16 novembre 2007

Flash info ZOE : Le Soudan accuse la France ...



GENEVE (AFP) — Le Soudan a accusé vendredi le gouvernement français d'avoir fourni des visas à l'association Arche de Zoé pour exfiltrer 103 enfants du Tchad avant que cette tentative ne soit arrêtée fin octobre.

"En mars, avril et mai, les autorités françaises ont fourni par anticipation des visas et ont également autorisé l'avion à amener ces enfants en France", a accusé à Genève le commissaire soudanais à l'Aide humanitaire, Mohamed Abdel Rahman Hassabo.

Le gouvernement français "savait" que l'Arche de Zoé se préparait à enlever ces enfants pour les faire adopter par des familles françaises pour des sommes comprises entre 1.500 et 8.000 euros, a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.

Selon lui, les 103 enfants actuellement regroupés par les autorités tchadiennes dans un hôpital d'Abéché, n'étaient que l'avant-garde d'une opération destinée à évacuer 10.000 enfants africains vers l'Europe.

"C'est un crime très grave, perpétré contre tous les principes de l'humanité", a-t-il lancé, accusant l'association d'avoir préparé une opération "d'enlèvement, de trafic d'enfants et d'esclavage".

Il a ajouté que 74 autres enfants étaient actuellement recherchés par les autorités de son pays.

La France a qualifié quant à elle de "sans aucun fondement" les accusations du Soudan selon lesquelles le gouvernement français aurait fourni des visas à l'association L'Arche de Zoé pour faire sortir 103 enfants du Tchad.

"Nous avons pris connaissance avec étonnement de ces accusations qui sont sans aucun fondement", a déclaré le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères, Frédéric Desagneaux.

"Nous démentons catégoriquement avoir donné de tels visas. Dans cette affaire, il est essentiel de s'en tenir aux faits et de laisser la justice faire son travail", a-t-il ajouté.

Eric Breteau, président et fondateur de l'association Arche de Zoé aujourd'hui détenu au Tchad, avait publiquement annoncé en juin qu'il préparait durant l'été l'évacuation de 1.000 enfants du Darfour (ouest du Soudan), puis à terme celle d'un total de 10.000 enfants.

Vendredi, le responsable soudanais s'en est également pris au président français Nicolas Sarkozy, qui a ramené du Tchad sept des 21 personnes arrêtées dans cette affaire.

"Il aurait pu au moins rendre visite aux victimes au lieu d'aller les chercher au tribunal", a dénoncé M. Hassabo.

Le responsable soudanais a affirmé par ailleurs que 17 des 103 enfants d'Abéché étaient de nationalité soudanaise, alors que l'identification de ces mineurs âgés d'un à dix ans doit encore prendre plusieurs semaines.

Ces derniers jours, l'affaire a commencé à frapper avec retard la France et les ONG au Soudan, prises pour cible par les autorités soudanaises qui resserrent leur étreinte sur les 12.500 représentants de la communauté humanitaire au Darfour.

A Genève, M. Hassabo a affirmé que la tentative de l'Arche de Zoé avait été "soutenue par de nombreux organismes qui sont censés protéger les réfugiés, comme le HCR et l'Unicef qui travaillent au Darfour et dans l'est du Tchad".

Les 103 enfants ont été amenés dans des camps tenus par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés et par le Fonds des Nations unies pour l'enfance, a affirmé le responsable soudanais, demandant à ces organismes d'enquêter dans leurs rangs pour "découvrir qui est impliqué" dans cette affaire.

Interrogé lors d'une conférence de presse sur ces accusations, le Haut commissaire adjoint aux réfugiés, Craig Johnstone, les a jugées "sans fondement" et "impossible à étayer".

"Je vous laisse le soin de juger pourquoi ces accusations sont formulées. Je ne voudrais pas leur donner plus de dignité en y répondant", a-t-il lancé.

M. Johnstone, qui vient d'effectuer une tournée au Soudan et au Tchad où il a rendu une visite aux enfants d'Abéché, a qualifié la tentative de l'Arche de Zoé de "honteuse et répugnante".

