26 octobre 2008

Gouvernement économique de l'Europe ? Angela Merkel demande des explications à Nicolas Sarkozy


photo d'archives ! hélas ce temps des "mamours" intereuropéen" est révolu, et ce n'est certainement pas en l'abritant sous son parapluie qu' Angela exigera des explications de Nicolas mais plutôt en le menaçant avec le manche !




article de lucienne magalie pons


Devant le Parlement de Strasbourg, Nicolas Sarkozy avait appelé, à la lumière de la crise financière, à la création d'un "gouvernement économique clairement identifié" dans la zone euro, travaillant aux côtés de la Banque centrale européenne. D'après Monsieur Sarkozy, la BCE, seule institution fédérale de la zone euro à l'heure actuelle, "doit être indépendante", mais l'institut monétaire de Francfort, qui gère l'euro, "doit pouvoir discuter avec un gouvernement économique".

Cette idée avait été entendue avec réserve par les pays membres de l’UE, et le Président de la Commission européenne Monsieur José Manuel Barroso, lui-même pourtant souvent acquis aux propositions de Monsieur Sarkozy, a manifesté à cette occasion une retenue qu’il a exprimée comme suit "il ne faut pas créer l'illusion très dangereuse que [l'idée] serait de donner des instructions à la banque centrale".

Bien entendu, le débat lancé par le président Sarkozy, qui en fait son cheval de bataille ouvertement, depuis le Parlement européen, sur la gouvernance économique européenne a refait surface lors du sommet Europe-Asie qui s'est ouvert pour deux jours vendredi 24 octobre à Pékin.

Cette fois c’est Madame Angela Merkel, qui suit attentivement les envolées pléthoriques et très personnelles de notre Président sur la « réorganisation économique », qui a fait part de son agacement en faisant officiellement, jeudi, de Berlin par son porte-parole, Ulrich Wilhelm, qu'elle entendait "discuter" avec le chef de l'Etat français, en marge du sommet, de ses propositions, accueillies avec des sentiments mitigés outre-Rhin.

Pour Madame Merkel, "Le président naturel" de l'Eurogroupe au niveau des dirigeants est le premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, président des ministres des finances de l'Eurogroupe, a rappelé jeudi le porte-parole de la Chancelière.

L’Allemagne, de tout temps méfiante à l'idée d’un gouvernement économique de la zone euro que Monsieur Sarkozy relance périodiquement, et depuis le sommet de Bruxelles passablement irritée par la nouvelle insistance de M. Sarkozy, critique maintenant ouvertement celui qui veut se présenter comme le "nouvel homme fort de l'Europe" - selon le journal Handelsblatt – et qui tente de ravir à l'Allemagne son leadership européen

Sans doute un échange d’explications aura lieu à Bruxelles le 7 Novembre au cours du sommet informel des 27 pays membres de l’UE convoqué par la France pour préparer le sommet du G20 qui se tiendra près de Washington sur l'assainissement du système financier mondial.

A moins qu’en présence de déclarations renouvelées sur le sujet de Monsieur Sarkozy n’envenime la discorde et que pour éteindre le feu une entrevue plus proche soit organisée en duo pour s’expliquer « cordialement » entre quatre yeux, avant ce sommet informel du 7 novembre, ce qui parait peu probable étant donné l’ agenda chargé de notre Président qui est atteint d’une sorte de frénésie de déplacements en toutes destinations pour discourir sur ses intentions, frénésie qui confine à une agitation chronique dont, par ailleurs, le président du groupe PS au Sénat, Monsieur Jean-Pierre Bel, a pu dire qu’elle «donne un sentiment d'agitation convulsive».

A Argonay (Haute-Savoie), jeudi, M. Sarkozy , Jeudi à Argonay (Haute-Savoie), a confirmé de nouveau que les pays de la zone euro devaient avancer vers une sorte de "gouvernement économique" qui s'inscrirait "tout naturellement" dans la réunion régulière des chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro, instance dont il ambitionnerait de prendre la présidence jusqu'à 2010.

Ndlr : connaissant ses préférences pour la promotion des systèmes économiques ultra libéraux inspirées des méthodes américaines, il est certain qu’en dépit de l’interventionnisme actuel de l’Etat Français qu’il professe actuellement pour sauver avant tout les banques et les spéculateurs affaiblis, Monsieur Nicolas Sarkozy au fond est connu en Europe pour ses préférences et la promotion des systèmes financiers ultra libéraux inspirés des méthodes américaines, ce qui n’est pas fait pour retenir l’adhésion à ses idées d’une grande majorité des 27 pays de l’UE.

Madame Merkel et d’autres dirigeants Européens entendent rester maîtres de leurs décisions en matière économique et financière pour les ajuster à leurs propres orientations politiques et rester libres de leur décisions, sans avoir à se « neutraliser » par l’intermédiaire d’un « Gouvernement économique européen » dont on peut penser qu’il s’alignerait derrière le système de l’Oncle Sam s’il était présidé par Monsieur Sarkozy ou un dirigeant politique de droite, ou derrière la Russie s’il était présidé par un dirigeant politique de gauche .

Manifestement en matière économique et politique chacun des 27 pays de l’UE entend garder subsidiairement sa marge de décisions et de manœuvre, pour preuve leur surdité et une fin de non recevoir, au dernier sommet de Bruxelles, face à une proposition de Monsieur Sarkozy qui proposait de créer une structure commune pour la relance économique européenne.

Toutefois d’après certains observateurs, Monsieur Sarkozy « pourrait » compter sur des soutiens parmi ceux qui voudraient voir l'Europe aller de l’avant dans la résolution de la crise Financière. A Strasbourg Le Parlement européen a voté, jeudi, une résolution jugeant que le sommet de l’Eurogroupe où a été élaboré le plan de sauvetage européen du système bancaire "appelle à un développement ultérieur", mais ceci ne veut pas dire que le Parlement Européen souhaite l’institution d’un Gouvernement économique Européen, alors que le Traité de Lisbonne est en rade, et même pour certains pays sans avoir à évoquer ce contentieux.

L'Elysée fait valoir que la présence de M. Sarkozy à la tête de l'Eurogroupe pendant les mois qui viennent serait une garantie contre les embardées possibles de la présidence tchèque de l'UE, au premier semestre 2009, en insistant sur les dossiers de la crise financière et des relations avec la Russie. La France , selon un conseiller de l'Elysée, serait un "interlocuteur de contact", prêt à agir en cas de "sabotage" par les dirigeants tchèques eurosceptiques en rappelant que le gouvernement de Prague a été le seul à contester le plan de sauvetage des banques de la mi-octobre.

