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Relais d'informations générales et politiques - notes d'opinion, et autres nouvelles -
Sujet : Blocage complet dans la France d'Outre mer : Monsieur Jego est satisfait de lui, il estime qu'il n'est pas désavoué et à Paris il s'épand en déclarations dérisoires.
Les médiateurs ne sont pas sortis de l'auberge et les déclarations dérisoire du "petit père fouettard" Jego qui s'avance à déclarer "Nous ferons respecter l'État de Droit" en soulignant qu'il n'est pas normal d'après son interprétation , que "quatre personnes" prennent toute une population en "otage", ne sont pas faites pour leur faciliter la tâche.
En réalité, sur le terrain, toute la population manifeste et soutient volontairement et librement leurs leaders syndicaux représentatifs et tient Monsieur Jego et le Gouvernement en échec de gouvernance en mettant en évidence l'impuissance et l'insuffisance coupable de l'exécutif qui s'en remet à des médiateurs et aux "partenaires sociaux".
Nos ministres à l'instar du Chef de l'État et du Chef de Gouvernement ne peuvent plus circuler et discourir en France, hors l'Élysée et leurs ministères , que sous la protection de plusieurs escouades de gendarmerie et de forces policières, en plus de leur garde rapprochée, ils délèguent dans les coups durs leur responsabilité à des commission, des médiateurs , des comités , des hauts commissaires de ceci et de celà, on est en droit de se demander s'ils gouvernent l'exécutif où s'ils en sont réduit à défendre leur citadelle politique.
Le Chef de l'État, le Chef du Gouvernement et les ministres se radicalisent de plus en plus dans une attitude coercitive qui aggrave la crise de confiance qui s'amplifie de jour en jour, y compris dans les rangs de leur majorité.
Nous les voyons en recherche d'audience se replier à l'abri derrière des micros pour discourir en menaçant de faire agir les forces de l'ordre pour "débloquer" des situations qui leur échappent et qu'ils dénaturent à leur convenance pour se donner le beau rôle.
Dans tous les secteurs d'activités le Chef de l'État et son Gouvernement font pression sur les salariés, ces bêtes à tondre, pour obtenir des résultats , la population aussi attend des résultats de ses dirigeants notamment matière de pouvoir d'achat et de salaires. Mais pour le moment comme sœur Anne nous ne voyons rien venir, à part quelques petites cacahuètes sociales qu'il nous jettent au hasard de leurs discours comme on jette dans les zoos quelques graines aux animaux prisonniers pour se distraire et s'amuser au passage.
Revue de presse : pour lire le ou les articles de votre choix, il faut cliquer sur le titre :
Préambule : Il fût un temp où l'Outre Mer était évocateur de vacances et d'exotisme, surtout pour les privilégiés, genre bobos d'avant garde, qui pouvaient se permettre de s'offrir des vacances paradisiaques destinées en plus du plaisir qu'elles leur procuraient à soutenir en frimant leur standing social vis à vis des voisins et collègues de bureau.
De nos jours l'Outre Mer évoque l'amertume et l'inégalité à l'image de la Métropole.
Se rendre sur les lieux plus de dix jours après le commencement d'une grève générale après avoir longuement hésité , "traîner les pieds" pourrions nous dire, rester quelques jours pour négocier pour échouer sur la revendication essentielle, quitter les lieux pour venir rendre compte à Paris chez le Premier Ministre , se faire épauler par deux médiateurs pour retourner les mains vides en espérant renouer les négociations et rentrer illico à Paris, ce n'est pas très glorieux pour un Secrétaire d'État à l'Outre Mer dont la suffisance politique et l'insuffisance exécutive crèvent les yeux , et qui a cru bon, pour flatter son image de saisir l'occasion d'une Interview à son retour pour souligner qu'il n'était pas désavoué. C'est sans doute ce qui importait le plus à ses yeux, sauver son image de bon élève de la classe UMP qui attend son "bon point" de chouchou du Maître.
Il faut noter aussi que le Gouvernement s'en remet aux partenaires sociaux se lavant ainsi les mains dans une position de désintéressement pour masquer son recul.
