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23 novembre 2009

Que faut-il penser du Téléthon ?

information lucienne magalie pons

Monsieur Pierre Bergé n’est pas le seul à s’interroger sur l’utilisation des fonds récoltés tous les ans par le Téléthon .



Pour d'autres raisons, l'Eglise catholique du Var, aussi a mis en cause l’utilisation des fonds récoltés par le Téléthon : "Il ne semble plus possible aujourd'hui de participer au financement de ce grand show médiatique", tranche le billet, du responsable d'une commission consacrée à la bioéthique. L'auteur reproche aux organisateurs de l'émission, l'Association française contre les myopathies (AFM), de financer des recherches qui ne respectent pas "le droit à la vie de l'enfant embryonnaire".


Au sein de la communauté catholique, il n'est pas le premier. Mais ses prédécesseurs n'avaient pas réussi à porter le débat sur la place publique.


Un évêque, puis deux, bientôt rejoints par deux archevêques, viennent de demander des comptes à l'AFM sur l'utilisation des dons


L'objet de la polémique? Les travaux d'une équipe de pointe hébergée par Généthon, le laboratoire créé par l'AFM à Evry (Essonne). Dirigée par le neurobiologiste Marc Peschanski, cette unité Inserm est la première en France à mener des recherches sur les embryons


. L'an dernier, elle a bénéficié d'une subvention correspondant à 2,5% du montant total alloué par l'AFM à la recherche, 57,9 millions d'euros.


Les organisateurs donateurs de la Confédération nationale des associations familiales catholiques, souhaiteraient «pouvoir choisir les programmes de recherche qu'ils soutiennent en fonction des conséquences sur l'embryon» A cette demande, la présidente de l'AFM, Laurence Tiennot-Herment, oppose pour l'instant une fin de non-recevoir

.

Cellules réparatrices


L'institut I-Stem, financé à hauteur de 3,4 millions d'euros pour trois ans par le Téléthon, tente d'exploiter le potentiel des cellules souches. Un premier projet repose sur les embryons donnés à la recherche par les couples qui ont eu recours à la fécondation in vitro. Le but est de constituer des lignées de cellules indifférenciées capables d'évoluer en cellules du cœur ou du cerveau afin de réparer l'organe déficient chez un malade. Le second axe porte sur les embryons écartés au cours de diagnostics préimplantatoires car porteurs du gène d'une maladie grave et incurable. Ces lignées de cellules souches «malades» doivent permettre de tester des médicaments ou des thérapies innovantes pour ces pathologies;


Pour plus d'informations sur la personnalité de Monsieur Marc Peshanski (dirigeant neurobiologiste de l' unité INSERM de recherche sur les embryons) vous trouverez un article sur Wikipédia qui retrace sa formation et sa carrière.


ooOoo



A titre d'information sur les cellules souches nous donnons ci-dessous une reproduction d'une information

recueillie sur le site :


Lettre mensuelle GèneEthique
La revue de presse quotidienne de GenEthique
Les dossiers bioéthiques
Moteur de recherche génétique et bioéthique
Textes officiels de bioéthique
Si vous souhaitez écrire à Gènethique

Synthèse de presse bioéthique du jeudi 15/01/09

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Marc Peschanski : il faut autoriser la recherche sur l'embryon
Hier, devant la mission parlementaire sur la révision des lois de bioéthique, Marc Peschanski, directeur scientifique de l'Institut des cellules souches pour le traitement et l'étude des maladies monogéniques (I-Stem), a demandé que la loi autorise la recherche sur l'embryon.

Rappelons que, depuis 2004, la loi interdit la recherche sur l'embryon mais l'autorise à titre dérogatoire, pour cinq ans, à condition que celle-ci puisse démontrer son intérêt thérapeutique. Marc Peschanski a d'ailleurs été le premier à obtenir l'autorisation, en 2006, d'établir des lignées de cellules souches embryonnaires.

"Quand le législateur a posé la dérogation de cinq ans, c'était avec l'idée que cette période permettrait peut être de montrer que les cellules souches n'avaient pas l'utilité attendue et que l'on pourrait arrêter l'expérience. Or, aujourd'hui, personne ne songe à arrêter", estime-t-il.

Pour lui, il faut autoriser ces recherches sans limite dans le temps et sans finalité thérapeutique. Dans son argumentation, il a mis en avant le domaine des applications industrielles : "les industriels de la pharmacie doivent pouvoir tester les médicaments sur des cellules in vitro, qu'il s'agisse d'études de toxicologie ou d'efficacité [...]. Les cellules souches embryonnaires humaines représentent le Saint-Graal, car à partir d'une seule lignée, elles peuvent proliférer et elles sont pluripotentes, on peut les différencier en n'importe quel type cellulaire".

En revanche, le scientifique n'a pas plaidé pour le clonage thérapeutique estimant "qu'aujourd'hui, on a une autre solution plus facile que le clonage". Cette solution, ce sont les cellules iPS, identifiées en 2007 par le chercheur Shinya Yamanaka (cf. Synthèse de presse du 21/11/07).

Par ailleurs, André Syrota, directeur général de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), a expliqué, mardi, que la levée du moratoire sur la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines était pour les chercheurs "l'enjeu majeur" de la révision des lois de bioéthiques.