Cette position de l’Elysée a provoqué une réaction outragée à Prague et Monsieur Alexandre Vondra, le Ministre Tchèque chargé des affaires européennes a protesté avec indignation dans un communiqué en ajustant son tir : "Personne ne peut annuler la présidence tchèque. On ne peut pas changer les règles officielles du jeu sans que tout le monde soit d'accord …. La proposition française équivaudrait, selon lui, à pratiquer un "pontage" en l'absence "d'infarctus".


25 octobre 2008

Madame Angela Merkel regrette la courtoisie française

Monsieur Nicolas Sarkozy passe pour "grossier" outre Rhin


Sarko grossier
envoyé par larnaut

samedi 25 octobre 2008

Madame Merkel n'aime pas les manières familières!

article de lucienne magalie pons

D’après les médias, la chancelière allemande se sent toujours un peu « agressée » dans sa personnalité, lorsque le président français lui tapote l'épaule ou lui donne une bise.

Angela Merkel n'aime pas les manières familières de Nicolas Sarkozy, mais en public, elle s’efforce de ne pas laisser percer son agacement.

Elle déteste qu'il la touche, c'est physique. La main posée sur son épaule, sa tape amicale dans le dos, son coude en accolade autour du cou, ses doigts enserrant l'avant-bras, elle ne les supporte pas !

Ca l’offusque !

Mais Nicolas Sarkozy comme on a pu le remarquer en d’autres circonstances, à toujours la main tendue, il a toujours besoin d’établir un contact « charnel », serrements de main, embrassades, accolades, tapotements, sont ses méthodes d’approches, mais on peut comprendre que la chancelière allemande, qui avait déjà du autrefois s’habituer progressivement au baisemain de Jacques Chirac, ressente dans le comportement de Nicolas Sarkozy comme une grande indélicatesse, un manque grossier de savoir-vivre.

D’après certains potins émanant d’outre-rhin, elle se serait plainte auprès de l'ambassade d'Allemagne en France, il y a quelque temps déjà des façons à son goût trop cavalières de Nicolas Sarkozy, en demandant de faire passer le message à l'Elysée.

Ndlr : Une manière indirecte de faire passer ce message beaucoup plus protocolaire que le message direct du visiteur du salon de l’agriculture « Touche moi pas ! », qui lui avait valu en retour une réponse cinglante de Nicolas Sarkozy « Casse-toi Pauvre C.. »

Le message est peut-être passé, il s’est un peu discipliné à son égard, il la touche un peu moins, certes, qu'au temps des premières rencontres et la bise s’est faite plus discrète.

«Se toucher ne fait pas partie de la culture allemande, encore moins de la culture est-allemande », a expliqué Dorothea Hahn, correspondante à Paris du quotidien berlinois Die Tageszeitung.

Angela Merkel a grandi et vécu en ex-RDA et elle est protestante, ce qui impliquerait, d’après certains commentateurs, toujours aptes à stigmatiser les comportements d’après l’éducation religieuse, une certaine distance entre les individus, une rigueur, une austérité, tant extérieure qu'intérieure, qui font ressortir les différences entre une Angela « puritaine »et un Sarko « méridional »(sic), entre les concertos brandebourgeois et le rock de Johnny, entre la blancheur anémique de cette fille de pasteur et le fond de teint de notre Président. Tel que brossé ce tableau est assez exagéré, mais il est vrai que Madame Merkel est moins décontracté et familière dans son approche et son maintien que notre exubérant Président !

Madame Merkel femme politique veut maintenir une distance sociale qui est de mise dans sa position, Monsieur Sarkozy lui veut atténuer les distances sociales en y amalgamant une distance plus rapprochée personnelle, du genre copain-copine, c’est une approche « d’jeunes » qu’il contrôle assez mal et qui en aucun cas ne devrait s’exercer avec des dirigeants étrangers et surtout en public.

Outre Rhin on reproche à Nicolas Sarkozy d’avoir des gestes de copinages et d’étudiants.

Beaucoup de dames importantes, comme la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, la chancelière allemande Angela Merkel, Ingrid Betancourt, et bien d'autres ont offert leurs jolies mains au baisemain de Jacques Chirac qui savaient et sait encore bien entendu, avec son maintien et toute la délicatesse de ce geste courtois, mettre en valeur non seulement leur féminité mais surtout leur personnalité.

Ce pendant tout en ne départissant pas de son maintien courtois, le 4 Mai 2007 à Berlin, en faisant ses adieux à la fonction présidentielle, Monsieur Jacques Chirac certainement ému à la mesure de la circonstance, s’était écarté de sa discipline en embrassant Angela et en lui donnant un double baise main, ce qui avait fait rougir de surprise la chancelière comme une jeune débutante. Ce incident que nous avions en France trouvé charmant avait provoqué des critiques en Allemagne qui s'en était ressentie "choquée" , ce qui était tout à fait exagéré et ridicule.


Il est évident si l'on en juge par la susceptibilité à fleur de peau Allemande quand il s'agit de jauger pour eux selon leur code rigide, les différents degrés d'approche de leur chancelière , que les manières up to date et directes de Nicolas Sarkozy peuvent donner lieu à certaines critiques outre-rhin, mais il ne faudrait tout de même pas exagérer, Madame Merkel n'est pas une oie blanche et Monsieur Sarkozy en passant sa main sur ses épaules n'a pas l'intention de la plumer.









Paniquées, les bourses descendent en chute libre !

article de lucienne magalie pons

Vendredi 24 Octobre, les Bourses «paniquées » par la récession descendent en chute libre et clôturent en baisse

Les places boursières ont repris leur chute vendredi en Europe, de même aux Etat Unis et en Asie, avec des dégringolades spectaculaires.

En dépit des annonces des plan d’urgence de sauvetage des banques et des entreprises , en dépit des mesures annoncées et pour certaines déjà mises en œuvre en Amérique et en Europe, en dépit de l’optimisme et des résolutions des dirigeants européens et asiatiques qui étaient au chevet de l’économie mondiale à Pékin, pendant que l’OPEP se réunissait en urgence à Vienne avec la volonté d’ enrayer la baisse des cours du pétrole, les places boursières paniquées par la récession économique qui se manifeste ouvertement dans certains secteurs de productions avec ses incidences sociales alarmantes , ont de nouveau clôturé en baisse.


