* Lucienne Magalie Pons et ses collaborateurs vous souhaitent la bienvenue * Relais d'informations générales et politiques - notes d'opinion, et autres nouvelles -
16 octobre 2008
Les invités RTL en vidéo
Pour vous informer et visionner les dernières interviews de Jc. Apathie , cliquez sur les titres ci-dessus. Avec un peu de patience la page se présentera et vous pourrez sélectionner la ou les vidéos qui vous intéressent.
Je vous recommande tout particulièrement l'interwiev du Premier Ministre François Fillon en date du 15 octobre, où le premier ministre s'exprime( après un court préambule sur les "sifflets" de la Marseillaise) sur les mesures du Plan Gouvernemental contre la Crise Financière
Conseil Européen de Bruxelles
Lors du Conseil européen de Bruxelles la première journée a été consacrée en grande partie à la crise financière.
Les grandes lignes :
Les 27 pays de l’Europe ont endossé mercredi la stratégie face à la crise décidée par l’Eurogroupe dimanche dernier, se sont prononcé pour la réunion d’un sommet mondial de refondation du capitalisme et se sont ralliés à la proposition française de la création d'une cellule de crise.
"Face à une crise sans précédent, les vingt-sept pays de l'Europe ont maintenant une réponse unique, une réponse massive avec une doctrine d'emploi claire", s'est félicité le Président de l’Union Européenne.
Evoquant la « cellule de crise », Nicolas Sarkozy a souligné en conférence de presse : : Ce "dispositif léger favorisa l'échange d'informations entre les Etats, apportera un conseil en cas de besoin, coordonnera les actions", a déclaré Nicolas Sarkozy en conférence de presse.
Cette cellule sera finalisée jeudi par les Etats membres et sera mis en place "dans les tous prochains jours», a précisé Nicolas Sarkozy.
Concernant les règles de "mark to market" ou "fair value", qui imposent une valorisation des actifs financiers à leur valeur de marché, ne doivent plus s'appliquer de manière "aveugle" et "absurde", a poursuivi Nicolas Sarkozy, qui a précisé que cette modification serait applicable dès les résultats du troisième trimestre.
(Rappelons que
Les Vingt-sept s'engagent à prendre "en toutes circonstances" les mesures nécessaires pour "préserver la stabilité du système financier, soutenir les institutions financières importantes, éviter les faillites et assurer la protection des dépôts des épargnants".
Le Conseil européen a également permis de finaliser un consensus sur la réponse que les Vingt-sept souhaitent apporter à la crise à plus long terme : "Nous sommes décidés à ce que les conséquences soient tirées sur le système financier, sur le système monétaire, sur une refondation du capitalisme. C'est une position unanime", a déclaré Nicolas Sarkozy.
En ouverture du Conseil, le chef de l'Etat Français avait indiqué que cette crise était "la crise de trop", ….. "Il faut refonder le système. Cette refondation doit être globale", avait-il poursuivi, en soulignant la nécessité de mettre fin aux centres off-shore.
"Tout le monde est d'accord sur la nécessité de la tenue, à brefs délais, d'un sommet mondial", a rappelé le Président Sarkozy, en précisant que l'UE souhaitait que ce sommet ait lieu en novembre.
C’est en sens que tout récemment,
"Je pense qu'un sommet sur les grands changements dans l'économie internationale peut se tenir au cours des prochains mois", a déclaré le Premier ministre britannique, Gordon Brown.
Ce sommet devrait réunir les membres du G8 ainsi que
Par ailleurs en matière de croissance-environnement, en présence de perspectives économiques difficiles, plusieurs pays ont souhaité que les discussions sur le paquet énergie-climat soient différées.
