Par lucienne magalie pons
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22 mars 2010
Régionales : la majorité présidentielle désavouée
Par lucienne magalie pons
20 mars 2010
Monsieur de Villepin : une référence culturelle internationale qui fait honneur à la France
Dominique de Villepin est en Chine
samedi 20 mars 2010 :: En images :: # 1435 :: rss
L'ancien Premier Ministre Dominique de Villepin vient de passer 10 jours en Chine: il était à Pékin la semaine dernière et à Shanghai cette semaine.
Aucune mission officielle pour l'ancien premier ministre, Dominique de Villepin, qui est venu en Chine pour une visite à caractère privé, son but étant simplement d'approfondir sa connaissance du pays.
Après une semaine à Pékin où il a notamment visité le Musée National d'Art Chinois (photos ci-dessus), Dominique de Villepin s'est envolé le weekend dernier pour Shanghai. Au menu de son séjour en Chine: rencontres avec des intellectuels et des étudiants ou encore échanges avec des officiels et des entrepreneurs chinois.
Avec Yang Wenchang, Président de l'Institut Chinois des Affaires Etrangères
A Pékin, avec le Professeur Pang Zhongying
Avec le Ministre de l'Environnement, Zhou Shengxian (premier Ministre de l'Environnement de l'histoire de la Chine)
Un voyage qui se veut discret : Dominique de Villepin n'a programmé aucune rencontre avec la presse. Mais sa visite n'est sans doute pas anodine : la Chine, acteur majeur sur la scène internationale, est un passage obligé pour les présidentiables français.
Mercredi, l'ancien Premier Ministre est intervenu devant l'Institut de Shanghai pour les Etudes Internationales (photos ci-dessus), sur le thème des "Relations trilatérales entre la Chine, l'Union Européenne et les Etats-Unis". Ce séminaire se déroulait dans le cadre de la célébration du 50ème anniversaire de l'Institut de Shanghai pour les Etudes Internationales, un "think tank" fondé en 1960 et dédié aux questions de politique internationale.
Sources: Aujourd'hui La Chine, Institut de Shanghai pour les Etudes Internationales, Institut Chinois des Affaires Etrangères, Blog du Professeur Pang Zhongying, News 163.com et Musée National d'Art Chinois
Entre deux tours des régionales : fanfaronnades et foire d'empoigne
les électeurs méritaient mieux
La campagne de la majorité présidentielle d’entre deux tours des régionales s’est traduite par une fanfare (pour ne pas dire une « fanfaronnade ») accentuée et une cacophonie faite des arguments de l’avant premier tour, auxquels sont venus s’ajouter des railleries acérées à l’égard de …. l'union des "socialistes qui sont pour la croissance", des "verts qui défendent la décroissance", de "ceux qui sont pour la social démocratie" et de "ceux qui sont nostalgiques du drapeau rouge", assorties de la mise en garde de François Fillon aux électeurs qu’il invite « à mesurer sérieusement la solidité des équipes et des programmes issus de ces tractations complexes", l’optimisme démesuré du Premier Ministre François Fillon qui a déclaré Mardi à la Mutualité « "La bataille est ouverte parce que vous n'avez rien à perdre mais tout à conquérir, et celui qui va chercher la victoire est toujours plus décidé que celui qui l'attend", et qui a exhorté ses troupes en lançant son appel « Soyez debout en rappelant à la discipline et à l’ordre les élus de la majorité qui ont critiqués la stratégie électorale de l’exécutif ( tient donc l’exécutif est mis en cause … patatras) , Matignon qui persiste comme un cran bloqué à croire que la « dynamique » des abstentionnistes du premier tour les animera pour « bien » voter au second tour, les appels ouverts aux voix du Front National de la part de certains cadres de la majorité présidentielle pour qu’ils votent UMP au second tour, ne m’ont pas incitée à produire un article plus avant que ce jour.
J’espérais comme bien d’autres personnes sensées, qu’un éclair de lucidité surgirait dans leur contre attaque, j’espérais mais en vain, tout a consisté à faire du triomphalisme et à ne pas faire leur mea culpa de leur échec du premier tour, ce qui aurait pu alors les amener à faire des promesses pour redresser un peu la barre., au lieu de lancer des offensives à blanc contre une opposition qui elle aussi s’est montrée très agressive.
Le chef du gouvernement a aussi dénoncé l'alliance rose-vert-rouge entre le PS, Europe Ecologie et le Front de gauche, qui s'interrogent, d’après lui, sur la pérennité de leur partenariat, et de penser plus à la présidentielle de 2012 qu'aux régions, a invité les électeurs : ….. « à calmer les ardeurs d'une opposition qui devrait d'abord parler des régionales et d'abord nous aider à sortir de la crise parce que les rêves présidentiels du Parti socialiste, ce n'est pas la préoccupation prioritaire de nos concitoyens"
Sur "l'avertissement", et la "claque" - de dimanche dernier, pour reprendre les termes d'élus de la majorité présidentielle qui osent l’ouvrir - François Fillon n'a dit mot.
