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01 juillet 2020

Audition de Madame Agnès Buzyn devant la Commission d'enquête parlementaire de l'Assemblée Nationale sur la gestion de la "Crise du Codid-19 ( vidéo et commentaire )

Éditorial de lucienne magalie pons

 Pour voir la vidéo intégrale  de source  directe  du  site de l'Assemblée Nationale, il convient de cliquer sur le pavé ci-dessous 🔻



   :

Mardi 30 juin à 17h: audition de Mme Agnès BUZYN, ancienne ministre des Solidarités et de la Santé ( de mai 2017 - février 2020);


Si la manœuvre ci-dessus indiquée ne fonctionne pas nous téléchargeons aussi le lien d'accès à la vidéo  sur lequel il convient de cliquer

🔽

Voir la vidéo


Nous téléchargeons aussi la vidéo publié sur LCP ( vous remarquerez quze le début de la vidéo est écourté) 🔻


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Résumé très bref de lucienne magalie pons :
-  Mme Agnès Buzyn, ex-ministre de la Santé s’est expliquée mardi devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la gestion de la crise du Covid, comme elle avait affirmée avoir hâte de le faire dans les derniers jours alors qu’elle était  en campagne municipale parisienne qui s’est soldée par un échec  - En effet Agnès Buzyn  à plusieurs reprises  ces derniers jours avait expliqué qu'elle  était impatiente  de s'expliquer sur ses responsabilités dans la gestion de la Crise sanitaire et de répondre aux critiques qui lui étaient adressées. - Mardi soir elle était  à l’Assemblée Nationale  pour répondre  aux députés de la commission d'enquête parlementaire de l'Assemblée nationale et  s’est montrée  dans ses réponses parfois tendue , mais très souvent auto-satisfaite en avançant notamment ,  « J'ai agi sans commune mesure avec les autres pays européens »,  par rapport aux alertes internationales,   et en expliquant   qu’elle n’a pas « sous-estimé » le risque et  au contraire, assuré « une bonne préparation » du système de santé. « En aucun cas, le ministère de la Santé a été lent », a-t-elle  aussi affirmé.
Agnès Buzyn a d'abord  repris la  chronologie des tous premiers jours de l'épidémie, avec force détails,  expliquant avoir ajusté « sa prise de conscience au niveau d'information », en partant   d’une première  alerte « autour du 25 décembre » qu'elle dit avoir lancée en tombant « par hasard » sur Twitter sur des cas de pneumonies pulmonaires inexpliquées en Chine , puis elle rappelle sa première conférence de presse du 21 janvier, en confiant avoir eu très vite « l'intuition » de la gravité de l'épidémie elle rappelle  en insistant … «  je  mets en branle tout le système le 25 janvier alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) n'a pas encore déclaré l'urgence de santé publique internationale …
Mais quelques  députés l’attendaient aussi  sur la gestion des masques et leur pénurie et ont posé  leurs questions sur ce sujet  , Eric Ciotti député LR et rapporteur de la commission d’enquête,  de son côté voulait  notamment savoir si elle avait été au courant  de la note de septembre 2018 émise par l'agence Santé publique France à la Direction générale de la Santé selon laquelle une part importante du stock stratégique d'Etat de masques était périmée et qui recommandait de racheter 1 milliard de masques.
Agnés Buzyn répond : « Je n'ai pas eu connaissance de ce courrier, il ne m'est pas parvenu »,  et assure aussi n'avoir pas non plus pris la décision de détruire les masques non conformes alors que les stocks n'étaient pas reconstitués.
Souvent relancée à cette question,  Agnès Buzyn refuse d'endosser cette responsabilité. « Cette gestion de stocks, elle ne revient pas à un ministre », a-t-elle insisté , en refusant aussi  de mettre en cause Jérôme Saloman  son directeur général de la Santé , et ses collaborateurs,  en assurant « assumer totalement » les décisions prises par ses services.
Agnès Buzyn  toutefois reconnaît des « interrogations » sur le rôle des agences sanitaires  dans le contrôle des stocks. « Apprendre en 2018 qu'une grande partie des stocks est périmée… ça nécessite de requestionner comment ça a fonctionné. »
Sur  son départ du ministère le 16 février pour reprendre  la candidature LREM à la mairie de Paris, Agnès Buzyn  dit être partie ;  « avec le sentiment que j'ai fait la bonne préparation », elle s’est expliqué aussi sur les propos   polémiques qu’elle avait tenus au lendemain du premier tour des municipales ( au journal Le Monde ) par lesquels elle avait qualifié le maintien du scrutin de « mascarade », et remettre en cause la réactivité du couple exécutif évoquant même une « inertie »...
 » …….« Ce que j'ai dit au Monde, c'est : arrêtez de dire que je n'ai rien vu ……. »
Agnès Buzin sur ce sujet ajoute : «   j'ai tout vu et j'ai tout préparé »,   …… « J'ai senti un danger, bien avant les autres. J'ai travaillé main dans la main avec le gouvernement. »
Agnès Buzyn  a expliqué avoir pleuré lors de son départ du ministère car elle savait « que la vague du tsunami était devant nous »  :  « J'avais passé une journée épouvantable, j'étais très fatiguée, on m'accusait sur les réseaux sociaux de n'avoir rien vu et c'est tout le contraire », s'est-elle justifiée ..

 Cette audition a durée près de quatre heures , dans l’ensemble en majorité  les questions  des députés et des membres de la commission,  à part quelques rares exceptions …, ont été courtoises,  plutôt complaisantes comme si cette commission était surtout constituée pour permettre à Madame Agnès Buzyn de se justifier pour s’en sortir la tête haute et entièrement blanchie !... et dans ce sens à mon avis  le déroulement de cette commission a été une longue mascarade de plus  … 

Dans nos prochains éditoriaux nous publierons les réactions critiques de certaines personnalités de l'opposition ......qui soulignent notamment  l'audition surréaliste d'Agnès Buzyn en concluant soit elle ment soit elle est incompétente ...





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