© genethique.org

Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse et dont les sources sont indiquées dans l'encadré noir. Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction.

La Croix (Marianne Gomez) 15/01/09 - Le Figaro.fr 14/01/09 - Romandie News 13/01/09




© genethique.org



Les images sont supposées être libres de droits, ou récupérées sur des sites n'affichant pas de copyright.
En cas de contestation, un
courriel suffira pour les supprimer de nos pages.


Les modérateurs du site "leFigaro.fr" ont une appréciation très large des termes agressifs !

Editorial de lucienne magalie pons



J’ai réagi ce matin même à un article publié sur le site leFigaro.fr, je l'ai fait par un commentaire à mon avis mesuré, il a été rejeté par les modérateurs du site en question qui l'ont jugé "agressif"

Voici leur article :

"Un militaire tué dans la Marne

AP
22/11/2009 | Mise à jour : 16:43 | Commentaires 7 | Ajouter à ma sélection

Un militaire âgé de moins de 20 ans a été tué à l'arme blanche, vraisemblablement par l'un de ses camarades du 501e régiment de chars de combat de Mourmelon, ce matin, alors qu'ils étaient en manœuvres dans une zone proche de Reims (Marne), a-t-on appris auprès de la gendarmerie et de source judiciaire.

L'auteur présumé des faits s'est rendu volontairement au commissariat de police de Reims et a été transféré dans les locaux de la section de recherches de la gendarmerie de la ville, en charge de l'enquête, où il a été placé en garde à vue, a-t-on précisé à la gendarmerie.

Un différend entre les deux militaires, de jeunes engagés volontaires, semble être à l'origine du drame qui s'est produit aux alentours de 6h30 sur un terrain militaire du fort de Montbré, a-t-on indiqué de mêmes sources."


Voici le commentaire que je leur avais adressé en ligne :

« Lorsque vous relatez un incident mortel vous vous devez de publier une information complète¨

Ou vous détenez l'information et vous la censurez vous même, c'est ce qui s'appelle de la rétention d'information, ou vous ne la posséder pas et dans ce dernier cas vous devez l’indiquez »


Voici leur réponse par courriel :

Votre message a été rejeté

Lundi 23 Novembre 2009 8h11mn 12s

De:

"L'équipe du Figaro.fr"

À:

desavignac2000@yahoo.fr

Bonjour magali002001,

et merci pour votre participation sur lefigaro.fr.

(Lire la charte de modération Votre message et/ou contenu a été modéré. Les propos résolument agressifs dirigés à l’encontre d’une marque, d’un produit, d’un organisme, ou d’une personne ne sont pas admis sur cet espace. L’agressivité est proscrite de la ligne éditoriale lefigaro.fr.

lefigaro.fr): http://www.lefigaro.fr/charte_moderation/charte_moderation.html

Message posté le:

23/11/2009 07:13:46

Votre message :

Lorsque vous relatez un incident mortel vous vous devez de publier une information complète¨

Ou vous détenez l'information et vous la censurez vous même, c'est ce qui s'appelle de la rétention d'information, ou vous ne la posséder pas et dans ce dernier cas vous devez l’indiquez

Sur l'article :

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/11/22/01011-20091122FILWWW00127-un-militaire-tue-dans-la-marne.php

Cordialement,

L'équipe d'animation de la communauté Mon Figaro



moderationweb@lefigaro.fr


ooOoo

note de la rédactrice du commentaire (moi même) :

Dans leur article l’âge de la victime était indiqué (20 ans), l’âge de l’auteur présumé des faits n’était pas indiqué, les identités de l’auteur présumé des faits et de la victime n’était pas indiqués.


Si l’agresseur était mineur, j’estime que le site lefigarto.fr aurait dû faire état de sa minorité. Ne pas donner l’information laisse la porte ouverte à toutes les suspicions.


D’autres part sur d’autres sites j’ai pu lire que l’auteur présumé des faits s’était acharné jusqu’à donner 12 coups avec son arme blanche.


Je laisse les internautes libres de leur appréciation


Pour ma part je leur ai retourné leur courriel avec la mention « Je vous emmerde »


Si le sujet vous intéresse vous pouvez le lire sur le site même" lefigaro.fr" et prendre aussi connaissance des autres commentaires dont certains aussi se pose la question.




22 novembre 2009

PACA ou YACAPA ?

article de lucienne magalie pons

Changer PACA ou YAPACA rien changer ?

Une région à la recherche de son nom


Michel Vauzelle, président PS de la Région « Paca » a toujours prétendu que "personne ne comprend ce que Paca veut dire, a fortiori à l'étranger où cet acronyme est un désavantage économique."


Depuis longtemps il propose d’en changer et une consultation estivale a permis à plus de dix mille Provençaux internautes en majorité, de donner leur avis, certaine propositions insolites telles que "Moustache gourmette" ou "Ensoleillade" qui tiennent de la satire et d’un humour douteux n’ont pas manqué minoritairement de se manifester, passons allègrement dessus ces galéjades pour retenir que c’est la dénomination « Provence » qui vient en tête avec 28 % des voix.


Oui mais ceci ne fait pas l’affaires des Alpes qui tiennent à rester dans le sigle et en deuxième position nous avons « Provence-Alpes-Côte d’Azur » avec 15 % des voix.


