations de son adversaire, de même il reste serein   quand  la Communauté Internationale, l’Onu, La France , l’UE, les Banques , la Cédéao,  enfin toute une meute extérieure à la Côte d’Ivoire suspendue  à ses trousses  le  sanctionne sur toutes les coutures, lui envoie des ultimatum etc… ,et  en réponse à ces  ingérences démultipliées dans la crise intérieure de son pays   …il garde son calme et continue à gouverner. Ce qui ne l’empêche pas de s’exprimer.   

Laurent Babgo continue à  gouverner  le pays et  n’a jamais varié dans son discours, que nous résumerons par la formule  préalable   « J’y suis j’y reste », assorti de déclarations médiatiques  très caustiques  contre son rival, et  de protestations contre les pays occidentaux et l’Onu,  accusant certains dirigeants mondiaux et l’Onu d’ingérence dans les affaires ivoiriennes, soulignant  son acceptation du dialogue avec les émissaires de la CDEAO,  dont il a déjà usé deux fois les arguments  en restant sur ses positions,  réclamant le départ de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci), le tout   sous  l’incessant  flot  politique et médiatique de ses détracteurs occidentaux et de l’Onu  qui l’abreuvent   de  toutes sortes de sanctions diverses  internationales et financières ,   de menaces de recours à la Force, sans compter les  accusations de   l’Onu  qui le rende  responsable  lui et ses partisans de tous les affrontements et incidents  graves et mêmes des petites escarmouches locales.

« Même pas mal » du côté de Laurent Babgo, comme dirait l’autre..

ooOoo



Pour résumer sommairement, d’un côté  Alassane Ouattara retranché dans un Hôtel, protégé par 1000 casques bleus de l’Onuci, qui   depuis deux mois , derrière des micros et des caméras et au besoin en duplex, en appelle  à ses amis occidentaux, à l’Onu,  à la Cédéao, à une Force militaire, au  monde entier,  en désespoir  de cause de pouvoir le faire par lui-même et ses partisans, pour qu’on vienne le délivrer de Laurent Babgo et l’installer  lui au Palais Présidentiel.

De l’autre côté,  Laurent Babgo qui lui ne compte que sur ses partisans, sur l’armée ivoirienne qui lui est resté fidèle, sur  son administration et  sur les Ivoiriens pour gouverner, qui effectivement gouverne, et   refuse de s’effacer  au profit d’Alassane Ouattara que veulent lui imposer comme successeur des puissances étrangères à l’Etat souverain Ivoirien.

Et s’il réclame le départ   le départ de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci),  c’est surtout  parce que l’Onu  est toute dévouée à la cause politique de son rival, au lieu de s’en tenir à son rôle traditionnel  de maintien de la paix.

.
Par ailleurs, l’Onu en plus de ses déclarations foudroyantes contre Laurent Babgo, veut renforcer l’Onuci et  a réclamé  au Conseil de sécurité d'approuver l'envoi de 1.000 à 2.000 casques bleus supplémentaires, notamment pour renforcer la protection d’Alassane Ouattara et de son quartier général à   l'hôtel du Golf.

 Dans le même temps,  l'entourage d'Alassane Ouattara  insiste auprès de la  Cédéao pour qu’elle intervienne  militairement comme elle en a brandi plusieurs fois  la menace pour chasser le président sortant Laurent Babgo.

Vue et exposée par  Alassane Ouattara l’opération militaire  paraît toute simple : "L'intervention militaire ne veut pas dire que la Côte d'Ivoire sera embrasée. Il s'agit, comme ceci a été fait ailleurs en Afrique ou dans d'autres pays, de venir chercher Laurent Gbagbo et de le sortir du palais présidentiel", a-t-il répété une fois de plus  mercredi. "Les risques de guerre civile que j'entends n'existent point du tout", a-t-il  ajouté.


Bon si les risques de révolte et de déclenchement d’une  guerre civile face à l’extrémité d’une intervention  militaire   n’existaient pas,  on peut se demander pourquoi au préalable  l’Onu veut  envoyer de 1000 à 2000 casques bleus supplémentaires en Côte d’Ivoire, notamment pour renforcer la protection d’Alassane Ouattara ?

