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Relais d'informations générales et politiques - notes d'opinion, et autres nouvelles -
Jlp fervent défenseur de la beauté naturelle des sites de sa région, de plus mon parent et webmaster du blog « les amis du Larzac » ne m’en voudra pas de lui avoir « subtilisé » son article reproduit ci-dessous « UNESCO : CAUSSES ET CEVENNES »
Le projet d’inscription au patrimoine mondial de L’UNESCO a été rejeté à Vilnius en 2006 et renvoyé pour complément d’information.
L’état Français a décidé de représenter ce dossier « Causses et Cévennes » en juillet 2009 à Séville. Il était cette année en concurrence avec Le Lac d’Annecy et l’île de la Réunion. C’est notre dernière chance de voir retenir au Patrimoine Mondial de l’UNESCO cette région composée de 86 communes dont 26 Héraultaises (dont LaVacquerie Saint Martin de Castries) , cinq départements dont le Gard, l’Hérault, l’Aveyron, la Lozère et un petit peu de l’Ardèche. Elle a une superficie de 6600 hectares pour une population de 120.000 habitants.
À la suite des remarques formulées lors de la présentation du premier dossier de candidature, un complément a dû y être apporté, notamment sur le volet agritourisme.
La description détaillée du cadre physique et du patrimoine naturel (faune, flore) est essentiel dans ce dossier. C’est encore une rare région où l’agropastoralisme se perpetue selon la tradition : Transhumance des troupeaux par la Draille.
Murets, enclos, clapas, dolmens, cazzelles, menhirs, citernes, lavognes, le réseau hydraulique, les cultures en terrasses, les productions de Roquefort, Pétardons , l’histoire de l ‘élevage du vers à soie, de la ganterie sont autant d’atouts majeurs pour obtenir ce label qui permettra aux Causses un respect éternel face aux multitudes risques environnementaux.
« Plusieurs facteurs favorisent en sorte le respect de l’authenticité. Le premier tient au fait que les mesures de protection et de mise en valeur de ce patrimoine trouve un écho favorable auprès d’une population très attachée au territoire sur lequel elle vit et à son identité culturelle. Le deuxième est relatif au fait que les pressions des activités économiques susceptibles d’entrainer des changements dommageables reste modeste. La démographie est faible et les industries polluantes quasiment inexistantes. »
L’histoire de cette région qui a eu sa source dés la Préhistoire a vu un essor au Moyen âge sous l’impulsion des Templiers et des Hospitaliers dans les causses. Les Cévennes aussi dans la fin du XVIIIème siècle ont eu une période de prospérité avec l’industrie textile par exemple et l’histoire protestante reste encore très marquée dans ces villages.
Tout ce patrimoine (culturel, associatif et historique), ces paysages naturels sont autant de raison pour défendre avec passion ce dossier essentiel à l’histoire profonde de cette terre. ( voir le dossier).
Pour gérer ces territoires une association de Valorisation des Espaces des Causes et Cévennes (AVECC) dont la présidence a été confiée à Jean Puech, Président du Conseil Général de l’Aveyron travaille avec les services de l’état, les collectivités territoriales, Les CPIE, le parc National des Cévennes et se transformera en organisme de gestion si le label est accepté en Juillet 2009.
recommandation : pour accéder directement au blog de Jlp et admirer les magnifiques photos qui illustrent l'article ci-dessus n'hésitez pas à cliquer sur le lien "infos locales" ci-dessous :
Plus de 20 ans après être sortie du nucléaire, l'Italie veut construire de nouvelles centrales avec l'aide de la France. Le Premier ministre italien, SIlvio Berlusconi, et le président français, Nicolas Sarkozy, ont signé un accord en ce sens hier à Rome. La première centrale nucléaire construite dans ce contexte devrait être mise en service au plus tard en 2020.
