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13 novembre 2007

Le Réchauffement Climatique remis en cause par de vrais scientifiques





RIEN DE NOUVEAU SOUS LE SOLEIL !

Des savants incontestables, Français et Américains notamment, scientifiques, climatologues, mathématiciens, polytechniciens, professeurs d'universités, chercheurs, dont l'autorité et le savoir scientifiques sont reconnus internationalement, contestent la thèse du Réchauffement Climatique. Ces savants ne sont pas invités dans les Grandes messes écologiques, les forums politiciens, les "Grenelle" et autres grands shows de désinformation, et les toutous-médias des pouvoirs établis n'en font généralement pas mention.


Le Réchauffement Climatique dont on nous rabat les oreilles est d'après moi, la nouvelle religion à la mode, prêchée par des experts et des écologistes de salon, relayée par des médias ignorants. Une religion reprise en main par des politiciens et un pouvoir fiscaliste qui y voit le moyen sous forme de taxes d'encaisser "son denier du culte".

En matière de religion qu'elle soit ancienne ou nouvelle, spirituelle ou politique, qui n'entend qu'une cloche n'entend qu'un son. J'ai donc décidé de laisser les adorateurs de "Grenelle" continuer à entendre le son de leur cloche et de faire sonner sur mon blog le clocher des sommités scientifiques beaucoup plus harmonieux scientifiquement parlant.

Pour ce jour je mets à l'honneur Monsieur Bernard Beauzamy polytechnicien et mathématicien , dans un prochain article je mettrai à l'honneur Monsieur Marcel Leroux, climatologue.

ooOoo

Le réchauffement climatique : mystifications et falsifications dénoncées par Bernard Beauzamy

La mystification du réchauffement climatique. Bernard Beauzamy, SCM SA, 2006 2 : Le présent document réactualisé (Février 2006) est une Note de Monsieur Bernard Beauzamy adressée au Secrétariat Général de la Défense Nationale et Premier Ministre en 2001 .Ce document est reproduit intégralement ci-dessous pour information et réflexion sur le sujet, a la suite de la note préliminaire du webmaster du blog)

Note préliminaire du webmaster du blog : Il ressort de la lecture du document de Monsieur Bernard Beauzamy, polytechnicien et mathématicien de renom international que :

1) Il n'existe actuellement aucune raison de penser que le climat global de la Terre connaisse une modification quelconque. Tous les arguments présentés pour prouver ces modifications reposent sur des falsifications, des erreurs de calcul ou de modèle, des fautes de raisonnement.

2) Le climat, de tous temps et en tous lieux, a connu de fortes variations locales. Il n'existe aucune raison de penser que les variations locales actuelles sont plus importantes que par le passé. Bien plus, les données recueillies (par exemple l'élévation du niveau de la mer) montrent que le climat a été beaucoup plus sage au cours des 2 000 dernières années qu'au cours des 20 000 ans qui ont précédé. A l'inverse, les arguments prouvant par exemple une augmentation récente de la force des cyclones reposent sur des falsifications, des erreurs de calcul ou de modèle, des fautes de raisonnement.

3) Si le climat global de la Terre évolue (ce que nous n'avons actuellement aucun moyen de savoir, faute de données suffisantes), des variations d'activité solaire peuvent en être la cause. On sait que de telles variations existent, mais on ne sait pas les quantifier, ni quantifier leur influence sur le climat. A l'inverse, les arguments portant sur des variations de l'orbite terrestre reposent sur des erreurs de raisonnement.

4) L'ensemble des actions humaines entreprises pour lutter contre le "réchauffement climatique" (limitation des gaz à effet de serre, etc.) est absurde, grotesque, dépourvu de contenu scientifique comme d'efficacité : il s'agit d'une prière lancée en une langue incompréhensible à un dieu qui n'existe pas.

5) Si un réchauffement venait à s'installer en France, ce ne serait qu'un retour à une situation ancienne : par le passé, le climat français a été plus chaud qu'aujourd'hui.

Il n'y aurait aucune raison de s'en plaindre, puisque nous dépensons actuellement une quantité considérable d'énergie à nous chauffer.

Reproduction du document :

« Le réchauffement climatique : mystifications et falsifications par Bernard Beauzamy

PDG, Société de Calcul Mathématique SA »

I - INTRODUCTION :

Tous les experts ou presque considèrent le réchauffement global du climat de la Terre comme un fait acquis et démontré ; il n'est pas de jour où les médias (presse, radio, télévision) ne l'évoquent, le présentant comme une certitude, apportant de nouvelles preuves (la fonte des glaces, les fortes tempêtes, etc.) et réclamant, bien sûr, une réaction rapide.

L'opinion publique s'émeut, les politiques réglementent et légifèrent.

Il s'agit pourtant, comme nous allons le voir, d'une complète mystification :

1. Les données disponibles sont insuffisantes pour permettre quelque conclusion que ce soit ; seraient-elles mille fois plus nombreuses qu'elles ne le permettraient toujours pas ;

2. Les modèles employés (et c'est précisément notre métier de mathématicien que de les juger) sont à ce point sommaires, grossiers, empiriques, fallacieux, que les conclusions qui en sont tirées sont dépourvues de toute valeur prédictive ; seraient-ils mille fois plus précis qu'ils ne le permettraient toujours pas ;

3. Les "preuves" apportées ne prouvent absolument rien ;

4. Les énergies que l'on nous présente comme renouvelables ne le sont pas ;

5. L'effet de serre, si nous étions capables de l'obtenir, serait une bénédiction.

Nous allons examiner tous ces points successivement. Il faut dire au préalable quelques mots sur la manière dont on tire des conclusions à partir des données : c'est là que le bât blesse !

II- LE ROLE DU MATHEMATICIEN

Entre les données, recueillies par des appareils, et les conclusions ou décisions, prises par les entreprises ou les hommes politiques, il y a une étape essentielle, qui est une construction intellectuelle. Cette construction est réalisée par le mathématicien ; elle s'appelle un modèle. C'est lui qui permet l'interprétation des données ; c'est lui qui permet de dire : là elles sont insuffisantes, là l'incertitude est trop importante pour que l'on puisse conclure. La confection des modèles est une science en soi ; beaucoup de disciplines -notamment la physique du globe- croient à tort pouvoir s'en passer. Est-ce arrogance ou ignorance ? Nous allons voir les pitoyables résultats qui en découlent.
I

III. DONNEES ET MODELES

Les données météorologiques disponibles actuellement sont trop peu nombreuses aussi bien quant à la durée que l'étendue pour qu'on puisse en tirer quelque conclusion que ce soit. La mesure précise des phénomènes météorologiques est très récente ; en de rares endroits, certes, les mesures ont 10, 50, 100 ans, mais les relevés sont peu fiables. Actuellement même, le réseau de capteurs dont on dispose, au niveau mondial, est très insuffisant pour une observation globale : il faudrait accéder aux hautes couches de l'atmosphère et, surtout, aux couches profondes des courants sous-marins : on le fait ici ou là, grâce à des sondes ou des ballons, mais seulement de place en place, avec une "densité des mesures" qui est très insuffisante. Il y a des zones, dans le Pacifique ou l'Atlantique, de taille 1 000 km x 1 000km, de profondeur 5 km, sur lesquelles on ne dispose d'aucune donnée ; cela fait tout de même5.1015 m3 ! En particulier, la connaissance des courants sous-marins, qui jouent un rôle essentiel dans l'évolution du climat, est très limitée. Voir C. Carlier pour une étude détaillée de la précision des données. Les modèles employés sont extrêmement sommaires. Les modèles d'atmosphère utilisent des lois de la mécanique très simplifiées ; les modèles d'océan sont encore plus frustes. Quant aux échanges thermiques ou chimiques, air-océan, océan-terre, terre-air, on n'en connaît à peu près rien. Les modèles météorologiques sont incapables de précisions fiables sur une semaine, et on voudrait les faire parler sur 100 ans ! La plupart de ces questions sont traitées "en interne" par des spécialistes des disciplines concernées, qui n'ont pas la formation mathématique requise.

IV - LES PREUVES

Les "preuves" fournies par les experts reflètent une absence de logique qui ne semble choquer personne.

  1. Telle banquise a fondu

Ceci prouve un réchauffement local, dans cette région-là, et n'atteste en rien d'un réchauffement global. Les climats, c'est bien connu, sont soumis localement à des variations importantes, dans un sens ou dans l'autre, et ceci n'a rien à voir avec un réchauffement global. Par exemple, au début de l'ère chrétienne, on cultivait la vigne aux environs de Stockholm ; ce n'est pas possible aujourd'hui : il y a eu refroidissement. Les climats, dans chaque région, ne sont pas immuables ; il peut y avoir à cela de multiples raisons naturelles, comme par exemple une variation dans les courants sous-marins.

Il est frappant de voir que les "experts" ne publient jamais que les chiffres favorables à la thèse du réchauffement : il semble que la Sibérie ait connu en 2000 l'hiver le plus froid jamais enregistré.

Voici ce qu’écrivait Roger Vercel, en 1938, dans "A l’assaut des Pôles" :

Justement, il se passe un extraordinaire phénomène : en même temps que l’empire français, les banquises côtières ont craqué, se sont brisées, ont disparu… Des icefields, en 1816 et 1817, dérivent jusque sous le 40ème parallèle, à la hauteur de Tolède et de Naples ! Des icebergs de 60 mètres de haut sont signalés partout dans l’Atlantique : ce sont les morceaux des falaises de glace qui étreignaient les terres polaires.

Et voici que William Scoresby, le plus renommé des capitaines baleiniers anglais, écrit à Sir Joseph Banks, un des compagnons de Cook, et lui-même explorateur boréal, que depuis deux ans, lui, Scoresby, ne trouve plus de glaces sur les côtes groenlandaises, entre le 74ème et le 75ème degré de latitude nord. Pareille occasion d’atteindre le pôle en longeant la côte du Groenland ne se représentera pas de sitôt !

On se demande avec délectation quelle serait la réaction de la presse et de nos politiques si, de nos jours, on voyait un iceberg au large du Portugal. Notre développement durable, grande cause nationale, serait déclaré en danger. Les bains chauds, qui sait, seraient limités à un par trimestre ; l’automobile serait remplacée par la voiture à bras. Là où le 19ème siècle voyait opportunité de conquête, le 21ème voit danger.

  1. Le niveau de la mer monte

L'élévation du niveau de la mer, observée avec la plus grande rigueur par le Service Hydrographique et Océanographique de la Marine, à Brest, depuis deux cents ans, montre une élévation moyenne d'environ un millimètre par siècle : bien loin des dizaines de cm annoncés par les commentateurs en mal d'émotion, et très inférieure à l'élévation moyenne sur les 20 000 dernières années. Plus précisément, le niveau de la mer, qui s’est élevé de 120 m en 18 000 années (source IFREMER), soit 6,6 mm par an, ne s’élève plus que de 1,2 mm par an (SHOM), depuis l’an 1800 ; il n’y a aucune accélération récente,

Cette élévation moyenne est déjà, en soi, tout un programme de recherche : on s'aperçoit que l'on n'y comprend rien, du moins quand on est honnête. Les forces en présence sont incroyablement nombreuses, et la Terre n'est pas un solide indéformable. La Lune, en particulier, exerce un effet d'attraction sur la terre ferme qui, en Bretagne, se soulève deux fois par jour d'environ 30 cm (marées terrestres). Cet effet-là est connu, mais beaucoup d'autres commencent à peine à être soupçonnés (Conférence de l'IGA Yves Desnoës, Directeur du SHOM, lors du colloque organisé par la SCM, mars 2005).