Oui mais voilà les puristes régionaux se dressent sur leurs ergots et disent que Côte d’Azur n’est qu’une désignation touristique et ne correspond pas à une identification territoriale, alors qu'au contraire les commerçants et les professions du tourisme souhaitent voir maintenir cette désignation : « Côte d’Azur » dans le sigle final.


D’autres proposants pour faire court ont envisagé : « Provence méditerranée » à 8 % des voix, en gommant allègrement Alpes et Côte d’Azur !


Personne n’a, semble-t-il proposé « PROCALP », évidemment ça sonne un peu trop commercial, mais enfin puisque les objectifs de Monsieur Vauzelle sont prioritairement économiques pourquoi n’y avoir pas pensé ?

Comme on le voit les divergences de vues et de propositions risquent de poser problèmes et Monsieur Vauzelle peut s’attendre à de belles querelles de clochers.


Réuni pour la première fois, tout récemment, le comité d'experts chargé de proposer un nouveau nom à la région Paca présentait un aspect néo folklorique assez inattendu :

L'un des intéressés, peut-être lecteur de Mistral , a proposé que l'on travaille en provençal. Un autre s'est étonné , on se demande pourquoi, de la "survivance de sentiments identitaires 220 ans après la disparition des provinces." Un troisième a convenu que tout cela risquait "d'être extrêmement complexe ….


Trêve de rappels historiques et de complexité il faudra bien trancher :


"L'ancien nom est très beau et le garder coûterait moins cher", a fait savoir Andrée Reversat (Verts), l'une des élues participant au comité de vingt sages qui planchent sur la question.

Monsieur Henri Couillot (UMP) estime quant à lui que "C'est une bonne idée de consulter et d'aller vers plus de simplicité"


Note : autrement dit en verlan il faut faire compliqué pour faire simple


En principe seront retenues trois ou quatre propositions d'ici à la fin de l'année et après les élections régionales, un référendum devrait être engagé afin de trancher la question, à moins qu’un changement politique n’intervienne à la tête de la Région à ce moment là, auquel cas la recherche d’un nouveau nom pourrait peut-être être enterrée.


Le mot de cette étape transitoire revient au Professeur Jean Claude Bouvier, Président du Comité « plancheur » : «Même si cela peut paraître mineur il y va de l'identité de cette région".


Bon il aurait pu ajouter « il y va de l’identité régionale de cette Région »pour ne pas créer de confusion à un moment ou le Pouvoir se gargarise à tout propos de l’Identité Nationale de la France et de ses habitants.


Chaque politique veut modeler « sa » région à sa façon selon ses préférences et les intérêts qu’il défend, on aura tout vu et tout entendu et au fond Madame Reversat a raison … «".Garder l’ancien nom coûterait moins cher "


Alors chers contribuables de Provence, des Alpes, de la Côte d’azur, serez vous d’avis de changer PACA ou bien serez vous partisans de YAPACA rien changer ?

article de lucienne magalie pons

Des étincelles entre EDF et AREVA ?

article de lucienne magalie pons

A titre préventif Christine Lagarde arbitre et met en garde : touche pas à mon pote !

Dans un entretien relaté mercredi dans Les Echos, Henri Proglio, qui sera nommé le 25 Novembre à la tête d’EDF, s’était exprimé sur le modèle intégré d'Areva CEPFi.PA et a souhaité l'ouverture du capital de la filiale de réacteurs du groupe nucléaire, l'ex-Framatome devenu Areva NP


En réponse aux propos d'Henri Proglio sur la refonte de la filière nucléaire française, Madame Christine Lagarde, ministre de l'Economie et des finances , a jugé bon de remettre les pendules à l’heure et a fait savoir vendredi passé sur RTL qu’il faut que "chacun s'occupe de ses dossiers"



C’est ainsi que Madame Lagarde avec une certaine diplomatie dans l’expression et une grande détermination dans le regard, est montée tout de suite au créneau :


"Je comprends très bien et j'approuve sa détermination à vouloir renforcer la position de la France dans le domaine nucléaire parce qu'on y est puissant, reconnu et qu'on a largement une longueur d'avance", a-t-elle opiné sur RTL.


"En revanche, il y a un groupe qui s'appelle Areva dont on est en train de financer un plan de développement très important, et je crois qu'il faut que chacun s'occupe de ses dossiers", a-t-elle précisé


Une façon comme une autre de dire par personne interposé « Fais ton boulot Proglio mais ne touche pas à mon pote ». A bon entendeur salut !


21 novembre 2009

Dominique de Villepin : Actualités politiques

article de lucienne magalie pons

Monsieur de Villepin répond aux questions des internautes , comme toujours, des réponses précises, une largeur de vues qui tient compte de ce qui existe, et des moyens à mettre en œuvre pour parfaire les actions économiques et sociales, les actions de sécurité, avec pour régulateurs communs le pacte républicain, le pacte social et bien entendu dans l'observance de la solidarité nationale.






20 novembre 2009

Le "nouveau visage de l'UE", la façe visible de l'Iceberg !