A propos de la situation au Darfour, il a confié retirer des sentiments "mitigés" de ses conversations au Soudan. "Cela dépend de la personne à qui l'on parle", a-t-il dit. "Certains membres du gouvernement nous ont encouragés à jouer un rôle beaucoup plus actif, mais dans les organisations d'aide humanitaire, c'était exactement le contraire".

Rachida Dati en Corse : des explosions et des mitraillages ...





Madame Rachida Dati

(image d'archives)


à droite en haut : le drapeau"maure", pour animer le drapeau cliquez sur l'image.

Rachida Dati : des explosions et mitraillages ont eu lieu en Corse, quelques heures avant son arrivée

AJACCIO - Rachida Dati, qui confond autorité et autoritarisme dans l'exercice de sa mission, se rend aujourd’hui en Corse pour continuer à imposer plutôt qu'à présenter la réforme de la Carte Judicaire, fortement contestée par les magistrats, les avocats, certains élus et députés, dont certains d’entre eux membres de UMP.

Nous venons d’apprendre par des dépêches d’agence, que comme lors de son précédent déplacement, la visite de Madame Rachida Dati a été précédée par le mitraillage, dans la nuit de mercredi à jeudi, de deux maisons et de trois édifices publics, dont le TGI d’Ajaccio; par ailleurs, deux villas appartenant à des continentaux , inoccupées en cette saison, appartenant à des continentaux, situées près du Golfe de Lava, à une dizaine de kilomètres au nord d'Ajaccio (Corse-du-Sud) ont été entièrement dévastées par le souffle explosif de puissantes charges évaluées à plusieurs dizaines de kilo d'explosif, déposées contre la façade de l'une et à l'intérieur de la seconde.

Ces attentats, ni signés ni revendiqués, pour le moment, surviennent à quelques heures de l’arrivée en Corse de la ministre de la Justice Rachida Dati qui doit annoncer la révision judiciaire pour l’Ile de Beauté. La ministre doit présenter ses décisions pour l'île en fin d'après-midi, à Bastia (Haute-Corse).

Quelques précisions recueillies sur un site internet :

Le tribunal d’Ajaccio visé par un mitraillage

Peu avant minuit, mercredi 14 novembre, le tribunal de grande instance d'Ajaccio a été la cible d'un tir de pistolet-mitrailleur. Sept traces d'impact ont été relevées au premier étage de la façade des préfabriqués qui abritent provisoirement le tribunal. L'une d'elles a traversé un bureau, un couloir, avant de se ficher dans un autre. Cet attentat, non revendiqué et qui n'a fait aucune victime, intervient alors que la garde des sceaux, Rachida Dati, est attendue en Corse vendredi 16 novembre.

Les enquêteurs font le rapprochement avec le mitraillage dans la nuit du 26 au 27 septembre du tribunal de Sartène, en Corse-du-Sud, suivi d'un attentat contre une annexe du palais de justice à Bastia qui avait déjà coïncidé avec un déplacement de Mme Dati. Une arme similaire avait également été employée contre les douanes d'Ajaccio, le 5 octobre. Les préfabriqués du tribunal d'Ajaccio avaient été entièrement détruits en 2005 puis, bien que gardés jour et nuit, cibles de trois autres tentatives.

Flash info ZOE : Trop de silence nuit !


Sur " L'opération Zoé", le silence fait des bulles du côté du Ministère de la justice, qui osera les crever ?

Le silence règne du côté du ministère de la justice :

Je vous livre sans pouvoir confirmer ni infirmer une information que j’ai reçue d’un anonyme qui se dit bien informé, avec demande de publier sur mon blog, une note que je ne peux ni confirmer ni infirmer, n’étant pas dans le secret des ministères, selon laquelle Rachida Dati aurait été informée en Aout 2007 par les services de Rama Yade de l’opération projetée par l’Arche de Zoé

Note d’information :

Dans l'affaire de l'Arche de Zoé, la secrétaire d'Etat chargée des droits de l'homme, Rama Yade, affirmait avoir alerté son homologue de la justice sur l'opération illégale de l'ONG française. La lettre du Continent (Africa intelligence) s'est procuré la précieuse missive adressée le 1er août 2007 par Brigitte Collet, directeur de cabinet de Rama Yade, à son homologue de la justice, Patrick Gérard, directeur de cabinet de Rachida Dati. Le document et les explications de la Lettre du continent:

« Il y est écrit: "Je souhaite vous alerter sur l'annonce du transfert vers le territoire français de 250 à 1 000 enfants de moins de cinq ans rapatriés de la zone du Darfour (Soudan) et proposés à l'adoption ou l'accueil à des familles françaises, par l'association loi de 1901 "L'Arche de Zoé" qui présente l'opération comme imminente. Cette opération, si elle venait à être réalisée, se déroulerait en toute illégalité au regard des conventions internationales". Le Secrétariat général de l'autorité centrale pour l'adoption internationale (SGAI) qui est sous tutelle du Quai d'Orsay, a saisi le 9 juillet, le Procureur de Paris pour activité illicite en matière d'adoption.

"Nos services sont à la disposition des vôtres pour toute information complémentaire qui vous semblerait utile, qu'il s'agisse d'informer les familles susceptibles d'accueillir les enfants ou de toute autre disposition que vous jugeriez nécessaire" conclut la directrice de cabinet de Rama Yade. Et pourtant, sur le terrain, les "sapeurs pompiers volontaires" ont poursuivi l'opération d'"ingérence humanitaire» ! Misère de la diplomatie française… Elle n'est même plus écoutée à Paris !"

Le budget de la justice adopté sous la pression "Copé-Matignon"



Le président Sarkozy, Rachida Dati et François Fillon, François Copé


Autrement dit : Le Chef de l'Etat et "les chauffeurs" de sa machine à pression qui peut à courte échéance faire exploser l'UMP !

Le budget de la justice a été adopté suite à divers compromis entre les députés UMP et Matignon.

Jean-François Copé et Matignon sont parvenus à juguler et museler la fronde des députés UMP contre la réforme de la carte judiciaire.

« La majorité vient de m’apporter son total soutien pour un budget ambitieux. Elle vient d’apporter son soutien aux réformes en cours qui sont parfois difficiles », s’est réjouie la ministre de la Justice Rachida Dati après le vote de son budget.

La semaine dernière, les députés UMP hostiles à la refonte de la carte judiciaire avaient menacé de voter contre ce budget. D’une poignée d’élus, le nombre de frondeurs était rapidement monté à quinze, puis à une trentaine de députés.

Poussé par le sommet de rappeler ses troupes à l’ordre, le président du groupe UMP à l’Assemblée, Jean-François Copé, leur a donc demandé de faire la distinction entre la réforme en cours et le vote du budget, en hausse de 4,6 %. Matignon les a ensuite reçus pour étudier avec eux des compensations possibles à la fermeture de tribunaux dans leurs circonscriptions.

Après toutes ces tractations politiques, l’Assemblée nationale a adopté hier par 136 voix contre 81 le budget 2008 de la justice.

Seuls trois députés UMP – Jean-François Chossy, Yannick Favennec et Françoise Hostalier – et un député du Nouveau Centre – Stéphane Demilly – ont voté contre. Monsieur Pascal Clément, prédécesseur de Rachida Dati au ministère, s’est abstenu. Les députés aussi adopté un amendement UMP qui augmente de 3 millions d’euros les crédits des maisons de la justice et du droit, pour « favoriser l’accès au droit des justiciables des villes qui étaient précédemment le siège d’un tribunal d’instance ou d’une juridiction de proximité ».

Une somme qui sera financée par le regroupement au tribunal de grande instance de Paris de tribunaux d’instance de la capitale.

Rachida Dati, qui confond autorité et autoritarisme dans l'exercice de sa mission, se rend aujourd’hui en Corse pour continuer à imposer plutôt qu'à présenter sa réforme. Nous apprenons par les médias que comme lors de son précédent déplacement, sa visite a été précédée par le mitraillage, dans la nuit de mercredi à jeudi, de deux maisons et de trois édifices publics, dont le TGI d’Ajaccio.

Le budget de la justice a été finalement adopté, je ne sais quelles promesses et compensations politiques ont été promises aux députés UMP (ils étaient 85 la semaine dernière à ne pas vouloir voter le budget de la justice, et plus des 2/3 d'entre eux à ne pas avoir signé la motion de soutien à Madame Rachida Dati ) peut-être un redécoupage électoral, car le fond de l’affaire c’est que les députés tiennent à ménager la chèvre et le choux, c'est-à-dire leurs électeurs et leur grand maître.