Vendredi, Wall Street a reculé à l’ouverture de près de 5 % ; L'indice Dow Jones, six minutes environ après l'ouverture, perdait 386,48 points, soit 4,48%, à 8.301,77 points et le S&P 500 reculait de 40,41 points (4,45%) à 867,70 points.

Le composite du Nasdaq cédait 100,03 points à 1.503,88 points (-6,24%).

L'indice VIX mesurant la volatilité du marché, surnommé "indice de la peur", a bondi de 32%, atteignant un nouveau plus haut historique à 59,53.

Les contrats sur les principaux indices de Wall Street avaient tellement baissé au cours des transactions en Europe qu'ils avaient même dû être gelés à plusieurs reprises au cours de la matinée vendredi.

Plusieurs grandes valeurs bancaires sont en nette baisse. Citigroup abandonne 7% et Goldman Sachs plus de 6,5%.

Google perd 6,9% , Apple 5,2%,Le titre Microsoft cède 4,2%.

Microsoft, numéro un des logiciels avait publié jeudi soir des résultats supérieurs aux attentes et il a abaissé, un peu moins que redouté par certains observateurs, ses prévisions pour l'ensemble de l'exercice.

Exxon Mobil cède 6,9% alors que le baril abandonne environ de quatre dollars.

A Tokyo pratiquement dès l’ouverture le 24 Octobre, l’indice Nikkei chutait de 9,6%, terminant pour la première fois depuis plus de cinq ans sous le seuil des 8.000 points.

L’Europe suivait sur la chute une heure plus tard: quelques minutes après l’ouverture, à 07H15 GMT, Londres cédait 5,44%, Francfort 6,64% et Paris 5,57%.

Le Nikkei souffre de l’envolée du yen, qui pénalise fortement les exportateurs nippons. Vendredi, la monnaie japonaise s’échangeait à son plus haut niveau face au dollar depuis plus de 13 ans et depuis 6 ans face à l’euro, la tendance à la baisse de l’euro pourrait encore s’accélérer, la Banque centrale européenne s’étant déclarée jeudi "en position de diminuer les taux sans ajouter de risques inflationnistes à moyen terme".

Sur les autres places asiatiques, la tendance était également pessimiste vendredi, avec une chute de 10,6% en clôture à Séoul et de 2,64% à Sydney. A 07H15 GMT, Hong Kong dégringolait de 6,52%, Bombay de 6,91% et Shanghai de 1,92%.



Par suite des résultats et des prévisions pessimistes des entreprises déjà connues vendredi pour certains secteurs d’industrie, "Les investisseurs paniquent" résument les observateurs

La Corée du Sud voit sa croissance ralentir à 0,6% au troisième trimestre 2008 par rapport au trimestre précédent en raison d’un ralentissement plus rapide que prévu des exportations, avait indiqué jeudi la Banque centrale.

En Corée du Sud, la croissance est à son plus faible niveau depuis le troisième trimestre 2004, et le géant Samsung Electronics avait annoncé une baisse de 44% sur un an de son bénéfice net au troisième trimestre 2008, en prévoyant "une période encore plus difficile pour les prochains mois".

Le numéro un mondial des logiciels Microsoft avait quant à lui redouté la probabilité d’un "ralentissement économique prolongé".

En Europe, le constructeur automobile français PSA Peugeot Citroën annonçait un "fort recul" du marché automobile d’Europe occidentale, "de l’ordre de 17% au quatrième trimestre" et "de 8% sur l’ensemble de l’année 2008" et prévoyait des "réductions massives de production" au quatrième trimestre.

La direction de Renault avait annoncé sa décision de fermer "la quasi totalité" de ses usines françaises "pour une à deux semaines à compter de la semaine prochaine".

L’allemand Daimler toujours dans l’automobile avait pour la deuxième journée consécutive révisé ses prévisions de résultat à la baisse. Le fabricant de poids-lourd suédois Volvo, avait dégagé des bénéfices en forte baisse pour le troisième trimestre, et vu ses commandes s’effondrer de 55% et il annonçait la fermeture d’une usine au Canada.

Ainsi les plans sociaux se multiplient. : Volvo va supprimer 850 emplois, en plus des 1.400 déjà annoncés, l’américain Chrysler 1.800, General Motors envisage des licenciements, Volkswagen pourrait se séparer de 25.000 intérimaires, et l’américain Xerox a annoncé la suppression de 3.000 emplois dans le monde, soit environ 5% de ses effectifs.

Aux Etats-Unis, une entreprise américaine sur quatre prévoit face à la crise économique de supprimer des emplois dans les douze prochains mois selon une étude publiée jeudi, et une sur quatre entreprise estime probable un gel des embauches.

La crise financière internationale, qui sera au menu des discussions des 43 dirigeants européens et asiatiques réunis vendredi et samedi à Pékin pour le sommet de l’Asem, où l’Union européenne tentera de rallier les puissances émergentes à son projet de refondation du système économique.

L’Asem, qui représente 60% du PIB mondial, regroupe les 27 pays de l’UE, les dix membres de l’Asean et six autres pays asiatiques dont les poids lourds économiques Japon, Chine et Inde.

le porte-parole du président sud-coréen Lee Myung-Bak a annoncé parallèlement à ce sommet, que pour se défendre face à de futures crises financières, les nations est-asiatiques ont prévu la création d’ici juin d’un fonds commun de réserves de 80 milliards de dollars (62 milliards d’euros) en ajoutant : "M. Lee, les Premiers ministres chinois Wen Jiabao et japonais Taro Aso et dix dirigeants de l’Asean (Association des Nations d’Asie du sud-est) se sont réunis pour un petit déjeuner informel à Pékin et ont convenu de la nécessité de renforcer la coopération régionale et la coordination des politiques face à la crise financière mondiale".

Par ailleurs, autre point important : la réunion vendredi à Vienne des principaux pays exportateurs de pétrole (Opep), avec pour objectif d’enrayer la chute des cours de l’or noir.

"Nous allons réduire la production", a assuré le président de l’Opep, Chakhib Khelil, tout en informant que l’organisation prendrait soin de "ne pas aggraver la crise financière en baissant trop" son offre.

Aujourd’hui sous les 70 dollars le baril, le brut a chuté de plus de moitié depuis Juillet, une chute rejetée par les "faucons" de l’Opep, dont l’Iran, qui souhaiterait une réduction de production pouvant aller jusqu’à 2,5 millions de barils par jour.