J’espérais qu’un éclair de lucidité surgirait dans leur contre attaque, j’espérais mais en vain, tout a consisté à faire du triomphalisme , à ne pas faire leur mea culpa de leur échec du premier tour, ce qui aurait pu alors les amener à faire des promesses pour redresser un peu la barre, au lieu de lancer des offensives à blanc contre une opposition qui elle aussi s’est montrée très agressive.
Monsieur Fillon qui tacle le "triomphalisme" de l'opposition, a beau appeler au courage "courage" et la "persévérance" de la droite contre les incohérences d’une gauche « kaléidoscopique » - d’après lui -, nous a produit avec certains de « ses » candidats régionaux une campagne d’entre deux tours qui s’apparente à une foire d’empoigne ou chacun tente de pêcher des poissons dans une mare d’eaux agitée pour remporter le « gros lot », mais ce seront les électeurs qui trancheront dimanche avec tout le respect que nous leur devront.
19 mars 2010
Crise Franco-Allemande en vue
Par lucienne magalie pons
Ce n’était pas le moment à choisir , dans une période de crise, de faiblesse sociale , de perte de productivité et de croissance en berne, et de plus en traversant l’entre deux tours d’une crise électorale au désavantage de la majorité présidentielle, pour notre Ministre de l’économie et des Finances, de criqueter la politique économique Allemande, dans un entretien accordé au Financial Times le Lundi 15 mars, au cours duquel elle à invité l'Allemagne à développer sa demande intérieure, en soulignant que son excédent commercial menace la compétitivité d'autres pays de la zone euro, tout en estimant que l'excédent commercial de l'Allemagne pourrait être insupportable pour ses voisins de la zone euro………."Ceux avec des excédents pourraient-ils faire un petit quelque chose ? Chacun doit y mettre du sien", a-t-elle suggéré, en poursuivant … "Il est clair que l'Allemagne a accompli un extrêmement bon travail au cours des dix dernières années environ, améliorant la compétitivité, exerçant une forte pression sur ses coûts de main-d'œuvre, …….je ne suis pas sûre que ce soit un modèle viable à long terme et pour l'ensemble du groupe [de la zone euro]. Il est clair que nous avons besoin d'une meilleure convergence.
La zone euro traverse la crise financière avec des risques de perturbations accentués en raison de la Crise Grecque, c’était déjà suffisant pour que les pays membres de l’UE laisse de côté leur divergences de vue politique économique de côté un moment en vue d’étudier en commun avec un certain affectio societatis retrouvé les modalités techniques d’un plan de sauvetage pour sauver la Grèce de son pétrin.
Je ne dis pas qu’il faut laisser dans l’ombre la divergence politique d’orientation économique qui existe entre l’Allemagne et la France, bien au contraire , entre ces deux pays moteurs de la monnaie unique et qui sont encore es deux premiers productifs de l’UE, il est essentiel de parvenir à négocier franc jeu , en évitant les critiques stériles, pour parvenir à un équilibre en matière d’exportation internationale et questions interdépendantes, c’est tout à fait un sujet d’importance entre ces deux pays , mais était-ce bien le bon moment, entre nos deux tours d’élections régionales, pour que la Ministre Française éclabousse l’Allemagne en mettant les pieds dans le plat de l’UE , alors que la marmite Française, chauffé à bloc par les feux ardents de droite et de gauche contient suffisamment de sujets de discorde intérieure pour déborder ? . Si en plus nous devons souffrir une mésentente avec l’Allemagne entre et après les deux tours, cela fait beaucoup pour affaiblir la réputation d’une France déjà bien en baisse d'audience en UE, surtout depuis que notre président fait cause commune politique dans une implicite entente cordiale avec Georges Brown le Premier Ministre anglais lui même en perte de vitesse, qui n’est pas tout à fait dans les petits papiers de la Chancelière Allemande, la divine Angéla Merkel, surtout sur la question monétaire., car comme nous le savons tous, l’ingrate Albion britannique veut bien participer et prendre part à tout ce qui l’avantage en UE , mais se refuse obstinément à entrer en zone Euro
.Enfin en matière de divergence politique entre l’Allemagne et la France vient se greffer encore le traitement réservé à la crise budgétaire grecque sur lequel la France et l’Allemagne ne sont pas du même avis .
D’après Mme Lagarde, ministre française de l’économie et des finances, la zone euro doit au préalable s'assurer que la Grèce respecte les mesures d'austérité auxquelles elle s'est engagée, ensuite faire montre d'"un peu de créativité et d'innovation" et utiliser les règles européennes en vigueur pour renforcer la discipline budgétaire.
En faite une manière cruelle de la faire plonger dans une lente agonie dont on jouirait de ne la tirer in extrémis avant qu'elle n'en meurre pour de bon.
Là encore Madame Lagarde ne rejoint pas l’idée soutenue par le ministre des finances allemand Wolfgang Schaûble de créer un Fonds monétaire européen, sur le modèle du Fond monétaire international, pour aider les pays membres de la zone euro en crise, et elle a estimé que ce n’ n'était pas une priorité pour la zone euro.