Dans les rangs de l’UMP d’autres députés, dont le mécontentement par rapport à différentes action du Gouvernement et du Chef de l’Etat s’accentue de jour en jour, ruent dans les coulisses et le jour arrivera où ils rueront dans les brancards et il est toujours en coulisses question d’un mouvement de scission.

D’un autre côté la reprise d’un dialogue en vue d’une fusion fortement souhaitée par le Pouvoir qui a des appétits d’ogre , entre le Parti Radical Valoisien qui a honteusement raccroché son petit wagon à l’UMP depuis un certain temps déjà et le Parti radical de Gauche, ne convient pas du tout à certains députés UMP franchement de droite, qui y voient un appétit d’ouverture trop à gauche, si non pour le nombre, le PRS ne comprenant qu’un très petit nombre d’adhérents, du moins pour sa réputation de parti plus à gauche que le PS .

Si cette hypothétique fusion aboutissait un jour, il est a prévoir qu’un mouvement de scission, tenu pour le moment en suspens, ranimerait les querelles qui se tiennent en coulisses et allumerait au grand jour le feu à l’UMP.

Monsieur Zapatero complimente Monsieur Sarkozy


Monsieur Zapatero complimente Monsieur Sarkozy et le déclare "hyperactif" !


En bon français nous aurions tendance à dire d'un sujet hyperactif qu'il a le feu au cul, ou plus civilement qu'il est en permanence au bord de la crise de nerf, quand son agitation chronique atteint son paroxysme.

Le président français Nicolas Sarkozy est un "hyperactif", soucieux des médias, qui "veut résoudre les problèmes de manière très rapide", a déclaré le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero à la télévision.

Soucieux des médias, certainement, mais Monsieur Zapatero aurait pu ajouter sans craindre de se tromper "très proche et soucieux de leur plaire "

"Il suffit d'être avec lui à un Conseil européen" pour s'en apercevoir, affirme Monsieur Zapatero. "Il souhaite toujours que les débats ne se prolongent pas, dans l'attente de savoir ce que nous allons dire aux médias".

Ah ! Bon, ce que l’on dit aux médias serait donc plus important que de débattre sérieusement en Conseil Européen en prenant le temps nécessaire.

José Luis Rodriguez Zapatero (je ne peux résister à inscrire tous ses prénoms ca me fait penser au sergent Rodriguez des films du Zorro de mon enfance) , ajoute en parlant de notre Président (que Monsieur Louis Bianco lui compare à Zorro précisément) ….. "Il est hyperactif. Ce qu'il veut, c'est résoudre les problèmes de façon très rapide et intense, et bien entendu, il a avec moi et l'Espagne une relation très positive et très chaleureuse

José Luis Zapatero trouve le président français "très sympathique" , dit avoir avec lui "une très bonne relation", et rappelle le "respect" et "l'admiration" qu’il éprouve pour M. Sarkozy, ce qu’il avait déjà prétendu du reste dans un entretien accordé en avril à une agence de presse en mai dernier, avant l’élection de notre little président.

Tant de protestations d’amitié ont mille raisons d’être certainement et Monsieur Zapatero s’il les renouvelle actuellement c’est certainement qu’il espère de Monsieur Sarkozy, qui doit recevoir chez nous à PARIS le vociférant et hypernerveux Président du Venezuela, qu'il aura à cœur, si CHAVEZ tente "mitrailler" ici en plate-forme européenne son ennemie du jour l’Espagne et ses gouvernants, de les défendre.

En ce qui concerne les sujets hyperactifs et hypernerveux ils sont de nos jours considérés dans les écoles quand il s’agit des enfants comme des cas psychologiques à faire suivre par des psychologues et des psychiatres.

Il ne semble pas que cela soit gênant dans le monde adulte des politiques et dirigeants de tous poils, où selon Monsieur Zapatero ce serait une qualité ! Comme toujours deux poids et deux mesures.

