* Lucienne Magalie Pons et ses collaborateurs vous souhaitent la bienvenue *
Relais d'informations générales et politiques - notes d'opinion, et autres nouvelles -
Lorsque l'on n'a pas eu l'opportunité de tirer sa révérence avant d'atteindre ce tournant désagréable où l'on est obligé de constater que l'on est déclinant ou tout simplement l'ombre de soi même, conserver sa joie de vivre n'est pas si simple même si la nature vous à doté d'un mental particulièrement bien trempé.
En effet même si une poignée de neurones fonctionnent encore, si vous vous risquez à miser sur votre avenir c'est à ce moment là que votre belle mécanique se met subitement à tousser, à grincer, à se détraquer subitement ! Impuissant, vous en êtes réduit à comptabiliser vos grandes et petites faiblesses qui jour après jour compliquent sérieusement votre quotidien et sapent incontestablement votre désir de vivre !
Pourtant c'est spontanément et sans presque réfléchir que l'on oubli sa triste condition pour se pencher sur le petit peuple de France, troupeau déboussolé conduit à l'abattoir par des bergers qui sont parvenus à lui faire croire, hier, que seul le capitalisme triomphant allait leur apporter la prospérité et qu'ils devaient donc renoncer à tous les acquis sociaux afin de faciliter la mutation indispensable à la réussite de cette refondation salvatrice. Impuissants et désarmés ils ont jusqu'à maintenant assisté au démantèlement du service public et dû se repaitre de discours fumeux leur faisant croire que leur âge mur serait protégé non point par la traditionnelle retraite par répartition mais par de juteux fonds de pension ! Et la crise est arrivée apportant la preuve que ces gens là n'étaient finalement que des spécialistes en pipeau ! Politiques et Banquiers n'ont rien vu venir aveuglés qu'ils étaient par leur cupidité…
Bien que les caisses soient vides ces gens la ont immédiatement trouvé un gros paquet d'argent pour sauver les banques et sans plus attendre ils se sont attelés à reconstruire à l'identique le nouveau capitalisme sans ce soucier le moins du monde des innocents qui leur ayant fait confiance ont perdu une grande partie de leurs économies dans des fonds de pensions réputés solides par spécialistes douteux ! Cela ne les empêche surement pas de dormir et ils parcourent le Monde soi-disant pour le reconstruire alors qu'ils sont à peine capables d'expédier les affaires courantes ! Alors ces brasseurs de vent font diversion et animent la scène politique pour conforter leur pouvoir et ils galvanisent leur troupe en vue des prochaines échéances électorales car pour eux la seule chose vraiment importante c'est de détenir le pouvoir dans la durée et faire croire aux naïfs que les héros qui nous représentent se doivent de bénéficier de conditions toujours plus avantageuses afin de donner aux autres dirigeants du Monde une image flatteuse de notre représentation nationale !
Et cela semble bien fonctionner, les gogos affluent dans les légions du parti majoritaire et l'on se demande avec effroi : jusque ou iront ces valeureux avaleurs de couleuvres avant qu'ils ne se rendent compte qu'ils sont cocus !
Mais où est donc passé la Gauche ? Elle existe pourtant et la dernière fois qu'elle s'est manifestée elle a même chanté notre hymne national !
Cesare Battisti, 54 ans, avaitété condamnépar contumaceen 1993 par la justice italienne à la réclusion à perpétuité dans son pays pour avoir commis deux homicides et pour sa complicité dans deux autres en 1978 et 1979 en Italie, alors qu'il était membre des "Prolétaires armés pour le communisme".
Evadé d'une prison italienne en 1981, ilavait gagné le Mexique puis s'était installé en France en 1990, où il travaillait comme gardien d'immeuble et écrivait des romans policiers. Menacé en 2004 d'être extradé vers l'Italie, il avait pris la fuite et avaitété arrêté en 2007 à Rio de Janeiro.
Le Brésil avait annoncé le 13 janvier 2009 avoir accordé le statut de réfugié politique à l'ex-activiste italien d'extrême gauche réfugié au Brésil en 2004, arrêté à Rio de Janeiro en mars 2007, et détenu à Brasilia
Le gouvernement brésilien veut accorder à Battisti le statut de réfugié politique et la décision appartient désormais à la Cour suprême, qui peut mettre des années à se prononcer.
La décision du Brésil a provoqué la colère de l'Italie qui a menacé de rappeler son ambassadeur à Brasilia pour consultations à Rome.
Certains médias et courants d’opinions italiens qui s’étaient déjà insurgés contre le refus de la la France d’extrader en Octobre 2008Marina Petrella,l ex activistedes brigades rouges d’extrême gauche,condamnée à perpétuité en Italie,à laquelle Valeria Bruni la sœur de Carla Bruni Sarkozy avait apporté publiquement son soutien , viennent denouveau de s’élever contrel'épouse du chef de l'Etat françaisen lui prêtant un rôle dans le refus du Brésil d'extrader Cesare Battisti.
Une association italienne de victimes du terrorisme,Domus Civitas, est allé plus loin que les protestations et les reproches des médias, elle prétend que Carla Bruni, épouse du président français Nicolas Sarkozy, favorisele terrorisme international, etannonce formellement qu’elle estintervenue dans le dossier de l'ancien militant d'extrême gauche italien Cesare Battisti.
Leprésident de Domus Civitas, Bruno Bernardi, a publié mercredi un communiqué où il annonce des recours légaux :
- "Nous savons de manière certaine que l'épouse du président français Nicolas Sarkozy est intervenue personnellement dans le cas Battisti, en téléphonant à Lula da Silva, président brésilien, pour lui recommander ne pas extrader Cesare Battisti du Brésil", affirme-t-il. De plus Domus Civitas annonce avoir donné mandat à des avocats pour qu'ils introduisent un recours "afin d'agir pénalement contre Carla Bruni Tedeschi pour avoir favorisé la criminalité et le terrorisme au niveau international".