Cette idée pourtant, qui consisterait a mettre en place un mécanisme d'entraide pour les pays de la zone euro confrontés à des difficultés financières, fait son chemin en UE en raison de la crise financière grecque.
Et pourtant encore , plusieurs responsables s'inquiètent des répercussions possibles de la Crise financière grecque sur le niveau de confiance en l'euro et, par conséquent, sur d'autres économies de la zone, Espagne ou Portugal en tête et l’idée du Ministre des finances Allemand se consolide de jour en jour.
Madame Angela Merkel n’est pas resté insensible aux critiques de la Ministre Française et je me propose de relater ses réactions dans un prochain article.
A la limite je me demande si le Gouvernement Français conscient, bien qu'il ne puisse l'admettre avant Lundi prochain, de son échec politique intérieur, ne cherche pas à le masquer en ouvrant une crise politique contre l'Allemagne, auquel cas il s'agirait encore d'une erreur stratégique.
ooOoo
Rappelons que cet entretien accordé par Mme Lagarde intervenait lundi dernier, alors que le même jour se réunissaient les ministres des finances de l'UE pour discuter de l'aide à apporter à la Grèce, plombée par une dette de 300 milliards d'euros. Rappelons aussi que les ministres des Finances des pays de la zone euro n'ont pas présenté de plan de sauvetage concret pour la Grèce et ne se sont entendus en début de semaine que sur les "modalités techniques" de sa possible adoption, et qu’Athènes impatiente a fait savoir qu'elle privilégiait une solution européenne, mais qu’à défaut d’aide concrète elle aura forcément recours à des solutions alternatives. Pour Athènes, avant de s'adresser au FMI, ce serait une erreur de ne pas prendre en considération une aide directe de la Chine. ……..si nous sommes menacés de faillite et que la 'famille' européenne n'apporte pas son aide, celle-ci serait culottée de nous reprocher d'avoir cherché de l'aide ailleurs."
Eric Besson persiste et signe ses prétentions et ses turpitudes
Mercredi le Président de la République a demandé à ses ministres de continuer à se battre et d’être sur le terrain d’ici au deuxième tour des élections régionales, selon que ce qu’Eric Besson a déclaré à la presse à l’issue du Conseil des Ministres.
Le chef de l'Etat "ne nous a rien dit de très particulier" sur le premier tour des élections régionales.»Il a juste fini en disant: je vous demande à tous d'être sur le terrain et de continuer à vous battre", a précisé le ministre.
Le président "a été extrêmement rapide sur le sujet", a-t-il insisté.
Interrogé sur des critiques dans la majorité selon lesquelles le débat sur l'identité nationale a contribué au mauvais score de l'UMP dimanche, le ministre de l'Immigration a répondu: "Moi, je ne regrette rien, j'assume tout".
"Au-delà de ce débat, la question de fond est celle de notre « vivre ensemble ». Qu'est-ce qui fait notre communauté nationale, qu'est-ce qui nous lie? Comment nous allons nous projeter dans l'avenir à partir de nos valeurs?", a-t-il dit.
Selon lui, "les questions qui ont été posées lors de ce débat sont des questions que nous allons devoir traiter ensemble, tous les républicains, dans la décennie ou les décennies qui viennent. Elles s'imposeront".
"L'écume m'intéresse assez peu. (Sur) le fond, je persiste et signe, je crois que ces questions-là sont indispensables", a-t-il ajouté.
Nous pouvons noter que si Nicolas Sarkozy a été très rapide sur le sujet, Monsieur Eric Besson s’est étalé devant la presse pour s’enferrer encore plus dans sa confusion qu’il persiste et signe.
Ce n’est pas une bonne stratégie de terrain, un terrain sur lequel il n’ose s’aventurer, et sa déclaration augmentera encore les critiques dans les rangs d’une majorité présidentielle qui se déchire de plus en plus ce qui aura pour effet d’aggraver les dissensions dans leur rang, une fois de plus Eric Besson se signale comme un diviseur de fond qui se noie de lui-même sous l’écume et les vagues d’un océan agité de turpitudes.
Rien ne nous lie à lui et nous n’avons pas du tout envie de nous noyer avec lui. Nous n’attendons pas de leçons de lui pour « vivre ensemble » ni avec lui et nous signons et persistons dans le rejet de ses prétentions.
17 mars 2010
Madame Irma et les régionales
Gestion du compte|
Pour l'entre-deux tour des régionales, le Pouvoir et sa majorité présidentielle ne font pas dans la dentelle et joue le va-tout d'un demi mandat présidentiel qui n'a pas donné les résultats attendus par les Français.