Monsieur Zapatero à mon avis parle trop et quand il parle il se fait couper la parole par le signor CHAVEZ (voir mon ancien article sur le Congrès latino Américain intitulé :"A Santiago, le Roi d'Espagne tance Monsieur CHAVEZ" - Selon moi,le Roi d'Espagne devrait renouveler, cette fois à l'adresse de Monsieur Zapatero le "compliment" qu'il avait lancé à Monsieur CHAVEZ :"Pourquoi tu ne la boucle pas ? ". Nous ne savons que trop en France que notre président est hyperactif, mais cette agitation qui va dans tous les sens, sous couvert d'ouverture et de popularisme, se révèle improductive,sème le désordre social et nous agace prodigieusement.



15 novembre 2007

Flash info Zoé : Sans rire, c'était peut-être un film ?



Arche de Zoé - Children Rescue : SILENCE ON TOURNE !

un film intitulé "Des pansements et des médicaments pour faire joujou" que l'Agence Capa a refusé de produire à la justice


Flash info ZOE : C’était peut-être un film ?

Eric Breteau nie tout enlèvement et prétend en autres mensonges, que les pansements étaient destinés à amuser les enfants, et qu’il était honnête envers lui-même ….. !

Qu’il se tienne quitte envers lui-même ne lui évitera pas de rendre des comptes à la justice.

Comme nous l’avions déjà appris hier, la justice tchadienne a refusé, mercredi 14 novembre, la mise en liberté des six Français de l'organisation L'Arche de Zoé, inculpés d'enlèvements de mineurs et escroquerie. Ils avaient tenté, le 25 octobre, de ramener en France 103 enfants qu'ils présentaient comme des orphelins du Darfour. "Il s'agissait clairement d'une opération criminelle, indique Albert Pahimi Padacké, le ministre tchadien de la justice. Les positions diplomatiques n'ont pas à gêner le processus judiciaire. Leurs arguments n'ont pas su convaincre le juge."

Entendus début novembre à N'Djamena par le juge d'instruction tchadien Dimnandengarti Ngardjimti, les six Français ont tenté de justifier leur action, selon leurs procès-verbaux d’audition, qui aurait été consultés par un des quotidiens que j’ai pu lire sur ce sujet.

Eric Breteau, Président de l’Association, interrogé le 3 novembre, a nié tout enlèvement a déclaré au magistrat : "Transporter des enfants vers l'aéroport ne veut pas dire enlever des enfants, a-t-il dit au magistrat. Cette opération humanitaire est légale au regard du droit international ……. Mon intention n'est pas de partir clandestinement, parce qu'on ne peut pas faire décoller un avion de manière clandestine."

Je ne sais à quel droit international se réfère Monsieur Breteau, enfin quand il dit qu’il transportait des enfants « vers l’aéroport » en relisant les informations de début novembre, certains journalistes se sont fait l’écho de leur tentative d’embarquement, en rapportant qu’il n’y avait aucune passerelle d’embarquement pour accéder à l’avion, mais que les responsables de l’opération, s’étaient procuré des échelles, dont il était souligné l’instabilité qui aurait pu provoquer des accidents dont les enfants auraient pu se trouver victimes. Enfin Monsieur Breteau sait très bien qu'il ne disposait d’aucune autorisation pour les embarquer, il dit lui même qu’on ne peut pas faire décoller un avion de manière clandestine, alors s’il faisait embarquer les enfants dans l’avion que comptait-il faire ?

La justice tchadienne dispose d'éléments tendant à démontrer que si les parents avaient confié leurs enfants – 93 d'entre eux seraient d'origine tchadienne, selon les magistrats – à L'Arche de Zoé, c'est parce qu'on leur avait promis la création, au Tchad, d'un centre pour les éduquer.

"Je suis honnête avec moi-même car ce sont bien des enfants soudanais orphelins qui nous sont amenés par des chefs de village, a expliqué Eric Breteau au magistrat. Nous sommes convaincus que ces enfants étaient orphelins de père et de mère. S'ils ne sont pas soudanais, il y a peut-être de mauvaises informations qui nous parvenaient ou des malentendus."