Comment  Alassane Ouattara peut-il démentir les risques d’une Guerre Civile ?

On voit difficilement une force militaire investir le  Palais Présidentiel, s’emparer de Laurent Babgo, l’enlever, le déplacer etc… sans une réaction immédiate de l’Armée Ivoirienne qui est à ses ordres et de ses partisans …. Et contrairement à ce qu’Alassane  Ouattara prétend,  ce serait mettre Abidjan à feu et à sang et déclencher ipso facto une guerre civile sanglante qui se répandrait dans tous les pays de la Cédéao et  les pays frontaliers.

 L’Onu serait particulièrement critiquable si elle intervenait dans cette opération d’enlèvement  pour soutenir une force militaire africaine ou «  Cédéao »,  dans le but  d’installer  Alassane Ouattara à la place de Laurent Babgo.

Le scénario simpliste  d’enlèvement de Laurent Babgo tel que présenté par Alassane Ouattara est totalement irréaliste, extrêmement dangereux et compromettant pour le présent et  l’avenir de la Côte d’Ivoire.  Ca pourrait faire dans un film mais pas dans la réalité.

Des émissaires de la Cédéao avaient informé  mardi que Laurent Gbagbo acceptait de "négocier une issue pacifique à la crise sans conditions préalables", mais Ouattara a déclaré que Gbagbo cherchait à "gagner du temps  pour pouvoir recruter des mercenaires et des miliciens pour tuer les Ivoiriens, pour exporter des valises d'argent dans certains pays amis".

On  peut  estimer  que la Cédéao  qui joue les gros bras pour ne pas décevoir ses amis occidentaux et l’Onu  dont elle a beaucoup à attendre, mais qu’elle aura la sagesse de s’en tenir à  des missions successives de médiations entre les deux camps.

Sans aucun parti pris de ma part, l’attitude de Laurent Babgo est plus cohérente que celle de Monsieur Alassane Ouattara, et sa position parait plus  crédible, solide et assurée, en Côte d’Ivoire, il attend ce jour même un nouvel émissaire médiateur de  …. …

On peut observer que Laurent Babgo peut compter sur l’Armée Ivoirienne, qu’il continue à gouverner  le Pays et que jusqu’à présent les Ivoiriens dans leur  quasi  majorité ne manifestent pas contre lui, sa positon paraît plus solide et assurée que celle de Alassane Ouattara qui ne peut circuler sans risques dans son pays, à tel point qu’il reste reclus dans un hôtel avec son quartier général et protégé par près de 1000 casques bleus  dont  l’Onu veut encore augmenter le nombre.

Il n’en demeure pas moins que cet  acharnement à vouloir imposer de l’extérieur Alassane Ouattara et à renforcer les forces de l’Onuci  ne laisse rien présager de bon ! Le pire  peut arriver si le diable prédateur  occidental s’en mêle.

Crise Ivoirienne: arrivée du médiateur de l`UA Odinga à Abidjan

AFP - Lundi 17 Janvier 2011
 Aujourd’hui , Le Premier ministre kényan Raila Odinga, médiateur de l`Union africaine dans la crise ivoirienne, est arrivé lundi  à l`aéroportd`Abidjan où il a été accueilli avec sa délégation par le Premier ministre du gouvernement Gbagbo, Gilbert Aké N`Gbo, et son ministre des Affaires étrangères ;


Par ailleur, le e président du Comité Afrique de l’Internationale socialiste, le Sénégalais Ousmane Tanor Dieng, a indiqué que ‘’des discussions sont en cours’’, en Côte d’Ivoire, pour convaincre le président sortant Laurent Gbagbo à ‘’trouver une solution de sortie de crise’’.‘’Des discussions sont en cours pour convaincre le président sortant Laurent Gbagbo, parce que quelle que soit sa position, il doit penser à l’avenir de son pays et trouver une solution de sortie de crise“, a dit Ousmane.

Attendons demain pour en savoir plus.


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