Une stratégie qui consistera au dès le lendemain du second tour à nous annoncer en gros "On efface tout et on recommence"...
ooOoo
Vous me pardonnerez de jouer ci-dessous les "Madame Irma" et naturellement personne n'est obligé de croire mes prédictions sur parole d'autant que je ne suis pas une voyante confirmée et que ma prestation est bénévole et gratuite :
Le Passé :Avant le premier tour des élections une opération médiatique concertée, s’appuyant sur les résultats d’un sondage qui créditait le Premier Ministre d’un taux de confiance plus élevé que celui du Chef de l’Etat, consista à nous présenter François Fillon comme un présidentiable 2012, pour redonner confiance à un électorat que les sondages annonçait favorable à la gauche, mais ce Joker qui était destiné à épater l’opinion publique fût vite décelé comme un Joker avancé par le Maître du Jeu, résultat le premier tour des élections régionales signifia clairement que les électeurs méfiants ne souhaitaient pas entrer dans le Jeu de la majorité présidentielle.
Le Présent : Pour le moment entre deux tours, la stratégie de campagne choisie par la majorité présidentielle est claire, les cadres UMP repartis en campagne sous la conduite du Premier Ministre, font volontairement l’impasse sur le désaveu exprimé par les électeurs votants aussi bien que par les abstentionnistes au premier tour, pour plaider que rien n'est perdu et que tout peut être regagné au second tour en se fixant pour objectif de mobiliser une grande partie des abstentionnistes pour les inciter à voter "majorité présidentielle" au second tour.
Encore une fois ils ne sont pas dupes de leur propre jeu intermédiaire, mais ils n’avaient pas d’autres choix que de miser leur Va-tout
Tout gagner leur est mathématiquement impossible si l’on veut bien rester lucide et ne pas s’égarer dans de savantes prospectives utopiques de report ou de réserves de voix, même si un certain pourcentage d’abstentionniste du premier tour se déverse dans les urnes au second tour, ce sera insuffisant pour changer la donne en faveur de la majorité présidentielle.
Devant la prévisible défaite de la majorité présidentielle, qui entraînera aussi la défaite des candidats qui se trouve dans cette majorité sans être des fanatiques du clan Sarkozyste, il n’est pas question ici de pleurer des larmes amères sur l'UMP , ce serait comédie , il n’est pas question non plus de sauter de joie ce serait irresponsable, pour les citoyens la politique n’est pas un jeu ni une story telling, c’est plus exactement son quotidien et son avenir réel qui se profile dans les élections régionales, et le Pouvoir en place tout à fait conscient qu'il aura des efforts à faire pour rendre des comptes, se concerte et se prépare déjà en secret pour effacer son échec et pouvoir expliquer, dès le lendemain du second tour, son échec politique régional et national .
L'Avenir : Quelques annonces glissées de façon presque anodines dans le interventions du Premier Ministre et des porte parole de l’UMP sont a garder en mémoire, on nous a dit dès Lundi « c’est une autre histoire qui se prépare » , ainsi dès le lendemain du second tour le Pouvoir mettra son échec sur le dos des abstentionnistes du second tour, puis très vite reconnaîtra le message des électeurs, promettra qu’il en tiendra compte pour la suite , puis tournant d’un coup sec la page sur un mi-mandat présidentiel qui a dérapé et n’a pas donné les résultats attendus par les Français, il se lancera dans une nouvelle story telling en faisant peau neuve dans de nouveaux rôles et de nouveaux costumes , mettra en place avec de grandes mises en scène médiatiques un « grenelle de ceci ou de cela », des « débats nationaux de ceci ou de cela », mise en place de « commissions de ceci ou de cela », « voyages officiels par ci et par là » et nous jouera différents actes pour perdurer jusqu’en 2012 .
Ce futur s’annonce chaotique pour le pouvoir en place, car quoiqu’en dise le Chef de l’Etat et le Gouvernement qui jusqu’à présent dans leur ambition politique jacobine et centralisatrice ont nié, bafoué et ignoré les pouvoirs régionaux décentralisés, en espérant les neutraliser et les réduire à zéro , le Chef de l’Etat et le Gouvernement auront bien cette fois en face d’eux des contre pouvoirs, légitimés par les électeurs, qui ne manqueront pas de former opposition.
16 mars 2010
Les médias européens commentent les élections régionales Françaises
NOTE : :Je reçois ces informations de source EURO/TOPICS avec toute latitude de les publier
Certains médias européens s’intéressent aux élection régionales Françaises et leur appréciations sont intéressantes à connaître dans l’ensemble ils sont unanimes sur un point , d’après eux les Français sanctionnent Sarkozy.
En soulignant les résultats du premier tour ils estiment que les socialistes l’ont emporté sur la majorité présidentielle et que les électeurs ont ainsi voulu freiner l’hyper actif Président Français. La presse européenne s’inquiète du score de l’extrême droite et de la faible participation électorale.