Du côté du pouvoir Italien, un recours contre la décision brésilienne est sérieusementenvisagé.Un ministre du Gouvernement de Silvio Berlusconi,Elio Vito, ministre italien chargé des rapports avec le Parlement a déclaré :
"L'Italie réfléchit à tous les recours possible de la part des ministres de la Justice et des Affaires étrangères et envisage même une intervention devant la Cour suprême du Brésil", a déclaré Elio Vito, ministre chargé des rapports avec le Parlement, cité par l'agence Ansa.
Bien entendu, Le gouvernement français acatégoriquement démenti toute intervention dans le dossier Battisti etestime que cette affaire ne concernait plus la France mais le Brésil et l'Italie.
Dans une émissionde la télévision Italienne, la « Rai », diffusée dimanche soir, et dont l’Agence Ansa apublié des extraits, l’apouse du Président de la République Française,Carla Bruni-Sarkozya tenu à affirmer qu’elle n’avait eu"aucun rôle" dans la décision du Brésil de refuser l'extradition en Italie de l'ex-activiste italien d'extrême gauche Cesare Battisti
"Non, je n'ai eu aucun rôle, absolument aucun", déclare l'épouse du chef de l'Etat français dans cette émission de la télévision Rai dont l'agence Ansa.
"Je ne me le permettrais jamais, je n'en ai pas l'idéologie, je n'ai jamais défendu Battisti et je suis heureuse de pouvoir répondre à cette question et de le dire aux proches des victimes", a-t-elleaffirmé.
"Je ne vois vraiment pas comment quelqu'un pourrait penser que l'épouse d'un président pourrait parler d'un tel sujet avec le président d'un autre Etat", a-t-elle ajouté.
L'épouse du chef de l'Etat asupposé que ce rôle qui lui avait été prêté venait "peut-être du voyage fait au Brésil" par le couple présidentiel fin décembre.
Interrogésur sa proximité avec la gauche, elle répond: "Moi, de gauche ? Mon mari ne considère pas que je suis de gauche, il dit que je suis beaucoup plus complexe que cela".
Dans cette même émission Carla Bruni Sarkozy a chanté deux chansons de son dernier album.
C’était la Première fois que Mme Bruni-Sarkozyse produisaità une émission de la télévision italienne depuisson mariage avecNicolas Sarkozy en février 2008.
On dit qu’en France tout se termine par des chansons, nous ne pensons pas qu’il en sera de même en Italie et il est bien gênant pour nous Françaisde constater et de souffrir la honte que c’est aussi la première fois qu’une épouse d’un Président de la République Françaiseest mise en cause par une association qui se propose d’introduire un recours afind'agir pénalement contre ellepour avoir, selonelle ,favorisé la criminalité et le terrorisme au niveau international".
Monsieur Elkabbach a posé , en se référant à des rumeur de sites internet, une question d'ordre privée à Monsieur Aznar, au cours de son interview , le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle était "osée' après d'autres plus sérieuses .
conclusion : le sujet paraissait épuisé, mais pour Monsieur Elkabbach, en reconversion d'après d'autres rumeurs, et à la recherche d'un nouveau style, la question qu'il remet avec toupet sur le tapis est toujours d'actualité
Madame Laurence Ferrari s’était plut à faire commenter par Monsieur Gilles Bouleau dans son JT de 20 janvier 3009, les deux « trébuchements » de langage commis par Monsieur Obama dans son serment d’investiture et ensuite son discours.
Ces deux journalistes en avaient tiré des conclusions fantaisistes pour ne pas dire indécentes, Monsieur Gilles Bouleau en affirmant que Monsieur Obama venait de montre ses failles, Madame Laurence Ferrari en l’approuvant a la fin de son intervention par un « Absolument .... » convaincu.
Or dans ce même JT du 20 Janvier, chacun d’entre ces deux journalistes quelques minutes après, commettaient eux aussi des fautes de prononciations, tout aussitôt reprises comme l’avait fait Monsieur Obama.
Le pire c’est qu’aujourd’hui 22 janvier 2009 dans son journal de 20 heures, bis repetita, Laurence Ferrari vient de commettre deux fautes de prononciation, une première fois en déformant le mot « investiture » en disant « investure » et ensuite quelques minutes plus tard en bégayant sur le mot surdoué pour dire « sur .... surdoué ». Elle a glissé sur ces deux fautes sans s’excuser.
Ce n’est pas la première fois que nous pouvons l’entendre déformer des mots ou hésiter sur des mots pourtant simples et courants.
Selon ses propres critères de jugement et ceux de Monsieur Gilles Bouleau, aurait-elle, elle aussi, montré « ses failles » ?
Alors tenant compte des erreurs de prononciation commises par Madame Laurence Ferrari et Monsieur Gilles Bouleau, pouvons-nous dire qu’ils ont montré des « failles » ?
Certainement pas, nous ne sommes pas si stupides qu’eux dans nos appréciations, mais nous pouvons dire quedans leur morceau de « bravoure » du 20 Janvier ils ont montré leur sottise et qu’en différentes émissions ils ont fourchés et il n’est nul besoin d’être prophètes pour dire qu’ils fourcheront encore, et d’ailleurs tout le monde fourche un jour ou l’autre c’est tout simplement humain et vivant : nous ne sommes par des serveurs vocaux !
Les personnes de ma génération n'ont aucun complexe à féliciter ou critiquer l'Amérique et ses dirigeants selon les circonstances. Nous savons ce que nous leur devons mais nous savons aussi combien les valeurs culturelles et politiques de l'ancienne Europe leur ont porté. Cette équilibre nous permet de les regarder en face d'égail à égal avec symphatie, sans complexe et sans esprit de supériorité.