La Repubblica - Italie Le quotidien progressiste de gauche La Repubblica estime que le retour du nucléaire en Italie est motivé par des intérêts économiques mais s'avère peu judicieux: "Les raisons pour lesquelles la France a l'intention de construire des centrales nucléaires en Italie sont claires comme de l'eau de roche. Le contrat est extrêmement alléchant pour le groupe énergétique Areva, d'autant plus que celui-ci ... veut s'enrichir après la séparation de son ancien fidèle partenaire allemand, Siemens. … On ne sait par contre pas vraiment pourquoi cela devrait justement avoir lieu en Italie. L'argument de l'indépendance de l'approvisionnement énergétique est imparable, … celui de la capacité à suivre le progrès technologique l'est en revanche beaucoup moins. La technologie des centrales nucléaires de troisième génération est de l'avis de tous les experts une solution de transition. D'ici 2030, les centrales de quatrième génération, ne produisant aucun déchet, seront [déjà] réalisables. Est-il judicieux de construire des centrales nucléaires qui seront déjà dépassées au plus tard cinq ans après leur achèvement (en 2025 si tout se passe bien)?" (25.02.2009)
Berliner Zeitung - Allemagne Le quotidien Berliner Zeitung regrette que l'Italie souhaite revenir au nucléaire et estime que le lobby nucléaire empêche le développement des énergies renouvelables: "Ils [les groupes énergétiques] craignent les nouvelles techniques car celles-ci ont un sérieux défaut à leur goût: elles remettent leur monopole en question. Les énergies solaire et éolienne sont produites de la manière la plus décentralisée économiquement – par des exploitants municipaux ou individuels. Les lobbyistes du nucléaire peuvent encore avancer l'argument selon lequel les centrales nucléaires sont indispensables car le vent ne souffle pas tout le temps et le soleil ne brille pas toute la journée. Mais dès que le problème du stockage sera résolu, le vent et le soleil deviendront ce que la grande industrie redoute: l'énergie du citoyen lambda. … L'Italie est mal avisée de confier l'avenir de sa politique énergétique à l'industrie nucléaire française. Cela coûtera beaucoup d'argent au pays, et cela lui fera défaut par la suite – dans le développement des nouvelles énergies." (25.02.2009)
La Vanguardia - Espagne Après la décision de l'Italie de construire de nouvelles centrales avec l'aide de la France, le quotidien La Vanguardia estime que le gouvernement espagnol se trouve lui aussi au pied du mur: "Le cas de l'Italie, à l'instar de ce qui s'est passé il y a peu en Suède, qui mise également de nouveau sur les centrales nucléaires 30 ans après un référendum par lequel elle avait rejeté cette forme d'énergie, contraint [le président espagnol José Luis Rodríguez] Zapatero à reconsidérer son rejet radical de l'énergie nucléaire. Au-delà des préférences et des phobies plutôt irrationnelles, un pays moderne doit pouvoir garantir un certain équilibre entre les trois fronts qui déterminent aujourd'hui la bataille pour la capacité de couvrir ses besoins en énergie à long terme: la lutte contre le changement climatique, la capacité concurrentielle sur le plan économique et la sécurité de l'approvisionnement énergétique." (25.02.2009)
Peu à peu à travers des confidences échelonnées dans le temps nous voyons se profiler le père de Zohra. Un père comme les autres qui tient sa fille dans ses bras.
Zohra a un papa, c’est sa maman qui l’a dit à Paris Match : «Zohra ne tient pas en place, mais elle se calme dès qu'elle est dans les bras de son père"
Et nous savons aussi que Zohra a les yeux de son père.
Madame la ministre aurait aussi confié à un ministre : "Je suis embêtée car le papa en veut déjà un deuxième."
En conséquence le père de Zohra est présent et envisage d’agrandir sa famille.
Donc en conclusion je vous invite à ne pas tenir compte des ragots rapportés par le people Gala, un magazine qui prétend tout savoir et qui dramatise tout en rapportant les propos d’une de « amies » de Rachida qui aurait dit : "Elle (Rachida) a beau être forte, elle souffre dans sa chair. C’est très dur de faire un bébé sans père".
Comment pourrait-on faire un bébé sans père ? Même en cas de procréation assistée il y a un père donneur, mais dans le cas présent puisque Zohra est bercée par son papa elle a vraiment la joie d’être entourée de ses deux parents et Gala devrait revoir ses élucubrations.
Par ailleurs d'après les récentes photos de Madame Rachida Dati on peut voir qu'elle est radieuse, loin de toute souffrance. Alors avec un petit temps pour affronter les élections Européennes Zohra aura espérons le la joie d'avoir un petit frère ou un petite sœur. C'est le meilleur que nous pouvons souhaiter à Madame Dati.
Guadeloupe: affirmation ou quête identitaire? Libération -Publié il y a 1 heure Historiquement, la classe ouvrière et la paysannerie de la Guadeloupe sont issues de l’ordre social esclavagiste. La départementalisation, qui marque la fin ...
Guadeloupe : à l’école malgré la grève Le Parisien -Il y a 2 heures En Guadeloupe, les établissements scolaires sont fermés depuis un mois à cause de la grève. Des enseignants se mobilisent pour éviter aux élèves d’aggraver ...