  1. Le CO2

On nous dit : la concentration en CO2 aujourd'hui dans l'atmosphère est très supérieure à ce qu'elle a jamais été ; témoins ces analyses prises dans des carottes glaciaires, qui permettent de connaître la composition de l'atmosphère il y a plusieurs centaines de milliers d'années.

Il s'agit ici d'une complète imposture. Tout d'abord, comme l'ont remarqué certains expérimentateurs, ces carottes ne sont pas hermétiques et ne garantissent pas la composition d'époque. Mais surtout, cela n'indique que la teneur en CO2 en un lieu donné ! Pas plus que la température ou la pression atmosphérique, la teneur en CO2 n'est constante sur l'ensemble de la Terre. On récolte une douzaine d'échantillons, en des lieux très particuliers (les pôles) et on voudrait s'en servir comme étalon du CO2 mondial.

Le CO2 n'est que le second des gaz à effet de serre : le premier est la vapeur d'eau, qui n'est jamais comptabilisée dans les bilans ! Quant au troisième, c'est le méthane, et on découvre (janvier 2006) que les plantes rejettent du méthane et que les estimations précédentes sont fausses de 30 %.

  1. Les phénomènes météorologiques extrêmes

Un autre argument, invoqué par les experts et repris par la presse, serait celui des fortes tempêtes, des cyclones, des inondations : le climat serait "détraqué". Là encore, on cherche à faire croire à l'opinion publique que ces phénomènes météorologiques extrêmes sont plus nombreux que par le passé ; l'activité humaine en serait la cause. Il y a là une nouvelle mystification, particulièrement réjouissante pour le mathématicien.

Prenons par exemple une "tempête centenaire" : pour le grand public, c'est une tempête si violente qu'on n'en voit de pareille qu'une fois par siècle. Par conséquent, chacun de nous n'en verra qu'une ; si nous en voyons deux, c'est que quelque chose ne va pas. Si nous en avons vu une, nous devons être tranquilles pour 99 ans !

Or le sens réel, scientifiquement parlant, est tout différent : si l'on prend une très longue période de temps, mettons 10 000 ans, nous devons enregistrer environ 100 tempêtes de ce genre, et 1000 si nous considérons 100 000 ans. Mais comme on n'enregistre pas la météo depuis plus de 100 ans, l'expression "tempête centenaire" n'a aucun sens : peut-être le dernier siècle, à l'échelle de 100 000 ans, était-il inhabituellement calme ou agité ? Nous n'en savons rien

Mais il y a mieux ! Il n'y a absolument aucune raison, bien au contraire, pour que sur une période de 100 000 ans, les tempêtes centenaires aient le bon goût de se répartir uniformément à raison d'exactement une par siècle. En matière de hasard, l'irrégularité est la règle et la régularité l’exception. Il peut se faire qu'on en trouve 3 en 5 ans, puis plus rien pendant 2 000 ans. Si on admet une hypothèse d'indépendance de la météorologie d'une année sur l'autre (hypothèse que rien ne vient démentir), on peut même dire ceci, qui contredit complètement le credo public : le fait d'avoir vécu une tempête centenaire ne donne aucune information quant à l'avenir ; elle a exactement la même probabilité de revenir l'année suivante, tout comme, si vous jouez aux dés et si vous sortez 6, vous n'avez pas moins de chances pour autant de le ressortir au coup d'après.

Au cours de l'été 2005, on a pu lire dans les journaux que la fréquence des cyclones avait augmenté, ainsi que leur force. Il s'agit d'une complète imposture :

− Les Américains ne comptabilisaient correctement, jusqu'à un passé récent, que les cyclones de force 2 et au-delà ; maintenant, on comptabilise aussi les cyclones de force 1 (plusieurs centaines par an). Il en résulte mécaniquement (sur le plan de la comptabilité) une augmentation du nombre des cyclones. Mais ceux de force 2 et au-delà n'ont pas augmenté

− Personne ne sait mesurer la "force" d'un cyclone : on s'est donné une échelle tout à fait empirique. On n'est même pas capable de mesurer, pour les cyclones de force 5, la vitesse maximale des vents (supérieure à 250 km/h), tout simplement parce que tous les appareils de mesure sont détruits.

  1. Diverses falsifications

Nous l'avons déjà mentionné : les experts et les journaux ne retiennent que les données favorables à la thèse du réchauffement. Mais un certain nombre de falsifications, beaucoup plus graves, sont avérées :

− On consultera l'article de John Daly pour une liste générale

− Le célèbre argument de la "crosse de hockey", où l'on voyait la température mondiale s'envoler dès le début de l'ère industrielle résulte d'une falsification (Richard A. Muller : Global Warming Bombshell ; A prime piece of evidence linking human activity to climate change turns out to be an artifact of poor mathematics

De manière générale, il n'existe actuellement aucun fait, aucune donnée, permettant d'étayer la thèse d'un réchauffement climatique global.

I. La mystification des énergies renouvelables

Selon les spécialistes de l'environnement, certaines énergies seraient renouvelables (le vent, les marées, le soleil), d'autres non (le pétrole, l'uranium, etc.). Les seconds seraient susceptibles de s'épuiser, tandis que les premiers seraient illimités.

Il s'agit là d'une complète ineptie.

La seule énergie qui nous vienne de l'extérieur est celle du Soleil. La seule déperdition d'énergie que nous subissions est celle du rayonnement réfléchi par la Terre (lumineux et thermique). Nous disposons en interne de trois types d'énergie :

- l'énergie cinétique de rotation (Terre sur elle-même, Terre autour du Soleil, Lune),

- l'énergie thermique (le noyau central est chaud),

- l'énergie représentée par la matière constituant la Terre.

Les activités humaines par elles-mêmes ne consomment pas globalement de l'énergie : elles la transforment. Amener une automobile d'un point à un autre consomme une énergie obtenue à partir du pétrole par des réactions chimiques, mais crée de la chaleur par effet Joule.

Construire un immeuble peut consommer du pétrole mais crée une énergie potentielle : le bilan énergétique global est nul. Une usine marémotrice utilise l'énergie des marées, en l'occurrence l'énergie cinétique de rotation. Produire de l'électricité de cette façon ralentit la rotation de la Terre et, dans une moindre mesure, celle de la Lune : ce n'est pas une énergie renouvelable.

Les vents sont dus pour partie à des différences de température de l'atmosphère (et donc à l'énergie thermique du Soleil) et pour partie à la rotation de la Terre. Les utiliser pour produire de l'électricité refroidit la Terre et la ralentit : cela n'a rien de renouvelable.

Un panneau solaire utilise l'énergie thermique venant du Soleil. S'en servir pour produire de l'électricité revient à refroidir la Terre. En outre, compte-tenu de la réflexion sur la surface vitrée, une portion significative de l'énergie solaire, normalement reçue par la Terre, est renvoyée vers l'espace : le bilan est particulièrement négatif.

En ce qui concerne les différentes énergies internes à la Terre, savoir laquelle on utilise est affaire d'opportunité : la moins coûteuse, la plus facile à exploiter, la moins polluante, celle qui préserve notre niveau de vie et la compétitivité de nos entreprises, etc. Toutes sont renouvelables : la physique atomique sait, si on le lui demande, transformer l'uranium en bouse de vache et inversement, mais il faut pour cela de l'énergie, qui en définitive ne peut venir que du Soleil. Rien ne dit, par exemple, qu'on ne saura pas, d'ici 20 ou 30 ans, créer par génie génétique des bactéries sachant fabriquer rapidement du pétrole. A cet égard, le pétrole est plus renouvelable que l'énergie des marées.

L'énergie éolienne semble jouir auprès des politiques d'une image de marque favorable difficilement compréhensible. J'ai vu des pans entiers de collines, en Arizona et en Californie, couverts d'éoliennes : il s'agissait de régions désertiques, parce que ces éoliennes sont extrêmement bruyantes. Je les trouve personnellement inesthétiques. Il y a peu d'années, le gouvernement Juppé avait interdit la construction d'une ligne à haute tension entre la France et l'Espagne, parce qu'elle aurait défiguré le paysage. Soit, mais quel étrange sens esthétique permet de déclarer qu'un pylône à haute tension est laid et qu'une éolienne est belle ?

Les craintes quant à l'effet de serre devraient normalement profiter au nucléaire, qui est la forme d'énergie dégageant le moins de gaz à effet de serre. Mais il n'en est rien : dans la ménagerie infâme des vices de la civilisation, le nucléaire vient en premier et l'effet de serre ne vient qu'en second : c'est ce qui a permis aux écologistes allemands, au mépris de toute argumentation scientifique, d'obtenir l'abandon du nucléaire dans leur pays, alors même que l'industrialisation est plus élevée qu'en France, de même que la densité de population.

II. L'effet de serre est une bénédiction

La seule déperdition d'énergie, on vient de le voir, est liée au rayonnement de la Terre vers l'espace. L'effet de serre limite cette déperdition : il y a moins d'énergie solaire renvoyée et davantage qui reste captive. C'est donc une bonne chose pour le bilan énergétique global de la planète.

Rien ne dit que, à l'heure actuelle, l'homme ait le pouvoir d'agir sur cet effet de serre : les assertions portant sur les effets de tel ou tel gaz relèvent également de la mystification. Mais, si un jour l'homme parvient à l'avoir, il devra l'employer : nos lointains descendants, dans quelques milliards d'années, lorsque le Soleil aura commencé à refroidir, se réjouiront de conserver encore quelque chaleur ; ils béniront ceux qui auront renforcé l'effet de serre et maudiront les inconscients qui auront utilisé des panneaux solaires, renvoyant ainsi dans l'espace une énergie devenue précieuse !

L'effet de serre, le réchauffement global, sont partout présentés comme une malédiction absolue, contre laquelle il faut lutter de toutes armes et de toute urgence : sacrifions nos automobiles, nos centrales, nos réfrigérateurs. Mystification que tout cela : l'effet de serre, nous n'y pouvons rien. S'il se produit, tant mieux, comme nous venons de le voir.

Et si la température s'élève de quelques degrés, l'humanité saura s'y adapter : elle élèvera quelques digues, et des transferts de population s'opéreront entre les zones devenues trop chaudes et les zones jadis trop froides et maintenant tempérées. Des digues, nous en avons déjà construit, et des transferts de population, nous en avons déjà vécu.


En France, du reste, il convient de rappeler que nous chauffons nos habitations six à dix mois par an : nous devrions nous réjouir d'un réchauffement qui nous permettrait d'économiser l'énergie utilisée pour le chauffage.

III. Y a-t-il jamais eu des modifications globales du climat ?

Il y a évidemment eu des modifications climatiques sur de très larges zones : il y a 60 000 ans, toute l'Europe était couverte de glaces. Ceci ne prouve pas un refroidissement global : peut-être les pôles étaient-ils plus chauds à cette époque ; personne ne connaît non plus la température des océans dans le passé. Il se peut que l'axe de la Terre ait été orienté différemment, auquel cas certaines zones recevaient moins d'ensoleillement. On sait que l'axe de la Terre s'est déplacé au cours du temps (ce qui n'est pas étonnant : la Terre n'est pas un solide indéformable ; le magma au centre est en fusion).

On sait en outre que le champ magnétique terrestre s'est inversé au moins une fois.