Dans l'État d'esprit où je me trouve depuis l'élection et l'investiture de Barack Obama je suis en accord avec moi même pour féliciter les américains d'avoir voté pour lui . Pour moi il ne s'agit pas de mettre en évidence sa couleur de peau, comme le font avec insistance les médias , mais son intelligence et le parcours sans faute qu'il a accompli jusqu'à ce jour , par sa propre ténacité et volonté à accomplir son chemin. ce chemin de vie exemplaire l'a mené à la Présidence des États Unis.
Pour la suite nous verrons, mais en ce qui me concerne j'apprécierai ou pas ses résolutions pour les conséquences qu'elles produiront et non pas, et jamais selon la couleur de sa peau.
Pour le moment comme il ne m'a pas déçu, je terminerai ma réflexion en écoutant l'hymne américain , je l'avais entendu pour la première fois lors de la deuxième guerre mondiale , j'étais enfant à l'époque , mais j'étais informée du rôle que jouaient les troupes américaines alliées pour délivrer la France et l'Europe de l'emprise Nazi et depuis j'ai toujours éprouvé une grande symphatie pour l'Amérique et ses habitants , même si je n'estime pas toujours ses dirigeants , par exemple celui qui vient de céder sa place à Monsieur Barack Obama.
A la lecture du discours d’investiture de Monsieur Obama, nous pouvons remarquer qu’il s’exprime au nom de son peuple et qu’il entend pleinement l’associer dans l’avenir et l’essor nouveau de l’Amérique, sous son impulsion.
Discours d'investiture de Monsieur Barack Obama, Président des Etats-Unis d’Amérique.
Chers compatriotes, je me tiens aujourd'hui devant vous avec un sentiment d'humilité, devant la tâche qui nous attend, de reconnaissance pour la confiance que vous m'avez manifestée, gardant à l'esprit les sacrifices consentis par nos ancêtres. Je remercie le président Bush pour les services qu'il a rendus à notre nation, ainsi que pour la générosité et la coopération dont il a fait preuve tout au long de cette transition. Quarante-quatre Américains ont, avant moi, prêté serment pour la présidence. Leurs paroles ont été prononcées pendant des vagues de prospérité et alors que nous vivions dans les eaux calmes de la paix. Cependant, en d'autres temps, ce serment a été prêté alors que les nuages s'amoncelaient et que les tempêtes faisaient rage. Dans ces moments-là, l'Amérique a poursuivi son chemin. Pas seulement en raison de la compétence ou de la vision de ceux qui étaient au gouvernement, mais parce que nous, le peuple, nous sommes restés fidèles aux idéaux de nos pairs et respectueux de nos actes fondateurs.
C'est ainsi que cela s'est passé. Et c'est ce qui doit se passer avec cette génération d'Américains.
Nous savons maintenant fort bien que nous sommes en crise. Notre nation est en guerre contre un vaste réseau de violence et de haine.
Notre économie est fortement affaiblie, conséquence de la rapacité et de l'irresponsabilité dont ont fait preuve certains, à cause également de notre incapacité collective à faire des choix difficiles et à préparer la nation à une nouvelle ère. Des maisons ont été perdues; des emplois ont été détruits; des entreprises ont fait faillite. Notre système de santé est trop onéreux; nos écoles laissent trop de jeunes au bord de la route; et chaque jour, nous constatons que la façon dont nous consommons l'énergie renforce nos adversaires et menace notre planète.
Voilà les indicateurs de la crise que l'on peut exprimer en données et statistiques. Ce qui est moins mesurable, mais tout aussi grave, c'est la manière dont nous avons perdu notre confiance en nous-mêmes – une peur lancinante que le déclin de l'Amérique est inévitable et que la génération suivante doit viser moins haut.
Aujourd'hui, je voudrais vous dire que nous sommes confrontés à de véritables défis. Ils sont graves et ils sont nombreux. Nous ne pourrons pas les relever facilement ou rapidement. Mais je veux dire ceci à l'Amérique : ces défis seront relevés.
En ce jour, nous sommes réunis parce que nous avons préféré l'espoir à la crainte, l'union au conflit et à la dissension.
En ce jour, nous sommes venus proclamer la fin des doléances mesquines et des fausses promesses, des récriminations et des dogmes usés qui, pendant beaucoup trop longtemps, ont étouffé notre politique.
Nous restons une nation jeune, mais, selon les paroles des Ecritures, le temps est venu de laisser de côté les enfantillages. Le moment est venu de faire preuve à nouveau de ténacité; de choisir ce qu'il y a de mieux dans notre histoire; de continuer à faire passer ce don précieux, cette noble idée transmise de génération en génération. La promesse divine selon laquelle nous sommes tous égaux, nous sommes tous libres, et nous avons tous le droit de chercher le bonheur qui nous revient.
En proclamant à nouveau la grandeur de notre nation, nous savons que la grandeur n'est jamais un dû. Elle doit se mériter. Au cours de notre voyage, nous n'avons jamais choisi de raccourcis ou rabattu nos prétentions. Ce chemin n'était pas fait pour les timorés – pour ceux qui préfèrent les loisirs au travail ou ceux qui ne recherchent que les plaisirs de la richesse et de la célébrité. Au contraire, ce sont ceux qui prennent des risques, ceux qui passent à l'action, ceux qui construisent – dont certains ont été célébrés, mais plus souvent des hommes et des femmes qui sont restés obscurs dans leur labeur – qui nous ont portés sur ce long chemin escarpé vers la prospérité et la liberté.
C'est pour nous qu'ils ont emporté les quelques biens qu'ils possédaient sur terre et traversé les océans en quête d'une nouvelle vie.
C'est pour nous qu'ils ont travaillé dur dans des conditions difficiles et se sont installés dans l'ouest du pays; qu'ils ont supporté les coups de fouet et qu'ils ont péniblement labouré la terre.
C'est pour nous qu'ils ont combattu et qu'ils sont morts à Concord et Gettysburg; en Normandie et à Khe Sahn.