La crise en Guadeloupe met les médias de l'île sous tension Le Monde -Il y a 19 heures Les médias les plus populaires en Guadeloupe, tels Radio Caraïbes international (RCI) et la chaîne de télévision Canal 10, sont sous haute surveillance ...
L'offre de Sarkozy refusée, les négociations reprendront lundi nouvelobs.com - Il y a 12 heures L'île, entrée vendredi dans un deuxième mois de blocage par la grève, a toutefois connu depuis deux jours une nette accalmie sur le plan des violences. ...
photo : c'est ce qui s'appelle "prendre le taureau par les cornes" !
.Le Salon de l’Agriculture, - une vitrine pour la France, première puissance agricole européenne -, a été inauguréle Président Sarkozy sous de meilleurs auspices qu'en 2007
Jeudi dernier, Nicolas Sarkozy a inauguréle Salon de l'agriculturesoutenu par un bataillon de sympathisants UMP que certains médias ont dénommé « claque organisée », le Chef de l’étataété applaudi par ses ouailles et acclamé par des «Nicolas, Nicolas » tout au long de la progression du cortège. ...
C’est ainsi que Nicolas Sarkozy escorté de sa garde rapprochée, et accompagné de Michel Barnier, Ministre de l’Agriculture, a pu en toute sérénité et sécurité visiter certains stands sans provoquer ou souffrir d’incidents sur son passage. Des jeunes sympathisantsUMP qui avaient rameuté quelques étudiants de Tolbiac et de la Sorbonne,ont souligné le succès de cette organisation préalable : « C'était aussi, bien qu'ils s'en soient défendus, une façon d'occuper le terrain et de prévenir les incidents du type ‘’ casse-toi pauv' con ‘’ ».
Et effectivement, excepté un jet de tomates passé presque inaperçu au niveau des stands porcins etqui n’a eu pour effet que d’éclabousser ungarde du corpstout a baigné dans l’huile.
C’est ainsi que Nicolas Sarkozy a pu faire en toute galanterie la connaissance de plusieurs vaches de races dont Vodka , Vermicelle, Lueur, Udèle, Madone, Rebelle, Unie( qu’il a trouvé « très belle ») et a pu s’attarder à leur donner quelques caresses.
L’Eleveurvosgien de Vodka s’est félicité de ce calme retrouvé : « L'an dernier, il était plus pressé que ça, mais là on voit bien qu'il cherche à discuter. »
Nicolas Sarkozy a aussivisité les blondes et les blonds d'Aquitaine, effleuré d'une caresse le taureau Arlequin, mais il ne s'est pas vu les bazadaises, qui étaient en dehors de son circuit.
Nicolas Sarkozy a marqué ainsi l’intérêt qu’il porte aux différentes races et à l’élevage, de montagne en particulier, soulignent lescommentateursqui font remarquer queles éleveurs attendent beaucoup des mesures de rééquilibrage de la PAC.
Au stand de l'interprofession laitière, notre Président s’est réconforté d’un lait-pêche-abricot, puis aécouté le président de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL),quiregrette que « la France a un peu de mal à se faire entendre » au niveau européen. « Il y a des pays pour qui le mot régulation est un gros mot », à prétendu Henri Brichart, qui plaide pour le maintien « de quotas de production, d'outils de stockage et de subventions à l'exportation ».
Des éleveurs lui ont fait part de leur crainte devant le développement des populations de loups dans leur région : « Ils viennent jusque dans nos villages », a rappelé Guillaume Burgat-Charvillon, le président des JA de Haute-Savoie. Monsieur Nicolas Sarkozyse devait d’écouter en compagnie de ces éleveursun morceau d'accordéon avec autant d’intérêt qu’il doit écouter une guitare plus proche de son cœur à l’Elysée ou chez son épouse,et il a aussi goûté de la tome de Savoie.
Ainsi de stand en stand Monsieur Nicolas Sarkozyaécouté en direct des messages, c’est ainsi que devant le stand du Centre d'information des viandes (CIV), le Secrétaire Généralde la Fédération Nationale Bovine, lui en a « tranchés » deuxassez brefs mais percutants : « Le rééquilibrage du revenu des éleveurs est vital » ...... « L’Europe a besoin d'un véritable projet agricole porté par la France. »
Pour Jean-Michel Serres, président de la Fédération nationale porcine,tout en soulignant que « La taxe Borloo va nous coûter 1 euro par cochon », il a invité le Président Sarkozy à ne pas laisser se développer dans notre pays des politiques plus contraignantes que les règlements européens. Dé plus, Jean Michel Serres a également évoquéle comportement des banques comme facteur aggravant de la crise : « Si le commerce ne se fait pas, c'est parce que les garanties bancaires ont été considérablement réduites. »
Monsieur Sarkozy l'aurait assuré d'une réunion prochaine avec les ministres du Développement durable et de l'Agriculture.