Mais le rôle de l'Etat, du Gouvernement serait justement de prendre ses responsabilités en jouant les arbitres actifs pour interdire les abus de position dominante d'un patronat local qui s'enrichit aux dépend des salariés dont les salaires plafonnent à moins 40 % de ceux de la fonction publique.
Le chef de l'Etat lui aussi ne s'est exprimé sur la question d'Outre Mer qu'après plus de trois semaines de silence, non pas indifférence mais pour ne pas accentuer l'effet désastreux par Grève nationale du 29 janvier qu'il tente de gommer par de multiples annonces accessoires pour disperser l'attention en soulevant et surajoutant des polémiques.
Il vient de nommer une Commission Interministérielle pour l'Outre Mer, soit, mais pourquoi ne l'a-t-il pas fait plus tôt ?
Tout le monde savaient que les braises couvaient sous les cendres en Outre Mer et aujourd'hui le feu s'est déclaré et le brasier n'est pas prêt de s'éteindre.
Pour preuve à ce jour les négociations sont bloquées à la Guadeloupe et la situation s'aggrave et empire s'étendant à la Martinique et à la Réunion.
Les élus de la Guadeloupe tentent désespérément d'intervenir en demandant aux partenaires sociaux d'assouplir les mouvements, mais les syndicats qui ne peuvent rien obtenir du patronat, en l'absence d'une prise de position du Gouvernement, s'y refusent et les manifestations vont redoubler d'intensité.
Pour "apprécier" la situation actuelle lire les articles en cliquant sur les titres ci-dessous :
Les chercheurs se sont offusqués des propos tenus par Monsieur Sarkosy dans son discours du 22 Janvier 2008.
Il est vrai que Monsieur Sarkozy a l'art et la manière de mépriser ouvertement le commun des mortels tout autant que les grands de ce monde et d'ironiser sur des sujets qui n'ont rien à voir avec le fond. Seuls ses partisans politiques et les médias qui lui sont asservis trouvent grâce à ses yeux, tant qu'ils sont en cour.
Comment s'étonner qu'on lui renvoie balle ?
Son discours du 22 Janvier 2008 ( voir vidéo) dans lequel il fustigeaient les chercheurs avec des pointe d'ironie mal venue n'a pas manqué de provoquer leurs protestations.
Alors que les protestations des chercheurs contre la politique du gouvernementse maintiennent et s’amplifie, l'Institut universitaire de France (IUF) a diffusée une lettre ouverte le jeudi 12 février, signée par 128 de ses membrespour prévenir le Président Sarkozy que le manque de considération dont il a fait preuve à l’égard du monde de la recherche et de l’enseignement supérieur a eu et aura des effets catastrophiques
Les membressignataires par cette lettre ouverte font savoir qu’ils n’acceptent pas les sarcasmes qui ont émaillé le discours du Président Sarkozy et que les métaphores 'immobilisme', 'frilosité', 'repli sur soi' - sont aux antipodes de leur réalité quotidienne'.
Photographe : Cyril Folliot AFP :: Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo (d) s'entretient avec le Premier ministre François Fillon à Matignon, le 9 février 2009
Tout autant que son arrivée tardive en Guadeloupe après plusdix joursde grève générale le retour « soudain » lundi à Paris du secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo a été mal« digéré » en Guadeloupe par des élusqui ontlancéune "journée île morte" pour protester contre le départ du ministre,dont ils disent avoir été prévenu trop tardivement.
Selon certains médias (radios notamment) Monsieur Jégo aurait longuement hésité à se rendre en Guadeloupe dans la crainte d’être « séquestré », mais dès son arrivée en Guadeloupe il avait été bien accueilli, manifestant immédiatement un vif intérêt pour se rendre compte par lui-même des prix exorbitants de yaourts et des brosses à dents.
Puis ensuite pendant une semaine il s’était attaché ànégocier 132 mesures qui ont été approuvées, mais restait en suspend une 133me mesure (devenue un point de blocage) qui portait sur une augmentation des bas salaires, revendication à l’origine de la grève générale.
Yves Jégo a été reçu dans l'après-midi même par le Premier ministre François Fillon.