D'innombrables fois, ces hommes et ces femmes ont lutté, fait des sacrifices et travaillé jusqu'à ce que leurs mains soient à vif, afin que nous puissions avoir une vie meilleure. Ils voyaient l'Amérique comme plus vaste que la somme de nos ambitions individuelles; allant au-delà des différences de naissance, de richesse ou d'opinion.
C'est ce voyage que nous poursuivons aujourd'hui. Nous sommes toujours la nation la plus prospère, la plus puissante de la Terre. Nos travailleurs ne sont pas moins productifs qu'avant la crise. Nos esprits ne sont pas moins inventifs. Nos biens et nos services ne sont pas moins nécessaires que la semaine dernière, le mois dernier ou l'année dernière. Nos capacités demeurent intactes. Le temps où nous étions passifs, où nous protégions nos intérêts étriqués et où nous remettions à plus tard les décisions difficiles – ce temps-là est certainement révolu. A partir d'aujourd'hui, nous devons nous relever, nous secouer et commencer à refonder l'Amérique.
En effet, où que nous regardions, nous devons nous atteler à la tâche.
L'état de notre économie nécessite des mesures audacieuses et rapides, et nous allons les prendre – pas seulement pour créer de nouveaux endroits, mais pour poser des jalons en vue de faire redémarrer la croissance. Nous allons construire les routes, les ponts et les liens numériques dont notre secteur marchand a besoin et qui nous relient les uns aux autres. Nous allons rendre à la science la place qui lui revient, et nous servir des merveilles de la technologie pour améliorer la qualité de nos soins et abaisser leurs coûts. Nous allons exploiter l'énergie du soleil, du vent et du sol pour faire marcher nos voitures et nos usines.
Et nous allons transformer nos écoles et nos universités pour être à la hauteur des exigences d'une nouvelle ère. Tout cela, nous pouvons le faire. Et tout cela, nous allons le faire.
Eh bien, d'aucuns vont remettre en cause l'ampleur de nos ambitions – vont affirmer que notre système ne peut pas supporter un trop grand nombre de programmes d'envergure. Leur mémoire est courte. En effet, ils ont oublié ce que ce pays a déjà accompli; ce que des hommes et des femmes libres peuvent réaliser lorsqu'ils utilisent leur imagination pour atteindre un objectif commun, et lorsqu'ils font preuve de courage en cas de nécessité.
Ce que les cyniques ne comprennent pas, c'est que le sol s'est dérobé sous leurs pieds – c'est que les arguments politiques dépassés qui nous ont détruits pendant si longtemps ne sont plus valables. La question que nous posons aujourd'hui n'est pas de savoir si notre gouvernement est trop interventionniste ou pas assez, mais s'il fonctionne – s'il aide les familles à trouver des emplois avec un salaire correct, à bénéficier de soins abordables, d'une retraite décente. A chaque fois que la réponse sera oui, nous irons de l'avant.
A chaque fois que la réponse sera non, nous mettrons fin aux programmes. Et ceux d'entre nous qui gèrent les deniers publics devront rendre des comptes – dépenser de manière judicieuse, changer les mauvaises habitudes et faire notre travail en toute transparence – car c'est la seule façon pour rétablir les liens de confiance cruciaux entre un peuple et son gouvernement.
La question qui se pose à nous n'est pas, non plus, de savoir si le marché est une force qui œuvre pour le bien ou pour le mal. Sa capacité à produire de la richesse et à propager la liberté est sans égale, mais cette crise nous a rappelé que si nous ne sommes pas vigilants, le marché peut devenir incontrôlé. Une nation ne peut pas prospérer pendant longtemps lorsqu'elle ne favorise que les nantis. Notre réussite économique n'a pas été dépendante uniquement du montant de notre produit intérieur brut, mais également de l'étendue de notre prospérité, de notre capacité à offrir des opportunités à chaque homme ou femme de bonne volonté. Non pas par charité, mais parce que c'est la voie la plus sûre au bien-être commun.
En ce qui concerne notre défense commune, nous refusons de faire le choix erroné entre notre sécurité, d'une part, et nos idéaux, de l'autre.
Nos Pères fondateurs, confrontés à des dangers inimaginables, ont rédigé une charte afin de garantir l'Etat de droit et les droits de l'homme, une charte que le sang des générations suivantes n'a fait que renforcer. Ces idéaux éclairent le monde encore maintenant, et nous n'allons pas y renoncer par commodité. (Applaudissements.) C'est ainsi que je souhaite dire à tous les autres peuples et gouvernements qui nous regardent aujourd'hui, depuis les capitales les plus prestigieuses jusqu'au petit village où mon père est né : sachez que l'Amérique est l'amie de toutes les nations et de tous les hommes, femmes et enfants qui aspirent à la paix et à la dignité, et sachez que nous sommes prêts à être une fois encore ceux qui montrent la voie.
Rappelez-vous que les générations précédentes ont combattu le fascisme et le communisme non seulement avec des missiles et des chars, mais également grâce à la solidité de leurs alliances et la ténacité de leurs convictions. Elles ont compris que notre puissance seule ne peut pas nous protéger, et qu'elle ne nous donne pas le droit d'agir à notre guise. Au contraire, elles savaient que notre puissance augmente lorsqu'elle est utilisée de manière prudente, que notre sécurité émane de la justesse de notre cause, la force de notre exemple et les qualités modératrices que sont l'humilité et la retenue.
Nous sommes les gardiens de cet héritage. Guidés une fois de plus par ces principes, nous pouvons faire face à ces menaces qui exigent davantage d'efforts, davantage de coopération et de compréhension entre les nations. Nous allons prendre nos responsabilités en Irak en laissant ce pays à son peuple. Nous allons établir une paix durement acquise en Afghanistan. Nous allons travailler sans relâche avec nos anciens amis et nos ennemis pour atténuer la menace nucléaire et pour lutter contre ce fléau qu'est le réchauffement de la planète. Nous n'allons pas nous excuser pour notre mode de vie, nous le défendrons sans relâche, et à ceux qui essaient de réaliser leurs objectifs en propageant la terreur et en massacrant les innocents, nous disons : à présent, notre résolution est plus forte et ne peut pas être altérée. Vous ne pourrez pas nous survivre, et nous allons gagner.