Monsieur Breteau est « honnête avec lui-même »….. Ce n’est pas suffisant et surtout pas convaincant, quand on prend en charge des enfants mineurs, on doit vérifier scrupuleusement les informations dans les formes administratives et juridiques pour éviter tout malentendu. Ce genre de laxisme ne plaide pas en faveur de l’honnêteté qu’il s’accorde à lui-même.

M. Breteau cite le cas de quinze enfants originaires de Tiné, au Soudan, qui leur avaient été amenés par leurs délégués locaux. "Nous avons interrogé individuellement ces quinze enfants, et trois ont déclaré avoir des parents et on a renvoyé ces trois enfants."

On ne pas se borner aux réponses des enfants sur des questions aussi sérieuses sans les contôler à la source, d’autant que la plupart d’entre eux ont du parler dans le sens souhaité par les adultes complices.

Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), confirment que la quasi-totalité des enfants disent avoir au moins un adulte "qu'ils considèrent comme un parent" et venir de villages tchadiens frontaliers du Soudan, et non du Darfour.

Les enquêteurs tchadiens essaient de percer à jour l'affrètement de l'avion censé ramener les enfants en France. Un nom apparaît dans le dossier : Cécilia Sarkozy. Le juge souhaite savoir si, comme certains inculpés le disent, Cécilia Sarkozy a pu jouer un rôle dans l'opération.

Daniel Gonzalez, membre de l'équipage espagnol de l'avion, a affirmé que l'ex-épouse du président français était annoncée comme faisant partie du voyage de retour. "C'est ma compagnie qui m'a appelé pour me dire que je devais voyager sur l'itinéraire Madrid-N'Djamena-Abéché-Vatry-Madrid, a déclaré M. Gonzalez le 5 novembre au juge. On m'a informé seulement qu'il s'agissait d'un vol humanitaire où il y aurait des enfants malades, des médecins, et probablement Mme Sarkozy."

Eric Breteau n'a pas confirmé cette information, assurant au magistrat : "Je ne connais pas Mme Sarkozy."

Eric Breteau a expliqué qu'il avait l'intention de prévenir les autorités tchadiennes du départ des enfants, en sollicitant le service de l'immigration. "Nous avons préparé des documents …… mais on nous a arrêtés avant la procédure." Se retranchant derrière la Convention de Genève, le chef de L'Arche de Zoé a assuré que ces enfants n'avaient pas besoin d'une "autorisation administrative" pour quitter le Soudan d’après lui.

Mais avouons que solliciter le service de l’immigration alors que les enfants étaient dans l’avion et celui-ci prêt à décoller demeure de la science-fiction : ca passerait dans un film, pas dans la réalité.

Le simulacre des faux pansements, tel qu'il a été filmé dans un document de l'agence Capa, était destiné à "amuser les enfants", selon M. Breteau.

Ben voyons drôle de jeu tout de même, c’était peut-être aussi un jeu de les conduire à l’aéroport …. Il tournait peut-être dans un film … qui sait ….. ? Commandité par l’Agence Capa ? …. Trêve de plaisanterie !

Eric Breteau a précisé que L'Arche de Zoé s'était muée en Children Rescue en "avril ou mai". Entendu le 10 août en France par la brigade des mineurs, il avait alors présenté Children Rescue comme une ONG américaine.

Et pourquoi pas australienne, comme la Zoe’s Ark Foundation Inc. 154 A’Becket Street, Melbourne 3000, Victoria, Australie? dont tous les responsables français de l'Arche de Zoé serait membres, y compris Paris Biotech Santé (voir le site Voltairenet.org pour plus d' informations)

Emilie Lelouch la compagne d’Eric Breteau, interrogée le 5 novembre, a défendu la même position. "Ces enfants nous ont toujours été présentés par les chefs des village soudanais comme les enfants orphelins de père et de mère soudanais, a-t-elle déclaré au juge. Je n'ai donc absolument jamais voulu enlever les enfants, j'ai obéi aux ordres qu'on m'avait donnés afin de sauver ces enfants en les amenant dans un pays en paix ....... Nous n'avons pas à demander l'autorisation pour sauver ces enfants."

Emilie Lelouch dit : ……. « J’ai obéi aux ordres qu’on m’avait donnés » …. Elle a donc reçu des ordres … de qui et quand ? …. A Paris, au Tchad ? …. Les journaux que j’ai lus restent muets, certainement faute d’information fiables, sur le donneur d’ordre.