Un groupe de huit pays, à l’initiative de
Monsieur Mikolaj Dowgielevicz, secrétaire d'Etat polonais aux Affaires européennes, a affirmé que ce paquet énergie-climat pénalisait les économies de plusieurs des nouveaux Etats membres de l'UE en assurant : "Il n'y a pas de solution pour les pays comme
Monsieur Silvio Berlusconi, le président du Conseil italien s'est prononcé en faveur d'une « certaine flexibilité. »
Le Président Nicolas Sarkozy a estimé que la crise ne devait pas avoir pour conséquence de réduire les ambitions en matière de protection de l'environnement tout en rappelant la détermination de
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( à suivre tout prochainement)
15 octobre 2008
Le sommet Européen de Bruxelles
Aujourd’hui mercredi 14 octobre les places financières ont fait un plongeon spectaculaire (voir mon article précédent) , alors que les dirigeants européens réunis à Bruxelles s’efforcent de trouver un front commun.
( rappel sommaire : Après deux jours de fortes hausses, les Bourses européennes se sont enfoncées dans le rouge: Londres a perdu 7,16% en clôture, Francfort 6,49% et Paris 6,82%.
« Groos » plongeon des Bourses « gross » déception, « gross » déprime générale !
Les signes avant coureurs de récession s’accentuent et quelques politiques qui ont semble-t-il remisé en partie leurs langue de bois au vestiaire parlent ouvertement tout comme les experts de « récession. »
La fiesta boursière de Lundi, encouragée par les sommes colossales annoncées à grand renfort de parades médiatiques, par les dirigeants Européens et Américains pour regonfler leur secteur bancaire n'aura duré que deux jours. Suivant sa descente aux enfers, la crise financière continue sa valse de sorcière et contamine l’économie réelle qu’elle entraine progressivement dans sa cadence incontrôlable et à Paris un « vendeur d’actions » a constaté :"On assiste à un déplacement de la crise financière vers l'économie réelle. Il y a un mouvement de balancier, quand on semble avoir réglé un problème bancaire, le marché se reporte sur l'impact, sur les entreprises et les ménages".
L'ouverture du Sommet Européen : les urgences
A Bruxelles les dirigeants européen insistent pour la tenue urgente d'un sommet G8 associant des pays émergents consacré à une réforme du système financier international, une idée soutenue par le président français Nicolas Sarkozy.
Le président de
A l'ouverture du sommet à Bruxelles, Nicolas Sarkozy a appelé l'UE à soutenir sa proposition d'un sommet international, avant la fin 2008, pour une "refondation" du système financier mondial. "De préférence à New York là où tout a commencé", a-t-il ajouté.
A
Des deux côtés de l'Atlantique, le spectre de la récession se rapproche d’une réalité longtemps redoutée, passée sous silence et encore déniée il y a peine huit jours.
(Désormais les langues autorisées se délient : la reprise de l'économie américaine n'est pas pour "tout de suite", a averti le président de
L'économie allemande, la première d'Europe, est "au bord de la récession", selon les instituts allemands de conjoncture, et l'Irlande y est déjà.
Une semaine après la baisse concertée des taux de plusieurs grandes banques centrales, dont
Toutes ces mesures, n’ont pas empêché que les signes de détérioration de la conjoncture ne s’accentuent en Europe et ils étaient aussi au menu du sommet de crise des dirigeants européens qui s'est ouvert ce mercredi pour deux jours à Bruxelles.
Selon un projet de déclaration dont l'AFP a obtenu copie, l es Européens s'apprêtaient à entériner la création d'une "cellule de crise financière" regroupant les présidents de
La question du traité de Lisbonne devrait aussi pouvoir être abordée …
La question du traité de Lisbonne devrait aussi s’inscrire à l’ordre du jour du Sommet Européen de Bruxelles.
(à suivre demain au mieux dans un prochain article)
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Le Premier ministre français François Fillon, a évoqué tout récemment une crise "profonde" et "exceptionnelle", il prédit "une panne de croissance" pour
Le Royaume-Uni se rapproche de la barre des deux millions de chômeurs et son taux de chômage atteint 5,7%, un sommet depuis mars 2000
Les ventes de voitures neuves ont plongé en Europe de 8,2% sur un an en septembre, atteignant leur niveau le plus bas depuis 10 ans.