Mais des modifications climatiques globales ont réellement pu se produire, pour deux causes qui ont effectivement été observées :

− Des variations (en plus ou en moins) de l'activité solaire ;

− Des variations (en plus ou en moins) de la réflectance de l'atmosphère : des éruptions volcaniques peuvent lancer suffisamment de poussière dans l'atmosphère ; cet écran peut réfléchir la lumière ou la piéger. Dans le premier cas on aura un refroidissement, dans le second un réchauffement.

L'activité solaire varie effectivement (on ne sait pas dans quelles proportions, ni quelle influence elle a sur le climat) et des éruptions envoyant des poussières dans l'atmosphère ont été observées, sans qu'on sache dire non plus si leur influence sur le climat a été importante. Dans les deux cas, une chose est sûre : l'homme n'y est pour rien !

IV. La belle unanimité des experts

L'unanimité des experts est facile à comprendre : ils utilisent tous les mêmes données et les mêmes modèles ; ce sont eux qui ont recueilli les données et fait les modèles et ils seront les derniers à en reconnaître les imperfections. Tous les faits (banquise qui fond, tempête qui revient) sont bons à prendre, d'autant que personne ne peut, à l'inverse, démontrer que le lien n'existe pas. L'intérêt des médias, qui, pour leur part, sont heureux d'avoir un sujet qui intéresse l'opinion, place les experts sous les feux de la rampe, ce qui est intéressant à la fois pour le financement des labos et la notoriété personnelle.

Les médias fabriquent très facilement des "experts" : il suffit de posséder une blouse blanche et un ordinateur et de se faire filmer en blouse blanche devant l'ordinateur, en train de prédire quelque cataclysme. On devient alors "expert indépendant", la meilleure catégorie qui soit.

En matière scientifique, le consensus des experts - je parle ici de ceux qui ont des diplômes - n'a jamais été une garantie de véracité. Le système des congrès et des publications tend à assurer la domination absolue d'une fraction, dès qu'elle est majoritaire ; les minorités ne peuvent plus s'exprimer et ne trouvent plus d'écho, ni dans les revues scientifiques ni auprès des médias. On citerait d'innombrables exemples de choses qui se sont avérées fausses, bien que les experts les eussent tenues pour exactes ; bien mieux, dans chaque discipline, les théories d'une époque contredisent les précédentes, pourtant acceptées par les experts.

Les politiques, qui se sentent mis en cause et entendent l'opinion publique s'émouvoir, se retranchent derrière le "principe de précaution", qui est la réincarnation la plus moderne de l'esprit anti-scientifique : il suffit d'affirmer, sans preuve aucune, sans données, sans raisonnement, que quelque chose pourrait faire du mal, pour en obtenir l'interdiction, et c'est bien là le but recherché.

V - CONCLUSION : LA LONGUE NUIT QUI MARCHE

Les préoccupations liées à l'environnement ont, à une vitesse incroyable, envahi notre vie quotidienne ; les jeunes surtout y sont sensibles. Soumis en permanence à un lavage de cerveau qui interdit toute réflexion, dépourvus d'éducation scientifique, ils ne rêvent que de sauver la planète. Ce n'est pas une mauvaise chose en soi, et cela les occupera, même s'il y a peu d'espoir !

Pour ce qui est du climat, en effet, rien ne permet de penser que l'homme ait les moyens d'une action quelconque, positive ou négative. Même si tous les Chinois du monde crachaient de la fumée par leurs usines, si tous les réfrigérateurs du monde rejetaient du CFC, toutes les automobiles du monde polluaient à l'unisson, la température ambiante ne se modifierait probablement pas d'un centième de degré. A l'inverse, si nous cessions toute activité, si nous nous réfugiions dans des grottes, des cavernes, des huttes ou des igloos, si nous abandonnions nos usines et nos transports, la température ne varierait pas davantage. L'homme, ce n'est pas nouveau, a tendance à se donner une importance qu'il n'a pas.

Ce qui est consternant dans tout ceci, ce n'est pas les gesticulations d'une caste qui crie au désastre pour attirer l'attention : l'humanité en a vu bien d'autres, des sorciers qui jettent des sorts, des prêtres qui diabolisent, des experts qui annoncent l'apocalypse, comme les informaticiens inventant le bug de l'an 2000. Ce qui est consternant, c'est la disparition de tout esprit critique, de tout esprit scientifique ; Poincaré est bien mort. On présente comme des vérités scientifiques étayées, démontrées, validées, des assertions dépourvues de faits et liées par des raisonnements faux. La presse les assène sans rien y comprendre, les politiques les reprennent, sans que personne s'en émeuve et crie à la mystification.

Les Grecs, qui avaient l'esprit scientifique et le sens de l'observation, savaient que la Terre tournait autour du Soleil (Aristarque de Samos). Puis, dans les ténèbres de l'obscurantisme qui a suivi, ce fait a été oublié pendant 1 500 ans (jusqu'à Copernic) au profit de théories fumeuses, lancées par des experts, admises par l'opinion, reprises par les politiques. Nous en sommes exactement au même point. La couche d'ozone se porte bien, mais je vois descendre d'épaisses ténèbres intellectuelles.

: Références

[1] Charline Carlier : Que savons-nous du réchauffement climatique ? Rapport édité par la SCM, 2006 : http://www.scmsa.com/articles/rapport_carlier.pdf

[2] Dr. John Christy & Dr. Roy Spencer, Global temperature report, 1978-2003.

http://www.scmsa.com/articles/global_report.pdf

[3] John Daly : Falsification de l’histoire climatique pour "prouver" le réchauffement global. Fusion no 87, septembre-octobre 2001.

http://www.scmsa.com/articles/falsification.pdf

[4] Frank Keppler, John T. G. Hamilton, Marc Braß & Thomas Rockmann : Methane emissions from terrestrial plants under aerobic conditions, 2006.

http://www.scmsa.com/articles/methane.pdf

[5] Richard A. Muller: Global Warming Bombshell : A prime piece of evidence linking human activity to climate change turns out to be an artifact of poor mathematics.

http://www.scmsa.com/articles/bombshell.pdf

[6] National Oceanic and Atmospheric Administration press release, 2002.

http://www.scmsa.com/articles/andrew.pdf

Tous ces articles, ainsi que bien d'autres, sont disponibles sur internet. On pourra en premier lieu consulter le site de John Daly : http://www.john-daly.com

Annexe 1

Densité de capteurs nécessaires

Pour une observation crédible, il faut au moins un capteur par km2. Avec un rayon approximatif de la Terre de 6 400 km, cela fait 130 millions de capteurs, simplement au niveau du sol. Si on veut également des capteurs tous les 100 m en altitude (positive ou négative), jusqu'à (disons) 5 km, cela fait 100 fois plus, soit 13 milliards de capteurs ! Le nombre total, existant à l'heure actuelle, de capteurs météo dans le monde est de quelques dizaines de milliers, soit 100 000 fois moins que nécessaire. Le pas de temps est aussi à prendre en considération : il faudrait des mesures toutes les heures, voire toutes les 10 min dans certaines circonstances. Souvent les capteurs existants ne transmettent les données qu'une fois par jour.

Annexe 2

Irrégularité des phénomènes extrêmes

Une tempête centenaire a une probabilité p =1/100 de se produire au cours d'une année donnée. Le nombre N de tempêtes centenaires au cours d'une période de 100 ans suit une loi binomiale de paramètres 100, 1/100. Des calculs élémentaires donnent les résultats suivants :

P(N = 0) = 0,366

P(N =1) = 0,3697

P(N = 2) = 0,1849

P(N = 3) = 0,0610

Cela veut dire, concrètement, que sur une période de 10 000 ans (soit 100 siècles), il y aura 36 siècles où il n'y aura aucune tempête centenaire, 37 où il y en aura une, 18 où il y en aura deux et 6 où il y en aura trois, etc. Sur les cent siècles, il y en aura donc 63 où les choses se passent "mal" : ou bien il y a trop de tempêtes, ou bien il n'y en pas du tout !

On est très loin de la régularité imaginée par l'opinion publique.

Sur une durée suffisamment longue, le fait de trouver deux tempêtes extrêmes consécutives (une année et l'année suivante) est une certitude. La probabilité d'une telle configuration est déjà supérieure à 1/2 sur 5 800 ans.

12 novembre 2007

Angela Merkel reçue au Texas par George Bush










10 novembre 2007

Angela Merkel a passé deux jours chez Bush au Texas , sans faire autant de courbettes et de tralalas que l’équipe Gouvernementale Française.

La chancelière allemande Angela Merkel et le président américain George W. Bush, séjournent depuis le 9 novembre dans le ranch de Crawford au Texas pour deux jours de discussions

La chancelière allemande Angela Merkel est reçue depuis vendredi après-midi 9 novembre dans le ranch texan du président américain George W. Bush, pour deux jours de discussions consacrées au programme nucléaire iranien et aux efforts en vue de stabiliser l'Afghanistan, et autres dossiers internationaux.

Angela Merkel et Georges Bush devaient dîner vendredi à « Prairie Capel » le ranch présidentiel. Au menu du dîner étaient présentés , salade arugula aux agrumes et parmesan, filet de bœuf fumé aux noix de pécan, champignons sautés en accompagnement, asperges rôties, semoule de maïs et au piments verts, et pour dessert une tarte aux noix de pécan baptisée « Prairie Chapel » accompagnée de crème glacée « Blue Bell ».

Ndlr : c’est désolant pour des Chefs d’Etat de se trouver devant un tel menu médiocre, qui me fait penser à un « patchwork »de restes agrémentés de noix de pécan ! Cette Amérique que notre Président Nicolas a tant célébrée ces jours derniers mériterait, pour justifier ses prétendus talents, une meilleure table présidentielle. Sans forfanterie de ma part, même quand je déjeune et dîne seule chez moi, en dépit de ma situation modeste, mon menu est étudié, cuisiné, présenté et dégusté avec une attention toute particulière, afin de flatter ma vue, mon odorat, mon palet, mon gout, et de ne pas gêner ma digestion. Mais il est bien connu qu’aux States les délicatesses de la table ne sont pas reconnues comme valeurs culturelles, et que ce qui fait la renommée et la valeur de ces parvenus nouveaux riches, c’est d’exhiber un portefeuille bourrée de millions d’actions boursières et de dollars, devant un tréteau garni de hamburgers à la sauce tomate et de bol de haricots en sauce rouge, avec pour boisson du coca-cola. Pauvres Américains ! Pauvre Monsieur Bush, je n’ai rien de particulier contre vous, mais imposer de tels menus à vos visiteurs Européens de prestige, quelle faute de gout, quelle décadence ! Et je comprends à la limite qu’une Grande dame en visite chez vous pour ses vacances, ait pu prétexter d’une angine blanche pour ne pas se détraquer l’estomac.

Samedi, une réunion et un déjeuner, suivi d'une conférence de presse conjointe occuperont les deux dirigeants.

Mme Merkel fait partie du cercle restreint des dirigeants étrangers ayant le rare honneur et j’espère bonheur, malgré les instants difficiles des repas, d'être accueillis par M. Bush dans son ranch texan. Elle est arrivée trois jours après la visite du président français Nicolas Sarkozy qui lui, a été reçu à la Maison Blanche.

Certains médias se sont fait l’écho d’un prétendu faible que M. Bush éprouverait pour Angela Merkel, arrivée au pouvoir en novembre 2005, et qui avait partagé avec lui en Allemagne, dans sa circonscription électorale, un barbecue de sanglier en juillet 2006.