Toutefois Emilie Lelouch ne prétend qu’en partie à un jeu concernant les bandages, elle parle des enfants comme étant dans "un état inquiétant", exigeant "une prise en charge sérieuse". D'où les pansements et bandages, "certains ont voulu des bandages pour s'amuser", a-t-elle indiqué.

Avant de conclure en ces termes son audition : "Pour moi, ils restent des orphelins soudanais en danger dans un pays en guerre. Si on nous a trompés, on nous a présenté la situation de ces enfants qui n'était pas la vérité, aucune personne de l'organisation ne le savait. Nous avons toujours été de bonne foi."

Ainsi Emilie Lelouch aurait peut-être été trompée, mais par qui …… ? Je n’ai pu trouver aucune précision dans les journaux que j’au lire, je ne peux les soupçonner de rétention d’information, je suppose qu’ils attendent d’en savoir plus pour publier.

Les avocats des six Français ont fait appel de la décision de la justice tchadienne.

"Leur opération était un coup d'Etat humanitaire, dans la droite ligne de ce qu'a fait M. Kouchner au Biafra, a réagi Me Gilbert Collard. On va sortir nos compatriotes de là."

Un coup d’état humanitaire ? …… Dans un territoire étranger en kidnappant des enfants, Maître Collard en a de bien bonnes !

Le ministre tchadien de la justice Monsieur Padacké considère que les six Français ont été pris en train d'exfiltrer des enfants tchadiens et non orphelins, et que les accords de coopération judiciaire avec la France montrent clairement que les juridictions Tchadiennes sont compétentes pour ce type de crime

Bandages, promenade vers l’aéroport, bah ! une action humanitaire vu de la France, un crime vu du Tchad.

Et je conclus que le Ministre Tchadien de la justice a une excellente vue par rapport à la vue de la France qui dans cette affaire me parait assez louche pour ne pas dire aveugle.

Monsieur CHAVEZ demande des excuses !


Hugo Chavez demande des excuses au Roi d’Espagne !

Furieux d’avoir été très justement remis en place par le Roi d’Espagne, lors du récent sommet ibéro-latino-américain , le Président vénézuélien Hugo Chavez qui avait le premier lancé les hostilités verbales à l’encontre de l’Espagne en traitant notamment l’ancien et l’actuel Chef de Gouvernement espagnol de nazis entre autres compliments du genre, et qui ensuite après avoir tenu le crachoir pendant deux heures, s’était complu à plusieurs reprises à couper irrévérencieusement la parole à Monsieur Zapatero a déclaré mercredi qu'il réexaminerait attentivement les relations de son pays avec l'Espagne, faisant franchir une nouvelle étape à la crise diplomatique suscitée par sa vive apostrophe, le week-end dernier, par le roi Juan Carlos.

En outre il a l’outrecuidance de demander maintenant des excuses au Roi d’Espagne et prétend, ou plutôt affirme, que l’incident qu’il a d’ailleurs lui-même provoqué et qu’il tente de renverser à son profit, pourrait avoir un effet négatif sur les investissements espagnols

Au Venezuela, notamment dans le secteur bancaire

"Nous ne voulons pas les endommager, mais je procède à un réexamen détaillé des relations politiques, diplomatiques et économiques avec l'Espagne", a déclaré Chavez dans une interview accordée à « sa »télévision d'Etat.

" Les entreprises espagnoles vont devoir rendre davantage de comptes, je vais surveiller ce qui se passe vraiment ici."a-t-il déclaré.

Chavez a nationalisé plusieurs secteurs de l'économie vénézuélienne cette année dans le cadre de son projet d'Etat socialiste.

Le président vénézuélien, qui dénonce régulièrement l'"impérialisme" et le capitalisme, a cité les banques Grubor Santander et Banco Bilbao Vizcaya Argentaria comme des cibles potentielles en affirmant que son pays, membre de l'OPEP, n'avait pas besoin des entreprises espagnoles.

En réponse l'Espagne, source d'investissements très importante au Venezuela et dans le reste de l'Amérique latine, a jugé ses propos contreproductifs.