Trois exemples d’appréciations très résumées :
Pour le journal économique « Il Sole 24 Ore » – Italie -, sous la plume de Attilio Geroni … »
Le Front national, le parti d'extrême droite, a réuni près 12 % des voix lors des élections régionales en France dimanche dernier. Le président Nicolas Sarkozy est aussi responsable de ce score: …….. "Dans ces conditions, les élections régionales constituent un test à l'échelle nationale. Le bon score du Front National de Jean-Marie et Marine Le Pen, qui redevient la quatrième force politique du pays, constitue un point négatif. … C'est Nicolas Sarkozy, en rouvrant ces derniers mois le débat sur l'identité nationale à des fins électorales, qui a remis en scène l'extrémisme des Le Pen. Dans le fond, ils ont repris ce que le candidat à la présidence leur avait pris en 2007, en parlant non seulement d'identité nationale et d'immigration, mais en promettant un ministère qui s'occuperait de ces deux questions si chères à l'électorat de droite." (16.03.2010)
Pour le quotidien progressiste « Der Standard » – Autriche –sous la plume de Stephan Brandle : …. « La défaite du parti français au gouvernement lors des élections régionales est liée en premier lieu au président français Nicolas Sarkozy et à ses incessantes annonces de réformes ……… "Crise, rigueur, peur pour les emplois - cela a laissé des traces sur les Français. Le peuple est 'fatigué', estime le médiateur de la République Jean-Paul Delevoye dans son rapport annuel. Il est aussi lassé d'un président qui sait gesticuler à profusion, sans vraiment changer les choses au final … . Les électeurs de gauche perçoivent d'abord - et pas seulement depuis la crise grecque - un 'démantèlement social', tandis que le camp conservateur ne croit plus non plus au discours réformateur en raison de son absence de concrétisation. Pas de doutes, les Français souhaitent un temps mort que la tourmente politique leur promet désormais. On peut toutefois douter qu'il tienne au moins cette promesse. Sarkozy n'est pas du genre à s'arrêter. Cela ne ferait que le présenter sous son vrai jour : car qu'est le président sans son hyperactivité, sans son exaltation et sans son mouvement permanent ?" (16.03.2010)
Pour le quotidien conservateur « ABC » - Espagne-, … « Les abstentionnistes sont les grands gagnants du premier tour des élections régionales françaises ….. "La première conclusion que l'on peut tirer des élections régionales de dimanche dernier, c'est que les abstentionnistes ont largement gagné. Dans un pays où le pouvoir est majoritairement concentré entre les mains du gouvernement [central] et des mairies, les régions ne présentent qu'un intérêt limité. Plus de la moitié des électeurs français ont ignoré l'appel au scrutin de dimanche. Si l'on pense que les socialistes sont en mesure de conserver un pouvoir dont ils disposaient déjà, alors on peut dire de ce vote que le parti du président Nicolas Sarkozy n'est pas parvenu à motiver ses électeurs pour conquérir le dernier bastion du socialisme français, le siège le plus insignifiant du pouvoir politique." (16.03.2010)
Note : c’est à peu près ce que nous pensons en France sans vouloir le dire trop clairement par égard à notre respect de la fonction présidentielle, à l’exception que nous considérons que nos Régions sont d’une grande importance dans le paysage économique, social et politique de la France, un exemple de décentralisation le peuple et ses élus régionaux tiennent à conserver, contrairement à ce qu’argumente le quotidien conservateur espagnol ABC
15 mars 2010
Huit ministres candidats aux régionales battent la campagne pour le second tour
Huit ministres de la majorité présidentielle battent la campagne quatre d’entre eux sont arrivés avec une courte tête d’avance au premier tour des élections régionales, le deuxième tour les attend au tournant avec à priori un sombre pronostic qui les situent chiffres à l’appui comme perdants dimanche prochain au second tour, face à la coalition de l’opposition de gauche.
Accablant pronostic que les cadres de l’UMP tenteront de renverser dans le courant de la semaine , selon la directive principale du message de mobilisation de son camp, que leur a délivré Nicolas Sarkozy au cour d’une réunion tenue hier avec ses collaborateurs avant 19 heures, à savoir «Il ne s'agit pas d'un vote sanction, puisque les Français ne se sont pas déplacés pour voter contre l'UMP »
A eux de jouer sur cette directive pour ramener une partie des abstentionnistes à eux.
Aucun pronostic ne peut être formulé dans cette hypothèse, les abstentionnistes du premier tour se répartissent traditionnellement en trois catégories, ceux qui ne se dérange jamais qu’au deuxième tour pour ne pas se déplacer deux fois de suite, ceux qui boudent le premier tour et qui ensuite se déplace au deuxième tour pour renforcer leur camp, enfin ceux qui traverse la vie sans se préoccuper de ce qui se passe en politique et ne votent jamais, mais sur ces trois catégories personne ne se hasarde à plaquer un pourcentage, d’où une inconnue qui pourra un peu bouleverser les prévisions actuelles.
Etat des lieux actuels du premier tour des élections régionales :
Les 4 « ministres-candidats- gagnants « éphémères » du premier tour :
Valérie Pécresse (UMP), ministre de l'Enseignement supérieur, a devancé très légèrement avec 27% des voix Jean-Paul Huchon (PS), on constate qu’elle ne possède pas de réserve de voix et selon toute vraisemblance ne pourra pas rivaliser avec le score du bloc de gauche (PS, Europe Ecologie et Front de gauche).