C’est ainsi que Monsieur Sarkozy s’est réconcilié avec leSalon de l’Agricultureenempruntant un passage protégé, entre sympathisants UMP etentre badauds, en visitant pendant plus d’une heure les stands desveaux, vaches, cochons, produits laitiers, viandes , charcuteries et produits agricoles, en écoutant les responsables des différentes branchesde la profession,en leur répondant par des messages d’espoirs, le tout en goutant au passage un petit morceau de fromage ou de charcuterie, et en serrant des mains tendues.
Presque une visite à la « Chirac » à l’exception près que Monsieur Chirac restait plusieurs heures dans le Salon, visitait sans exception tous les stands, tout en honorant de son appétit de gourmet légendaire tous nos produits régionaux, sans oublier de lever son verre à tous les stands, la mine enluminée et réjouieet le sourire aux lèvres ! Un vrai spectacle que nous ne sommes pas prêt d’oublier.
Mais soyons juste,force est de constater qu’au salon de l’Agriculture en inaugurant la Première ferme de France,Monsieur Nicolas Sarkozy cette année a joué une bonne carte. Il s’est tenu à l’écoute, il s’est gardé de jouer la provoc, il n’a pas fait de discours, il n’a pas lancéson slogan « travailler plus, pour gagner plus », il n’a pas joué au père la menace, bien au contraire il s’est tenu à l’écoute eta même lancé en réponse des messages d’espoir aux agriculteurs, au pas de charge certes,mais peut-on le reprocher à cet homme perpétuellement pressé et qui ne cesse de poursuivre en de multiples déplacements son rêve utopique de Nouvel ordre Mondial ?
Nicolas Sarkozy n’a rien d’un éleveur ou d’un fermier, c’est un citadin, homme politique, hommede conférence, de discours, de meeting, de voyages et mondain à ses heures,et nous nous devons de reconnaître que cette fois maîtrisant son impatience ila pris sur son temps et sur ses préférences pour accorder son attention au monderéel de la terre, très éloigné du Nouvel Ordre Mondial,etpour s’obliger à regarder les veaux, les vaches, les taureaux, les cochons et autres animaux les yeux dans les yeux.
Certes certains commentateurs on préféré noter la rigueur de l’organisation en rapportant que pour frayer un passage au Président, en début de cortège les services de sécurité ouvraient la marche sans ménagement et en lançant pour avis : "On écarte, allez, on écarte." "Là on va être violent pour ceux qui n'ont pas le badge pool."
Plus loin, pendant la visite,ni une, ni deux, un gros bras s’estsaisit d'un photographe non autorisé pour le déplacer manu militarideux mètres plus loin, comme enexemple pour ceux qui tentaientde s’approcher du premier cercle qui entouraient le Président Sarkozy.
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Pour terminer sur une bonne note, dans une France ou l’évaluation et la notation de toutes lesactivités et performances sont à la mode note, rappelons l’arrêt du Président Sarkozy au stand des produits laitiers où Monsieur Henri Brichart, avait rappelé la nécessité d'une régulation du marché du lait. Eh bien Monsieur Henri Brichart s’est félicité de l’attitude du Président : «Il a été sensible à notre demande", s’est-ilréjouit. N’est-ce pas louable ... ?
Bon je suis généreuse, je note notre Président Sarkozy5 sur 10.
Le jour ou Monsieur Sarkozy visitera sans gardes du corps le Salon de l’Agriculture et en sortira, après 3 heures de tests gustatifs et désaltérants , un peu « pompette » et guérillet, je le noterai 20 sur 20. Ça lui fera oublier définitivement le gout du chocolat.
Je n’irai pas jusqu’à chanter « Il est des nôtres ... » fameuse chanson à boire tout à fait incitative, Madame Bachelot -Narquin (Madame "Roselyne") pourrait s’en chagriner.