Ainsi des entreprises espagnoles ont investi 2,4 milliards de dollars au Venezuela depuis que Chavez, un ancien parachutiste, a pris ses fonctions en 1999.

Les déclarations "du président vénézuélien, en particulier celles qui visaient les compagnies espagnoles, ne nous aident pas à trouver un moyen de mettre un terme à ce différend", a fait savoir le chef de la diplomatie espagnole, Miguel Angel Moratinos, prônant le "respect" pour les institutions et les sociétés espagnoles.

Cette année, Chavez a pris le contrôle de la plus grande entreprise de téléphonie du pays, saisi les avoirs de grands groupes pétroliers dans le pays et menacé de nationaliser entièrement le secteur bancaire.

La firme espagnole Telefonica est un opérateur de téléphonie mobile très présent au Venezuela. On peut citer aussi le groupe pétrolier Repsol, bien implanté dans ce pays dont les réserves en pétrole sont parmi les plus importantes au monde, hors Proche-Orient.

Monsieur Chavez a estimé que le roi avait "pété un plomb" et laissé affleurer 500 ans d'arrogance espagnole, l'Espagne étant l'ancienne puissance coloniale du Venezuela.

Ndlr : 500 ans après l’arrivée des Espagnole en Amérique, le fameux slogan du malheureux « colonisé » refleurit à chaque occasion, que ce soit en Amérique latine ou ailleurs. Ce slogan qui n’est pas à sa place dans la bouche d’un Chef d’Etat dont le pays continue depuis des siècles à bénéficier du savoir et des capitaux de l’Espagne et d’autres Occidentaux commence à faire les beaux jours des dictateurs , mais commence tout de même à ne plus impressionner personne, à part les pleureurs de service. Ce n’est pas le profil que devrait revêtir un Chef d’ Etat. Mais que voulez vous, en matière politique, comme en toute autre matière, on ne peut faire qu’avec ce que l’on a, et cet homme d’Etat grossier et vulgaire ne fait qu’avec ce qu’il a.

Juan Carlos excédé par les accusations de fascisme à l’encontre de ses ancien et actuel Chef de Gouvernement avait finit par lancer à Monsieur Chavez, qui à plusieurs reprises avait interrompu le discours du président du gouvernement espagnol Jose Luis Zapatero: "Pourquoi ne la fermes-tu pas?"

Chavez a pour héros Simon Bolivar, qui a chassé l'Espagne de l'Amérique latine au 19e siècle et pour idole son père politique spirituel Fidel Castro. Il a pour ami Monsieur Nicolas Sarkozy à qui il rendra visite en France le 20 Novembre.

Peut-on toujours prétendre que les « amis de mes amis sont mes amis » quand on sait que l’ami de Monsieur Sarkozy est Monsieur Bush, autre tête de turc préférentiel de Monsieur CHAVEZ.

Et ma conclusion, c’est que quand on accède au pouvoir suprême par la voie démocratique ou autrement, il faut savoir « la boucler », comme a su le lui enseigner un Roi de la Branche légitime des Bourbons, descendant de notre Grand Roi Louis XIV, mais malheureusement je doute fort qu’il ait su comprendre cette leçon légitime.

Je souhaite que Monsieur CHAVEZ chez nous saura tenir sa langue, tant à l’encontre du Roi d’Espagne, qu’à l’encontre de Monsieur Bush, s’il le faisait, il mettrait Monsieur Sarkozy en difficulté sur sa politique européenne et d’alignement sur l’Amérique du Nord , et risquerait de provoquer des mécontentements diplomatiques, et pour Monsieur Sarkozy empêtré dans la crise sociale Française ce n’est certes pas le moment. Je ne plains cependant pas Monsieur Sarkozy : « qui sème le vent récolte la tempête »

INFORMATIONS-VIDEOS : 1/Philippe de VillIers face à Philippe Deval: Vidéo de source CNEWS, 22 novembre 2024_ 2 /Entretien Philippe de Villers-CNEWS , 8 novembre 2024 -

Relais d'information  de lucienne magalie pons 1/ ppppppppppppppppppppp gggggggggggggggggggggg52:31 oo0oo 2/