Une réunion de ministres est prévue mardi sur la crise qui paralyse l'île depuis 20 jours, a par ailleurs indiqué M. Jégo après une réunion avec M. Fillon.
Monsieur Jego a rendu compte auPremier ministre les résultats de sa semaine de travail,soit " 132 mesures qui ont été approuvées pour régler le conflit en Guadeloupe. Nous sommes entrés dans le détail de ces mesures importantes pour la vie quotidienne des Guadeloupéens".
L
Il s'agissait pour lui et le Premier Ministrefaire le point de la mise en oeuvre de ces mesuresqui devraientchangerla vie des Guadeloupéens , mais aussi et surtout d'examinerle point importantde blocage,qui d’après Monsieur Jégo ne concernerait pas l’Etats’agissantd’un conflit entre salariés et employeurs".
**Ce point de blocage, consiste en un « préaccord »sur une augmentation des bas salaires, conclu dimanche matin entre le patronat et le comité LKP, à l'origine de la grève générale qui paralyse l'île.
La signature de ce document, selon les négociateurs, est soumise au feu vert de Matignon pour son financement soit 108 millions d'euros d'allègement de charges sociales salariales que réclament les employeurs.
Dans les rangs patronaux, Guadeloupéen, on craignait lundi que cet allègement ne soit quetemporaire.
Le gouvernement de son côté selon une » source gouvernemental » redouteraitque l'allègement de charges salariales qui serait consenti en Guadeloupe soit demandéégalementdans les trois autres DOM :..
Le départ de M. Jégo, qui assurait une mission de « médiateur »à la séance de négociations LKP-patronat prévue dimanche après-midi, a provoqué un fort émoi en Guadeloupe.
Le président du conseil général, Jacques Gillot (PS), a réitéré lundi matin l'appel à une "journée île morte", lancé par le président de l'Association des maires, Jean-Claude Malo, pour protester contre "le mépris" que constitue, selon lui, le départ soudain de M. Jégo.
Les élus veulent aussi éviter une éventuelle réaction des franges militantes les plus radicales que le LKP semble avoir, jusqu'à présent, réussi à contenir
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Une réunion de ministres est prévue mardi sur la crise qui paralyse l'île depuis 20 jours indiqué M. Jégo aprèssaréunion avec M. Fillon.
Pour plus d’informations, cliquer sur le lien bleu ci-dessous :
Par ailleurs, en Martinique, où se poursuit une grève généralelargement suivie depuis cinq jours, des milliers de manifestants se sont regroupés lundi matin dans le centre de Fort-de-Francepour manifestercontre la "vie chère", alors que des négociations devaient reprendre dans l'après-midi à la préfecture.
Le préfet Ange Mancini et les présidents des conseils général Claude Lise et régional Alfred Marie-Jeanne,doit recevoir à 15H00 (20H00 à Paris) le "collectif du 5 février", qui rassemble une dizaine de syndicats et d'associations ainsi que des représentants du patronat.
Ce collectif réclame notamment une baisse de 30% sur les produits de première nécessité, que refusent les responsables de la grande distribution
Nouveau départ pour les relations transatlantiques
Les Etats-Unis et l'Europe veulent resserrer leur collaboration sur le plan de la politique mondiale. Lors de la Conférence sur la sécurité de Munich qui s'est tenue le week-end dernier, le vice-président Joe Biden a promis que les Etats-Unis cesseraient de faire cavalier seul. Les Etats-Unis demanderont aussi plus de leurs partenaires. La presse européenne commente ce renouveau des relations transatlantiques.