Les ventes de détail aux Etats-Unis ont reculé en septembre de 1,2% par rapport à août, une baisse nettement plus importante que prévu.
L'activité économique américaine "a faibli en septembre" et "les conditions d'obtention de crédits se sont durcies", a constaté le Livre Beige de
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Par ailleurs on constate au plan international une accentuation des dégradations boursières, financières et économiques
Aujourd’hui
Plus tôt dans la journée, en Asie, Tokyo avait clôturé sur un gain de 1,06%, mais Hong Kong avait terminé en recul de 4,96% et Shanghai de 1,12%.
(Le Japon avait déjà vu son excédent courant chuter de moitié en août, et sa production industrielle baisser de 6,9%.)
En dix jours, les autorités monétaires indiennes ont dû injecter 30 milliards de dollars dans leur système financier pour éviter une crise des liquidités dans la dixième puissance économique mondiale.
La dégradation de l'économie mondiale attisant les craintes de déclin de la demande. Les prix du baril de pétrole s'approchaient des 70 dollars.
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A New Delhi, l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud, réunis ce mercredi en sommet, ont fustigé les pays riches pour avoir provoqué la crise financière mondiale.
Les appels à réformer la finance mondiale se multiplient et les Etats-Unis, jugés responsables de la crise, sont plus que jamais montrés du doigt.
A New Delhi, l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud, réunis mercredi en sommet, ont fustigé les pays riches pour avoir provoqué la crise financière mondiale.
Il est particulièrement injuste, s'est emporté le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, que les pays pauvres aient "à payer pour l'irresponsabilité de spéculateurs qui ont transformé le monde en un gigantesque casino".
La récession aspire les Bourses par le bas !
L’Euphorie qui avait fait pleurer de joie Lundi les financiers, n’aura durée qu’un laps de temps très court ! l’Amérique entre en récession et les places boursières dévissent !
Ci-dessous copie conforme d’un article qui vient d’être publié sur le Site de LeMonde.fr
« Wall Street et les Bourses européennes en nette baisse
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 15.10.08 | 07h04 • Mis à jour le 15.10.08 | 18h09
« Les Bourses européennes ont à nouveau dévissé mercredi 15 octobre, plombées par les « menaces de récession. Après deux jours dans le vert,
« Dans le sillage des Bourses européennes, Wall Street a ouvert dans le rouge, mercredi 15 « octobre, le Dow Jones perdant 1,50 % et le Nasdaq 1,94 %. A 17 h 10, le Dow Jones « accélérait ses pertes et lâchait 3,92 %, à 8 946,44 points et le Nasdaq, à dominante « technologique, 3,17 %, à 1 722,56 points. Mardi, Wall Street avait terminé en baisse, « plombée par les valeurs technologiques malgré les mesures de soutien au secteur bancaire : « le Dow Jones avait perdu 0,82 %, le Nasdaq 3,54 % et le S&P 500 0,53 %.
« RÉCESSION
« Alors que le marché semblait s'être calmé, rassuré par les plans européens et américains, il « panique aujourd'hui devant les premiers signes de contagion de la crise à l'économie réelle. « Avant l'ouverture des cotations, la présidente de la réserve fédérale américaine de San « Francisco, Janet Yellen, avait jeté un froid en affirmant, mardi soir, que d'ores et déjà les « Etats-Unis "semblaient en récession".
« Alors que le spectre de la récession planait également, mercredi, sur l'ouverture à Bruxelles « d'un Conseil européen destiné à approuver le plan européen anticrise, les propos de Mme « Yellen font écho aux précédentes déclarations du nouveau Prix Nobel d'économie, « l'Américain Paul Krugman, qui annonçait, mardi, l'entrée en récession des Etats-Unis.