Information de lucienne magalie pons


Comme nous le pensions, le duo" choisi " plus exactement imposé, ne fait pas l'unanimité :

- la Pologne s'estime perdante

- pour les Tchèques "un gros calcul politique" se cache derrière cette nomination

- pour la Suède un peu mitigée dans ses appréciations "l'UE a laissé passer une chance historique"

- la Belgique
elle même en rapportant la nomination de son premier ministre Herman Van Rompuy tout en se félicitant de ce choix, estime : "Le président permanent constitue un jalon dans un lent processus de formation d'une identité européenne. Les périodes pendant lesquelles l'Union européenne pouvait avancer avec des bottes de sept lieues … sont déjà assez loin derrière nous. L'élargissement à 27 Etats membres nécessite une autre dynamique pour laquelle il faut davantage compter en générations qu'en années. … Herman Van Rompuy n'est pas un superman, mais il n'est pas non plus une lavette. Il est en mesure de tirer le meilleur d'une situation désespérément complexe, même si c'est peu si l'on considère le contenu. Il peut vivre avec ces possibilités limitées." (20.11.2009)


Si l'on ajoute la troïka permanente Baroso, Sarkozy et Merkel, on peut dire que l'UE va aller comme par le passé à un rythme personnalisé dans chacun des états dominants, que les petits états ne pourront se faire entendre et que le Traité de Lisbonne va se traiter comme un dossier classé sur le rayon des archives de l'UE, sauf à le brandir de temps en temps pour justifier les décisions qui privilégieront les pays dominants.

Pour certains médias Français "

"Herman Van Rompuy ne brusquera pas ses partenaires européens"


Si l'on reprend l'appréciation Belge et que l'on fait une composition avec l'appréciation des médias Français on peut être sur et certain que le Président du Conseil de l'UE n'est ni un superman ni une lavette , qu'il est mesure de tirer le meilleur d'une situation désespérément complexe (sic) ... et qu'il peut vivre avec ces possibilités limités " ..... en ne brusquant pas ses partenaires européens" !

En fait une mission tout à fait significative : Laisser flotter l'Iceberg et surtout ne pas faire de vagues !

Quelques réactions :

REVUE DE PRESSE EURO /TOPICS


Revue de presse européenne du 20/11/2009

À LA UNE
Linie

Un nouveau duo dirigeant en Europe

Les chefs de gouvernement de l'UE se sont entendus hier lors de leur sommet extraordinaire à Bruxelles : le Premier ministre belge, Herman Van Rompuy, devient le premier président permanent du Conseil de l'UE et la commissaire britannique en charge du Commerce, Catherine Ashton, la nouvelle "ministre des Affaires étrangères" de l'UE. Mais les deux politiques ne sont considérés que comme des candidats de compromis.

Rzeczpospolita - Pologne
La décision unanime de choisir Herman Van Rompuy et Catherine Ashton comme nouveaux dirigeants européens est une erreur et la Pologne est perdante dans cette affaire, écrit le quotidien conservateur Rzeczpospolita : "Le tandem franco-allemand et le lobby féministe de l'Union ont remporté une victoire. Les Britanniques eux aussi peuvent être satisfaits. La Pologne a perdu alors qu'elle s'était entre autres efforcée d'intensifier la démocratisation du processus d'intronisation du 'président' européen. Le triomphe d'Herman Van Rompuy était prévisible, mais le choix de la baronne Ashton, qui n'a jamais été même vice ministre des Affaires étrangères, est une surprise. Ces deux nominations ne présagent malheureusement rien de bon pour l'Europe. Les partisans du traité de Lisbonne étaient convaincus que celui-ci apporterait à l'Union un dirigeant dévoué corps et âme. [Mais] le président de l'Europe est un homme qui n'a rien à dire dans l'arène internationale et le ministre des Affaires étrangères une femme qui … ne dispose d'aucune expérience diplomatique." (20.11.2009)
» article intégral (lien externe, polonais)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Constitution de l´UE, » Pologne, » Europe
Tous les textes disponibles de » Marek Magierowski

Lidové noviny - République tchèque
'Un gros calcul politique' se cache derrière le choix du président permanent du Conseil de l'UE et de la haute représentante aux Affaires étrangères et à la politique de sécurité, estime le quotidien conservateur Lidové Noviny : "Devait-on élire une personnalité significative comme [l'ex Premier ministre britannique] Tony Blair que tout le monde connaît ? Ou plutôt miser sur un homme peu connu mais flexible et apte aux compromis comme le Premier ministre belge [Herman] Van Rompuy ? Pour les trois grands de l'UE, Grande-Bretagne, France et Allemagne, la deuxième variante était préférable et il savent pourquoi. La Commission européenne, où de véritables postes clés sont encore à pourvoir, est en train d'être établie. … Ils préféreront y imposer leurs membres, qui auront certes un champ d'activités plus restreint mais seront bien plus influents." (20.11.2009)
» informations complémentaires (lien externe, tchèque)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Constitution de l´UE, » Europe
Tous les textes disponibles de » Vladimíra Straková