Car nous savons que notre patrimoine bigarré est une force, et non une faiblesse. Nous sommes une nation de chrétiens et de musulmans, de juifs, d'hindous et d'athées. Nous sommes façonnés par toutes sortes de langues et de cultures venant de tous les coins du monde. Et parce que nous avons goûté le brouet amer de la guerre civile et de la ségrégation, et parce que, de ce chapitre sombre de notre histoire, nous sommes sortis plus forts et plus unis, nous ne pouvons pas ne pas croire que les vieilles haines cesseront un jour, que les sentiments d'appartenance disparaîtront, que le monde deviendra plus petit, que notre humanité commune va se révéler et que l'Amérique doit jouer le rôle qui lui revient en inaugurant une nouvelle ère de paix.
Au monde musulman, nous disons que nous cherchons une nouvelle voie, fondée sur les intérêts réciproques et le respect mutuel. Aux dirigeants dans le monde qui cherchent à semer la discorde ou qui font porter à l'Occident la responsabilité des maux de leur société : sachez que votre peuple vous jugera sur ce que vous pouvez construire, et non pas sur ce que vous détruisez. A ceux qui s'accrochent au pouvoir par la corruption, la tromperie, en faisant taire l'opposition, sachez que vous êtes du mauvais côté de l'Histoire, mais que nous vous tendrons la main si vous êtes prêts à desserrer le poing. Au peuple des nations pauvres, nous nous engageons à coopérer avec vous pour rendre vos fermes prospères et vous apporter de l'eau potable, pour nourrir les corps de ceux qui ont faim et nourrir les esprits affamés. Et à ceux des pays qui, comme le nôtre, bénéficient d'une relative opulence, nous disons : nous ne pouvons plus nous permettre d'être indifférents aux souffrances hors de nos frontières, nous ne pouvons pas non plus consommer sans réfléchir les ressources du monde. Car le monde a changé, et nous devons changer avec lui.
Alors que nous regardons la route devant nous, nous avons une pensée pleine de reconnaissance et d'humilité pour ces Américains courageux qui, en ce moment même, sont en patrouille dans des déserts lointains et des montagnes éloignées. Nous les entendons nous dire quelque chose aujourd'hui, exactement comme nous entendons les héros morts, enterrés à Arlington, murmurer à travers les siècles. Nous leur rendons hommage pas seulement parce qu'ils sont les gardiens de notre liberté, mais également parce qu'ils incarnent l'esprit de service, une volonté de trouver un sens dans quelque chose qui nous dépasse. Et justement, en ce moment, moment qui va marquer une génération, c'est précisément cet état d'esprit qui doit nous habiter.
En effet, le gouvernement peut et doit agir, mais, en fin de compte, c'est la foi et la détermination du peuple américain dont la nation dépend. C'est la gentillesse de ceux qui accueillent un étranger lorsque les digues se sont rompues, c'est l'altruisme des travailleurs qui préfèrent réduire leurs heures de travail plutôt que de voir un ami perdre son emploi qui nous aident à traverser les heures les plus sombres. C'est le courage manifesté par un pompier qui se lance à l'assaut d'un escalier rempli de fumée, et également la capacité d'un parent à s'occuper d'un enfant qui décident de notre destin en fin de compte.
Nos défis sont peut-être nouveaux. Les instruments utilisés pour les relever sont peut-être nouveaux. Mais les valeurs dont dépend notre réussite – travail acharné et honnêteté, courage et fair-play, tolérance et curiosité, loyauté et patriotisme –, ces valeurs sont anciennes. Elles sont vraies. Elles ont constitué la force tranquille du progrès tout au long de notre histoire. Il est donc nécessaire de revenir à ces vérités. Ce que nous devons faire à présent, c'est entrer dans une nouvelle ère de responsabilité – c'est de reconnaître, et chaque Américain doit le faire, que nous avons des devoirs envers nous-mêmes, envers notre nation et envers le monde. Des devoirs que nous n'acceptons pas à contrecœur, mais que nous sommes contents d'assumer, sachant pertinemment que rien n'est aussi satisfaisant pour l'esprit, aussi marquant pour notre caractère, que de nous consacrer tous à une tâche difficile.
C'est là le prix et la promesse de la citoyenneté.
C'est là la source de notre confiance, le fait de savoir que Dieu nous appelle pour façonner un destin incertain.
C'est le sens de notre liberté et de notre croyance – la raison pour laquelle des hommes, des femmes et des enfants de toutes races et de toutes croyances peuvent se rassembler dans une célébration sur cette magnifique esplanade du Mall, et pourquoi un homme dont le père, il y a moins de soixante ans, risquait de ne pas être servi ici dans un restaurant peut maintenant se trouver devant vous pour prêter le serment suprême.
C'est pourquoi ce jour doit nous rappeler qui nous sommes et le chemin que nous avons parcouru. L'année de la naissance de l'Amérique, pendant les mois les plus froids, un petit groupe de patriotes se blottissait autour de feux de camp presque éteints sur les rives d'une rivière glacée. La capitale était abandonnée. L'ennemi avançait. La neige était tachée de sang. Au moment où l'issue de notre révolution était la plus incertaine, le Père de notre nation a demandé que ces mots fussent lus devant le peuple : "Que l'on proclame au monde futur… qu'au cœur de l'hiver, alors que rien d'autre ne pouvait survivre que l'espoir et la vertu… que la ville et le pays, alertés par un danger commun, se sont avancés pour y faire face." Je lance un appel à l'Amérique. Confrontés à des dangers communs, pendant cet hiver d'épreuves, rappelons-nous ces paroles intemporelles.