Adoption du Plan gouvernemental Mardi 14 Octobre à l'Assemblée Nationale
article de lucienne magalie pons
L’Assemblée Nationale a adopté Mardi 14 Octobre le Plan gouvernemantal : "360 milliards d'euros "virtuel" mis sur le tapis", qui va payer ? qui vivra verra ! Après nous ... le déluge !
Préambule :
Comme on le sait, après une semaine de débâcle historique sur les marchés européens, l'union des gouvernements de l’Eurogroupe, qui ont promis près de 1 700 milliards d'euros pour dégripper la machine bancaire, a contribué à revigorer les bourses européennes en déclenchant Lundi 13 Octobre l'enthousiasme dans les salles de marché.
C’est ainsi que
C’est donc dans un climat de triomphe euphorique que les membres de l’UMP Parti majoritaire à l’Assemblée Nationale se sont répandus en compliments sur l’action de Monsieur Sarkozy en lui attribuant le mérite d’avoir su convaincre ses partenaires de l’Eurogroupe, allant même pour certains des « ténors » d’entre eux à prêcher la politisation de l’UE et à envisager, avec une parfaite utopie inconsciente un allongement de son mandat de Président de l’Europe !
Ndlr : c’est tout de même pour l’UMP aller un peu vite en besogne, pour les ramener sur terre rappelons que le G4 s’est terminé sur un échec relatif, que Madame Merkel s’en est tenu à ses positions à l’encontre des vœux de Monsieur Sarkozy , et que l’Eurogroupe s’est tout simplement inspiré du Plan de Monsieur Georges BROWN , un accord de fond sur l’impérieuse nécessité de sauver l’ultra libéralisme et les banques et les entreprises « faillis » ou en péril de l’être du désastre, une tolérance consentie sur la mise entre parenthèse du pacte de stabilité européen, mais pays par pays des moyens financiers propres, des garanties particulières et des méthodes interventions différentes. Pour résumer le tout une idéologie politique et économique commune, mais pour le reste à « chacun sa galère ».
L’adoption du plan :
Quoiqu’il en soit, l'Assemblée Nationale a adopté mardi soir le plan gouvernemental ("projet de loi de finances rectificative pour le financement de l'économie" ) qui prévoit une garantie maximale de l'Etat de 360 milliards d'euros et qui sera transmis au Sénat dès mercredi a été adopté peu après 23 heures par 224 voix, contre 23.
La majorité UMP, ses partenaires du Nouveau centre (NC) et les radicaux du PRG ont voté pour, alors que le PS et les quatre députés Verts se sont abstenus et que le PC a voté contre.
Si, en commission des Finances, les députés PS ont voté un article clef du projet de loi, ils ont choisi, en réunion de groupe, de s'abstenir sur l'ensemble du texte (comme les Verts),
estimant les mesures prévues nécessaires mais pas suffisantes, alors que l'UMP et ses partenaires centristes du NC avaient exhorté lundi l'opposition à le voter.
Le plan de Nicolas Sarkozy "ne résout qu'une partie des problèmes", a justifié le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault. "Ce qu'il est possible de faire pour sauver le système bancaire, il doit être possible de le faire aussi pour sauver les Français de la récession", a-t-il insisté..
A chaud, Jean François Copé, patron des députés UMP s’est irrité à la tribune en lançant à l’adresse du PS "L'abstention, c'est pour moi la négation de l'engagement politique", a lancé à la tribune.
Et pour ne pas rester en reste "C'est désolant et consternant" a déclaré par ailleurs Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, en qualifiant cette abstention comme "une décision irresponsable".
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Ce même mardi, le président Nicolas Sarkozy a un entretien avec son homologue américain George W. Bush, qui le recevra samedi, en compagnie de Monsieur José Manuel Barroso, président de
De son côté, le Premier ministre François Fillon a assuré que le gouvernement gèrerait "au mieux des intérêts du contribuable", soulignant que la garantie de l'Etat serait payante et "temporaire", et appelant une nouvelle fois à un consensus.