Aftonbladet - Suède
Avec l'élection d'Herman Van Rompuy au poste de nouveau président, l'UE a laissé passer une chance historique, mais la décision de nommer Catherine Ashton au poste de nouvelle "ministre des Affaires étrangères" est un signal positif, estime le quotidien suédois Aftonbladet : "L'Europe a préféré continuer à se parler à elle-même et non au reste du monde. … La nomination de Catherine Ashton, la commissaire européenne britannique sociale-démocrate, au poste de ministre des Affaires étrangères est en partie problématique pour les mêmes raisons. … Mais il ne faudrait pas sous-estimer le choix d'une femme à un poste élevé de l'UE. La dominance masculine est un gros problème démocratique. Il y a 26 hommes sur les 27 chefs de gouvernement. Comme l'a commenté le correspondant français de l'UE Jean Quatremer : 'cela ressemble à la version chrétienne-démocrate d'un gouvernement saoudien'." (20.11.2009)

De Standaard - Belgique
Le nouveau président de l'UE ne doit pas être sous-estimé, estime le quotidien De Standaard : "Le président permanent constitue un jalon dans un lent processus de formation d'une identité européenne. Les périodes pendant lesquelles l'Union européenne pouvait avancer avec des bottes de sept lieues … sont déjà assez loin derrière nous. L'élargissement à 27 Etats membres nécessite une autre dynamique pour laquelle il faut davantage compter en générations qu'en années. … Herman Van Rompuy n'est pas un superman, mais il n'est pas non plus une lavette. Il est en mesure de tirer le meilleur d'une situation désespérément complexe, même si c'est peu si l'on considère le contenu. Il peut vivre avec ces possibilités limitées." (20.11.2009)
» article intégral (lien externe, néerlandais)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Relations Internationales, » Politique Européenne, » Europe
Tous les textes disponibles de » Bart Sturtewagen

autres sources :

"Herman Van Rompuy ne brusquera pas ses partenaires européens"

L'Express - ‎Il y a 2 heures ‎
Herman Van Rompuy sera le premier président du Conseil européen, et Catherine Ashton son Haut représentant pour les Affaires étrangères. Herman Van Rompuy sera le premier président du Conseil européen, et Catherine Ashton son Haut représentant pour les ...
France Soir - Reuters - Challenges - Europe1

Albert Camus au Panthéon, une instrumentalisation politicienne à redouter

article de lucienne magalie pons

Albert Camus au Panthéon, une instrumentalisation politicienne à redouter !

Oui je reviens sur mes réflexions , j’ai tout lieu de craindre qu’une cérémonie de transfert des restes d’Albert Camus ne donnent lieu à une sorte de « remake » de la remise de la Légion d’honneur à Dany Boom où les origines de sa famille ont été ridiculement stigmatisées et instrumentalisé par un Président goguenard.

Par exemple en faisant ressortir le mérite d’Albert Camus d’avoir échappé par son intelligence à la condition d’une famille dont Albert Camus lui-même dit qu’elle était « pauvre ».

Or la famille d’Albert Camus n’était pas pauvre, mais simplement pas riche. Et cette condition de « pas riche » en Algérie était celle de la grande majorité des Français d’Algérie

ouvriers, pêcheurs, artisans, employés, fonctionnaires, petits commerçants et même petits agriculteurs le plus grand nombre. Cette situation de « pas riche » était vécu dans une grande dignité, les familles se tenaient bien, vivaient dans la joie et dans suffisance d’un quotidien sans privation ni misère.

Albert Camus et sa famille, nombre de Français d’Algérie encore vivants les ont côtoyé et bien connu, l’enfance d’Albert Camus n’a été ni terne ni morose. Certes sa parenté était sévère lorsqu’il fautait et le corrigeait comme on corrigeait autrefois les enfants désobéissants, mais tous les parents là-bas étaient dans ce genre d’éducation, ça n’empêchait pas l’amour er les joies et les sorties familiales.

Bon nombre de site de Français d’Algérie évoquent Albert Camus, et des personnes qui ont partagé son enfance, son adolescence et sa vie de jeune adultes ont écrits sur lui, certains pour l’avoir connu à l’école, au lycée, à l’université et, certains pour avoir fait partie de l’équipe sportive du RUA avec lui, certains pour avoir partagé leur plaisir avec lui ses , d’autres pour avoir partagé les idées politique de sa jeunesse en Algérie avant Paris, c’est à travers leurs écrits que nous saisissons la vraie personnalité d’Albert Camus, que nous saisissons l’ambiance de sa famille bien loin de tout « misérabilisme »

Pour en revenir à sa grand-mère Madame Sintès née Cardona, ses ancêtres minorquins sont d’origine Catalane par les Cardonna , certes au cours des siècles ces familles d’origines catalanes (Cardona d’après l’étude des lignages de Minorque est un nom catalan de l’ancien Royaume d’Aragon) , comme les autres famille d’origine castillanes, ont connu des fortunes diverses allant d’une grande aisance au début de la reconquête de Minorque sur les Maures à des situations plus modestes au fil des siècles et se sont amoindries en patrimoine et en postes honorifiques pour devenir modestes. Cela se comprend aisément par le morcellement des héritages successifs qui réduisent bon nombre d’héritiers dans une île à surface réduite et inextensible, à s’exiler dans d’autres pays pour retrouver les moyens de ressurgir. De nombreux habitants des Iles Baléares ont essaimés au cours des siècles au Canada, en Floride, en Amérique du Sud, partout dans le monde où selon leurs traditions ils ont recréé des villes, des villages, des exploitations, des entreprises.

Juger d’une famille dans l’instantané d’une courte période allant de la naissance d’Albert Camus à son arrivée en France, c’est vraiment méconnaître l’histoire des lignages et de leur place historique, en dépit de leur modestie, dans la grande histoire du monde.