Toutefois, le ministre koweïtien du Pétrole, Monsieur Mohammad al-Olaïm, a indiqué vendredi aux médias que l’Opep déciderait une "coupe sage" de sa production pour "préserver l'économie" mondiale.


23 octobre 2008

Potin médiatique polonais …… à Varsovie un bal est annoncé !



article de lucienne magalie pons

Et pourtant "on m’a dit" qu'à Varsovie un Bal est annoncé ! ……

Le quotidien Polonais Dziennik se fait l’écho de rumeurs à propos d’un bal que le président polonais Lech Kaczyński souhaite donner en novembre et auquel il a invité 55 homologues et leurs épouses à venir à Varsovie pour un bal qui sera donné en novembre.

Cette manifestation mondaine serait annulée parce que de nombreux invités – parmi lesquels le président français Nicolas Sarkozy – auraient décliné l'invitation.

Ce quotidien commente ces rumeurs en accusant Madame Carla Bruni Sarkozy de cette possible annulation, avec une certaine extrapolation qui laisse planer un doute inacceptable sur le « sérieux » de notre Président : "Aucun bal n'aura lieu chez le président. Tout cela uniquement à cause de Carla Bruni prétend ce quotidien en poursuivant, « Elle n'a pas voulu se rendre dans cette Pologne froide et lointaine, et a convaincu son mari de laisser de côté ce genre de festivités, peut-être avait-elle simplement peur que Nicolas Sarkozy ne tombe sous le charme de Maryla Rodowicz une chanteuse polonaise qui devait se produire dans cette manifestation


Ndlr : A l’heure ou nous relatons nous ne savons pas si ce bal sera effectivement annulé, ce serait grand dommage, il n’y a rien de plus charmant que de danser la valse et la mazurka, surtout à Varsovie. Les invités « pisse vinaigres » qui ont malencontreusement décliné cette invitation se sont refusé le plaisir d’oublier, au moins pour le temps d’un bal, la Crise Financière, le Traité de Lisbonne en rade, la relance de la croissance et de l’économie en l’Europe, et d’une manière générale leurs dissensions et points de vue divergents sur les questions « chaudes » de l’UE. Et puis il est bien cruel de nous refuser le spectacle prestigieux d’une valse qui aurait pu enlacer et réconcilier Nicolas Sarkozy et Angela Merkel sur le parquet présidentiel du Palais Polonais !


Il nous faudra rester sur notre faim en supposant que notre Président qui s'est déjà produit au Fouquet's dans un Sirtaki "bling bling" mémorable le soir de la Présidentielle entend danser seul, aussi bien sur l'équiquier national que sur l'échiquier européen.

22 octobre 2008


Adieu Sœur Emmanuelle

Sœur Emmanuelle disait :

« On ne possède pas le bonheur comme une acquisition définitive. Il s'agit à chaque instant de faire jaillir une étincelle de joie. Ne l'oublions pas : souris au monde et le monde te sourira. »



Les parachutes internes de la Caisse d'Epargne contestés par l'Intersyndicale

article de lucienne magalie pons

Comme il était attendu, par l’opinion publique, après "l'incident" boursier de 600 millions d'euros de pertes confirmée par la banque vendredi, trois principaux dirigeants de la Caisse d'Epargne, le président Charles Milhaud, le directeur général Nicolas Mérindol et Julien Carmona, en charge des finances et des risques, ont donné leur démission dimanche.

Et les médias alignés se félicitaient qu’il n’y aurait pas à la clé de parachute doré ni pour les uns ni pour les autres en rappelant que le Chef de l’Etat d’une manière générales de surcroit avait annoncé des sanctions pour les spéculateurs imprudents ou les fautes de gestion des dirigeants des banques ou organismes contraints de tendre la main.

Tout le monde attendait des sanctions au moins exemplaires, mais au contraire il fut annoncé que Monsieur Nicolas Mérindol devrait se retrouver dans les prochains jours à la tête du Crédit Foncier, ce que les critiques et notamment les syndicats considèrent comme « un parachute doré en interne », puisque le Crédit Foncier appartient à la maison-mère, le CNCE.

Du coup, l'intersyndicale du Crédit Foncier dénonce la nomination de Nicolas Mérindol comme PDG de la banque hypothécaire et l’un des leaders syndicalistes du Crédit Foncier a déclaré nettement qu’il n’était pas question "de récupérer les recalés de la Caisse d'Epargne".

". L'intersyndicale de la banque ne veut pas de Nicolas Mérindol à la tête du Foncier et argumente : Le Crédit Foncier "n'a pas vocation à être le refuge ou le parachute doré de ceux qui ont failli ! »

"Ce qui n'est pas bon pour les Caisses d'Epargne serait-il largement suffisant pour le Crédit Foncier ?", demandent dans un communiqué les syndicats CFDT, CFE-CFC, CFTC, FO, SUD et SU-SNA-UNSA, qui disent avoir appris la nouvelle "avec stupeur". L'intersyndicale rappelle également que "M. Mérindol est celui qui a monté la prise de participation dans Nexity ( groupe immobilier présidé par Monsieur Alain Dinin ) en cédant une part du Crédit Foncier, alors que le personnel du CFF et son intersyndicale avaient démontré que l'achat se faisait à un prix bien trop élevé et sans visibilité".

"Il est celui qui a exigé la rigueur pour les salariés du CFF, rigueur qu'il ne s'appliquait pas à lui-même, il est celui qui a défendu des projets dont le manque d'intérêt et l'opacité sautent aux yeux ( sic ), il est celui qui a dit à l'ensemble de l'encadrement du CFF : si vous avez une remarque à faire sur les décisions que nous prenons, venez-nous le dire, nous vous réexpliquerons, ensuite vous appliquerez ou vous vous mettrez vous-mêmes en dehors de l'entreprise".

L’affaire n’est pas simple d’autant que cette nomination soulève une autre controverse au sujet de la vie privée de Monsieur Mérindol récemment marié avec la fille d’un professionnel de l’immobilier un promoteur marseillais qui se trouves à la tête du Groupe « Constructa » l'un des plus importantes du pays.

Par ailleurs, outre le parachutage interne de M. Mérindol, les deux autres dirigeants démissionnaires de la Caisse d'épargne sont « recasés » Monsieur Julien Carmona reste directeur financier du groupe Caisse d'épargne et Monsieur Charles Milhaud, qui a quitté la présidence du directoire reste président du conseil de surveillance de Natixis, filiale de l'Ecureuil, ce qui s’ajoute à la réprobation des syndicats.