La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a qualifié d'"historique" le plan voté à l'Assemblée, et Monsieur Eric Woerth, Ministre du Budget a assuré que ce plan (rebaptisé « plan de sauvetage économique » par certains ténors UMP n’aura "aucune incidence directe sur le budget".
Mme Lagarde en résumant l'esprit du plan destiné à soutenir l’économie par le financement des établissements de crédit décliné dans les 15 pays de la zone euro et en Grande-Bretagne a tenue à souligner la remontée des Bourses constatés dès Lundi .
"Le contribuable français aura deux protections: nous facturerons la garantie de l'Etat à des conditions commerciales" et "les prêts seront des prêts sur gage", selon la ministre.
Le projet de loi devrait être définitivement adopté par le Parlement mercredi soir après un vote conforme attendu au Sénat.
Le plan de Nicolas Sarkozy "ne résout qu'une partie des problèmes", a justifié le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault.
"Ce qu'il est possible de faire pour sauver le système bancaire, il doit être possible de le faire aussi pour sauver les Français de la récession", a-t-il dit.
"L'abstention, c'est pour moi la négation de l'engagement politique", a lancé à la tribune Jean-François Copé, patron des députés UMP. "C'est désolant et consternant". Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, a dénoncé "une décision irresponsable".
Le choix de l'abstention, et non du vote pour, a créé des remous au sein du PS à quelques semaines du Congrès de Reims.
Dans la matinée, M. Sarkozy avait présenté le plan d'urgence aux dirigeants des principales banques et compagnies d'assurance françaises.
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Pour la petite histoire à quelques semaines du Congrès de Reims le député PS Manuel Valls, qui n'a cependant pas voté en faveur du texte, s’est signalé en déclarant «Je regrette que nous n'assumions pas totalement notre responsabilité de parti d'opposition mais qui doit gouverner. Il manque des hommes d'Etat aujourd'hui au Parti socialiste".
Ndlr : dont lui-même ?
360 milliards d'Euros virtuel mis sur le tapis !
Lundi 13 Octobre, au cours d’une réunion à l’Elysée en présence des ministres de Bercy , Christine Lagarde (Économie), Éric Woerth (Budget), Laurent Wauquiez (Emploi), Luc Chatel (Industrie et Consommation), et Hervé Novelli (Commerce et PME) -, le président de
Nous ne savons pas encore si le Gouvernement Français a fait preuve d’audace ou d’inconscience financière et politique en misant sur le tapis un plan de sauvetage des banques et entreprises à hauteur de 360 milliards d’euros quand il n’a pas encore un cent à disposition : le Président compte sur la bonne volonté des Français.
Le schéma pour attirer la manne populaire parait simple : une société sera créée à cet effet. Les emprunts émis par cette société seront garantis par l'État. La garantie sera payante, au prix du marché, les établissements bénéficiaires du plan devront signer une convention, qui leur fixe des obligations, notamment éthiques. «On ne peut pas demander la garantie de l'État et tolérer les dérives scandaleuses constatées ces dernières années», s'est emporté Nicolas Sarkozy.
Ndlr : notons donc au passage que les dérives scandaleuses étaient connues et tolérées : on aimerait bien savoir pourquoi ?
Pour en revenir aux garanties, l'État a promis d’apporter sa garantie aux emprunts dont les banques ont besoin pour se refinancer. Cette garantie s'appliquera aux emprunts contractés «avant le 31 décembre 2009 et pour une durée pouvant aller jusqu'à cinq ans». Madame Christine Lagarde a expliqué que les entreprises qui seront à leur demande bénéficiaires de refinancement devront respecter le code de bonne conduite Medef-Afep sur la rémunération des dirigeants et qu’il faudra que l'établissement de crédit finance l'économie, qu'il s'agisse des entreprises, des ménages ou des collectivités locales, enfin les banques seront tenues trimestriellement de produire un rapport sur l'utilisation des fonds.