En Franche-Comté , Alain Joyandet ,Coopération, devance de deux points la sortante PS, Marie-Guyte Dufay, à 32,13% contre 29,86%., mais cette candidate PS devrait bénéficier du report des voix d'Europe Ecologie (9,36%) et du Front de gauche (4%) et comme le FN (13,14%) se maintiendra dimanche prochain, Alain Joyandet ne peut vraiment l’emporter.
Dans le Centre. Hervé Novelli, Commerce, artisanat et PME, devance très légèrement (29%) le sortant PS François Bonneau (28,22%). Là encore, le FN (11,21%) sera en lice le 21 mars et Hervé Novelli devra faire son deuil d’un report de voix.
- En Auvergne, Alain Marleix, secrétaire d'Etat à l'Intérieur, 28,72 % presque à égalité (+ 0,69 % excusez moi du peu) avec le PS René Souchon 28,03%, ne peut ignorer que René Souchon peut compter sur une fusion avec les listes du Front de gauche (14,24%) et d'Europe Ecologie (10,69%).
Les 4 « ministres-candidats » battus du premier tour :
Dominique Bussereau (UMP, Transports) accuse un retard de neuf points même s'il frôle les 30% (29,46%). L'ancienne candidate socialiste à l'élection présidentielle.
Dans la bataille qui l'opposait en Poitou-Charentes à Ségolène Royal, Dominique Bussereau (UMP, Transports) accuse un retard de neuf points même s'il frôle les 30% (29,46%). L'ancienne candidate socialiste à l'élection présidentielle.
Dans le Nord-Pas-de-Calais, Daniel Percheron PS reçoit 29,16 % des voix alors que NC Valérie Létard (Technologies vertes) de la majorité présidentielle, accuse dix points derrière le sortant socialiste, avec 19% contre 29,16%, et qui plus est se trouve talonnée par Marine Le Pen (FN), qui réunit 18,31% des suffrages.
En Haute-Normandie, Bruno Le Maire (Agriculture) affiche 25%, soit dix points de moins que le socialiste Alain Le Vern (34,87%)., et avec 11,8% des voix, le FN entend se maintenir second tour.
En Aquitaine, Xavier Darcos (Travail) a obtenu 22,05 des voix alors que le Président sortant, Président des régions de France Alain Rousset (PS), le devance de quinze points à 37,63%, là encore le ministre candidat ne peut pas compter sur des voix MoDem au second tour Jean Lassalle MoDem qui a obtenu 10,43 % des voix est en position de se maintenir.
La majorité Présidentielle en appel de voix pour le second tour
Il y a quelques Jours Xavier Bertrand prédisait avec un aplomb incomparable, égal à celui de Frédéric Lefebvre, un score qualifié de « Grand chelem » au profit de la majorité présidentielle pour le premier tour des élections régionale, mais c’était sans compter sur 53 % d’abstentionnistes et la fuite des voix Fn qui s’étaient ralliées à l’UMP aux précédentes élections et qui déçues se sont « rapatriées » dans leur parti d’origine.
Par contre la coalition de gauche qui se prépare est bien partie pour remporter un chelem régional au second tour.
Selon les estimations, le PS plafonne à 30% des voix, et devient le premier parti politique devant l'UMP crédité en raclant bien dans les urnes de (26 à 27%)
(les abstentionnistes représente eux 53 % des voix)
Au premier tour es socialistes arrivent en tête dans 12 des 22 régions métropolitaines, et, grâce à l'appui de leurs partenaires d'Europe Ecologie (12 à 13%) et du Front de gauche (6%), ils devraient faire au moins aussi bien au deuxième tour qu'en 2004, où ils avaient n'avaient échoué qu'en Alsace et en Corse.
Au second tour le FN finalement se posera en arbitre en se maintenant dans 12 régions, notamment pour ne pas les citer toutes, en Alsace, Centre, Franche-Comté et PACA, plus particulièrement convoitées par l'UMP où Jean-Marie le Pen, réalise un score inespéré de 20,29% en Provence-Alpes Côte d'Azur, ce qui fera l’affaire du PS puisque les électeurs FN ne se reporterons pas sur la majorité présidentielle, a moins de perdre leurs neurones entre-temps, ce qui ressortirait de la fiction.
Madame Martine Aubry , patronne d’un PS requinqué a déclaré réjouie après le premier tour : «Les Français ont envoyé un message clair et fort, ils ont aujourd'hui exprimé leur refus d'une France divisée, angoissée et affaiblie», en dépit d’une petite ombre au tableau pour le PS en Languedoc Roussillon , Georges Frèche, homme de gauche, s'impose avec près de 35%, devant la socialiste Mandroux et l'écologiste Roumégas sous la barre des 10%.
C’est avec sa verve habituelle que Monsieur Daniel Cohn Bendit leader d’Europe Écologie a pu servir sur un plateau que le ministre de l'Immigration Eric Besson, qui avait conduit le débat controversé sur l'identité nationale, avait «réussi son coup, c'est-à-dire de faire remonter le FN».
Une contre performance qui vient s’ajouter au bilan négatif de la majorité présidentielle.