Avec espoir et vertu, bravons une fois de plus les courants glacials et endurons les tempêtes à venir. Que les enfants de nos enfants proclament que, lorsque nous avons été mis à l'épreuve, nous avons refusé de mettre fin à ce voyage, nous ne nous sommes pas détournés et nous n'avons pas faibli. Et que, les yeux fixés sur l'horizon, et avec la grâce que Dieu nous accorde, nous avons transmis ce don merveilleux qu'est la liberté pour le remettre intact aux générations futures.
Merci. Que Dieu vous bénisse et bénisse les Etats-Unis d'Amérique.
Un article de Michel Mahler du Site "Le Réveil des Marmottes"
Mercredi 21 janvier 2009
Les Sections Sarkozystes sont-elles en train de museler la démocratie en France ? Le petit caporal aurait-il des problèmes avec son Eva Braun ? Il serait temps que les vrais gaullistes reprennent le chemin de la résistance. Comparé à Nicolas Sarkozy, Charles de Gaulle passerait pour un humaniste démocrate. Les gaullistes comme Nicolas Dupont-Aignan ont été muselés, ne parlons même pas de Dominique de Villepin... Pendant ce temps, l'Amérique s'envole vers une nouvelle ère renouant avec les valeurs essentielles d'une grande démocratie, c'était le message de Barack Obama dans son discours d'investiture le mardi 20 janvier. La France se cherche un Barack Obama, elle n'est pas prête de le trouver.
Des députés de gauche ont quitté l'hémicycle de l'Assemblée en chantant la Marseillaise pour protester contre la réforme du Parlement. Des dizaines de députés PS se sont rassemblés après 23 heures devant la tribune en scandant «démocratie, démocratie !» tout en chantant la Marseillaise. Bernard Accoyer, le président UMP de l'Assemblée, a poursuivi la séance "comme si de rien était". L'opposition a alors crié: «Accoyer, démission !» Depuis 1947, jamais des députés n'ont chanté la Marseillaise au Palais-Bourbon. Le gouvernement et les Sections Sarkozystes ont alors poursuivi seuls "comme si de rien était" l'examen du projet de loi prévoyant de limiter la durée des débats parlementaires et l'encadrement du droit d'amendement. L'article 13 prévoit que "les amendements déposés par les membres du Parlement pourront être mis aux voix sans discussion". Pour la majorité, il s'agit de "mieux légiférer" (NDLR: en muselant l'opposition) et pour l'opposition, Nicolas Sarkozy veut "mater le Parlement". L'Assemblée a voté la clôture anticipée de la discussion sur l'article 13 à la demande de Jean-Luc Warsmann, le président UMP de la commission des Lois, alors que tous les élus Socialistes ne s'étaient pas encore exprimés. Dans les couloirs de l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault (PS) a hurlé à Roger Karoutchi, le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement: «Vous vous êtes foutus de ma gueule et je ne suis pas prêt de l'oublier !»
L'opposition veut boycotter la séance des questions au gouvernement retransmise à la TV mercredi à 15 heures. Bernard Accoyer, en bon apôtre de Nicolas Sarkozy, a critiqué l'attitude de l'opposition: «Nous avons assisté à un coup de force de certains députés de l'opposition. Je déplore profondément cette attitude violente, en particulier de la part de parlementaires en charge de légiférer. Elle n'est pas digne de la représentation nationale...» Laurent Fabius (ex-président PS de l'Assemblée) s'est exclamé: «L'autorité, ce n'est pas l'autoritarisme !» Certains députés de la majorité ont également protesté. Pour François Sauvadet, le président du groupe NC (Nouveau centre), «Que tout le monde ne puisse pas s'exprimer sur l'article principal, cela me choque...» L'UMP et le Nouveau Centre ont ensuite, sans l'opposition, adopté l'article 13 et quatre autres articles. Voilà la démocratie selon Nicolas Sarkozy. Non, la France n'est pas prête de se trouver un Barack Obama. Aux États-Unis, le président ne gouverne pas seul. Il doit convaincre les Chambres et les représentants des 50 États. Mais l'Amérique est un pays fédéral, la France est un pays centralisé et depuis Nicolas Sarkozy, une ploutocratie tournant autour du couple présidentiel.
Lors de la soirée téléthon de décembre 2008 , où Julien Clerc se produisait avec Carla Bruni-Sarkozy ,lui au piano, elle à la guitare, et les deux "chuintant" et " bêlant " de la voix, dans un morceau qui n'a laissé aucune trace indélébile dans ma mémoire, Julien Clerc visiblement épuisé a du s'y reprendre à trois fois, avant de pouvoir placer sa voix et trouver les bonnes notes sur le piano, à la stupéfaction de tous, en dépit des efforts habiles du présentateur qui a su banaliser l'incident .
Quelques jours plus tard, changement de lieu et de décor, Julien Clerc 61 ans et toutes ses dents, sur scène au Casino de Paris, semblait avoir retrouvé son pep et du poil de la bête !
Carla Bruni-Sarkozy est allée applaudir son collègue au Casino de Paris et quand ce dernier a entamé la chanson Déranger les pierres elle s'est approchée de la scène en fidèle admiratrice de longue date de son talent, pour lui manifester sa vive sympathie et son soutien artistique. Pendant cet intermède touchant, Monsieur Nicolas Sarkozy qui était venu lui aussi au Casino de Paris, est resté seul, assis dans la salle , ( seul sur le tapis comme disent les mauvaises langues) en attendant que son épouse revienne vers lui pour voir ensemble la fin du spectacle.
Liés par une très ancienne complicité amicale et autrefois parait-il amoureuse , d'après la presse people, Carla Bruni et Julien Clerc collaborent dans le domaine de la chanson depuis l'année 2000, et continuent de nos jours à travailler et à affirmer ensemble leur talent.
Le soir même le Président devait s'envoler pour Charm el Cheick pour le mini-sommet international pour favoriser une trêve durable dans la bande de Gaza.