Je respire, un barbecue de sanglier, au moins une fois dans sa vie Monsieur Bush aura pu gouter et apprécier, en prémisse des délicatesses gastronomiques américaines réservées à la Chancelière Allemande, une délicatesse allemande. L’honneur est sauf.

11novembre 2007 : Rupture de Tradition

11 novembre 1918 : Fin de la première Guerre mondiale ; l'Allemagne signe l'armistice et restitue l'Alsace et la Lorraine à la France, après quatre ans d'hostilités, qui ont fait quelque 9 Millions de morts, dont 1 390 000 pour la France.

Le 11 novembre 1918, à 5hl5 du matin, les plénipotentiaires allemands acceptaient les conditions d'armistice du Maréchal Foch. Le 11 novembre 1918, à llh00, le "Cessez le Feu" sonnait sur tout le front mettant un terme à quatre années d'une guerre effroyable.
Utilisée pour la signature de l'armistice le 11 novembre 1918, la voiture n° 2419D avait été aménagée en bureau pour le Maréchal Foch par la Société des Wagons-Lits. Le wagon du 11 novembre sera installé en 1927 dans la Clairière, Hautement symbolique, ce wagon sera utilisé par Hitler pour l'armistice de 1940, puis emporté et incendié en Allemagne en avril 1945, alors que l'Allemagne est à la veille d'un nouveau " Le 11 novembre". Le musée actuel du 11 novembre 1918 expose une autre voiture de la même série de 1913.

11 novembre 2007 : Pour la commémoration du 11 novembre, Monsieur Nicolas Sarkozy lyrique rompant avec la tradition, a célébré son « rêve européen » et un « grand rêve de paix »

Monsieur Nicolas Sarkozy a transformé le rituel de la commémoration du 11 Novembre 1918 à l'Arc de Triomphe pour célébrer la construction européenne «un rêve de paix » à grand renfort de symboles (selon les médias).

"Aujourd'hui, en nous souvenant, nous célébrons l'avenir, un avenir de paix et de fraternité entre les nations, un avenir de compréhension et de solidarité entre les peuples", a lancé le chef de l'Etat dans son allocution reconnue comme une innovation, pour cette cérémonie célébrée traditionnellement dans le silence et le souvenir des morts de la grande guerre.

"En ce 11 novembre, nous ne rendons pas seulement l'hommage de la nation à tous les morts sur le champ de bataille", a déclaré le chef de l'Etat, "nous nous souvenons aussi que de tant de sang et de larmes est né un grand rêve de paix".

Entouré du Premier ministre François Fillon et de plusieurs membres du gouvernement, dont Hervé Morin (Défense), M. Sarkozy a eu aussi une "pensée" pour "les deux derniers survivants de la plus atroce des guerres".

"Cet avenir, nous lui avons donné le nom d'Europe", a-t-il conclu au terme d'une allocution brève mais lyrique, prononcée devant un parterre de jeunes.

Cette célébration pédagogique de la paix en Europe voulue par le président est bien dans la ligne politique de Monsieur Nicolas Sarkozy, habile à s’emparer de tout évènement fût-il de souvenir, pour s’exprimer et développer ses propres prospectives politiques..

Autre innovation, huit drapeaux européens disposés de part et d'autre de l'Arc de Triomphe, flanquant le grand pavois tricolore claquait au vent en son centre, tandis que des images d'archives de la Grande Guerre, violentes et crues, étaient projetées sur deux écrans géants.

Deux collégiens ont lu des lettres de poilus, deux autres ont ravivé la flamme du souvenir sur la tombe du soldat inconnu, accompagnant le geste présidentiel.

La Musique des Armées et le Chœur de l'armée française ont interprété plusieurs chansons contemporaines de la Première Guerre mondiale : Le père de la victoire, Quand Madelon, Le rêve passe, la Fille du régiment, Auprès de ma blonde...

La cérémonie a été diffusée en direct sur France 3 et les chaînes d'information en continu.

Des 8,4 millions de Français mobilisés lors de la Grande Guerre ne restent que deux anciens combattants âgés de 109 et 110 ans. Leur benjamin, Lazare Ponticelli, a participé aux cérémonies organisées dans sa ville du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne).

Des cérémonies ont eu lieu devant les monuments aux morts édifiés dans la quasi-totalité des 36.000 communes françaises.

La grande guerre de 1914-1918, qui avec avait été baptisée à sa fin « la Der des Der » dans l’espoir de ne plus jamais reprendre les hostilités, a fait 9 millions de morts dans le monde et près de 20 millions de blessés, dont la moitié mutilés. En France et en Allemagne, un soldat mobilisé sur six a été tué. La plupart avaient entre 18 et 25 ans.

Nouvelle polémique France-Tchad : des enfants tchadiens auraient été envoyés en France il y a plus d'un mois !




Les Tchadiens manifestent leur colère !





Résumé de presse pour information :

Depuis le 8 Novembre 2007 une nouvelle polémique autour d'un possible envoi d'enfants tchadiens vers la France relatée par les médias :

Cette polémique concernerait au moins 74 enfants envoyés vers la France il y a un mois et demi.

La justice tchadienne enquête sur le possible envoi d'au moins 74 enfants tchadiens en France il y a un mois et demi, sans que leurs parents ne soient mis au courant, a-t-on appris, jeudi 8 novembre, du premier substitut du procureur général de N'Djamena, Masngarel Kagah.

- En France, le Quai d'Orsay parle d'une information "sans fondement".

Une ONG, le Réseau des associations de droits de l'Homme au Tchad, contactée par les parents de ces enfants, a prévenu la justice tchadienne par lettre après avoir mené sa propre enquête, selon Masngarel Kagah Les 74 enfants, âgés d'un à six ans, auraient été acheminés en France le 17 septembre par avion, selon la lettre datée de mardi reçue par le magistrat.

- "Rumeurs »d’après le Ministère Français des Affaires Etrangères :

Pscale Andreani, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, a indiqué que "cette information fait partie des rumeurs qui circulent autour de l'affaire de l'Arche de Zoé" et qu'elle "est sans fondement".

- Ce n’est pas l’avis de Masngarel Kagah qui assure :

"Ces enfants ont été effectivement enlevés", en précisant que des enfants ont atterri à Mourmelon-Le Petit (Marne). Certains ont pris "le train pour la gare de Châlons", les autres "pour une destination inconnue". …… "nous ne savons pas combien d'enfants ont été transportés dans ces conditions", a précisé Masngarel Kagah, qui va écrire au procureur de la République et lui communiquer la lettre et la liste des 74 enfants.

Le substitut ignore qui a organisé ce transport, le type de vol et d'appareil, notant qu'"il se peut que ce soit une autre origine que l'Arche de Zoé".

Le porte-parole de l'Arche de Zoé, Christophe Letien, a déclaré que "ça ne vient pas de l'Arche de Zoé, c'est sûr et certain". "Il n'y avait absolument rien avant et je ne suis pas au courant du tout de cette histoire". "Il y a eu un seul avion qui a été affrété et c'est l'avion qui est encore posté là-bas, à Abéché" dans l'est du Tchad.

Ndlr : encore une polémique qui ne va pas améliorer la relation franco-tchadienne.

11 novembre 2007

Mr. FILLON dit qu'il ne cèdera pas et n'avoir pas peur








Une équipe "extrêment" soudée !

Dans les moments difficiles, Monsieur François Fillon ressurgit de l’ombre pour réaffirmer qu’il forme avec le Président « une équipe extrêmement soudée » et pour le soutenir dans sa politique de réforme sociale.

Ci - dessous des informations du Mercredi 7 Nov. (intervention de Monsieur Fillon sur Europe 1) et à la suite ses déclarations renforçant celle du Président de la République (JDD du 11 Nov.)

Information reçue sur mon blog :

Mercredi 7 Novembre : A quelques jours des grèves, Monsieur Fillon affirme sur Europe 1 qu'il ne cèdera pas

Le Premier Ministre de nouveau à quelques jours des grèves a réaffirmé sur Europe 1 le …..qu'il formait avec Nicolas Sarkozy "une équipe extrêmement soudée"

"On va le faire, et j'ai déjà démontré dans le passé que je n'étais pas du genre à céder", a-t-il lancé sur Europe 1. "Dans le passé, j'ai déjà montré que j'étais prêt à affronter des crises et même une certaine impopularité", a-t-il insisté faisant allusion la réforme du régime général qu'il avait conduite en 2003.

Sa déclaration rejoint celle exprimée mardi depuis Washington par le président de la République Nicolas Sarkozy :"Il y aura des grèves, des manifestations mais moi je tiendrai, pas parce que je suis entêté mais parce que c'est dans l'intérêt de mon pays …... il ne faut plus reculer", avait déclaré le chef de l'Etat confronté à la perspective d'un "mois de novembre difficile"

."Il faut se mettre à la place des gens qui luttent pour maintenir un avantage ou ce qu'ils considèrent comme un avantage acquis", a fait valoir mercredi François Fillon. "Ils ont toujours vu les gouvernements céder".

"Il y a quand même des résistances dans notre pays, des mauvaises habitudes qui ont été prises, des gouvernements qui cédaient en permanence devant un certain nombre de groupes de pression", a-t-il poursuivi, avant de juger que "depuis six mois, il y a eu très peu de vraies tensions autour des réformes qu'on a faites". Le chef du gouvernement a aussi dit son espoir "qu'il n'y aura pas de grève longue, que la sagesse l'emportera".

"Je pense qu'on ne peut pas dire aujourd'hui qui fera grève et qui ne fera pas grève", a-t-il expliqué, "car des discussions vont avoir lieu jusqu'à la fin de la semaine". Il a défendu les "ultimes propositions" faites mardi par le ministre du Travail Xavier Bertrand aux partenaires sociaux pour obtenir un accord sur la réforme des régimes spéciaux de retraite.

M. Fillon a souligné que "quelqu'un qui fait 40 annuités de cotisation ne doit pas avoir une retraite plus basse que celle d'aujourd'hui", admettant que "cela n'était pas tout à fait le cas dans les premières propositions". Ces concessions sont "les dernières", a-t-il souligné, jugeant que "le gouvernement est allé au bout de ce qui est possible".

Le Premier ministre a aussi réaffirmé que l'objectif d'une croissance française de 2,5% en 2008 était maintenu. "Je pense que l'objectif de tangenter les 2% de croissance en 2007 est de nouveau réalisable et donc je maintiens les prévisions qui sont les nôtres pour 2008, c'est-à-dire au taux de croissance aux alentours de 2,5%", a-t-il dit.

Alors que la discrétion de l'hôte de Matignon a de nouveau nourri les commentaires ces dernières semaines, celui-ci a réaffirmé qu'il formait avec Nicolas Sarkozy "une équipe extrêmement soudée", et justifié l'évolution institutionnelle qui place l'Elysée plus que jamais en première ligne, au risque d'éclipser les ministres. "On partage tout", a argumenté François Fillon, qui juge "naturel que les Français aient les yeux rivés sur celui qui incarne leurs espoirs"

Note de Lucienne Magalie PONS : qui « devra satisfaire leurs espoirs » serait mieux dit que « celui qui incarne leurs espoirs »

11 septembre 2007 : Fillon affiche sa fermeté avant les grèves et assure qu'il « n'a pas peur » (dans le JDD)

Ndlr : quand on affirme que l’on n’a pas peur c’est bien souvent qu’on tremble … mais passons, ce genre de fanfaronnade n’ajoute rien au débat.