Oui j’ai tout lieu de craindre qu’une étiquette misérable soit plaquée sur Albert Camus et sa famille dans une opération à but politique et électoral. Si Monsieur Sarkozy et sa garde rapprochée pense récupérer ainsi les voix des Français d’Algérie ils se mettent le doigt dans l’œil jusqu’au nombril.

Albert Camus était réfractaire à toute distinction honorifique et qu’il le veuille ou non il était sur ce point bien précis dans la ligne éducative de sa famille, la valeur d’un homme ne se mesurait pour lui pas à des médailles accrochées au revers de son veston, bien que celles-ci soient parfaitement honorables.

Des voix déjà se sont élevées pour protester contre cette intention de Nicolas Sarkozy dans les médias et pour demander à ses héritiers de s’opposer à cette instrumentalisation de leur ancêtre Albert Camus.

J’espère qu’elles seront entendues, sinon ça risque de chauffer.


19 novembre 2009

Laissons Albert Camus dormir en paix


Le 19 novembre 2009, le quotidien Le Monde nous apprend que le président Nicolas Sarkozy envisage de faire transférer les restes d'Albert Camus au Panthéon

Les origines d’Albert Camus

Pour bien cerner l’évolution d’Albert Camus il me parait légitime de tracer en quelques lignes l’ambiance familiale de son enfance :

Lucien Auguste Camus, père d'Albert, est né en 1885 à Oued-Fayet dans le département d'Alger et descend des premiers arrivants français en Algérie. Lucien Auguste Camus travaillait comme caviste dans un domaine viticole, près de Mondovi, à quelques kilomètres au sud de Bône (Annaba) dans le département de Constantine, pour un négociant de vin d'Alger.

Le père d’Albert Camus avait épousé en novembre 1910 Catherine Hélène Sintès, née à Birkadem en 1882, dont la famille est originaire de Minorque. De cette union naîtront deux fils 1911, Lucien Jean Étienne et en novembre 1913, leur second fils, Albert Camus.

Lucien Auguste Camus, père d’Albert Camus, est mobilisé en septembre 1914. Blessé à la bataille de la Marne et évacué le 11 octobre à l'hôpital militaire de Saint-Brieuc, il y meurt le 17 octobre 1914 alors qu’Albert Camus, est dans sa première année.

Sa mère, née Catherine Sintès en partie sourde n’a pu faire d’étude, avant même le départ de son mari au front, elle s’était installée par commodité avec ses enfants en très bas âge, Lucien Jean Etienne et Albert chez sa mère, Mme Sintès.

De son père, Camus ne connaîtra que quelques photographies.

De sa mère Albert Camus écrira plus tard « Il y avait une fois une femme que la mort de son mari avait rendue pauvre avec deux enfants. Elle avait vécu chez sa mère, également pauvre, avec un frère infirme qui était ouvrier. Elle avait travaillé pour vivre, fait des ménages, et avait remis l'éducation de ses enfants dans les mains de sa mère (Madame Sintès grand-mère maternelle d’Albert Camus).

Et de sa grand-mère Albert Camus écrira dans un brouillon de l’Envers et l’endroit : Rude, orgueilleuse, dominatrice, celle-ci les éleva à la dure », en parlant de son frère et lui-même. Pour qui connaît les cinquante familles minorquines toutes apparentées entre elles qui sont à l’origine de la fertilisation de la Mitidja et créatrices de nombreux villages et fermes, voici ce que rapportent dans ses récits historiques sur l’Algérie, le Père Roger DUVOLLET, Père Blanc, qui avait fait son noviciat à la Maison des Pères Blancs à Maison Carrée et ensuite accompli sa noble mission, jusqu’à l’indépendance de l’Algérie, d’abord dans plusieurs Villes d’Algérie pendant plus de quarante ans, et notamment pendant 11 ans au Sahara, à Hassi Messaoud et à Ouargla, où il est devenu le Père vénéré et l’ami de tous les pétroliers qui ont découvert et mis en production les immenses gisements de pétroles et de gaz du Sahara alors Français :

1°) Extrait : " DEPUIS 1835, de nombreux émigrants espagnols originaires de Fort-Mahon, dans l’Ile de Minorque, étaient venus s’installer à Alger et ses environs, à l’instigation du Baron de Vialar."

….
Note : Le Père Duvollet relate ensuite l’ardeur au travail de ces familles minorquines, leur sobriété, leurs mœurs paisibles, leur esprit de famille, leur éducation religieuse et leur ouverture à la France :

2°) Extrait : "Très pieux, les Mahonnais (minorquins) ne manquaient pas d’observer toutes les Fêtes Religieuses, ayant apporté avec eux la foi qui, jointe au puissant esprit de famille qui les animait, leur permettait de lutter contre les dures conditions d’existence. Ils eurent dès 1851 leur Chapelle ( à Fort de l’eau, première ville entièrement construite par les cinquante familles ) où officiait l’Abbé Castagnet. Le dernier desservant de cette paroisse exemplaire fût l’Abbé J.P. Toulet. Plus tard une Eglise abrita leur piété qui ne se démentit jamais. Soucieux de s’intégrer rapidement aux pays qui les avait accueillis, dès 1856, ils réclamaient à l’Administration un instituteur pour leurs enfants"

Fin des extraits (dans l’œuvre du Père Duvollet il y a d’autres passages encore plus élogieux, mais ces deux courts extraits se suffisent pour situer les traditions familiales des minorquins)

Plus tard ces cinquante familles essaimèrent aux alentours et construisirent de nombreux village et installèrent des fermes toujours dans la même observance de leurs mœurs familiales.