Süddeutsche Zeitung - Allemagne Le quotidien progressiste de gauche Süddeutsche Zeitung revient sur le discours du nouveau vice-président américain, Joe Biden, lors de la Conférence de Munich sur la sécurité: "Plus que le pathos du changement, c'est cette lucidité qui devrait redonner courage aux Européens. Ce n'est pas l'idéologie mais plutôt le bon sens qui guide le gouvernement américain. Pour cela il n'a pas besoin d'escorte mais de partenaires - en Afghanistan, pour la fermeture du camp de Guantanamo et même dans les relations avec la Russie. L'Amérique fera plus, a déclaré Biden. Voilà la bonne nouvelle. Mais l'Amérique demandera plus également. Ce n'est toutefois pas une mauvaise nouvelle pour ceux qui veulent assumer des responsabilités. Quel que soit l'égocentrisme de quelques chefs d'Etat (France) ou les actions un peu niaises de représentants de la coalition en campagne (Allemagne), il faut saisir cette chance. Une nouvelle ère ne peut commencer par magie." (09.02.2009)
Lidové noviny - République tchèque Le quotidien conservateur Lidové noviny voit dans le discours du vice-président américain Joe Biden lors de la Conférence sur la sécurité de Munich une politique du "non seulement mais aussi": "Les Américains poursuivrons la construction du bouclier anti-missile seulement s'il fonctionne et s'il en vaut la peine. Washington souhaiterait remettre le compteur des relations avec Moscou à zéro mais en même temps il s'oppose à la reconnaissance de l'indépendance des enclaves pro-russes en Géorgie. Le nouveau gouvernement est prêt à mener des discussions avec l'Iran sans pour autant tolérer leurs ambitions nucléaires. … L'équipe de [Barack] Obama veut se montrer plus compréhensif et elle veille à ce que cela ne soit pas interprété comme une faiblesse. Il ne nous reste plus qu'à attendre de voir comment tout cela va fonctionner." (09.02.2009)
Turun sanomat - Finlande Le quotidien Turun Sanomat salue le nouveau tournant de la politique extérieure des Etats-Unis et approuve le discours du vice-président Joe Biden à Munich: "En intervenant à la Conférence de Munich sur la sécurité, le vice-président Joe Biden a contribué au rétablissement des relations avec l'Europe. … En résumé, le discours de Biden confirme que le gouvernement de [Barack] Obama a bien l'intention de tenir sa promesse quant à une nouvelle politique extérieure américaine. Il annonce la fermeture [du camp de détenus] de Guantanamo et d'autres centres de torture, le retrait de ses troupes d'Irak, il prend au sérieux les questions concernant le réchauffement de la planète [et] il se montre prêt à ouvrir le dialogue sur des sujets de plus ou moins grande importance. Après le fiasco total de la politique extérieure de [George W.] Bush, la ligne de conduite choisie par le gouvernement Obama est accueillie dans le monde entier avec une joie non dissimulée." (09.02.2009)
Delo - Slovénie Le quotidien Delo s'exprime au sujet des attentes formulées vis-à-vis des Etats-Unis suite à la Conférence de Munich sur la sécurité: "Il est important, pour l'Amérique nouvelle, de collaborer après l'ère Bush. Les promesses d'une meilleure écoute des intérêts des alliés à Munich … auraient presque un effet bienfaisant. La progression dans la collaboration …. et … la répartition des charges est laborieuse et semée d'embuches. De même, les Etats-Unis sont prêts, par principe, à écouter les souhaits … de la Russie. Il reste toutefois la difficulté provenant de l'UE. En effet, les anciens pays membres qui, dans leurs relations vis-à-vis de leur grand voisin, poursuivent d'autres objectifs que les Etats-Unis, considèrent l'ancienne suprématie dans l'espace post-soviétique comme un concurrent stratégique riche en ressources énergétiques. Pour éviter les déconvenues après la lune de miel avec [le président Barack] Obama, le nouveau gouvernement américain va devoir non seulement être à l'écoute de l'Europe et montrer ses nouvelles dispositions, comme il l'a annoncé, mais aussi apporter un véritable contenu." (09.02.2009)