Tous hier, syndicats et quelques médias, espéraient que Monsieur Sarkozy intervienne et que sa « culture de la responsabilité et des sanctions » s’applique à l’Ecureuil, mais pour le moment ils attendent ….

ooOoo

Retour sur un passé proche : Le 2 Octobre 2008 sur RTL Monsieur Mérindol affirmait avec aplomb que les Caisses d’Épargne étaient en excellente santé et que tout allait bien.

Mentait-il ou dormait-il sur ses deux oreilles en ignorant ce qui se passait dans les Caisses qu’il dirigeait ….. À vous de choisir et de définir son degré de responsabilité

Voici ci-dessous reproduit intégralement l’interview qu’il avait accordée à Jean-Michel Apathie :

« Jean-Michel Aphatie : Bonjour, Nicolas Mérindol.

Nicolas Mérindol : Bonjour.

Un article paru, hier dans le journal "Le Canard Enchaîné", assurait que "la situation financière des Caisses d'Epargne est devenue un secret et une affaire d'Etat". Alors, la question est simple, Nicolas Mérindol, les Caisses d'Epargne que vous dirigez sont-elles en difficulté, voire en danger ?

La réponse est tout aussi simple : non. Elles sont même en excellente santé. Je crois qu'on peut dire, sans hésiter, que leur niveau de solvabilité est parmi les plus grandes banques d'Europe.

On se dit qu'un dirigeant en fonction, comme vous l'êtes, d'une grand banque, ne peut pas dire autre chose. "Non, tout va bien". Jusqu'au jour où on découvre que tout n'allait pas bien ?

C'est ça la difficulté. C'est que ça ne suffit pas qu'en interne on le dise même si évidemment une banque comme le groupe Caisse d'Epargne, aussi importante que celle-là, a tout un processus interne de contrôle des dirigeants, des conseils de surveillance, des comités d'audit, des commissaires au compte et puis, des autorités de tutelle dont Alain Duhamel vient de dire qu'elle faisait partie des autorités les plus compétentes, les plus sérieuses, peut-être même les plus contraignantes sur la planète dans le monde de la finance.

Et malgré tout, le soupçon demeure. La rumeur fait des dégâts.

Eh bien, je suis là pour répondre très simplement, pour dire que ces soupçons et cette rumeur est infondée, avec le risque que quand on vient démentir une rumeur, de l'alimenter elle-même. Mais je crois que c'est bien, c'est tellement important, qu'on a plutôt pris l'option de venir la démentir clairement. Donc, en dehors du groupe Caisse d'Epargne, le gouverneur lui-même a eu l'occasion de nous appeler, hier, très gentiment, très simplement...

Le gouverneur de la Banque de France.

... De la Banque de France : Christian Noyer, pour dire qu'évidemment, il n'avait aucune inquiétude pour le groupe Caisse d'Epargne et qu'il dénonçait d'un revers de main ce qui était dit dans "Le Canard Enchaîné".

Alors, toujours dans l'article du "Canard Enchaîné", on lit ceci : "Au printemps dans un document interne, la direction de la Caisse d'Epargne évaluait les nouveaux besoins de la banque en capitaux à 6,5 milliards d'euros". Un document interne. Est-ce que ça existe, ce document, Nicolas Mérindol ?

Sincèrement, je ne connais pas ce document. Je l'ai demandé pour le commenter, pour dire de quoi il s'agit. Il est possible qu'il y ait eu des documents si on voulait faire une opération de croissance externe, par exemple. Si vous voulez investir, augmenter votre participation dans telle ou telle société, investir dans tel ou tel pays, vous avez besoin de fonds propres. Donc, il est tout à fait possible qu'il y ait eu des documents qui montrent qu'on doit lever des fonds propres ; mais l'idée saugrenue, dangereuse, irresponsable que liée à la Crise, le groupe Caisse d'Epargne ait besoin de 6,5 milliards de fonds propres, est une idée complètement aberrante. Complètement aberrante. Elle est tout simplement disproportionnée.

Comment vous expliquez la production d'un tel article ? C'est de la malveillance ? de l'incompétence ?

Ca, ce n'est pas mon sujet.

Ca n'est pas votre sujet ?

Non, ça, ce n'est pas mon sujet.

Ca fait du mal pourtant à la Caisse d'Epargne ?

Ca fait du mal. C'est bien pour ça que c'est dommage. C'est une grande maison qui existe depuis 1818. On est tous passionnés. Il y a 51.000 collaborateurs, 20 millions de clients. Le groupe Caisse d'Epargne est fort de 20 milliards d'euros de fonds propres. 20 milliards d'euros de fonds propres. Donc, c'est une grande, grande maison. J'espère bien qu'elle est encore là pour deux siècles. Je vis Ecureuil. Je pense Ecureuil. Nous courons Ecureuil. Nos clients sont très, très attachés à la maison.

En plus, il faut bien comprendre que le groupe est organisé de la façon suivante : il y a dix-sept Caisses d'Epargne en France qui sont très implantées au niveau des régions. Ces Caisses d'Epargne ont gagné 700 millions d'euros au premier semestre. Elles sont en excellente santé. On est en train de parler d'une filiale que nous partageons avec les Banques Populaires...

J'allais vous en parler, Natixis...

... qui s'appelle Natixis.

... qui, elle aussi, fait l'objet de soupçons. Est-ce qu'elle est solide ?

... Ah non, non, non, elle ne fait pas l'objet de soupçons.

De rumeurs ?

Non, non, non plus, non plus... J'espère que non... Non, non, elle est comme toutes les banques d'investissement mais elle ne fait pas que de la banque d'investissements. Evidemment, elle a subi les affres de la crise. Il n'y a aucun doute là-dessus. Personne ne conteste que l'activité de banques d'investissement de la filiale Natixis partagée avec les Banques Populaires et qui est cotée sur le marché, a subi la crise comme toutes les banques de la Terre, ni plus, ni moins.

Mais elle est solide ?

Plutôt moins que les banques...

Elle n'est pas en danger ?