L 'UMP est au premier tour en tête dans 9 régions, mais faut bien admettre qu’elle n’a n'a que peu de réserve de voix en vue du deuxième tour. Les huit ministres candidats qui ont enregistrés risquent de perdre au second tour, les victoires toute relatives de Valérie Pécresse (Ile-de-France), d’ Alain Joyandet (Franche-Comté), de Hervé Novelli (Centre) et Alain Marleix (Auvergne), ne devraient pas se maintenir façe à la coalition de la gauche qui se met en place, aux dires des experts et commentateurs politologues. (voir la presse)
Sans parler des défaites de Dominique Bussereau (Poitou-Charentes), de Valérie Létard (Nord-Pas-de-Calais),de Bruno Le Maire (Haute-Normandie) et Xavier Darcos (Aquitaine), relégués à 10 ou 15 points de leur adversaire socialiste.
François Fillon reprend la direction de la campagne de la majorité présidentielle pour le second tour comme il l’a fait sans succès pour le premier tour pendant six jours , en cachant soigneusement sa déception, pour lui qui s’efforce de masquer en le relativisant l’ échec de soutien et l’échec de la majorité présidentielle , qui pourtant saute aux yeux de tout le monde, l’ 'abstention «ne permet pas de tirer un enseignement national» et «tout reste ouvert» pour le second tour.
Monsieur François Fillon est pourtant un homme politique respectable mais il se trouve inséré au sein d’une UMP sous domination clanique, il faut espérer que comme d’autres cadres de L’UMP le font déjà pour retrouver leur liberté d’actions et de paroles , Monsieur Fillon finira par comprendre qu’il n’est pas dans son intérêt de courber la tête sous l’aile sarkozienne en toutes circonstances.
C’est en retrouvant librement et démocratiquement sa pleine expression politique, sans plier à une la tutelle dominante des hommes du pouvoir en place, que ce parti, ses cadres et ses militants pourront reprendre du galon dans les régions.
Pour le MoDem, présidé par un homme seul qui n’a pas su se placer sur le terrain à force de tergiversations et d’appels contradictoires vers la gauche, vers le centre, vers la droite au fil des différents élections, il n’ à obtenu que 4% des voix au plan national et là encore par respect pour les adhérents du Modem et ses électeurs je n’en dirai pas plus, sauf à dire que le mieux que Monsieur Bayrou pourrait faire pour redonner du pep au Modem, serait qu’il s’efface de sa présidence.
En outre mer, en dépit de campagne de Marie Luce Penchard soutenue par Nicolas Sarkozy qui était venue la soutenir sur place, la liste Lurel (PS) a été nettement élue dès le premier tour
(Etat des lieux non exhaustif, mes compagnons Villepenistes auront à cœur de le compléter, le commenter ou bien même de le rectifier …. Je n’ai pratiquement pas fermé l’œil depuis hier soir jusqu’à maintenant 10 h 35 de ce Lundi, pour m’informer, noter réfléchir, rédiger et relater, mais j’ai pu oublier ou mal saisir quelques points importants)
La majorité présidentielle ne remporte pas le premier tour des Régionales
Gestion du compte|
Le résultat du premier tour est très décevant pour la majorité présidentielle, l’UMP avec un résultat d’environ 26 % au plan national perd son rang de premier de la classe politique en France pour se situer derrière le PS qui a reçu la confiance des électeurs à 30%.
Le grand échec de tous les partis confondus c’est de ne pas avoir su attirer vers les urnes 52 % d’électeurs potentiels qui se sont abstenus de se présenter aux urnes.
Sur les plateaux de télévision, les cadres du parti présidentiel ont tenté d’accuser, avec peu de crédibilité du reste, les présidents de région sortant d’avoir éloigné les électeurs des urnes par leur insuffisance à gouverner les régions, alors que les leaders de gauche plus crédibles à ce sujet rétorquaient que c’était tout au contraire l’expression d’un refus de la politique de Monsieur Nicolas Sarkozy et de son gouvernement.
Les débats sur les plateaux des télévisions, plus ou moins bien conduits selon que les animateurs se comportaient en professionnel ou au contraire en partisans de la majorité présidentielle, ont été très animés, mais partout on a pu remarquer que la droite présidentielle se défendait en tentant de présenter ce résultat du premier tour comme un résultat intermédiaire, évitant de reconnaître qu’elle n’avait plus de réserves de voix , démentant même cet argument en se faisant fort de ramener les abstentionnismes aux urnes à leur profit lors du second tour dimanche prochain, tout en n’hésitant pas de faire un appel du pied provocant en plusieurs direction .
Le Premier Ministre François Fillon lequel s’était investi comme Directeur de la campagne présidentielle pour monter au front en première ligne de Lundi à Vendredi dernier, s’est très brièvement exprimé, non pas pour reconnaître son échec, mais pour expliquer que le faible taux de participation "ne permet pas de tirer un enseignement national" de ce vote.