The Guardian - Royaume-Uni Dans le quotidien progressiste de gauche The Guardian, Jonathan Steele se montre en partie déçu par l'intervention de Joe Biden à Munich: "Ses remarques concernant la Russie sont particulièrement bienvenues après l'hystérie avec laquelle de nombreux politiques et intellectuels européens ont parlé d'une nouvelle Guerre froide et mis en garde contre un 'chantage énergétique' russe. Contrairement à cela, Biden a condamné la 'dérive dangereuse' dans les relations Est-Ouest ces dernières années. Avec son rejet d'une 'mentalité des jeux de sommes nulles', il a pris un peu plus ses distances par rapport au calcul central du combat entre la Russie et l'Occident – l'idée d'ennemis impitoyables sans intérêt commun. … Le discours de samedi, dans la continuité de la pensée du gouvernement actuel, déçoit sur la question du Proche-Orient et de l'Iran. Biden a parlé d'une aide internationale pour la reconstruction à Gaza qui renforce le gouvernement palestinien mais 'pas le Hamas'. C'est à la fois irréaliste et non-démocratique." (09.02.2009)
Corriere della Sera - Italie Après le discours du vice-président américain Joe Biden à Munich, le quotidien libéral et conservateur Corriere della Sera écrit que tout dépend désormais d'une réorientation de l'OTAN: "Le point central, c'est l'OTAN. La chancelière [allemande Angela Merkel] a demandé un changement dans la doctrine stratégique de l'OTAN. Celle-ci doit devenir un réseau de sécurité et d'alliance militaire elle doit devenir une alliance politique. ... Ce tournant radical n'a pas eu lieu. A Munich, on a seulement compris qu'il faut s'attendre à des changements à court terme. Peut-être en avril, entre le sommet du G20 et les célébrations du 60e anniversaire de l'OTAN, organisé conjointement par la France et l'Allemagne. Le président [américain Barack] Obama y participera." (08.02.2009)
Dans un passé relativement récent les petits garçons rêvaient de devenir pompiers, pilotes de ligne, pilotes de courses automobiles, conducteur de trains, astronautes, ce qui dénotait leur goût du risque et du sport mais de nos jours en priorité ils rêvent de devenir artistes, stars de la musique, surtout chanteurs de Rap, stars du foot, golden boys (Traders), ce qui dénote leur désirs de notoriétéou de fortune.
En fonction dela politique qui se met en place à haut niveau pour stigmatiser le métier de « trader » ou « golden boy » pour en faire les boucs émissaires expiatoires de la défaillance des dirigeants dans la gouvernance et la gestion des banques, les petits garçons n’auront plus le choix que de rêver de devenir chanteurs de rap, artistes,ou stars du foot, pour accéder à la notoriété ou à fortune.
En effet, pour ceux d'entre eux qui visaient le métier de trader, Monsieur Nicolas Sarkozy vient de briser un de leur espoir de carrière juteuse en fustigeant le 5 Février « "le système de rémunération de ceux qu'on appelle les traders, ces jeunes gens qui jouaient à spéculer" et dont "les rémunérations étaient indexées sur la prime de risques". "Ça a conduit à la catastrophe que l'on sait, a ajouté le chef de l'Etat.
Naturellement sous l'injonction de l'Etat, qui en fait une contrepartie à son aide au secteur bancaire, les dirigeants des banques françaises ravis de trouver des boucs émissaires tout désignés pour faire oublier pour un temps au moins leur propre « bonus », se sont engagés à réformer le mode de rémunération de leurs "professionnels des marchés".
Un accord entre les grands établissements bancaires, la direction du Trésor, l'Autorité des marchés financiers (AMF) et la Commission bancaire pose de nouvelles règles qui devraient entrer en vigueur dès cette année pour les primes que les traders toucheront début 2010. Ce code dit « éthique" serait présenté et soumisprochainement à Christine Lagarde, ministre de l'économie pour approbation.
Ces règles élaborées au sein du Haut comité de place, rassemblant pouvoirs publics, banques et autorités de tutelle seront applicables dès 2009, pour les primes versées début 2010. Dans le champ d'application de ce code figureront les traders et les salariés de la banque d'investissement, quel que soit le statut de leur employeur : banque, entreprise d'investissement, société de gestion ou de capital investissement...
Ce code (de bonne conduite ?) a pour objectifde limiter les bonus garantis et de modérer le poids de la part variable de la rémunération, par rapport au salaire, afin que celle-ci n'encourage des prises de risque inconsidérées.
Il préconise de verser des salaires "suffisamment importants pour rémunérer l'accomplissement par le professionnel des obligations de son poste, le niveau de compétence, les astreintes et l'expérience".