D’après les déclarations du Chef de l’Etat, reprises par Bercy, l'encours total des prêts garantis est plafonné à 320 milliards d'euros, plafond qui risque fort de ne «jamais être atteint» d’après Bercy.
Pour les persuader de se précipiter au secours de l’ultra libéralisme en faillite le Che d’Etat et le Gouvernement s’efforceront de persuader les citoyens que se vider les poches au profit des voyous responsables du cataclysme boursier : «C'est la seule façon de protéger leur emploi, leurs économies et leurs impôts» : seront-ils entendus sans consentir en contrepartie des gestes sociaux attendus ?
Deuxième difficulté à résoudre et non des moindres à surmonter, le manque de fonds propres bancaires qui provoque un rationnement du crédit qui risque de paralyser à court terme l'économie réelle. Pour résoudre ce problème, une deuxième société,
Troisième dispositif, en cas d'urgence, l'État pourra prendre des parts dans le capital d'établissements en difficulté, mais le Chef de l’Etat a fait savoir qu’ «Il ne peut pas y avoir de sauvetage sans sanction des erreurs», et l’on peut penser que le cas échéant en cas de faute professionnelle la direction de l’entreprise serait changée.
En conclusion, pour inciter les citoyens à se précipiter au secours de l’ultra libéralisme en faillite, le Chef d’Etat et le Gouvernement s’efforceront de persuader les citoyens que ce sauvetage est principalement destiné à permettre aux banques d’accorder de nouveau des crédits en faveur des ménages et des entreprises : «C'est la seule façon de protéger vos emploi, vos économies et vos impôts» répéteront-ils …….. seront-ils entendus ? ….sans consentir en contrepartie des gestes sociaux attendus ?
14 octobre 2008
Deux articles de Duboubou 1er
Duboubou 1er, l’un de mes correspondants, auteur des articles ci-dessous reproduits, nous invite périodiquement à partager ses réflexions : bonne lecture !
Les articles de Duboubou 1er :
Mardi 14 Octobre 2008
« Et un coup de plus sur la meule ! Bonne journée à vous! »
Des politiques très persuasifs qui équipent le petit peuple de bâts, et de brides?
Cette crise ne tuera certainement pas le capitalisme flamboyant mais « que l'on soit riche ou pauvre, la crise financière va plus ou moins tous nous toucher ! » Et comme toujours ce sont les plus fragiles qui souffriront le plus !
La phrase du jour trouvée sur la toile et aussi très rependue dans les médias est: « Il y a des responsables qui devront rendre des comptes. » mais elle ne fait rire personne car si nous sommes tous à la peine et il est à peu près certain que les voyous qui ont réalisé ce holdup, très réussi, sur le système bancaire international jouissent de l'impunité totale. Sans doute seront-ils finalement déclarés responsables mais certainement pas coupables. La formule n'est pas nouvelle mais elle est toujours aussi protectrice pour les puissants !
En effet qui oserait juger ces malfrats auteurs du holdup du siècle? Devrait-on créer un tribunal international de plus?
Tous ceux qui n'ont rien vu venir à droite comme à gauche n'hésitent pas à proposer que l'on mette en place des contrôles drastiques ? Alors puisque pratiquer la politique est une preuve d'intelligence supérieure et que l'on peut alors dominer allègrement tous les problèmes pourquoi ne prétendrions nous pas être les mieux placés pour participer a cette opération salvatrice. Il nous suffirait, sans doute, de proposer à nos partenaires nos spécialistes très pointus disponibles immédiatement à
Alors, comme en ce moment les milliards coulent à flots pourquoi ne pas croire que nos pauvres puissent bénéficier de quelques largesses ?
Mais j'ai beau avoir l'optimisme chevillé au corps je crois que mon propos risque très fort de demeurer un vœu pieux !
Duboubou 1er
Lundi 13 Octobre 2008
La crise vue d'en bas... le petit peuple va encore trinquer !