Je ne sais si la Grand-mère Sintès était venue dès l’origine avec ces familles, mais elle leur était apparentée très étroitement d’après la généalogie établie par d’éminents généalogistes d’origine minorquine, qui ont étudiés l’origine de ces cinquantes familles dont les actes se trouvaient et sont toujours pour les premiers arrivants, consignés au Diocèse de Ciutadella à Minorque, et pour ceux qui sont nés ensuite en Algérie , au Centre national d’archives d’outre mer à Aix-en-Provence (pour les actes de plus de cent ans) et pour ceux de moins de 100 ans à Nantes , assez curieusement au Service d’Etat civil du Ministres des Affaires étrangères, avec tous les actes concernant tous les Français rapatriés d’Algérie, étant précisé que tous ces minorquins étaient devenus tous Français depuis plusieurs générations soit en optant pour la France lors de leurs services milita ires, soit en demandant très vite leur naturalisations.

Ainsi ce que Albert Camus avait pu considérer de sa grand-mère en écrivant : « Rude, orgueilleuse, dominatrice, celle-ci les éleva à la dure », en parlant de son frère et lui-même, s’explique en fait par cette éducation rigoureuse patriarcale et matriarcale, transmise de génération en génération, et jusqu’à nos jours dans ces familles : une éducation stricte ou les grands parents autant que les parents prenaient leur place de chefs de lignée, et ne lâchaient pas la bride à leur descendance en les maintenant dans le strict respect des traditions familiales.

Pour les études brillantes et l’œuvre non moins brillante d’Albert Camus, son évolution dans les milieux intellectuels, philosophes, et mondains parisiens, je ne donnerai aucune appréciation, ni jugement de valeur, d’illustres commentateurs reconnaissent en lui un humaniste en marge des courants philosophiques, selon leur analyse il s'est opposé au christianisme, au marxisme et à l'existentialisme et n'a cessé de lutter contre toutes les idéologies et les abstractions qui détournent de l'humain.

Toujours d’après eux, il incarne une des plus hautes consciences morales du XXe siècle – et disent que l'humanisme de ses écrits a été forgé dans l'expérience des pires moments de l'espèce humaine.

Simplement pour moi Française d’Algérie, qui ai lu deux ou trois de ses ouvrages, je m’accorde à reconnaître toutes ces éloges, mais je regrette que dans ses narrations portant sur l’Algérie notamment sur Oran, comportent des descriptions parfois trop caricaturales , presque violentes, qui font penser à un survol en surface des lieux, à une dramaturgie accentuée qui ne saisit pas le fond véritable de cette ville et de ses habitants de l’époque.

Pour moi je souhaiterais sincèrement que le Pouvoir actuel laisse pour le moment Albert Camus dormir en paix, je crains trop que les honneurs du Panthéon, et des discours rédigés par des plumitifs politiques ou pseudo-philosophes qui ne l’ont pas connu personnellement,  ou connu  seulement à travers ses œuvres avec leur propres interprétations, et  qui ne le célébrerons que par rapport à leurs propres ressentis , ne donnent lieu qu’à une grande opération de communication politique détournée de son authenticité culturelle, Albert Camus mérite mieux.

L'UE indécise et frileuse quand aux choix de son futur Président du Conseil, n'arrive pas à se mettre d'accord

INFORMATION de lucienne magalie pons

Manifestement certains chefs des états de l'UE ne veulent pas de Monsieur Tony Blair comme Président "stable" . Comment s'en étonner ? , les dirigeants de l'UE qui se plaisent à se montrer unis sur tous les fronts et produisent à ces occasions des communiqués faisant état d'un accord parfait sur toutes les questions débattues entre eux, une fois rentrés chez eux reprennent le courant de leurs affaires comme ils l'entendent en tirant à hue et à dia pour défendre leurs intérêts nationaux, sans plus se soucier de leur belle harmonie affichée en public, en fait ils ne souhaitent pas en réalité d'un homme dont l'influence internationale les empêcheraient de tourner en rond et plus encore risquerait de leur faire de l'ombre.

Certains d'entre eux et non des moindres, qui il y a encore quelques mois soutenaient avec une parfaite hypocrisie Monsieur Blair, se sont depuis détourné de lui au fallacieux prétexte que Monsieur Tony Blair à ce poste favoriseraient les affaires de l'Angleterre et en défintive ce qui leur conviendraient c'est une pâte molle, un président potiche , qui ne les encombrerait pas, et les laisserait manoeuvrer à leur guise.

Les intentions qui sont prêtés à Monsieur Tony Blair, montrent à contrario les faiblesses de ceux qui se détournent de lui et leur défaut de maturité politique Européenne d'ensemble, dans un monde où l'UE au contraire devrait s'afficher unie, forte et puissante avec à sa tête des hommes dont le passé politique a démontré leur détermination et leur adresse.