La part variable de la rémunération, serait distincte de la part fixe, et ne pourrait être versée qu'en fonction "des gains réels pour l'entreprise tout en tenant compte des intérêts des clients".
On peut noter aussi que par cet accord la pratique des bonus garantis non liés à la performance serait désormais prohibée, sauf en cas d'embauche ou de rétention de professionnels ayant des fonctions clefs. Dans ces cas, les bonus devront être limités à un an."
D’autres dispositions plus techniques de l’accord concerne "l'assiette et la date des versements" des bonus quidevraient désormais être "cohérents avec les objectifs assignés au professionnel", et avec "ceux de son équipe et son entreprise". Tous les coûts (capital, liquidité, risque etc.) devront être intégrés, pour adapter les primes à la réalité économique des profitset non plus sur les gains comptables. Pas d’anticipation sur des résultats futurs : une part des primes devra être différée dans le temps, pour "prendre en compte les résultats complets des opérations initiées durant un exercice donné". Enfin si des positions de marchés se révélaient perdantes, le bonus serait supprimé.
L’accord préconise de verser une part de la rétribution "en titres ou en options sur titres", afin que les primes soient fonction du cours de Bourse de l'entreprise.
Enfin pour la "gouvernance" le texte prévoit d'informer le Conseil d'administration "des principes de la politique de rémunération" et "de leur déclinaison au niveau individuel", sans doute pourétablir un principe de « transparence » pour remplacer la pratique de l'opacité qui régnait jusqu’à présent semble-t-il dansplusieurs entreprises bancaires.
Enfin les traders ne seraient plus seulement associés aux profits mais aussiaux risques et aux pertes ce qui me paraît une pénalisation excessives puisqu'ils seront limités dans leurs initiatives personnelles et qu'il leur sera demandés d'être "cohérents avec les objectifs qui leur seront assignés et avec "ceux de son équipe et son entreprise".
Alors que la pratique des bonus constituait l’un des élément de compétition entre les places financières, pour attirer et retenir les meilleurs professionnels l’accord qui reste à approuver par la Ministre de l’économie, suscite des inquiétudes au sein de quelques entreprises bancaires et établissement financiers de voir leurs traders se délocaliser sur des places financières étrangères notamment à Londres.
D’après Monsieur Georges Pauget, patron du Crédit Agricole, la Fédération bancaire française (FBF) qu’il représente se serait montrée "fort coopérative".
En France où tous les hommes de pouvoirnéo capitalistes soutiennent que la concurrence des entreprises aussi bien que celle des individus stimule la performance et justifie les profits, la banalisation des fonctions de traders voulue par l’Etat avec en prime une atteinte à leur « bonus » assorti d’un partage de risque, est une contradiction de plus à inscrire au débit de crédibilité du Chef de l’Etat et de son Gouvernement.
Ceci dit je pense que les « bonus » et autres privilèges exorbitants dont bénéficient les dirigeants des entreprises bancaires et organismes financiers devraient aussi être soumis à des règles réductrices très strictes, il ne suffit pas de désigner les traders comme des boucs émissaires et d'en faire les victimes expiatoires de la débâcle financière de certaines banques, etpour les dirigeants de s’en remettre benoîtement àun geste de bonne volonté de leur part pour se démettre de leur bonus, il faut au contraire réglementer pour eux aussi comme pour les traders et je dirai encore mieux, puisque c’est eux qui décident des investissements financiers de leurs établissements , les pénaliser encore plus et toujours plus à la hauteur de leurs responsabilités en cas de défaillance dans leur gouvernance ou dans leur gestion des investissements financiers à risques.
Je ne suis pas d'accord sur la politique de Madame Dati qui en fait n'est que l'exécutrice de la politique de Monsieur Sarkozy, mais je ne suis pas d'accord non plus pour la laisser qualifier de "Belle Amie" comme viennent de le faire deux écrivains journalistes en lui prêtant des pratiques de courtisane.
Monsieur Yves Derai et Michaël Darmon, simples journalistes, écrivains à leurs heures, sont dans la délation et non dans l'écriture et la peinture de mœurs comme l'était l'illustre auteur Maupassant, un des fleurons de la littérature Française.