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Quelques manifestants ont été "empêchés" de troubler les esprits
2) François Fillon en visite auSalon de l'agriculture
(article ajouté en date du 26 février 2009)
Modernisant la célèbre citation de Sully, « Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France » le premier Ministre en visite Lundi 23 février au Salon de l’Agriculture a déclaré auxagriculteurs :
. "L'agriculture française, c'est à la fois une grande richesse pour notre pays, une grande richesse économique, et en même temps c'est un élément d'identité très fort".
"Chacun sait que les agriculteurs en 2008 ont eu une baisse de revenus importante. C'est donc naturel que les pouvoirs publics viennent les soutenir. C'est le sens de ma visite", a expliqué le Premier ministre.
François Fillon plus gourmet ou gourmand que Nicolas Sarkozya dégustédes verres de vin, de cidre, ou de bière, tout en ne se privant pas de goûterles fromages ou les saucissons et autres spécialités régionales qu'on lui tendait.
Bien entendu cela lui a valusur son passage quelques applaudissements, généreusement partagé avec Michel Barnier Ministre de l’Agriculture ?
Pendant près de deux heures et demieallant de stand en stand les allées du Salon , François Fillon a écoutéles inquiétudes sur la réforme de la Politique agricole commune (PAC) ou les reproches sur les marges de la grande distribution.
C’est ainsi que les Jeunes agriculteurs ont interpellé le Premier Ministresur les marges des grandes surfaces qu’ils jugent excessives. "Moins 30% pour les prix de la production, +25% dans les rayons", adénoncé un membre du bureau des Jeunes agriculteurs, en citant l'exemple de l'évolution du prix du jambon depuis 2001.
"La défense du consommateur, elle n'est pas là", a-t-ilaffirmé en se disant "excédé" par les grandes surfaces qui brandissent l'étendard de la défense du pouvoir d'achat. "Une grande surface ne défend pas le pouvoir d'achat. Elle défend sa marge. Point barre".
Soucieux de défendre la politique du Gouvernement, le Premier Ministre a répondu "Ce qu'il ne faut pas, c'est mettre ça sur le dos de la LME (loi de modernisation de l'Économie, parce que ça, c'est pas nouveau: ça fait 30 ans" ...... "Le système qui fonctionnait avant n'était pas bon" a-t-il précisé.
Un ombre au Tableau, rideau sur le stand de la Guadeloupe : Le Premier ministre s’est interdit de visiter le stand de la Guadeloupe, alors que la situation reste bloquée sur l'île. "La Guadeloupe m'occupe une grande partie de mes journées", mais "ce qui est nécessaire aujourd'hui, c'est de soutenir l'agriculture Française » aurai-il déclaré.
Ndlr : L’attitude du premier Ministre et sa déclaration pour justifier sa mise à l’index dustand de la Guadeloupe n’est pas crédible, un tiers de la surface totale de la Guadeloupe est consacré à l'agriculture et on ne peut exclure ce secteur du secteur agricole français.Soutenir l’Agriculture Française c’est aussi soutenir l’Agriculture de nosrégions guadeloupéennes et d’outre mer. Celles-ci joue un rôle important dans l'économie de l'île. La banane et la canne représentent la majeure partie des cultures, sans compter le café, la vanille, l’ananas..... De plus des aides à l’irrigation, la formation professionnelle et l’installation des jeunes agriculteurs sont à réactualiseret il aurait été courageux de la part du premier Ministre de visiter le standde notre « iles aux belles eaux » la Guadeloupe. Ilest dommage que ce jour là, Monsieur Fillon, comme du reste Monsieur Nicolas Sarkozy quelques jours plus tôt, n’ai pas daigné s’y « plonger », il aurait peut-être reçu un cadeau, qui sait une ou deux bananes. Mais sans doute l’enjeu à ses yeux n’en valaient-il pas la peine, nous ne pouvons que le regretter.
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Pour la petite histoire : La querelle politique s’est aussi invitée au Salon
En conférence de presse au Salon de l’Agriculture, François Fillon, a appelé Ségolène Royal à "garder son sang froid" et de laisser les partenaires sociaux discuter en Guadeloupe
"Ils sont à même de le faire, ils ont les éléments pour trouver une solution. C'est entre leurs mains que la situation repose", a-t-il ajouté*
*ndlr : à la façon de Ponce Pilate
"Je fais toujours attention aux conseils de Mme Royal, mais aujourd'hui l'intérêt général c'est de faire en sorte que la discussion ait enfin lieu" entre patronat et syndicats guadeloupéens, a-t-il dit.