"Personne ne pouvait imaginer que la réforme des régimes spéciaux se ferait facilement", souligne le Premier ministre à trois jours des grèves attendues à la SNCF et à la RATP notamment.

Il dit "comprendre les réticences des salariés qui sont concernés", mais insiste sur les concessions offertes par le gouvernement : "progressivité de la mise en œuvre de la réforme, assouplissement des conditions de la décote, ouverture des négociations sur l'aménagement des fins de carrière, sur le compte épargne-temps".

Les déclarations de Monsieur Fillon vont dans le sens et à l’appui des déclarations et de la volonté du président Nicolas Sarkozy qui a martelé vendredi qu'il irait "jusqu'au bout" de sa réforme.

"Notre fermeté", insiste le Premier ministre, "ce n'est pas une posture, c'est une exigence de justice et d'équité", défendant un "projet raisonnable".

"Avec les partenaires sociaux, nous avons joué cartes sur table" …. "Dans le passé, on présentait des projets de réforme souvent trop ambitieux et finalement à la sortie d'un conflit on lâchait et on ne gardait que l'illusion de la réforme. Nous ne voulons plus de cela".

Le chef du gouvernement estime être allé "le plus loin possible dans les discussions avec les salariés", et qu'ils "savent que le statu quo n'est plus possible".

"Je ne fais pas de pronostic sur la durée de la grève", conclut-il sur ce thème. "Je compte sur la responsabilité de tous. Il n'y a pas d'autre solution pour sauver les retraites que la réforme. Quand on fait son devoir, on n'a pas peur" a-t-il répété.

Note : les sentiments de courage, de sérénité etc… des dirigeants n’ont rien à voir dans l’affaire, ce ne sont pas des arguments dont tiendront compte les syndicats et les grévistes qui eux aussi n’ont pas peur et ne perdent pas leur temps à le dire.

Bernard Thibaud accuse le Gouvernement de vouloir le conflit

Revue de Presse du 11 novembre 07

Régimes spéciaux : pour Bernard Thibault, le gouvernement organise la dramatisation

Le Secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, accuse Dimanche le gouvernement de "vouloir le conflit" ……"pour l'exemple", déplorant le refus du ministre du travail d'accepter sa demande de réunion au sommet.

Samedi, Xavier Bertrand a refusé d'organiser la réunion tripartite (Etat, syndicats et entreprises) au sujet des régimes spéciaux de retraites sollicitée vendredi par M. Thibault, renvoyant le syndicat vers les négociations d'entreprises, à « la lisière » du début d'une grève à la SNCF, RATP, EDF et GDF.

"Le ministre du travail a été mandaté pour m'adresser une brutale fin de non-recevoir. Puisqu'il n'y a pas de réunion tripartite, c'est le blocage", a déploré Le Secrétaire Général de la CGT, constatant "que toutes les catégories professionnelles" n'étaient "pas traitées avec la même brutalité" que les salariés bénéficiaires de régimes spéciaux.

"La situation et l'avenir des retraites des régimes spéciaux ne justifient pas la dramatisation qu'orchestre le gouvernement et qu'alimente le chef de l'Etat" et "les salariés concernés deviennent otages d'une volonté de montrer" que M. Sarkozy "réussit" a déclaré M. Thibault et il a qualifié ce comportement de "stupide et inquiétant pour la suite". "Cela peut laisser supposer que la troisième réforme des retraites du régime général en 2008 ne sera pas davantage négociable. Une fois que le chef a parlé c'est " circulez y'a rien à voir "", a-t-il fustigé.

Sur la participation de la CGT aux négociations d'entreprises qu'elle a refusées jusque-là, il a répondu : "si le cadre du gouvernement est figé, il ne peut pas y avoir de bonnes négociations dans les entreprises". Pour lui, "le gouvernement veut ignorer le fait que la CGT est la première organisation syndicale à la SNCF, la RATP, chez EDF et GDF. Il a voulu manœuvrer" et "a cherché à créer la division syndicale en privilégiant certains contacts, cela ne marche pas".

M. Thibault prévient que la grève "sera sans doute très suivie" dès mardi soir à la SNCF. Il a insisté sur la "démarche réfléchie et coordonnée" de la CGT avec les autres syndicats. "Les personnels ont fait preuve d'esprit de responsabilité quand le premier ministre a annoncé que la réforme des régimes spéciaux de retraite était bouclée, qu'il suffisait d'un signal du président de la République pour l'appliquer", début septembre. "Dès ce moment-là", a estimé M. Thibault, "les hostilités auraient pu commencer". "Une grève de 24 heures très importante le 18 octobre n'a pas suffi à faire admettre le principe d'une réelle négociation. Une nouvelle étape de mobilisation est inéluctable", a-t-il conclu.

note de lucienne magalie pons : un nouveau bras de fer en perspective

Monsieur Bertrand oppose une fin de non recevoir à la CGT






Xavier Bertrand





Bernard Thibault ( images d'archives)





Citation du Secrétaire Général de la CGT : "La situation et l'avenir des retraites des régimes spéciaux ne justifient pas la dramatisation qu'orchestre le gouvernement et qu'alimente le chef de l'Etat" et "les salariés concernés deviennent otages d'une volonté de montrer" que M. Sarkozy "réussit", a déclaré Bernard Thibault.

INFORMATIONS PUBLIEES PAR ORANGES ACTUALITES (internet)

Reçues sur mon blog le 11 novembre 2007 - copie intégrale du texte

10/11/07 22:33

Grèves: Bertrand refuse la réunion tripartite demandée par la CGT

Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a refusé d'organiser la réunion tripartite (Etat, syndicats et entreprises) sur les régimes spéciaux de retraites demandée par la CGT, renvoyant le syndicat vers les négociations d'entreprises, samedi dans une lettre transmise à l'AFP.

Vendredi, le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, avait demandé à M. Bertrand de convoquer rapidement une "réunion tripartite" sur les régimes spéciaux, afin de "travailler à une issue du conflit en cours", alors que des grèves sont prévues à partir du mardi 13 novembre par les syndicats de la SNCF, de la RATP, d'EDF et GDF.

"Vous me renouvelez votre demande d'une +table ronde+ ou d'une réunion tripartite avec les autres syndicats. Je ne peux que vous confirmer que je ne suis pas en mesure de réserver une suite favorable à cette sollicitation", explique M. Bertrand dans une réponse écrite à M. Thibault.

Le ministre avance "deux raisons: d'une part, plusieurs autres confédérations m'ont fait part de leur intention de ne pas s'y associer ; d'autre part et surtout elle ne m'apparaît pas efficace, considérant que les points de vue sur les principes de la réforme, notamment le passage à 40 annuités, sont très éloignés, en particulier celui de la CGT qui s'y est clairement déclarée opposée".

M. Bertrand souligne en revanche que plusieurs sujets évoqués par M. Thibault dans sa demande, comme la pénibilité ou la question des primes, "figurent explicitement dans la partie du document d'orientations relative aux négociations d'entreprises" (SNCF, RATP, EDF, GDF).

"J'invite en conséquence votre organisation à entrer sans délai dans ces négociations" auxquelles la CGT a refusé de participer jusqu'à présent, comme la plupart des syndicats de ces entreprises, poursuit le ministre.

De façon générale, il estime que plusieurs éléments mis en avant par M. Thibault "reviendraient à remettre en question les principes fondamentaux de cette réforme", "notamment l'indexation des pensions sur les prix - qui vise à garantir le pouvoir d'achat des retraités".

"Vous indiquez que cette réforme aura pour conséquence +la perte d'un à deux mois de pension par an pour les futurs retraités+", rappelle M. Bertrand au syndicaliste, "alors même que le cadrage gouvernemental modifié vise à garantir que ceux qui joueront le jeu de la réforme, en travaillant deux ans et demi de plus pour une durée de cotisations de 40 années, ne seront nullement pénalisés".

M. Bertrand conclut en se disant à la "disposition" de M. Thibault pour le "recevoir pour évoquer l'ensemble de ces questions".

note de lucienne magalie pons : durcissement et fin de non recevoir de Monsieur Bertrand dans la ligne des déclarations faites par le premier Ministre et le Président de la République qui ont affirmé qu’ils ne céderaient pas. Est-ce de bonne guerre à quelques jours des grèves annoncées ?

A Santiago, le Roi d'Espagne tance Mr. CHAVEZ











en haut : Le 17me congrès libéro-américain de Santiago

ensuite de gauche à droite : Le Roi Soleil , notre ancien Roi Louis XIV (l'un des ancêtres en ligne directe de Juan Carlos, Roi d'Espagne) , Sa Majesté Juan Carlos, Roi d'Espagne, Monsieur Zapatero, chef du Gouvernement Espagnol, et en bas Hugo Chavez et son idole politique Fidel Castro

Des nouvelles de Santiago - le 10.11.07

Noblesse oblige : Le Roi d’Espagne Juan Carlos s'oblige à intervenir pour faire taire Hugo Chavez !

Le 17ème sommet ibéro-américain accueille une prestigieuse assemblée de chefs d'état. Hugo Chavez, méprisant, porte-drapeau de la lutte anti-impérialiste, se lançe dans un diatribe, écorchant le gouvernement espagnol.. La cible, José-maria Aznar, ancien premier ministre espagnol, accusé d'être le larbin de Georges W Bush, de véhiculer un fascisme aux goûts franquistes. José Luis Zapatero essuie les mêmes remarques désobligeantes, sous des applaudissements nourris, jusqu'au moment ou soudain :

Le Roi d'Espagne, Juan Carlos, visiblement excédé par les propos de Chavez, perd son flegme habituel, et pointant d'un doigt vengeur le président vénézuelien s'exclame presque furieux : "Por qué no te callas" Pourquoi tu ne te tais pas ! Pourquoi tu ne la boucle pas ?

Monsieur Zapatero en effet était en train de répondre à Hugo Chavez qui venait de traiter de « fasciste » le précédent Chef du Gouvernement espagnol, le conservateur José Maria Aznar. : « Je voudrais dire, s’efforçait de faire entendre Monsieur Zapatero, que dans un forum réunissant des gouvernements démocratiques … l’un des principes de base s’appelle le respect, sans pour autant faire taire Monsieur CHAVEZ qui continuait à l'invectiver.

Une nouvelle fois le Roi d'Espagne a dû intervenir pour "demander" à Hugo Chavez de la boucler : Pourquoi tu ne la boucle pas ?

"On peut émettre des points de vue radicalement différents sans manquer de respect", a enfin pu déclarer Monsieur Zapatero, qui cette fois a été applaudi par une partie de l'assistance.

Au cours de ces incidents le Roi d'Espagne peut-être pour se calmer ou pour marquer son indignation avait quitté la sale.Je regrette que toute la Délégation espagnole n'en n'est fait autant.La présidente chilienne, Michelle Bachelet, était alors sortie et avait ramené le roi quelques instants plus tard. Dans de tels moments il est bon d'apprendre à tous ces nouveaux chefs d'Etat qui jouent dans l'agressivité , la provocation et l'insulte leur show permanent qu'ils doivent "la boucler" . Le Roi d'Espagne l'a fait entendre à vif à Hugo Chavez au cours d'un forum en raison des circonstances, mais encore faudrait-il que ces nouveaux chefs prennent à leur temps de loisir des cours d'étiquette de gouvernance et de diplomatie internationale.