C'est bien regrettable de voir que le char de l'UE entend cheminer en catimini dans ses contradictions et désaccords , soigneusement dissimulés sous l'apparat et les ors des rencontres organiséees en vue de montrer que tout baigne dans l'huile dans le meilleur des mondes.

Il est intéressant de prendre connaissance de la revue de presse Européenne ci-dessous, ou l'on peut apprécier différents point de vue qui s'accordent sur un point, c'est à dire celui de la nécessité d'élire et de nommer sans tarder un Président du Conseil et Ministre des Affaires étrangères politiquement fort.

Il y va de la crédibilité de l'UE, par la même du respect du Traité de Lisbonne, qui a été adopté par les 27 états membres comme un organe qui "devait sortir l'Europe de sa torpeur".


Revue de presse européenne du 19/11/2009

SOURCE EURO/TOPICS

À LA UNE
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Plus de noms que de postes européens

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE veulent choisir aujourd'hui à Bruxelles le président du Conseil européen et le haut représentant pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité. Malgré des négociations de plusieurs mois, les politiques ne sont pas parvenus à s'entendre sur deux candidats pour les postes nouvellement créés. Les dés ne sont pas jetés.

Il Sole 24 Ore - Italie
Le sommet européen d'aujourd'hui devrait enfin mettre fin à la recherche de candidats pour les nouveaux postes de l'UE, écrit le journal économique Il Sole 24 Ore : "Si … l'Europe apprenait à réagir davantage et plus rapidement à ce qui se passe dans le monde global, il n'y aurait ce soir ni doutes ni hésitations.… Après le processus d'adoption éprouvant par les 27 [Etats membres de l'UE], l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne … aurait dû donner à l'Europe un instrument pour sortir de la torpeur. … Les difficultés dans la nomination [des candidats] confirme en revanche une fois de plus qu'un traité ne suffit pas à vêtir un roi nu, qui longtemps dénué de vues sur les intérêts [européens] communs a placé les intérêts nationaux au premier plan." (19.11.2009)
» informations complémentaires (lien externe, italien)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Constitution de l´UE, » Élections, » Europe
Tous les textes disponibles de » Adriana Cerretelli

El País - Espagne
La quête d'un candidat approprié pour les postes nouvellement créés de l'UE s'est déroulée de façon opaque, critique le quotidien progressiste de gauche El País : "Ce n'est pas une décision de routine : les fonctions que les deux acteurs exerceront au final dépendront en grande partie de ceux qui les occuperont pour la première fois. Depuis des semaines, les rumeurs ont remplacé le débat transparent. Il aurait été logique de parvenir d'abord à une entente sur les revendications et de discuter ensuite des noms des hommes - ou des femmes - politiques choisis. C'est en effet l'occasion de rendre visible dans les institutions européennes une présence des femmes qui a déjà débuté dans les gouvernements nationaux." (19.11.2009)
» article intégral (lien externe, espagnol)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Élections, » Europe

The Independent - Royaume-Uni
Le quotidien The Independent estime que le problème des nouveaux postes de président de l'UE et de ministre des Affaires Etrangères vient de la différence entre leur pouvoir symbolique et la réalité politique : "L'Union européenne, ainsi que la majorité de ses défenseurs et de ses détracteurs, est tombée amoureuse des symboles voilà bien longtemps. Ils voulaient une personnalité unique pour l'Europe, une personnalité que les citoyens puissent désigner, une seule personne que le président [américain Barack] Obama puisse appeler s'il désire parler à l'Europe. Le problème avec les symboles, c'est que par définition, ils ne peuvent survivre à l'épreuve de la réalité. Ces fonctions et les actions ternes qu'elles renferment, ont du mal à refléter la grandeur de leur objectif fixé. Mais au final nous ne voulons ni d'une seule personne qui mène une politique extérieure paneuropéenne, ni d'un chef d'Etat européen. Cette volonté apparaissait déjà présomptueuse au départ. Le décalage entre symbole et réalité lui a rajouté une dimension assez inquiétante." (19.11.2009)
» article intégral (lien externe, anglais)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Constitution de l´UE, » Europe
Tous les textes disponibles de » Damian Chalmers

Les Echos - France
Le nouveau président de l'UE doit être fort mais ne pas s'appeler Tony Blair, estime le quotidien Les Echos : "Il y a ... la tentation, qui semble se confirmer au fur et à mesure que l'échéance se rapproche, de désigner un président du Conseil européen sur le même modèle que celui de la Commission [européenne] : un conciliateur, ... un monsieur pas de vagues. Un anti-Tony Blair pour tout dire. Entre ses positions sur la guerre d'Irak et l'opposition pulsionnelle des Anglais à l'intégration européenne, l'ancien Premier ministre britannique cumule apparemment trop de handicaps pour lui permettre de satisfaire son vieux rêve. Ce ne doit pas être l'alibi pour mettre à sa place un second José Manuel Barroso [le président de la Commission]. ... Le traité oblige celui qui occupera le poste à inventer, en large partie, sa fonction. Ce rôle ... nécessite une certaine aura personnelle." (19.11.2009)
» article intégral (lien externe, français)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Relations Internationales, » Politique Européenne, » Europe
Tous les textes disponibles de » Henri Gibier