Par Duboubou 1er l –
Humeur ? -
Même en se bouchant les oreilles un vieil homme ne peut ignorer que la crise financière vient de frapper la planète, du monde fou de l'argent ! Et qu'en tire-t-il comme conclusion s'il est logique : qu'il reviendra au petit peuple du monde d'assumer les erreurs des grands nantis en serrant sa propre ceinture de quelques crans supplémentaires, comme à chaque crise, en dépit des propos toujours rassurants tenus par nos dirigeants qui éternellement nous prendrons, semble-t-il, pour des ânes bâtés!
Ne croyez surtout pas que les responsables de cette magnifique cagade courent un risque réel ? Juste avant que la crise n'éclate ils ont engrangés de copieuses plus-values et même si l'on annonce à grand renfort d'antenne que l'on va les punir il semble vraisemblable que cela ne reste qu'un vœu pieux !
Par contre la crise fournit à notre grand berger une occasion de prendre un virage magnifique tout en continuant ses réformes libérales. Les critères de Maastricht adoptés à l'époque de Mitterrand afin d'essayer de sortir d'un l'endettement chronique vont « être mis entre parenthèses » en raison de « circonstances exceptionnelles » çà c'est M. Sarkozy qui l'affirme !
Autre détail étonnant, il n'y pas si longtemps l'argent manquait cruellement pour aider nos pauvres qui sont légion et le RSA a finalement été mis en place en puisant dans les poches populaires et voila que tout d'un coup l'argent se met à couler à flots pour sauver les banques !
Que voila un mystère pas facile à comprendre par des petites gens peu convaincus par toutes les gesticulations de notre grand berger qui mène un train de vie de monarque en expliquant que demain sera encore plus difficile qu'aujourd'hui mais sûrement pas pour lui ! Et de regonfler ses troupes de l'UmP à coup de « suppression de parachutes dorés » de « bling-bling » et en sacrifiant « la religion du 3 % de déficit » !
C'est qu'il y a urgence !
Tout cela ne peut pas nous sembler rassurant et cette communication à la fois modeste et triomphante, noyée dans un épais nuage de pollution ne peut finalement annoncer rien de bon ? Alors, la perspective de difficultés nouvelles va, peut-être, finir par faire sortir le petit peuple de sa torpeur paralysante !
La réponse est sans doute pour bientôt ?
13 octobre 2008
Zizanie en marge de l'Eurogroupe !
Pour la petite histoire :
En marge du Sommet de l’Eurogroupe, visant sans le nommer Monsieur Yves Leterme premier ministre belge Monsieur Nicolas Sarkozy, a vivement critiqué "la source" qui a fourni à la presse l'un des projets de déclaration commune des 15 pays de la zone euro.
Monsieur Leterme aurait regretté , lors d'une interruption de séance, que les 15 pays ne se soient pas mis d'accord sur "un système de surveillance européen", et interrogé sur ces déclarations , Monsieur Sarkozy a répondu "la déception du premier ministre sera de courte durée" en précisant "mercredi, au conseil européen, nous ferons des propositions précises sur le sujet".
Reprenant la parole après derrière le président de la banque centrale européenne qui avait été interrogé par le même journaliste sur un passage « entre crochets »du projet de déclaration qui a disparu du texte définitif, Monsieur Sarkozy a affirmé: "c'est la même source qui a dû vous donner le papier « numéro quatre »….. certainement, et je peux même vous donner le prénom de la source …."En quelques jours, a poursuivi le Président Français, il a fallu mettre d'accord tant de personnes. Il y a eu donc plusieurs versions qui ont circulé" tout en précisant qu'il y en avait eu six ou sept. "Si votre source a dit qu'on a discuté, qu'on a cherché, oui. Ceux qui ont donné la source ne sont pas forcément ceux qui ont le plus travaillé, tiens ! a fait remarquer Monsieur Sarkozy en ajoutant « On n'avait pas le temps de sortir" pour aller parler à la presse »
(Le service de presse de l'Elysée n'avait pas caché son agacement en apprenant que la version 4 avait été fournie à la presse)
Eurogroupe : "Alea jacta est "!