Le sommet s'est terminé samedi 10 novembre et le président vénézuélien, qui se veut l'héritier spirituel du Cubain Fidel Castro, a assisté par la suite avec le Bolivien Evo Morales, le vice-président cubain Carlos Lage et le Nicaraguayen Daniel Ortega, à un "Sommet des peuples" dans un stade de Santiago.

ooOoo

Rappelons que le président du Venezuela Hugo Chavez, qui veut s’imposer comme médiateur dans le dossier des otages en Colombie, effectuera une visite le 20 novembre à Paris, où il rencontrera son homologue français Nicolas Sarkozy.

Monsieur Chavez devrait s'entretenir avec M. Sarkozy de la situation des otages aux mains de la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), parmi lesquels se trouvent la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt et trois Américains.

Le président du Venezuela Hugo Chavez, médiateur dans le dossier des otages en Colombie, effectuera une visite le 20 novembre à Paris, où il rencontrera notamment son homologue français Nicolas Sarkozy, a annoncé vendredi l'Elysée.

M. Chavez devrait s'entretenir avec M. Sarkozy de la situation des otages aux mains de la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), parmi lesquels se trouvent la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt et trois Américains.

Cette visite incite à "l'optimisme", a jugé un comité français de soutien à Ingrid Betancourt, proche du père et des enfants de l'ancienne candidate des Verts à la présidence colombienne.

Madame Yolanda Pulecio, la mère d'Ingrid Betancourt, s'est de son côté déclarée heureuse de cette prochaine visite du président vénézuélien. :"Je suis très heureuse car pour la première fois, je constate que les choses avancent vers une libération d'Ingrid et des autres otages".

Ingrid Betancourt a été enlevée le 23 février 2002 avec sa directrice de campagne Clara Rojas, trois jours après la rupture des négociations entre la guérilla et le gouvernement colombien de l'ex-président Andres Pastrana (1998-2002).

Plus de 3.000 otages sont retenus en Colombie par des groupes rebelles dont les FARC, première guérilla du pays fondée en 1964 et forte de 17.000 hommes, et les groupes paramilitaires d'extrême droite.

Les familles des otages ainsi que la France s'opposent à toute solution militaire régulièrement évoquée par Bogota, pour la libération de leurs proches, et demandent l'ouverture de négociations entre les rebelles et le gouvernement colombien.

A méditer


A méditer :

Saint Jean 12, 44- 50

Jésus affirmait avec force : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en celui qui m’a envoyé ; et celui qui me voit celui qui m’a envoyé. Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le jugerai pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver. Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura un juge pour le condamner. La parole que j’ai prononcée, elle le condamnera au dernier jour. Car ce que j’ai dit ne vient pas de moi : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ; et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. »

Revenons sur le Discours devant le Congrès


Un baise main à Laura et une déclaration d'amour à l'Amérique tout entière

Je livre à l’analyse de mes lecteurs le discours très résumé (je me suis bornée à ne relever que les expressions significatives en supprimant les passages agrémentant le discours, pour ne faire paraître que l’essentiel du message présidentiel). Je sais ce que je pense de ce discours, un peu trop flatteur et aligné, et vers la fin annonciateur dans les grandes lignes de la politique qu’entend préconiser en France et en Europe Monsieur Sarkozy en matière économique et de défense. L'assistance s'est levée à plusieurs reprise pour applaudir, mais était-ce bien Monsieur Sarkozy qu'elle ovationnait ? selon moi l'Amérique satisfaite d'elle-même, telle que la présentait notre Président, s'applaudissait beaucoup plus elle-même, qu'elle n'applaudissait l'orateur. Mais je ne veux pas influencer votre propre analyse, et serais heureuse de recevoir des commentaires sur ce blog.

DISCOURS TRES RESUME :

Première partie : déclaration d’amitié, rappel historique, célébration des valeurs de l’Amérique, développement et réalisation du rêve américain, la pratique de la Liberté etc… affirmation que la grandeur de l’Amérique c’est d’avoir transformé son rêve américain en une espérance pour tous les hommes

Extraits du discours :

Washington Mercredi 7 novembre 2007

Madame le Speaker,

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs les membres du Congrès des Etats-Unis,

Je veux vous dire une première chose, l'amitié pour la France, c'est d'abord d'être fidèle à ses

amis, à ses valeurs, à son histoire. La France est l’amie de l’Amérique

…..

Les épreuves de l'histoire de nos deux pays ont renforcé cette amitié

……

Avec des amis, on peut avoir des divergences, rappel historique,

Mais dans la difficulté, dans l’épreuve, on est avec ses amis, on est à leur coté, on les soutient on les aide

Dans la difficulté et dans l’épreuve, l'Amérique et la France, se sont battues pour la liberté de l’autre.

Notre devoir c'est d'être fidèles au sang que nos enfants ont versé des deux côtés de l'Atlantique dans des combats communs. Mais les Etats-Unis et la France ne sont pas seulement deux nations

Les Etats-Unis et la France, ce sont deux nations qui sont fidèles à un même idéal, qui défendent les mêmes principes, qui croient dans les mêmes valeurs.

…….. Lafayette et Washington ……. Qu’est-ce qui a rapproché deux hommes si différents
par l’âge et par les origines, Lafayette et Washington ? Ce sont des valeurs communes, c'est
un même amour de la liberté et de la justice ….Quand Lafayette a rejoint Washington, il lui
avait dit : « je viens ici, sur cette terre d'Amérique, pour apprendre et pas pour enseigner». Il

venait du Vieux Monde vers le Nouveau Monde ……. C'était l'esprit nouveau et la jeunesse du Vieux Monde qui venait à la rencontre de la sagesse du Nouveau Monde pour ouvrir ici, en Amérique, une ère nouvelle à l’humanité tout entière.

Le rêve américain ce fut dès le départ, dès les origines, de mettre en pratique ce que le Vieux Monde avait rêvé sans pouvoir le construire.

Le rêve américain ce fût de prouver à tous les hommes à travers le monde, que la liberté, la justice, les droits de l’Homme, la démocratie, ce n’était pas une utopie mais au contraire la politique la plus réaliste qui soit et la meilleure politique pour améliorer le sort de chacun.

Aux millions d’hommes et de femmes venus de tous les pays, qui ont construit avec leurs
mains, avec leur intelligence et avec leur cœur la plus grande nation du monde, l’Amérique
n’a pas dit : « Venez, et tout vous sera donné ». L'Amérique a dit : « Venez, et il n’y aura pas
d’autre limite à ce que vous pourrez accomplir que celles de votre courage et de votre talent ».

L’Amérique que nous aimons à travers le monde, c’est ce pays qui a cette capacité extraordinaire de donner à chacun une nouvelle chance, car en Amérique, l'échec n'est jamais définitif.

Ici chez vous, sur cette terre, le plus illustre des citoyens comme le plus humble sait que rien n’est dû et que tout se gagne. C’est ce qui fait la valeur morale de l’Amérique. L’Amérique n’a pas enseigné aux hommes l’idée de la liberté. L'Amérique a enseigné aux hommes la pratique de la liberté. L'Amérique s’est battue pour cette liberté à chaque fois qu’elle l’a sentie menacée. C’est en regardant grandir l’Amérique que les hommes ont compris que la liberté était possible. Et c'est cela qui vous donne une responsabilité particulière.

La grandeur de l’Amérique, c’est d’avoir réussi à transformer son rêve, le rêve américain, en
une espérance pour tous les hommes.

Ma note sur la première partie : ouverture très classique : protestation d’amitié, rappel historique, célébration des valeurs, le rêve américain, la pratique de la Liberté etc… affirmation confirmant entre autres, que la grandeur de l’Amérique c’est d’avoir transformé son rêve américain en une espérance pour tous les hommes avec quelques connotations de propagande économique libérale comme « …….. ici rien n’est dû tout se gagne », j’ajouterai pour ma part comme ailleurs.

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2me partie : Rappel du courage des soldats Américains venus à deux reprises secourir la France et l’Europe en 1917 et 1944 ( première et deuxième guerre mondiale) morts loin de chez eux pour libérer l’humanité toute entière, promesse de ne jamais l’oublier, rappel de l’aide économique de l’Amérique, référence au plan Marshall qui a permis de reconstruire l’Europe dévastée, rappel de la guerre froide où l’Amérique fût le rempart du monde libre contre la menace d’une nouvelle tyrannie, expression de la reconnaissance profonde de la France . Rappel de la crise de Berlin, du courage de Kennedy, ensuite plébiscite des valeurs culturelles de l’Amérique, de sa force matérielle, culturelle, morale, de son idéal etc… de son inventivité et de ses succès scientifique, de la réalisation du vieux rêve de l’humanité de marcher sur la Lune, des hommes qui ont changé l’Amérique, Martin Luther King. Expression de notre fidélité.

Extrait :

Mesdames et Messieurs,

Les hommes et les femmes de ma génération ont entendu leurs grands-parents raconter comment l’Amérique, en 1917, avait secouru la France, au moment où mon pays parvenait à l’extrême limite de ses forces, au moment où la France était épuisée dans la plus absurde et la plus sanglante des guerres. La France a pu compter sur le courage des soldats américains. Je suis venu vous dire, au nom du peuple français, que jamais nous ne l'oublierons.

Les hommes et les femmes de ma génération ont entendu leurs parents raconter comment l’Amérique était revenue, en 1944, nous libérer l’Europe de l’effroyable tyrannie qui menaçait de nous asservir.

Les pères, dans mon pays, ont emmené leurs fils voir les grands cimetières où sous des milliers de croix blanches dorment, si loin de chez eux, des milliers de jeunes soldats américains qui sont tombés non pas pour défendre leur propre liberté, mais la liberté de tous les autres, qui sont morts loin de chez eux, non pas pour défendre leur famille, leur patrie, mais pour défendre l’humanité tout entière. Voilà pourquoi nous aimons l'Amérique. Les pères ont emmené leurs fils sur les plages où les jeunes de l’Amérique avaient débarqué en héros. Les pères lisaient à leurs fils ces lettres d’adieu admirables que ces soldats de vingt ans avaient écrites à leurs familles avant la bataille pour leur dire : « Nous ne sommes pas des héros. Nous voulons que cette guerre cesse. Mais quelles que soient nos angoisses, on pourra compter sur nous ». Avant de débarquer, Eisenhower leur avait dit, et nous n'avons pas oublié en Europe : « Les yeux du monde sont fixés sur vous, jeunes d'Amérique. Les espoirs, les prières de tous les peuples épris de liberté vous accompagnent ».

Et les enfants de ma génération, en écoutant leurs pères, en regardant les films, en lisant les livres d’histoire et les lettres de vos soldats morts sur nos plages de Normandie ou de Provence, en visitant les cimetières où flotte la bannière étoilée, ont compris que ces jeunes Américains de vingt ans étaient des héros auxquels nous devions d’être des hommes libres et non des esclaves. L'Amérique nous a libérés. C'est une dette éternelle. Et en tant que Président de la République française, mon devoir c'est de dire au peuple d'Amérique que vous représentez dans votre diversité, que la France n’oubliera jamais le sacrifice de vos enfants, et de dire aux familles de ceux qui ne sont pas revenus, aux enfants qui ont pleuré des pères qu’ils ont à peine eu le temps de connaître que la gratitude de la France est définitive. Au nom de ma génération qui n’a pas connu la guerre, au nom de nos enfants qui se souviendront toujours, à tous les vétérans qui sont ici et notamment aux sept que j’ai eu l’honneur de décorer hier soir et dont l’un d'eux, le sénateur INOUYE, appartient à votre Congrès, je veux dire la reconnaissance profonde, la reconnaissance sincère du peuple français. Je veux vous dire une chose importante : chaque fois que dans le monde tombe un soldat américain, je pense à ce que l’armée d’Amérique a fait pour la France. Je pense à eux et je suis triste, comme on est triste de perdre un membre de sa famille. Cela, Mesdames et Messieurs, c'est plus important que tous les désaccords que nous avons pu avoir et que tous les désaccords que nous pourrons avoir. Cela, c’est le socle de la relation entre La France et les Etas Uns d’Amérique.