Non, non , elle n'est pas en danger. On vient de faire une augmentation de Capital. Pour le coup, non seulement, c'est vrai, mais elle a été réalisée. Et elle a été souscrite au pire moment d'une crise qui elle-même est la pire des Crises depuis cent ans. Elle a été souscrite à 100% par le marché, c'était la semaine dernière. A cette époque, d'ailleurs, on nous disait que personne ne souscrirait parce que c'était impossible à faire ; et voyez que dans ces conditions, cette entreprise, elle a réussi à lever ces 3,7 milliards sur le marché.

Excusez-moi de revenir un peu en arrière, Nicolas Mérindol, mais votre société est l'objet d'un article dont vous dites qu'il est faux du début jusqu'à la fin ; et vous ne vous souciez pas de savoir comment la production d'un tel article a pu se produire ?

Quand je dis : je ne m'en soucie pas. Je veux dire par là que ce n'est pas à moi de mener une investigation et de vous dire ici de faire des élucubrations. Je dis que comme je l'ai indiqué : le groupe Caisse d'Epargne a décidé de prendre toutes les mesures pour tirer les conséquences de quelque chose qui est inexacte. Vous savez mieux que moi qu'en France, à partir du moment où une information a été donnée, la presse est extrêmement protégée. C'est très, très difficile de contre attaquer juridiquement sur une information qui a été donnée à un journaliste et qui ne fait que restituer ce qu'on lui a dit. C'est ainsi fait. Donc c'est de la responsabilité du journaliste de savoir s'il le dit ou pas malgré le fait que "Le Canard" avait interrogé la direction générale du groupe Caisse d'Epargne qui, lui, a démenti, je crois même qu'ils sont allés chercher l'information auprès des autorités qui ont dû démentir comme elles l'ont fait hier. L'article est quand même sorti. Donc, ils ont certainement un document puisqu'ils le disent. Mais moi je suis tout à fait prêt à commenter ce document et à montrer en quoi il n'a rien à voir avec la réalité d'aujourd'hui.

Vous avez certainement, Nicolas Mérindol, une très bonne connaissance de l'état des banques en Europe. Vous croyez qu'on doit redouter que dans quelques pays, des problèmes s'il n'y en a pas en France, se produisent ?

Je ne vais pas me rehausser au-dessus de ma condition. Je ne suis pas le porte-parole des banques européennes. Ce que je peux dire c'est que ma conviction, c'est que les banques françaises sont extrêmement solides, extrêmement solides parce que, pas seulement parce que les autorités de tutelle sont des autorités qui ont amené les banques à avoir beaucoup de fonds propres par rapport aux risques qu'elles prennent, mais aussi parce que structurellement au niveau de leur métier, ce sont d'abord des banques commerciales qui ont une activité avec de la clientèle française ou des entreprises françaises, des PME françaises ou des collectivités locales françaises. Je vais vous donner un exemple très simple : la totalité des dépôts des Caisses d'Epargne, la totalité des dépôts des clients des caisses d'Epargne sert à financer du Crédit à ces mêmes clients français en France. Donc, des clients... Monsieur... Madame... votre famille... pour sa maison, son crédit à la consommation, une entreprise, une PME ; et nous sommes également le premier prêteur aux collectivités locales avec Dexia.

Une polémique est en train de se nouer autour du parachute doré d'Axel Miller, dirigeant de Dexia : il toucherait près de 4 millions d'euros pour partir. Ca vous choque ces parachutes dorés ?

Ce n'est pas mon sujet. Je crois qu'il faut connaître plus précisément le contexte, ces accords, son contrat.

Vous avez un parachute doré ?

Non, je n'ai pas de parachute doré. Non, non, je n'ai pas un parachute doré, non, non !

Ca fait un peu de mal quand on apprend qu'une banque est en faillite et que le dirigeant va toucher des millions...

Mais le principe, vous le savez, non mais quand on est ... Le mot en lui-même est évidemment en soi critiquable. Un parachute doré ! Ca a une connotation négative.

Nicolas Mérindol, dirigeant des Caisses d'Epargne, était l'invité de RTL ce matin. Bonne journée.

Merci.

Auteur : Jean-Michel Aphatie

Nicolas Mérindol

Nicolas Mérindol / RTL.FR

Bouton crise

voir la vidéo de l’interviewe en recherchant le site RTL par Google




Monsieur Strauss Kahn a fait acte de repentance en présentant ses excuses à la façon "américaine" !












Monsieur Strauss-Kahn prit sous le feu de l’actualité est monté au créneau pour faire acte de repentance à la mode « américaine »

Rappelons que Samedi, le FMI avait annoncé l’ouverture d’une enquête sur M. Strauss-Kahn. La procédure porte sur une affaire de favoritisme supposé, liée aux relations intimes nouées par le directeur général avec une subordonnée, Piroska Nagy, une ancienne haute responsable de l’institution

Selon une source proche de M. Strauss-Kahn, l’enquête «vise à savoir dans quelles conditions la responsable a quitté le FMI puisqu’elle a adhéré au processus de guichets départ de l’été passé». Selon la même source, la liaison n’intéresse pas les enquêteurs: «Ils veulent seulement savoir comment le dossier a été géré.»

Le président du Fonds monétaire international en ayant entretenu des relations intimes avec cette femme mariée qui lui était subordonnée au FMI, considère qu’il a commis «une erreur de jugement», alors que Madame Strauss-Kahn la veille considérait sur son blog qu’il s’agissait « d’une aventure d’un soir » en assurant en parlant de son couple : «Nous nous aimons comme au premier jour».

Il y a une grande différence entre ces deux appréciations, Monsieur Strauss-Kahn situe cette affaire intime au niveau intellectuel « erreur de jugement » ce qui laisse supposer qu’un homme en proie au désir peut commettre des erreurs d’appréciations, et Madame Strauss-Kahn en considérant l’acte extra conjugal de son mari comme « une aventure d’un soir »l’a rabaissé du niveau intellectuel au niveau des rencontres physiques fortuites à l’eau de rose.

Quoiqu’il en soit, hier Lundi, DSK conscient qu’il convenait de calmer les rumeurs médiatiques qui comme des vagues déferlaient sur toutes les places des Etats-Unis et d’Europe, a fait acte de repentance à la mode américaine en présentant ses excuses au personnel du FMI, à son épouse, Anne Sinclair, et à sa famille, et il a nié tout abus de pouvoir dans la Direction du Fonds, tout en reconnaissant «une erreur de jugement» en ayant eu une liaison avec l’ une de ses anciennes subordonnée Madame Nagi, il a nié tout abus de pouvoir.