Dimanche 12 Octobre, les dirigeants européens de la zone « euro » réunis à Paris en sommet d’urgence, ont donnée une réponse concertée qu’ils veulent « forte » et se sont entendus sur un "plan d'action" après plus de trois heures de négociations, sans annoncer un chiffre global.
Les présidents de
Chaque pays annoncera ce lundi les détails des mesures au plan national.
Le Président Nicolas Sarkozy a promis que "Le temps des décisions chiffrées, c'est demain", en assurant que toutes les décisions seraient "efficientes avant la fin de la semaine".
La crédibilité de cette réponse « forte » concertée de l'Eurogroupe à la crise financière sera soumise dès lundi matin au verdict des marchés boursiers qui sortent d'une semaine de cauchemar : « Alea jacta est »!
Plan d’action concerté et mesures :
. Le plan d'action de la zone euro s'inspire partie de celui annoncé en début de semaine par Londres
- Les dirigeants des quinze pays de la zone euro s'engagent :
- à relancer les prêts entre banques en les garantissant de différentes façons
- à renforcer les fonds propres des banques pour qu'elles continuent de prêter aux
entreprises et aux ménages
- à recapitaliser les banques dont la faillite pourrait menacer le système financier.
Les mesures de garantie des prêts interbancaires seront en vigueur jusqu'au 31 décembre 2009.
Le Premier ministre Gordon Brown s'est d'ailleurs rendu à Paris dimanche pour présenter ce plan aux pays de la zone euro (dont
Le plan britannique que le Premier Ministre Gordon Brown a présenté à ses homologues, porte sur un total de 300 milliards de livres (environ 380 milliards d'euros).
Pour l'Allemagne, les mesures pourraient atteindre un total de 400 milliards d'euros, selon les déclarations faites par le président de la commission budgétaire du Bundestag Otto Fricke (FDP) à un journal allemand.
Hier Dimanche, le gouvernement portugais a annoncé qu'il consacrerait 20 milliards d'euros à la garantie des prêts interbancaires.
Pour
Le gouvernement italien se réunira de manière exceptionnelle ce jour lundi.
Les déclarations :
"Nous avons adopté une « boîte à outils » à la disposition des Etats membres", a expliqué Monsieur Jean-Claude Junker, président de l'Eurogroupe et Premier ministre luxembourgeois "Nous n'avons pas le droit d'échouer et nous n'échouerons pas", a-t-il plaidé.
Rendant compte des négociations devant la presse, le président Sarkozy n'a pas caché que celles-ci avaient suscité des tensions au sein des Quinze.
"Cette crise ne restera pas sans conséquences sur nos principes et sur notre organisation", a-t-il reconnu.
Le Président Nicolas Sarkozy a indiqué "Le temps des décisions chiffrées, c'est demain", en assurant que toutes les décisions seraient "efficientes avant la fin de la semaine".
Ce plan d'action "traite de toutes les dimensions de la crise", a souligné le chef de l'Etat français.
Les garanties d'Etat seront "payantes" pour les institutions bancaires, rémunérées selon les taux du marché, a ajouté M. Sarkozy.
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Le blocage du marché interbancaire reste au centre de la crise.
En effet, par peur des faillites et d’échanges de crédits « fragiles » ou « douteux », les banques ne se prêtaient plus entre elles et certaines d’entre celles qui ne trouvaient pas les fonds pour équilibrer leurs comptes risquaient très rapidement de se retrouver en difficultés comme cela s'est déjà produit pour plusieurs établissements européens.
En conclusion, le verdict des marchés boursiers sera au mieux ce jour, ou dans la semaine à venir, l’indicateur d’une confiance retrouvée ou à reconquérir
"Alea Jacta est "!
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