Utiliser le titre de "Belle Amie" pour créer dans les esprits obscurs un parallèle "flatteur"avec l'ouvrage "Bel Ami" de Maupassant est déjà un outrage et une imposture.
Pour la mise en scène de "Belle Amie" dans leur livre, les auteurs se livrent à une dénonciation de la vie privée de Madame Dati. Même si ce qu'ils rapportent de la vie privée, publique et politique de Madame Dati et de son ascension peut recouvrir une part de vérité, ce n'est ni courtois ni élégant de la part de ces "auteurs", qui prétendent s'être documentés aux sources du pouvoir dont ils sont proches, sans toutefois dévoiler des noms, de participer ainsi à l'hallali en essayant par leur écrit de la démolir.
On peut se demander objectivement si ces deux "journalistes auteurs" ont obéit au gout généralisé de la médisance pour noircir Madame Dati et dans quel but, où s'ils ont été commandités par des personnalités proches du pouvoir, soucieuses d'intimider et de faire taire une Ministre qui en sait trop sur les allées et les pratiques qui mènent au deux faces publique et privée du Pouvoir, puisqu'il est de notoriété publique qu'elle a accédé aux deux.
Quant à la nouvelle piste qu'ils lancent dans leur livre en ajoutant dans une liste déjà trop longue un nouveau père présumé pour Zohra, à savoir le Procureur Général du Qatar, c'est une incursion de plus dans un domaine intime et privé que des hommes qui se respectent, fussent-ils journalistes et proches du pouvoir, devraient s'interdirent , mais c'est aussi un manque respect pour la petite Zohra qui n'est pas encore en âge d'intenter des actions en justice pour faire taire les ragots médiatiques qui ne cessent de s'amplifier depuis sa conception et ensuite sa naissance.
Jusqu'où ira la curiosité malsaine, et l'indécence médiatique et littéraire de tant journalistes et auteurs peu scrupuleux , pour ne pas dire ignobles, qui se complaisent à pêcher dans les eaux troubles d'un océan de rumeurs et de ragots sordides amplifiés à l'excès ?
Madame Dati qui se trouve actuellement dans une situation politique transitoire délicate entre ses fonctions expirantes de Garde des Sceaux et sa présentation aux actions Européennes , n'a peut être pas intérêt pour le moment à attaquer en justice ces deux "dénonciateurs" et commentateurs abusifs de sa vie privée et publique, mais il faut souhaiter qu'elle pourra et devra le faire après les élections.
Enfin pour conclure je suis persuadée qu'au delà des ors factices de la politique , Madame Dati a à faire pour réhabiliter son image et surtout pour consolider sa vie privée et sans vouloir me risquer à un conseil, je pense que c'est à cela qu'elle devrait concentrer en priorité son énergie, pour se construire une vie privée indépendante des prédateurs de la politique et des affaires , en effet nous pouvons observer que si elle a pu se servir d'eux c'est en les servant au quintuple en retour , alors qu'eux ne ne l'ont jamais servis en retour , mais surtout utilisée en la mettant en avant pour servir leurs intérêts et qu'elle reçoivent les coups à leur place.
Madame Dati n'était et n'est pas dupe, mais avait-elle le choix ? et si en un jour un choix se présente , elle tranchera soyez en sûrs.
Tout ce que l'on reproche à Madame Dati, ses fréquentations haut placées dans les allées des affaires et du pouvoir, ses amitiés personnelles, ses robes, ses bijoux, son goût du luxe, son caractère entier, autoritaire même, ses humeurs et ses caprices, oserait-on le reprocher à certaines de ces dames et certains * de ces messieurs de la "haute société Française" très haut placés dans les sommets politiques, artistiques, etc. ..... et qui ont utilisés parfois même en pire les mêmes armes que Madame Dati ? Je laisse la question ouverte ........... "Je vous en laisse juges"........... et j'ajouterai "que ceux ou celles qui n'ont jamais pêché osent jeter la première pierre ..... "
* je dis bien certaines, certains : pas tous enfin presque pas tous .....