En présentant ses excuses au personnel de l’organisation, il demande «d’attendre que l’ensemble des faits émergent et de ne pas être distrait par des spéculations et rumeurs dans les jours à venir» et s’est dit «déterminé à faire ce qui est juste pour l’institution».

Le Directeur du FMI, a tenu aussi à présenter ses excuses à la collaboratrice concernée, «Une économiste talentueuse et une professionnelle avérée.» Il reconnaît avoir créé une «situation difficile».

Monsieur Strauss-Kahn a précisé qu’il prenait «l’entière responsabilité» de «l’incident». Il soutient «complètement le processus (ndlr: juridique) en cours» et a affirmé «je crois fermement que je n’ai pas abusé de ma position» pour conclure : «Je vais évidemment suivre les indications du conseil d’administration sur la meilleure manière de résoudre ce problème.»

L’enquête en cours demandée par le Fonds monétaire international, ne s’intéresse pas directement à cette « erreur de jugement » ou à cette « aventure d’un soir » mais le FMI veut s’assurer que Monsieur Strauss-Kahn n’a commis aucun acte d’abus de pouvoir ou de favoritisme et entend disposer des éléments pour apprécier si Madame Nagi a été favorisée ou non sur le montant de son indemnité du départ du FMI au moment de son départ du FMI

En France, après quelques hésitations, les voix des personnalités en vue et en place dans la politique et les institutions, … se sont élevées avec un bel ensemble attendrissant, provenant du PS, de l'UMP du gouvernement, pour soutenir dans cette épreuve le directeur du FMI, sous le coup d'une enquête pour un possible abus de pouvoir dans une histoire de mœurs.

Monsieur Fillon, Premier Ministre, s’est refusé à commenter «une affaire qui semble totalement privée»

Ndlr : Tiens dont, en présence d’une enquête du FMI, Monsieur Fillon considère que c’est une affaire totalement privé, un amalgame regrettable qui laisserait supposer que la gestion du FMI ressort de la vie privée et affaires de ménage et de cœur (si cœur il y a eu) de Monsieur Strauss-Kahn !

Monsieur FILLON s’est félicité : «Le FMI fonctionne, nous appelons au renforcement de son rôle parce que nous pensons que, dans la gouvernance mondiale, le FMI doit avoir un rôle plus important», a affirmé le premier ministre.

La ministre de l'Économie, Christine Lagarde, quand à elle a espéré DSK «conservera tout son talent, toute son aura, toute sa réputation parce qu'il est tout simplement indispensable qu'à la tête du FMI on ait quelqu'un de fort et de solide, et de reconnu comme il l'est».

Ndlr : un homme fort et solide mais qui vient de démontrer qu’il peut commettre à certaines occasions « une erreur de jugement »

De son côté, Monsieur Luc Chatel, porte parole du Gouvernement a rendu un vibrant hommage, au Directeur du FMI, estimant qu'il « a démontré, dans toute la traversée de cette crise, qu'il était à la hauteur des événements » et à rendu hommage au couple en soulignant que : « Son épouse, Anne Sinclair, l'a soutenu, en affirmant qu'ils s'aimaient « comme au premier jour ».

Ndlr : j’ai l’impression de lire un feuilleton people à l’eau de roses ….

Du côté des ministres d’obédience de gauche, Monsieur Bernard Kouchner et Éric Besson donnent dans la suspicion : pour eux le « coup » n’est pas parti tout seul et ces messieurs se sont émus de la coïncidence entre la révélation de l'affaire et la crise financière internationale.

Monsieur Kouchner Ministre des Affaires étrangères se demande pourquoi elle tombe au moment où on a tant besoin de Dominique Strauss-Kahn (sic)* Je pense qu'il y a quelque malice, mais oublions-la vite pour que le travail puisse se faire.»

Ndlr :* nul n’est indispensable, il faut relativiser !

«On est en pleine tourmente financière, le FMI est en première ligne, et comme par hasard sort cette affaire absolument dérisoire (sic)…. Je trouve la coïncidence surprenante», a constaté Monsieur Besson, le secrétaire d'État au développement de l'Économie numérique.

Ndlr : dérisoire ? Alors qu’une enquête a été lancée par le FMI ? C’est une affaire sérieuse, n’en doutons pas.

Monsieur Bruno Le Roux s'est tout de même étonné de ces insinuations. «Bernard Kouchner crie au complot mais qu'il donne des éléments s'il en a», a demandé le secrétaire national aux élections. Pour le reste, il a pris la défense de DSK, comme l'ensemble du parti et notamment Michel Rocard. L'ancien premier ministre a assuré avoir «la plus grande confiance» en DSK. Seule Ségolène Royal s'était montrée plus sévère dimanche en estimant que si DSK n'était pas blanchi, «ce serait très embêtant pour la réputation du sérieux et de la compétence de la France».

Au PS, plus largement, la discrétion, la circonspection sont de mise sur cette affaire qui mêle étroitement le privé et l’exercice d’une fonction internationale, et les déclarations restent prudentes :

Messieurs François Hollande et Monsieur Jack Lang ont préféré s’étendre sur le professionnalisme de Monsieur Strauss-Kahn « c'est un bon directeur de FMI a souligné le patron du PS se refusant « d'ajouter de la rumeur à la rumeur » par d’autres commentaires.

Monsieur Bruno Le Roux a pris la défense de DSK, comme l'ensemble du parti mais s'est étonné des insinuations du Ministre des Affaires Etrangères : «Bernard Kouchner crie au complot mais qu'il donne des éléments s'il en a», a demandé le secrétaire national aux élections.

L'ancien premier ministre Monsieur Michel Roccard a assuré avoir «la plus grande confiance» en DSK. sSeule Ségolène Royal s'était montrée plus sévère dimanche en estimant que si DSK n'était pas blanchi, «ce serait très embêtant pour la réputation du sérieux et de la compétence de la France».

« Lorsque les faits ne sont pas établis, je ne veux pas que l'on jette l'opprobre », a indiqué

Bertrand Delanoë.

Ndlr : et si les faits s’avéraient ? …. Je ne pense pas que quelqu’un, quelqu’un oserait jeter la première pierre qui risquerait dans certain cas produire un effet boomerang


Madame Martine Aubry qui a démontré plusieurs fois qu’elle suit son chemin et ne s’accroche pas à chaud à l’actualité médiatique, a répondu « no comment » aux questions des journalistes.