Les hommes et les femmes de ma génération ont gardé en mémoire le plan Marshall qui a permis à leurs pères de reconstruire l’Europe dévastée ……..ont gardé en mémoire la Guerre Froide pendant laquelle l’Amérique fut le rempart du monde libre contre la menace d’une nouvelle tyrannie.

Je me souviens de la crise de Berlin, de Kennedy prenant sans hésiter le risque d’engager les Etats-Unis dans la plus destructrice des guerres pour que l’Europe puisse garder cette liberté pour laquelle le peuple américain avait déjà consenti tant de sacrifices. Oublier cela ce serait, pour un homme de ma génération, se renier.

….. ma génération n’a pas seulement aimé l’Amérique parce qu’elle avait défendu la liberté. Nous avons aimé l’Amérique parce quelle a incarné pour nous ce qu’il y avait de plus audacieux dans l’aventure humaine, parce que l’Amérique incarnait pour nous l’esprit de conquête. Nous avons aimé l’Amérique parce que l’Amérique c’était une nouvelle frontière sans cesse repoussée, un défi sans cesse renouvelé à l’inventivité de l’esprit humain. Ma génération, sans venir sur votre territoire, a partagé tous les rêves de l’Amérique .Dans l’imaginaire de ma génération, il y a la conquête de l’ouest et Hollywood.

Ma Note : citation des stars mythiques de la chanson et du cinéma, etc. – citation d’Armstrong, Aldrin, Collins réalisant le plus vieux rêve de l’Homme le jour où des Américains ont marché sur la lune ….

Reprise de l’extrait :

« « ……..l’Amérique était universelle et chacun voulait être de cette aventure.
Et ce qu’il y avait de plus extraordinaire pour nous, c’est qu’à travers votre littérature, votre cinéma, votre musique, il nous semblait que l’Amérique sortait toujours plus grande, toujours plus forte des épreuves qu’elle traversait. Et ces épreuves, il nous semblait qu’au lieu de l’amener à douter d’elle-même, elles conduisaient à croire davantage en vos valeurs. La force de l’Amérique, c’est la force de cet idéal qui est partagé par tous les Américains et par tous les hommes qui l’aiment parce qu’ils aiment la liberté. Je l’affirme à la tribune de ce Congrès, la force de l’Amérique n’est pas seulement une force matérielle, c’est d’abord une force morale, une force spirituelle. Nul ne l’a mieux exprimé qu’un pasteur noir qui ne demandait à l’Amérique qu’une seule chose, qu’elle fût fidèle à cet idéal au nom duquel il se sentait, lui le petit fils d’esclave, si profondément américain. Il s’appelait Martin Luther King. Il a fait de l’Amérique une référence universelle dans le monde. Et le monde se souvient de ces paroles que pas un jeune Français de ma génération n’a oubliées, les paroles de Martin LUTHER KING, des paroles d’amour, des paroles de dignité, des paroles de justice. Et ces paroles, l’Amérique les a entendues. Et l’Amérique a changé. Et les hommes qui avaient douté de l’Amérique parce qu’ils ne la reconnaissaient plus se sont mis à aimer de nouveau l’Amérique .Au fond, que demande à l’Amérique ceux qui l’aiment, sinon d’être toujours fidèle à ses valeurs fondatrices ?

Ma note sur cette deuxième partie : Monsieur Sarkozy a insisté sur tous les aspects positifs de l’Amérique, oubliant de citer le sort réservé à certaines communautés indiennes depuis le début de la conquête de l’Amérique jusqu’à nos jours , il n’a pas cité non plus les excès de l’impérialisme et de l’interventionnisme économique des Etas Unis dans le monde, mais je le comprends il n’était pas en Amérique pour débattre et critiquer, il était là pour consolider son image d’homme politique international qu’il veut se créer, et pour cela il avait emporté toute sa pommade oratoire dont il a un peu trop largement usé, à mon gré

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3me partie : les combats à mener ensemble, contre le terrorisme, contre la prolifération nucléaire, pour l’établissement de la paix et de la sécurité au moyen orient, pour la reconnaissance d’Israël et l’établissement d’un état Palestinien, pour aider le peuple libanais à affirmer son indépendance, sa souveraineté, sa liberté, sa démocratie, l’Amérique peut compter sur la France,

Extrait:

Mesdames et Messieurs,

Aujourd’hui comme hier, en ce début du XXIe siècle, c’est ensemble que nous devons mener les combats pour défendre, promouvoir les valeurs et les idéaux de liberté et de démocratie que des hommes comme Washington et Lafayette ont inventés ensemble.

C’est ensemble, unis, que nous devons mener le combat contre le terrorisme. Le 11 septembre 2001, c’est la France toute entière, pétrifiée d’horreur, qui s’est portée aux côtés du peuple américain. L’un de nos principaux quotidiens barrait sa première page avec ce titre : « Nous sommes tous, en ce 11 septembre 2001, des Américains ». Et ce jour là où vous pleuriez tant de morts, jamais l’Amérique ne m’est apparue si grande, si digne, si forte. Les terroristes avaient pensé vous affaiblir et ils vous ont grandi. Et le peuple d’Amérique a fait l’admiration du monde par son courage. Voilà la vérité. Et dès le premier jour, la France décida de participer à vos côtés à la guerre en Afghanistan. Je vous le dis solennellement aujourd’hui :la France restera engagée en Afghanistan aussi longtemps qu’il le faudra, car ce qui est en cause dans ce pays, c’est l’avenir de nos valeurs et celui de l’Alliance Atlantique. Je le dis solennellement devant vous : l’échec n’est pas une option.

Le terrorisme ne gagnera pas parce que les démocraties n’ont pas le droit d’être faibles, et parce que le monde libre n’a pas peur de cette nouvelle barbarie. L’Amérique peut compter sur la France dans le combat contre le terrorisme.

Et c’est ensemble encore que nous devons mener le combat contre la prolifération. Le succès enregistré en Libye, les progrès en cours en Corée du Nord montrent que la prolifération nucléaire n’est pas une fatalité. Je l’affirme devant vous : la perspective d’un Iran doté de l’arme nucléaire est inacceptable pour la France. Le peuple iranien est un grand peuple. Le peuple iranien, issu d’une grande civilisation, mérite mieux que les sanctions et l’isolement croissants auxquels le condamnent ses dirigeants. Nous devons convaincre l’Iran de faire le choix de la coopération, du dialogue et de l’ouverture. Nul ne doit douter de notre détermination. Nous serons fermes et nous dialoguerons parce que nous aurons su être fermes.

C’est ensemble que nous devons aider les peuples du Moyen-Orient à trouver le chemin de la paix et de la sécurité. Aux dirigeants israéliens et palestiniens je veux dire : n’hésitez pas !

Prenez tous les risques au service de la paix ! Et prenez les maintenant ! Parce que le statu quo recèle des dangers bien plus grands encore : celui de livrer la société palestinienne tout entière aux extrémistes qui contestent de façon inadmissible l’existence d’Israël ; celui de faire le jeu des régimes radicaux qui exploitent l’impasse du conflit pour déstabiliser la région ; celui d’alimenter la propagande des terroristes qui veulent dresser l’Islam contre l’Occident

. La France ne transigera pas sur la sécurité d’Israël et la France demande un Etat pour les Palestiniens. Voilà la seule voie possible pour la paix.

C’est ensemble que nous devons aider le peuple libanais à affirmer son indépendance, sa souveraineté, sa liberté, sa démocratie. Nul n’a le droit d’empêcher le Liban de vivre comme un pays libre. Ce dont le Liban a besoin aujourd’hui, c’est d’un président de large rassemblement, élu par les Libanais dans le strict respect de la Constitution. La France n’acceptera pas que l’on cherche à asservir le peuple libanais.

Mon commentaire sur cette 3me partie : un engagement unilatéral de la France sans contrepartie.

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4me partie : l’exemplarité, les dérives et les excès d’un capitalisme financier, le yuan, le dollar, le réchauffement de la planète, l’environnement, appel à l’Amérique pour prendre la tête de ces combats …..

Extrait :

Mesdames et Messieurs,

L’Amérique se sent une vocation à inspirer le monde. L’Amérique est aujourd’hui la plus puissante. Et parce que, depuis plus de deux siècles, l’Amérique veut porter les idéaux de démocratie et de liberté, qu’il soit permis à un ami de l’Amérique de lui dire que cette responsabilité revendiquée comporte des devoirs, pour l’Amérique comme pour la France, aux premiers rangs desquels celui de l’exemplarité.

Ceux qui aiment la nation qui a le plus démontré au monde les vertus de la libre entreprise attendent de l’Amérique qu’elle soit la première à dénoncer les dérives et les excès d’un capitalisme financier qui fait aujourd’hui la part trop belle à la spéculation. Ils attendent de l’Amérique qu’elle s’engage résolument dans la mise en place des nécessaires règles et garde fous. L’Amérique que j’aime, c’est celle qui encourage les entrepreneurs, pas les spéculateurs.

Ceux qui admirent la nation qui a bâti la plus grande économie du monde et qui n’a eu de cesse de convaincre des avantages du libre échange attendent de l’Amérique qu’elle soit la première à promouvoir une juste parité des changes. Le yuan est déjà le problème de tous. Le dollar ne doit pas rester seulement le problème des autres. Si nous n’y prenons garde, le désordre monétaire risque de se muer en guerre économique, dont nous serions tous les victimes.

Ma note sur ce qui précède : Mr. Sarkozy s’avance prudemment sur ce qui le dérange et se déclare au nom de ceux qui aiment « la nation qui a le plus démontré les vertus de la libre entreprise ……. qu’elle soit la première à dénoncer les dérives et les excès d’un capitalisme financier qui fait aujourd’hui la part trop belle à la spéculation » sur ce point à mon avis il peut toujours parler et attendre.

sur ce point il peut toujours attendre.

Reprise de l’extrait :

« Ceux qui aiment l’Amérique des grands espaces, des parcs nationaux, de la nature protégée, attendent de l’Amérique qu’elle prenne, aux cotés de l’Europe, la tête du combat contre le réchauffement climatique qui menace la destruction de notre planète. Je sais que le peuple américain, à travers ses villes et ses Etats, est chaque jour plus conscient de ces enjeux. Qu’il me soit permis de dire avec toute l’amitié que j’ai pour l’Amérique, que ce combat est essentiel pour l’avenir de l’humanité. Nous ne pourrons pas obtenir les résultats que nous devons obtenir sans que l’Amérique prenne la tête de ce combat pour la préservation de notre planète, de notre humanité et de l’espèce humaine. Nous avons besoin de l’Amérique pour protéger la planète dans son environnement.