Encore optimiste encore, le porte-parole du parti, Frédéric Lefebvre, s’est exprimé, sous l’œil amusé de Cohn Bendit et des mines indignées des cadres de l’opposition qui se trouvaient sur les plateaux, comme s’il s’agissait d’un prélude à la victoire de l’UMP pour le second tour qu’il prédit avec un aplomb assez culotté , en parlant de listes "au coude-à-coude" et en prétendant que "les réserves existent partout", et que "ce sera très serré".
Réunis auprès de Nicolas Sarkozy avant 20 heures, les responsables de la majorité ont défini leur ligne de défense, il auront à plaider entre autres attaques déjà connues et développées sans succès contre leur opposants avant le premier tour, que l’abstention massive des électeurs ne dénonce pas un anti-Sarkozy, mais bien au contraire que plus d’un électeur sur deux n’aurait pas voulu entrer dans le jeu de la gauche.
Cet argument tiré par les cheveux ne tient pas la route, en effet comme l’a fait remarquer un ténor de gauche à plusieurs reprises sur différends plateaux si les électeurs approuvaient la politique de la majorité présidentielle au lieu de s’abstenir ils auraient voté massivement pour la majorité présidentielle pour prouver leur satisfaction.
D’autres personnalités ont fait ressortir la maladresse de la campagne de la majorité présidentielle, notammment en évoquant le débat sur l’identité Nationale Française et ses diverses polémiques contradictoires, qui ont eu selon eux pour conséquence de faire remonter le Front National notamment et d’aggraver le taux d’abstention par rapport aux élections précédentes.
Il s’agit bien, quelles qu’en soient les causes, d’un vote-sanction et il est bien trop tard pour limiter la casse de lancer maintenant en urgence une ultime opération de sauvetage pour dénationaliser le scrutin en le resituant dans son contexte régional. Monsieur François Fillon a beau jeu maintenant d’expliquer autoritairement aux Français : "Vous devez refuser ceux qui appellent à faire des régions des contre-pouvoirs. Nous sommes des Français confrontés aux mêmes défis.", à mon sens c’est trop tard. D’autant que cet argument plaide encore pour un pouvoir centralisé. Pour limiter l'ampleur de la défaite l'UMP devrait obtenir un sursaut massif de ses sympathisants, comme François Fillon l’espère puisqu’il a déjà appelé dans son intervention "tous les électeurs de l'UMP à se mobiliser pour le second tour". Ceci laisserait supposer que ce sont bien des électeurs UMP qui se sont abstenus faisant ainsi progresser le taux d’abstention.
Monsieur Jean-François Copé, chef de file de la majorité présidentielle à l'Assemblée, a lui aussi expliqué : "On a une telle abstention que c'est maintenant à nous de mobiliser nos électeurs comme on l'a fait en 2007 entre les deux tours de la présidentielle." Ce qui confirmerait que ce sont bien leurs ouailles qui se sont en parti abstenus.
Mais si ces abstentionnistes supposés implicitement UMP et de droite se décidaient à voter au second tour, je doute fort que cela change de manière significative les résultats pour assurer à la majorité présidentielle la reprise de plus d’une région ou deux, ce qui ne seraient pas encore un succès confirmé, mais un piteux succès tout à fait marginal.
En conclusion le parti présidentiel a payé dimanche soir la stratégie « boulet de canon » imaginée par Nicolas Sarkozy et l'Elysée qui visait à former une liste unique à droite pour obtenir selon leurs prévisions, dès le premier tour, un score supérieur à 30 % assurant sa victoire pour le second tour. Cette stratégie qui avait fonctionné pour les Européennes en 2009, vient déchouer au premier tour pour les Régionales, et l’on peut noter qu’il s’agit d’une double erreur d’optique et d’objectif, le plus néophyte des analystes politiques sait parfaitement que l’Europe qui parait trop lointaine de nos préoccupations nationales permet à certains électeurs de voter pour une liste unique qui reflète globalement la droite, comme on s’acquitte d’une formalité, et pour certains de s’abstenir, alors que la gouvernance de leurs Régions plus visible et immédiate, les interpelle et les détermine aller voter, sous la condition qu’on leur présente des arguments politiques sérieux et crédibles répondant à leur attente régionale , et surtout qu’on leur laisse le choix pour voter au plus près de leur convictions , soit UMP, soit NC, etc…
Ainsi la liste unique n’a pas permis aux électeurs de droite de se reporter sur une liste de leur choix, ils n’ont eu pour s’exprimer que la possibilité, soit de voter extrême droite, pour les plus coriaces d’entre eux, soit de s’abstenir pour ne pas donner un blanc seing à l’UMP.
Cette mauvaise stratégie de liste unique a donc profité au Front National lequel avec un score global de 12 % se maintiendra dans quelques régions diminuant encore les chances de l’UMP au second tour.
Quand à l’opposition de Gauche, tous ses composants, dont notamment le PS qui a triomphé au premier tour et les Écologistes qui ont réalisés un bon score, sont déterminés à s’entendre et déjà ils on annoncés que d’ici Mardi ils seraient en mesure de concrétiser leurs accords pour le second tour.