Le cercle des partisans les plus proches de Monsieur Strauss Khan quant à eux ne démordent pas de leurs soupçons en faisant remarquer et s’étonnant que l'affaire éclate aujourd'hui.

Le député Jean-Marie Le Guen n’a pas hésité à évoquer une « volonté de déstabilisation » et il a expliqué que … « Dans le chaudron de la finance internationale, l'idée d'avoir Dominique Strauss-Kahn, homme compétent et qui a des idées précises sur la nécessité de régulation du monde financier, peut justifier le fait qu'il n'a pas que des amis »

Ndlr : « Qui ça dérange, la régulation » ? …. s’est demandé la députée parisienne Sandrine Mazetier …… (Je ne sais pas si elle a obtenu des précisions et des noms d’organismes ou de particuliers, affaire à suivre)

Plus réservée et plutôt sévère dans ce beau concert de louanges, Madame Ségolène Royal, a dit espérer « qu'il sera blanchi dans cette histoire pour la réputation du sérieux et de la compétence de la France »

A l'UMP, on n’envisage aucune hypothèse : «Il y a une enquête au FMI, nous verrons bien les résultats», a indiqué Frédéric Lefebvre qui résume l’opinion générale : «En tout cas, les questions de vie privée sont le degré zéro du débat politique.»

Ndlr : sans doute, mais le zéro en mathématique à une importance fondamentale.

ooOoo

Un deuxième affaire risquait de noircir le tableau, en effet le Wall Street Journal de mardi, relatait que des employés du FMI s’étaient plaints de l'attribution d'un stage à une Française Mademoiselle Emilie Byhet , estimant qu'elle n'avait pas les compétences pour entrer au département recherche de l'institution et qu’une deuxième enquête interne serait en cours au FMI.

Mais le (FMI) vient de démentir tout favoritisme dans l'attribution d'un stage à une Française de 26 ans, que le Wall Street Journal a présentée comme une relation du couple et «protégée politique» du directeur général de l'institution, Dominique Strauss-Kahn.

«Le principal critère pour un stage n'est pas l'expérience professionnelle mais une formation académique solide. Mlle Byhet a deux diplômes de l'enseignement supérieur en histoire économique de la Sorbonne et un en politiques publiques et communication de l'Institut d'études politiques de Paris. Cette formation est significative et nous avons par le passé embauché comme économistes des candidats avec un diplôme d'enseignement supérieur», a poursuivi le porte-parole.

«Il n'y a pas de preuve de favoritisme dans cette affaire et l'enquête a prouvé que les procédures habituelles du FMI ont été suivies concernant ce stage de deux mois», a déclaré un porte-parole de l'institution à l'AFP

Cette dernière enquête ne se substituait pas à celle, toujours en cours, visant à déterminer si le président français du FMI a favorisé ou non son ancienne subordonnée Madame Nagy.

article de lucienne magalie pons

20 octobre 2008

"Récession et sacrifices" un article de Duboubou1

Je vous invite à lire le très récent article de l'auteur Duboubou1 !

On ne nous parle que de récession et de sacrifices!

La crise est encore devant nous, tous les spécialistes l'affirment !

Notre berger court la planète et comme Napoléon il pense qu'il est incontournable ? Ses copains boivent du petit lait et depuis que l'on colmate les brèches les milliards pleuvent drus pendant que l'on meurt de faim un peu partout sur notre planète! Surtout ne pas s'alarmer les grands de ce monde considèrent le phénomène comme de l'autorégulation une belle formule qui transpire la compassion ?

On ne sait pas encore avec certitude à quel moment les travailleurs de la France d'en bas devront serrer leur ceinture et pas davantage de combien de crans mais nul ne doute que l'échéance soit proche et la colère monte inexorablement ! Allons nous vers une crise dure? Je ne saurais l'affirmer mais la surprise ne serait pas au fond si grande ! Cette belle formule de tonte permanente peut finir par générer un phénomène de rejet, une sorte de grand tsunami social peut-être pas si facile à endiguer !


Il faut bien admettre que les conditions de vie dans lesquelles nos dirigeants ont placé les travailleurs de notre France sont propices à favoriser une sorte de coup de torchon avec répression « assurée implacable » mais pas totalement sure?

La crise vient, en effet, de faire comprendre au petit peuple que notre société capitaliste flamboyante à fait faillite et il lui est facile de constater que malgré cela les godillots dévoués à notre berger n'envisagent pas de mettre fin à la casse de ce qui reste des acquis sociaux engrangés par nos anciens ! Alors que risque-t-il de se passer ?

Il est vrai qu'à force de mépriser les travailleurs de France, à force de leur susurrer qu'ils doivent travailler plus pour gagner moins sans qu'il n'y ait d'autre recette de traitement possible. Alors, même si « la gauche caviar » ralliée aux fanas du libéralisme fait cause commune avec cette droite dure qui tient actuellement la barre devons nous céder simplement au désespoir et tout accepter? Il y aura fatalement un retour du balancier car la France sociale ne peut pas se renier à ce point !

Comment notre jeunesse pourrait-elle accepter de vivre aussi mal pendant que ses dirigeants avec leurs équipiers et l'ensemble du microcosme politique mèneraient grand train dans une république où les grands slogans du passé auraient pris des relents bananiers ? Cela serait trop attristant et assez peu raisonnable !

Souhaitons donc simplement beaucoup de courage au petit peuple de France car le recadrage de notre monde politique égaré ne sera pas si facile! Il n'est donc, pas question de rêver car le petit peuple ne pourra compter que sur les siens pour sortir de ce bourbier !

En effet ce ne seront pas les joyeux drilles de « l'Angolagate » et pas davantage les gourous labellisés sortis des placards élyséens pour des exhibitions ponctuelles sur les petits écrans de notre télé, sans aucune modération, qui vont nous aider à réaliser une normalisation raisonnable du fonctionnement de la maison France!

Toutefois comme il semble impensable que le petit peuple puisse rester serein et inerte dans un tel climat délétère ou toutes les valeurs vont à vau-l'eau, le changement finira bien par s'imposer, ou alors c'est que notre république aura cédé la place à un régime que nous qualifions sans hésitation d'inacceptable ?

Mais croire en cet avenir n'est certainement pas si déraisonnable

INFORMATIONS IMPORTANTES POUR MES LECTRICES ET LECTEURS

Éditorial de lucienne magalie pons Information: J'ai quelques petits soucis de santé en ce moment et je reprendrai mes publications aprè...