Dimanche, de Pointe-à-Pitre, Madame Royale avaitreproché à "ceux qui nous gouvernent" de rester "enfermés dans leurs palais dorés", et demandé au Premier ministre François Fillon de venir assister aux négociations sociales en Guadeloupe.
Ndlr : je ne vois dans cette déclaration aucune manifestation nerveuse mais une sorte de piqûre d’aiguillon politique tout a fait provocateur ;
Il est vrai que Monsieur Fillon possède un don inné d’inertie face aux questions sociales qui préoccupent les salariés, et nous comprenons mieux que le moindre battement de cils ou la moindre parole de Madame Royal lui paraissent un défaut de « sang froid ».
Pour Monsieur Sarkozy la déconvenue est certainement amère, c’est Monsieur Gordon Brown, premier Ministre de laperfide Albion qui sera le premier responsable Européen à être reçu par le Président des Etats-Unis le 3 mars à Washington.
Monsieur Sarkozy qui n’avaitde cesse de se placer comme le leader de l’Europeen espérant devenirl'interlocuteur européenprivilégié des Etats-Unis, doit se sentir blessé .Toutes ses dernières agitationsinternationales de la Géorgie à Gaza, en passant par le G20 et sa visite en Irak et dans les pays arabesn’ont lui ont pas permis d’accentuer un certainleadership européen qui lui avait été prêté pendant sa présidence intérimairede L’UE.
Selon une source américaine, ce sont les Conseillers de Monsieur Obama quiont soigneusement étudié le pour et le contreavant de désigner publiquement Monsieur Gordon Brownde préférence à Monsieur Sarkozycomme premier visiteur européen à Washington.
Rappelons que l’Angleterre entretient notoirement avec les Etats-Unis,depuis la seconde guerre mondiale,des liens indéfectibles d’allié préférentiel assortis d’un soutienpolitique international sans faille , ce qui en définitiveexplique quele Président américain a choisi de privilégierle Royaume Uni dans l’ordre des réceptions à Washington .
La réticencede la France à s’engager dans le processus de sécurité enAfghanistan et le non confirmé de Paris à toute augmentation des troupes françaises en Afghanistan. n ’ont certainement pas plaidé en sa faveur dans l’ordre des préférences, rappelons que la Grande Bretagne a le deuxième contingent sur place, soit8000 hommesalors que le dispositif français est de 3400 hommes et que, dans le communiqué de la Maison Blanche annonçant la visite de Gordon Brown, il estprécisé que la guerre en Afghanistan sera l'un dessujets de discussion et l’autre le sommet du G20 à Londres le 2 avril.
De même, les réticencespour ne pas dire l'oppositionde la France à l'égard du désarmement nucléaire, alors que Gordon Brown en est un partisan déclaré, ne plaisent pas aux Etats-Unis.
D’autres prises de position internationales du pouvoir Français ont été mal ressenties aux Etats-Unis, notamment la visite« surprise » de Nicolas Sarkozy à Bagdad à propos d'un dialogue direct entre Washington et Téhéran.
Enfin les responsables américains n’ont pas oublié que Monsieur Sarkozy n’avaitpas hésité à charger son amil’ancien Président George Bush en lui attribuant des propos sur la crise russo-géorgienne et d’après les médias le nouveau Président des Etats-Unisdoitse demander jusqu'à quel pointMonsieur Sarkozy est sincère et fidèle dans ses amitiés, d’autant que le président français a récemment critiqué publiquement Gordon Brown et son plan de relance par la demande qui se rapproche de celui d'Obama...
Monsieur Nicolas Sarkozyqui fonde beaucoup d’espoirsur le prochain G20 pour brilleren surfaceet donner de la voix au nom de l’Europe,aura beaucoup d’effort à faire pour se maintenir à niveau, n’oublions pas qu’il aura à son débit de crédibilitétrois grosses casseroles attachées récemment à sa queue , les grèves et manifestationsnationales des 29 janvier et 19 mars, les mécontentements de l’Outre Mer, et des sondages accusant une perte de confiance des citoyens français.
Sans compter qu’il devra amadouer certains dirigeants européens qui le soupçonne de protectionnisme et aplanir quelques autres fâcheries qu’il a provoquées en critiquant le Président Tchèque et Monsieur Gordon Brown lui-même ces tous derniers temps.
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Information complémentaire : L’Europe elle-mêmese trouve primée par le Japon dans le programme de réception de Monsieur Obama, en effet avant Monsieur Gordon Brown, ce sera le chef du gouvernement japonais qui sera reçu par Barack Obama à la Maison Blanche dès mardi prochain.