Voici une très ancienne vidéo dans laquelle nous pouvons voir de belles images du chanteur Julien Clerc et de son amie Carla Bruni :
Une information beaucoup plus sérieuse et sensée que celle de TF1 ( voir mon précédent article)
Source : Eurotopics Revue de presse européenne du 21/01/2009
À LA UNE
Un discours à forte portée symbolique
Après la prise de fonction du nouveau président américain, Barack Obama, la presse européenne commente son discours d'investiture et sa portée symbolique.
Süddeutsche Zeitung - Allemagne Dans son discours d'investiture, le nouveau président américain Barack Obama a appelé sa nation à la modération, estime le quotidien Süddeutsche Zeitung: "Fais toi petit pour que d'autres puissent se sentir grands – telle est la ligne de conduite d'Obama qui lui confère une grandeur particulière. Aucun autre terme ne décrit mieux ce style que celui de responsibility, ce qu'on peut traduire par "responsabilité" et "compétence", mais aussi par "obligation". La responsibility, concept clé de la pensée d'Obama, correspond à une attitude de service, une vertu classique qui n'est absolument pas empreinte d'arrogance ou de folie du pouvoir. Pour Obama, le concept de responsibility résume la phrase célèbre de Kennedy que celui-ci a également prononcée lors de son discours d'investiture: ne te demande ce que ton pays peut faire pour toi mais ce que tu peux faire pour ton pays. Par cet appel à la responsabilité, Obama redonne aux électeurs la responsabilité de la charge de son mandat, il répartit les tâches sur de nombreuses épaules et donne une nouvelle direction à la politique américaine. Ce changement de direction est le message le plus dramatique du nouveau président." (21.01.2009)
The Guardian - Royaume-Uni Le quotidien de gauche The Guardian considère le discours d'investiture de Barack Obama comme l'acceptation prosaïque des difficultés de son pays: "Ceux qui attendaient d'Obama qu'il prête serment et fasse le meilleur discours public d'Amérique depuis Abraham Lincoln ont dû être déçu hier. Mais on oublie l'essentiel. Obama est maintenant président, plus candidat à la présidence. Son devoir est de tirer parti des attentes et non de faire appel à elles. Il sait que l'Amérique fait face à une énorme crise économique et qu'elle se bat en même temps dans des guerres difficiles et douteuses. Pour cette raison, ne pas avoir dressé un tableau trop rose de la situation dans ce discours est peut-être la preuve supplémentaire d'une politique intelligente. Un homme sérieux en cette période difficile convient parfaitement pour tempérer des attentes irréalistes." (21.01.2009)
Der Standard - Autriche Le nouveau président américain doit parvenir à apporter un nouveau souffle dans l'esprit de ses concitoyens, rien de plus, écrit le quotidien Der Standard: "Comme l'a récemment indiqué l'économiste Jeremy Rifkin dans un entretien avec Der Standard, il est possible que [Barack] Obama n'ait aucun 'plan directeur' pour venir à bout de la crise. La question est toutefois de savoir si le président a réellement besoin d'un tel plan. S'il est vrai que la psychologie est l'une des principales causes de la crise, Obama peut alors très bien être le bon président en ces temps difficiles, même sans plan directeur. ... Hier c'était 'Yes we can', aujourd'hui 'Yes we do'. Si le 44e président des Etats-Unis parvient vraiment à réinsuffler à des Américains hagards leur légendaire esprit de pionnier, il aura déjà beaucoup répondu aux attentes de part et d'autre." (21.01.2009)
La Repubblica - Italie Le quotidien progressiste de gauche La Repubblica commente le contenu religieux du discours d'investiture de Barack Obama: "Le serment prêté sur la bible de Lincoln, les nombreuses références à Dieu, le long serment qui a précédé le discours du nouveau président, le patriotisme intrépide et le sentiment sublime d'une cause nationale spécifiquement américaine ont dû être assez déconcertants pour de nombreux Européens. … Ce discours s'inscrit aux Etats-Unis dans une importante tradition rhétorique, qualifiée à juste titre de religion civile de l'Amérique. … Compte tenu de la profonde force émotionnelle de cette langue (imprégnée de religion) et de sa capacité à déterminer des priorités nationales, Obama a toujours puisé de manière particulièrement habile dans le réservoir de Jefferson, Lincoln, Kennedy et Martin Luther King. Le nouveau président tente d'utiliser la force de cette tradition en l'opposant à la variante nationaliste de [George W.] Bush, et de la mettre au service de son nouveau programme complètement différent." (21.01.2009)
Carl Bildt Blog - Suède Le ministre des Affaires étrangères suédois, Carl Bildt, écrit dans son blog que le nouveau président des Etats-Unis, Barack Obama, dispose d'une immense crédibilité morale. Le symbole de son investiture serait pourtant plus important que le contenu même de son discours: "En suivant le discours d'investiture, j'ai constaté que la personne qui défendait sa politique était plus importante que les mots et les formules qu'elle prononçait. Un homme de couleur issu d'un milieu modeste, avec comme second prénom Hussein, prêtant serment, représente un changement si radical qu'il est à peine imaginable. Et c'est ce changement , bien plus que d'éventuelles modifications, qui donnera à la politique américaine de nouvelles possibilités et sa force." (21.01.2009)
La Vanguardia - Espagne La Vanguardia revient sur le discours d'investiture du nouveau président américain: "La prise de fonction de Barack Obama inaugure une nouvelle ère. Son discours d'investiture en tant que président des Etats-Unis marque un changement radical dans la politique du pays le plus puissant de la planète. Avec des mots brefs et pleins d'espoir, Obama s'est engagé à ouvrir une nouvelle ère de paix qui repose sur la collaboration et la compréhension mutuelle, ainsi qu'une nouvelle ère de progrès, basée sur le travail, l'effort et la responsabilité individuelle." (21.01.2009)
Nouveau dans le magazine d'euro|topics: Barack Obama Il suscite des espoirs dans le monde entier et représente l’incroyable force de renouvellement des Etats-Unis : Barack Obama, le 44e président des Etats-Unis. La presse européenne l’a observé de près pendant sa campagne électorale comme dans la période qui a précédé son investiture. Qu’attendent les Européens de la nouvelle figure de Washington ? » suite
Nouveau dans le magazine d'euro|topics: Un nouvel ami ? Quelles sont les attentes des Européens vis-à-vis de Barack Obama, ce nouveau dirigeant à la Maison Blanche, et qu’attend-il des Européens? » suite
En zappant sur plusieurs chaînes j’ai pu suivre hier la cérémonie d’investiture du 44mePrésident des États Unis Barack Obama, puis à 20 heures je suis revenue sur le Journal Télévisé de TF1de Laurence Ferrari qui en première partie de sonjournal a présenté en édition spécialeles images les plus marquante de cette journée historique.