Ma note sur ce qui précède au sujet du réchauffement de la planète : Mr. Sarkozy souhaite
que l’Amérique prenne la « tête » de ce combat : Pourquoi pas ? Il est évident que le "Grenelle" chemine à son rythme et a besoin d'une puissante locomotive.

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5me partie : Référence à l’Europe : ayez confiance en l’Europe, notre monde est instable dangereux, les Etats unis ont besoin d’une Europe forte déterminée …. , le traité simplifié, …l’Europe doit désormais relancer le chantier de ses capacités militaires, ….l’Otan ne peut être partout … L’UE doit être capable d’agir dans les Balkans ou au Congo …. demain au Soudan et au Tchad…. Tous nos Alliés, à commencer par les Etats-Unis … ont un intérêt stratégique à ce que l’Europe s'affirme comme un partenaire de sécurité crédible et fort …... plus l’Europe de la Défense sera aboutie, plus la France sera résolue à reprendre toute sa place

dans l’OTAN. . …. L’Union Européenne et l’Alliance doivent marcher la main dans la main. Notre devoir est de protéger nos concitoyens, nous les protégerons ensemble. Une Europe de la défense crédible et forte au sein d’une Alliance rénovée.

Extrait :

Mesdames et Messieurs,

Permettez- moi de vous livrer une dernière conviction : ayez confiance dans l’Europe. Notre monde est instable, il est dangereux. Je l’affirme, les Etats-Unis d’Amérique ont besoin d’une Europe forte, déterminée. L’Union européenne est en passe, avec le traité simplifié, de sortir de dix années de débats sur ses institutions, et donc de paralysie. L’Europe sera bientôt dotée d’un Président stable et d’un Ministre des Affaires Etrangères plus puissant pour sa politique étrangère et de sécurité. Je veux vous expliquer que l’Europe doit désormais relancer le grand chantier de ses capacités militaires

L’ambition que je propose à nos partenaires part d’un constat simple : il y a plus de crises que de capacités pour y faire face. L’OTAN ne peut être partout. L’Union Européenne doit être capable d’agir, dans les Balkans ou au Congo, demain au Soudan ou au Tchad. Pour cela, les Européens doivent faire un effort accru

Ma démarche, je vous demande de me croire, n’est pas idéologique. Ma démarche est purement pragmatique. Instruit par l’histoire que je rappelais au début de mon propos, je souhaite que dans les années qui viennent, les Européens se donnent les moyens d’assurer une part croissante de leur défense. Je veux dire ces deux phrases du fond du cœur pour que chacun les comprenne : qui pourrait reprocher aux Etats-Unis d’assurer leur sécurité Personne. Qui pourrait me reprocher de vouloir que l’Europe assure davantage sa sécurité ?

Personne. Tous nos Alliés, à commencer par les Etats-Unis, avec lesquels nous partageons le plus souvent les mêmes intérêts et les mêmes adversaires, ont un intérêt stratégique à ce que

L’Europe s'affirme comme un partenaire de sécurité crédible et fort.

Dans le même temps, et avec la même force, connaissant bien l’histoire politique de mon pays, je veux affirmer mon attachement à l’OTAN. Je le dis à la tribune de ce Congrès, plus l’Europe de la Défense sera aboutie, plus la France sera résolue à reprendre toute sa place dans l’OTAN.

Je souhaite que la France, membre fondateur de notre Alliance et qui est déjà l’un de ses premiers contributeurs, prenne toute sa place dans l’effort de rénovation de ses instruments et de ses moyens d’action, et fasse évoluer dans ce contexte sa relation avec l’Alliance en parallèle avec l’évolution et le renforcement de l‘Europe de la défense.

Le temps n’est plus aux querelles théologiques, nous n’avons plus le temps ! Le temps est à
des réponses pragmatiques pour rendre les outils de notre sécurité plus efficaces et plus opérationnels face aux crises. L’Union Européenne et l’Alliance doivent marcher la main dans

la main. Notre devoir est de protéger nos concitoyens, nous les protégerons ensemble. Une

Europe de la défense crédible et forte au sein d’une Alliance rénovée.

Ma note sur ce qui précède : les pays membres de l’UE ne l’entendent pas tous de la même oreille ….. vigilance : attendons les réactions européennes.

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6me partie (la Finale) : amitié, partage des même valeurs, il faut une France forte : les réformes que mon pays a trop longtemps différées, je suis déterminé à les mener à leurs termes ……. je veux mettre la France en situation ……de gagner toutes les batailles de la mondialisation ….. Fidélité à la mémoire de Washington et Lafayette, ensemble, Mesdames et Messieurs, soyons dignes de leur exemple. Ensemble, soyons à la hauteur de leur ambition. Ensemble, soyons fidèles à leur mémoire ……

Extrait :

Mesdames et Messieurs,

Au final, je veux être votre ami, votre allié, votre partenaire. Mais je veux être un ami debout, un allié indépendant, un partenaire libre. Parce que ce sont les valeurs que nous partageons ensemble.

Il faut une France plus forte. Les réformes que mon pays a trop longtemps différées, je suis déterminé à les mener toutes à leur terme. Je ne reculerai pas car la France a trop longtemps reculé. La France a d’immenses atouts. Je veux mettre la France en situation, dans le respect

de son identité si singulière, de gagner toutes les batailles de la mondialisation

.J’aime passionnément la France. Je suis lucide sur le chemin qu’il nous reste à accomplir. C’est cette France ambitieuse et lucide que je suis venu vous présenter aujourd’hui. Une France qui vient à la rencontre de l’Amérique pour renouveler ce pacte d’amitié et d’alliance scellé à Yorktown entre Washington et Lafayette. Ensemble, Mesdames et Messieurs, soyons dignes de leur exemple. Ensemble, soyons à la hauteur de leur ambition. Ensemble, soyons fidèles à leur mémoire.

Oui, Mesdames et Messieurs, je vous le dis, au nom du peuple français :

Vive les Etats-Unis d’Amérique !

Vive la France !

Et vive l’amitié entre la France et les Etats-Unis d’Amérique !

Ma note finale : pas une seule fois dans l’ensemble de son discours, sauf erreur de ma part, Monsieur Nicolas Sarkozy n’a fait référence à Charles de Gaulle, en Amérique il y a des ancêtres Français qu’il vaut mieux oublier , même si en France « il » ou « on » s’y réfèrent à l’occasion d’une campagne présidentielle et que l’ont fleurit régulièrement sa tombe .

10 novembre 2007

36 ONG internationales condamnent l'Arche de Zoé

Information reçue sur mon blog :

Arche de Zoé : 36 ONG internationales du Darfour condamnent l’ONG française « l’Arche de Zoé »

08/11/07

« Les ONG Internationales qui travaillent au Darfour condamnent la tentative récente d’une organisation d’évacuer des enfants du Tchad. Cette activité n’est pas représentative du travail réalisé par les ONG Internationales au Darfour et par nos collègues au Tchad.

« Les ONG Internationales au Darfour se sont toujours pleinement engagées à travailler en accord avec les principes humanitaires et dans le respect des droits de l’homme et du droit international pour que leur travail reste neutre, impartial et responsable vis à vis des communautés locales. De plus, notre travail vise à respecter les droits de l’enfant, de l’individu et des familles.

« En tant que communauté, nous sommes sérieusement concernés par toute altération aux principes humanitaires et nous travaillons ensemble, en collaboration avec les populations et les autorités locales du Darfour pour mettre en place nos programmes.

Actuellement, 85% de l’aide humanitaire apportée au Darfour provient de la communauté des ONG Internationales.

« Cette déclaration a été signée par 36 ONG Internationales dont:

Save the Children US, Save the Children UK, Oxfam, World Vision, Concern, Care, Tearfund, International Rescue Committee, Action contre la Faim, Norwegian Church Aid, ZOA refugee Council, International Medical Corps, War Child Holland, FAR, Save the Children Sweden, Medair, Terre Des Hommes, Action on Disability and Development, Solidarité, Acted, IAS, Merlin.

bruxelles : Ce n'est pas dans le filet pour les marins pêcheurs !


Les aides aux pêcheurs français dans l'oeil de Bruxelles

08.11.07

BRUXELLES - Les aides annoncées par le gouvernement français en faveur des marins-pêcheurs pour atténuer l'envolée du prix du gazole sont incompatibles avec les règles de l'UE, a déclaré jeudi la Commission européenne.

Selon les engagements écrits obtenus à Paris par les représentants des marins-pêcheurs, un système d'amortissement de l'impact de la hausse des prix du carburant sera mis en place avant la fin de l'année afin de compenser le surcoût au-delà de 30 centimes d'euros le litre en moyenne annuelle, contre 52 aujourd'hui.

Toute aide d'Etat doit être notifiée à la Commission, qui peut les autoriser ou les interdire. Si les aides sont versées malgré le veto européen ou sans l'en informer, elles doivent ensuite être remboursées par les bénéficiaires.

ndlr : Ca commence à sentir le poisson pourri !

09 novembre 2007

Nicolas Sarkozy complimente "ses" Dames



Les 3 dames de Nicolas : la finance "exemplaire", la justice "remarquable", la diplomatie"talentueuse"

manque dans son jeu la plus importante "la Dame de coeur" qui attend son compliment .

Mondanités et compliments : à Washington, Monsieur Sarkozy trouve « ses » dames Ministres très belles.

Pour des raisons de protocole et de sécurité, Nicolas Sarkozy a dû renoncer à arriver au dîner à la Maison Blanche, mardi 6 novembre, à pied et entouré des trois femmes ministres qui faisaient partie de sa visite aux Etats unis , Christine Lagarde, Rama Yade et Rachida Dati. Le président de la République française, en smoking, s'est donc fait déposer seul, aux pieds des marches où l'attendaient George et Laura Bush. Arrivée une minute après le président, en robe crème de chez Dior relevée d'une étole de fourrure noire, Madame Rachida Dati, Garde des sceaux sera la seule dame des ministres françaises, à entrer par l’entrée d’honneur de la Maison Blanche, le North Portico.

Après le dîner, prenant un verre avec quelques journalistes au bar de l'hôtel Willard, M. Sarkozy a félicité ces dames ministres. Il les a trouvées "très belles".

Devant les patrons du French American Bussiness Council, le chef de l'Etat avait eu un mot pour chacun de ses ministres : Christine Lagarde, a été qualifiée d'"exemplaire" pour sa réussite d'avocate aux Etats-Unis, Rachida Dati de "remarquable" et Rama Yade a été présentée en ces termes élogieux, "Trente ans et beaucoup de talent. Le visage que je voulais donner de notre pays." A ses éloges, le président a ajouté celui de Bernard Kouchner : "Un homme courageux."

Le même climat avait régné à l'ambassade de France. Chacun des ministres a été applaudi à tout rompre. Toutefois, il en manquait une, en effet M. Sarkozy s’est inquiété de l’absence de Mme. Rachida Dati "Je ne sais plus ce qu'on a fait de Rachida." A-t-il remarqué …. "Elle avait un rendez-vous", lance une voix. "Ah bon", a répondu le président qui paraissait un peu dépité, d’après les médias.

ndlr : Etaient donc présentes à Washington, si je compte bien, l'exemplaire Dame de Trèfle, la remarquable Dame de Pique , la talentueuse Dame de carreau, hélas manquait la Dame de Coeur qui depuis déjà quelques semaines s'était retirée d'un jeu qui ne valait peut-être plus pour elle la chandelle.