Jusqu’à là rien à dire, nous avions déjà vu ces images et les commentaires de Laurence Ferrari retraçaientles évènements avec une certaine exactitude.
Mais à la suite à son invitation ? Gilles Bouleau s’est attardé en buvant du petit lait sur deux petits trébuchements de langage que le Président Obama a commis dans sa prestation de serment et ensuite dans son discours.
D’après Gilles Bouleau, pisse vinaigre de service, il a dit en parlant de Barack Obama qu’il « avait montré ses failles » en commentant longuement ces deux trébuchements de langage.
Voici reproduit ci-dessous le morceau de désinformation , et l' interprétation excentrique et indécente, de ces deux trébuchements de langage auquel Monsieur Gilles Bouleau s'est livré avec une langue de vipère :
« Ecoutez, voilà un homme qui depuis de très longues années est persuadé qu’il a rendez-vous avec le destin, il sait qu’il va rencontrer 300 millions d’américains, qu’il a rendez vous avec 3 milliards de téléspectateurs ... Que se passe-t- il à midi ? Eh bien il trébuche sur cette très simple phrase qui constitue sa prestation de serment ... Que se passe-t- il quelques minutes après ? ... A nouveau il trébuche dans son discours, alors même qu’il a un prompteur et qu’il a répété ses discours une dizaine fois, les sportifs auraient dit qu’il a ressenti la pression, d’autres diraient simplement (sic) que le poids de l’histoire lui est tombé sur les épaules. Vous savez dans cette campagne il a tout promis, il a promis de changer l’Amérique, de changer le monde , excusez du peu (sic) eh bien demain ( ndlr : non pas demain ce même jour) voilà, il a les clefs du pouvoir, il a tous les pouvoirs et il va tenter de résoudre ce qui ne peut pas l’être ( selon Gilles Bouleau) , cette crise sans précédent depuis les années trente et c’est sans doute de ce cela dont il a pris conscience il y a quelques instants ( ndlr : !) et voilà pourquoi cet homme que l’on voyait fort , voilà a monté ses failles, c’est un homme, et c’est le Président de la République des Etats-Unis, eh bien voilà il a montré ses failles »
Satisfaite de cette envolée grotesque de Gilles Bouleau, Laurence Ferrari à souligné d’un ton convaincu « Absolument..... »
A quelques secondes de là Monsieur Nicolas Sarkozy était présenté dans le même JT dans l’un de ses innombrables déplacements, à Provins exactement, une journée de travail comme une autre semble-t-il pour lui? et à la question d’un journaliste qui l’interrogeait au passage sur l’investiture de Monsieur Obama il a répondu d’un ton plus contrarié que bourru : « Obama qu’il se mette au travail et qu’on change le monde avec lui » !
Ndlr : Monsieur Obama travaille mais ne se disperse pas comme notre Président en un tourbillon de déplacementsexcessifs, assortis de déclarations et de discours dont les paroles à 95 % glissent comme les gouttes d’eau par temps de pluie sur une vitre pour se disperser dans le néant.
Pour en revenir aux trébuchements de langage, dans ce même Journal quelques instants plus tard Laurence Ferrari elle-même à déformé un mot et son compère d’occasion Gilles Bouleau revenu à l’écran presque en fin d’émission a trébuchéà deux reprises, sur des mots très simples : auraient-ils tous deux des failles, dans leur personnalité ? Je vous en laisse juges !
Voici la vérité officielle que reprennent aujourd'hui les médias corrects, très éloignée des élucubrations fantaisistes mains non innocentes des journaliste du JT :
Au moment de sa prestation de serment M. Obama s'est rendu compte que M. Roberts avait placé le mot "fidèlement" après "président des Etats-Unis", et non pas avant comme écrit dans la loi fondamentale. M. Obama s'était interrompu, avant que M. Roberts ne répète le morceau de phrase, à nouveau dans le désordre. M. Obama avait obtempéré et fini son serment tel qu'il l'avait entendu.
ndlr : il ne s'agissait pas d'un trébuchement de langage, bien au contraire, mais d'une véritable présence d'esprit, il ne pouvait en rester là comme sur un disque usé, et par courtoisie après s'être repris en une seconde , il a répété les mots tels que Monsieur Roberts les énonçait.
Ndlr : Laurence Ferrari et Gilles Bouleau ont voulu nous faire croire que Barack Obama, en cette occasion avait montré ses "failles", qui peut croire une telle sottise ? prennent les téléspectateurs pour des imbéciles ?
Ils sont bien mal placés pour en juger, il arrive très souvent que Laure Ferrari bafouille à l'écran, idem pour son compère d' émission Gilles Bouleau
C'était visible comme le nez au milieu d'un visage qu'ils cherchaient à descendre Obama, il ne s'agissait pas d'information mais de propagande politique. Triste spectacle !
Ce que l’on peut pardonner à Monsieur Obama dans un jour où l’émotion l’étreignait est impardonnable pour des gens de métiers.